Death Mask: That’s right, still the same. And still fucking your mother !
Et oui on s’aime tous bien, sauf Tigrou qui n’aime personne et n’est aimé de personne. C’est d’ailleurs pour cela qu’il tente désespérément de communiquer avec ses lecteurs dans ses reviews pour que de parfaits inconnus lui disent qu’ils l’aiment ou est génial ou tout simplement lui donne l’impression d’être important.
J’en profite donc pour lancer l’opération « aimez le tigre ». Envoyez donc vos messages enflammés d’amour pour ce pauvre Tigrou à perdusa@gmail.com ça lui fera plus que plaisir. Et vous, cher lecteur, vous aurez la satisfaction d’avoir fait le bien autour de vous. Oui, l’amour est décidément partout.
Après la fureur de la guerre, nos héros sont fatigués. Il leur faudra donc changer d’air, et c’est bien pour cela que cet épisode verra l’union de plein de monde, au sens spirituel comme physique.
Jocasta, la copine délurée d’Octavia va être unie au vieux Posca, le serviteur de Marco. Un mariage arrangé par Atia, un petit geste d’attention, sûrement pour se racheter d’avoir fait assassiner les parents de la jeune femme.
Une bonne occasion pour Marco de boire plus que de raison et de faire une sacrée fête. Tout semble parfait jusqu’au moment où Servilia arrive presque en se traînant devant la porte des Julii et ne cesse de répéter : Atia of the Julii, I call for justice...Atia of the Julii, I call for justice...
Il en faut bien plus pour incommoder Atia qui décide purement et simplement de l’ignorée. Sauf que Servilia n’est pas là pour rigoler. De jour, comme de nuit, qu’il pleuve ou pas, elle reste agenouillée devant la maison des Julii ne cessant de répéter encore et toujours sa phrase.
Il y a donc un moment, entre deux parties de jambes en l’air avec Marco, où Atia voudrait bien dormir, mais là, ce n’est plus possible. Elle se décide donc à aller voir ce que lui veut Servilia.
Pas grand chose en fait. La dernière des Junii lance une malédiction sur Atia et s’offre elle-même en sacrifice au dieu.
J’avoue que faire mourir Servilia m’a pris par surprise. Même si avec la mort de Cicéron et Brutus, l’opposition au triumvir n’était plus. Sa présence aurait pû être pour Atia, voire Octave, une source de désagrément qui aurait pû servir à quelques intrigues.
Manifestement la Team Heller a jugé qu’avec la fin de l’opposition républicaine, Servilia n’avait plus sa place dans la série quitte à tordre encore une fois le cou à l’histoire. Néanmoins sa sortie a le mérite d’être liée à Atia, puisque la malédiction va frapper rapidement.
Atia se voyait déjà mariée avec Marco, la chute va être rude.
Quelque soit les dessous du triumvirat, les relations entre Marco et Octave ne sont guère aimables. Chacun voulant tirer la couverture à soi.
C’est ce que fait Marco quand Hérode, un prince juif, offre une somme importante en or pour acheter le trône de Judée. Mais au lieu de partager ce "cadeau" avec Octave et Lépide, ce bon Marco trouve plus intéressant de tout garder. Après tout la Judée est dans la partie de la république dont il à la charge - Octave à l’Europe de l’ouest et Lépide l’Afrique —. Sauf que Posca en réfère à Mécène qui bien évidemment en informe Octave.
Et celui-ci n’est pas vraiment content. Il faudra encore une médiation d’Atia pour que les deux se retrouvent autour d’une table et règlent ce différent. Atia tente ensuite d’influencer son fils pour que les Julii soient lier par mariage aux Antonia. Si Octave acquiesce, ce n’est sans doute pas sa mère qu’il a en tête dés cet instant.
La pauvre Octavia qui vient enfin de trouver l’amour dans les bras d’Agrippa se voit donc contrainte de se retrouver mariée à l’amant de sa mère qui est aussi l’ennemi politique de son frère. Je vois déjà l’ambiance dans les futurs dîners en famille. Et dire que l’on pensait que le dîner chez les Gilmore c’était l’horreur !
En tout cas Atia commence à penser que la malédiction de Servilia n’est pas du pipeau.
Pendant qu’Herode est en ville, Timon et son frère Lévi, enfin plus Lévi, se disent que ça serait cool que la Judée ne soit pas à sa botte.
Ni une ni deux, une tentative d’assassinat est montée. Lors du mariage d’Octavia et Marco, ceux-ci paradent en ville avec bien sur tous leurs invités, inclus le prince, et futur roi, de Judée.
Mais Timon a une conscience depuis qu’il a sauvé Servilia (pour ce que ça lui a servi à cette pauv’e femme) et voilà qu’au moment de passer à l’acte il a des doutes. Lévy veut passer outre et tuer Hérode tout seul s’il le faut. Mais Timon n’est pas de cet avis et tente de l’arrêter, et dans la bagarre, poignarde son frère.
Et oui une conscience c’est bien mais ça amène que des ennuis, demander à Angel ou Spike (je passe une référence au Buffyverse parce que, comme me l’a rappelé Blackie, le jour ou j’ai écrit cette review c’était l’anniversaire des 10 ans de diffusion aux USA de Buffy. De toute façon, je fêterais plus que tout l’anniversaire de l’apparition de Faith, mais un petit geste envers B. ne fais pas de mal.). Timon en tout cas est en train de se rendre compte qu’une âme c’est chiant.
Du côté de Pullo et Vorenus pas grand chose pour l’instant. Il semble bien que c’est le calme avant la tempête.
Ce ne sont pas les problèmes domestique de Pullo qui sont les plus intéressants, même si se taper Gaia est un bon dérivatif à la grossesse d’Eirene.
Ce n’est pas non plus la manière dont Vorenus gère l’Aventin qui transcende cette partie de l’histoire.
Ni même que Mnemios joue la comédie à Vorena pour lui faire espionner son père.
Ou que Gaia achète un remède de rebouteux pour faire avorter Eirene.
Non rien de ceci ne semble vraiment intéressant, et pourtant, c’est bien le fait que tous se met en place qui l’est.
L’escapade de Pullo va avoir des conséquences, Vorenus va bien finir par se retrouver avec une nouvelle guerre des gangs sur le dos, et devra faire face à la trahison de sa fille.
Pour l’instant, plébéiens et patriciens sont heureux (ok sauf Atia, Octavia et Agrippa !) et croient respirer l’amour, mais il y a bien un moment où ce doux parfum va finir par s’estomper. Et là, j’aimerai pas me retrouver au milieu.
Et n’oublez pas Tigrou !
