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Ma Semaine à Nous - Critique de l'épisode Semaine de la saison Semaine

N°9: Semaine du 06 au 12 novembre 2006

Par la Rédaction, le 13 novembre 2006
Publié le
13 novembre 2006
Saison Semaine
Episode Semaine
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The Office c’est toujours bien, quoiqu’en dise Jéjé. Ugly Betty c’est toujours bien aussi, même si Betty n’aime pas les restaurants trois étoiles. Pour le reste de son top des sweeps, Jéjé a plutôt raison, surtout quand il cite Summer Roberts de l’Orange County. Drum explique pourquoi la dernière saison de The Amazing Race est ’achement bien, pourquoi les sweeps et The Office font bon ménage, et Feyrtys parle de Smallville (oh yeah) et de cette bonne surprise qu’est la nouvelle saison de The O.C. Blackie serait bien venue nous dire à quel point Ugly Betty c’est bien, mais des problèmes techniques l’en ont empêchée. Ce n’est que partie remise !

#1. Sweet Sweeps !

Meilleur épisode de la semaine : Desperate Housewives (3.07 - Bang)
[C’est tout, c’est comme ça !]

Pire épisode de la semaine : Ugly Betty (3.07 - After Hours)
[En plus Justin n’est drôle que sept secondes sur sa minute de présence.]

Meilleur épisode dont l’intrigue résonne bizarrement avec les rumeurs en provenance du tournage : Grey’s Anatomy (3.07 - Where the Boys are)
[Je ne sais pas vous, mais moi un épisode avec une baston autour d’une histoire de jalousie qui se finit en éclatant la tronche d’un gay contre un caillou, ça me rappelle des trucs !]

Meilleur commentaire de Jeff Probst dans un challenge de Survivor :
"Jonathan, getting frustrated by me !"

Meilleure réplique drôle d’une série qu’on croyait morte mais qui revient en forme après deux saisons faiblardes :
"You can stay here."(Kirsten)
"Forever ?" (Taylor)

Meilleure réplique triste dans une série QOCMMQREFADSF :
"I miss my friend." (Summer)

Meilleure référence à une émission de real tv dans une série QOC... (z’avez compris) :
"Like last night, I dreamed that Gerard Depardieu and I were teammates on The Amazing Race." (Taylor)

Meilleur épisode de sitcom annulée et diffusée pour la première fois sur une chaîne anglaise : Out of Practice (1.18 - Losing Patient )
[Bien fait CBS !]

Meilleur épisode de sitcom diffusé aux USA : La vieille Christine
[Et c’est autre chose que la millionième connerie de Michael et de Dwight... De toute façon, y’a plus que Jim et Rashida Jones que je supporte dans The Office ! ]

Meilleure série qui va sûrement se voir commander une saison complète, c’est Michael Aussiello qui le dit : Friday Night Lights

Meilleure bande annonce pour le retour d’une série en février, et qui n’est même pas une parodie de Mad TV : Lost
16 WEEKS
16 NEW EPISODES
NO REPEATS
NOT
EVEN
ONE
[En meme temps, les gars d’ABC ont bien compris que le rythme de diffusion était bien la seule chose intéressante qu’ils pouvaient promouvoir !]
Jéjé


#2. The Amazing Race
Alors qu’on fait tout un foin sur la nouvelle saison de Survivor, The Amazing Race saison 10 casse beaucoup plus de stéréotypes que l’emission de Mark Brunett. Pour cette dixième édition (déjà), The Amazing Race a incorporé de nouveaux twists à ses régles. Dès le premier épisode, une équipe est éliminée en plein milieu de l’émission. Pour les étapes non-éliminatoires, la dernière équipe à rejoindre Phil peut garder ses biens et son argent, mais doit arriver première lors de l’étape suivante sous peine d’une pénalité de trente minutes.
Mais cette saison, pas besoin de twists pour rendre l’emission passionante. Les candidats sont là pour cela. Un couple de rednecks qui n’avait jamais rencontré de musulmans, d’asiatiques ou de gays, s’emerveille des gens qu’ils rencontrent, des pays où ils se trouvent, et de leurs compétiteurs. Sarah, un jeune femme qui a une jambe artifielle, qui sort avec son orthopédiste, réalise de semaines en semaines que l’homme avec qui elle est n’est absolument pas celui qu’elle pensait. Les frères Cho risquent l’élimination pour aider une autre équipe et n’hésite pas à perdre quelques précieuses minutes pour se recueillir dans un musée sur un héros de guerre. Duke, un père qui a du mal à accepter l’homosexualité de sa fille, découvre qu’elle n’est pas definie que par sa sexualité et redéveloppe une relation solide avec elle. Bref, alors que beaucoup d’émissions de télé réalité se basent sur des relations conflictuelles et mettent en avant des candidats souvent detestables, The Amazing Race joue la carte inverse. Une excellente saison 10 qui, prélude à une édition All Stars, mériteraient que l’émission gagne encore l’Emmy de sa catégorie.
Conundrum


#3. Le Kansas à l’honneur
Non, je n’ai pas encore commencé à regarder Friday Night Lights, malgré les pressions exercées par Jéjé et Joma. Je vais le faire hein, c’est sûr et certain, je ne passerai pas à côté d’une bonne série, elles sont un peu trop rares en cette fin d’année. Mais en attendant, je regarde Smallville. Pourquoi ? Parce que Smallville, c’est la garantie d’un générique ridicule avec une chanson qui donne envie de se mettre au Karaoké, d’un méchant ridicule à chaque épisode qui envoie l’un des proches de Clark à l’hôpital, d’une ou plusieurs lignes de texte faisant référence à la confiance, au secret et qui sous-entend très fort que Clark est gay. En plus de tout cela, cette année, il y a le Green Arrow, autrement appelé Oliver Queen. Egalement gay de son état, Oliver est souvent torse nu chez lui à faire du yoga (pour mon plus grand plaisir), revêt la nuit un costume moulant vert et arme des carreaux dans son arbalète ultra design pour combattre les méchants. Il connaît l’identité secrète de Clark et tous les deux passent de bons moments dans le loft très cosy d’Oliver. C’est mignon comme tout. Pendant ce temps, Lana et Lex jouent à la bête à deux dos, Chloé fricote avec Jimmy Olsen (adorable) et Ma Kent, veuve, s’apprête à donner son cœur à l’homme qui a pris celui de son mari, quelle tragédie !!

Bref, vous l’aurez compris, Smallville, c’est la garantie de 42 minutes de rire, surtout si comme moi, vous remplacez les dialogues entre Oliver et Clark par des extraits de porno gay.

Et pour la peine, un bonus, les magnifiques photos promos de la CW.

Notez bien le manteau à col en fourrure de Lex, very "Docteur Jivago" ; la tête de Justin Hartley (le blondinet qui joue le Green Arrow) qui veut dire « mon agent m’avait promis que cette série serait mon tremplin, mais pourquoi je l’ai cru ? » ; le désespoir qui peut se lire dans les seins en silicone de Lois...
C’est tout l’esprit de la série qui est résumé dans ces photos : le passage par Photoshop est flagrant et cheap, ça veut faire classe et hype, mais ça ne fait que pathétique et drôle ; les personnages féminins se retrouvent toujours entre Clark et ses amants potentiels, et tout le cast est toujours trop maquillé.

C’est pour ça que je regarde Smallville, et en plus, j’aime ça.
Feyrtys


#4. The Office
Ca ne pouvait pas durer. Jim ne pouvait pas rester à Stanford éternellement. Et la grande réunion pointe enfin le bout de son nez. Un épisode de sweeps qui commence avec l’annonce par Jane de la fermeture de la branche de Michael et qui montre toute la force de la série. Le "Show me that farm with Phyllises and Kevins sprouting up all over the place" est à la fois absurde et touchant. On s’est investit dans ces personnages qui ne sonnent que trop vrais.
Tout était parfait dans cette épisode. Que ce soit Roy qui cite Cendrillon, Kelly qui menace de suicider si elle séparée de Ryan, Jim qui hésite à revenir à Scranton, Michael et Dwight qui essaient d’empêcher la fermeture mais surtout, ma scène préférée de l’épisode, Karen qui annonce à la caméra qu’elle en pince pour Jim. C’est rare dans The Office de voir un personnage sincère qui ne cache pas ses sentiments ni à la caméra, ni à soi-même. J’ai hâte de voir la nouvelle équipe, j’ai hâte du retour d’Oscar, j’ai hâte que Karen rencontre Pam, j’ai hâte de voir la réaction de Dwight quand il va apprendre que Jim devient son supérieur, j’ai hâte de la réunion de Jam.
Vivement Jeudi.
Et évidemment, je suis obligé de faire la blague de Future Dwight à mes collègues lundi au boulot.
Conundrum


#5. The O.C. is back
A ne pas attendre grand chose de la nouvelle saison de The O.C, on finit par être agréablement surpris par ce début de saison 4, voire complètement enthousiasmé. Les trois premiers épisodes sont à la fois drôles, tristes, sonnent juste et très émouvants. Un parfait mélange en somme. Summer est toujours la vraie héroïne de cette série, et c’est tant mieux. Sa nouvelle side-kick, Taylor, est délicieusement folle. Ryan est torse nu dans une cage et il se bat. Seth est sobre, donc supportable. Kirsten et Sandy sont redevenus les parents qu’ils étaient en saison 1. Le personnage de Julie se complexifie encore et sa fille, Mini-Coop, est bien moins un boulet que l’était sa grande sœur. Que du bonheur moi je vous dis !
Feyrtys

la Rédaction