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Supernatural - Critique de l'épisode 15 de la saison 5

Dead Men Don’t Wear Plaid: Les zombies, on les aime surtout en kit.

Par Iris, le 1er avril 2010
Par Iris
Publié le
1er avril 2010
Saison 5
Episode 15
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Selon la hiérarchie très officielle établie par le New York Times en 2009 dans son très respecté article "Sujets Awesome Qui Poutrent Complètement Que Ce Soit Pour Un Film, Une Série Ou Un Livre" [1] , il est établi que les zombies sont (juste avant les insectes tueurs mais un rang après les clowns psychopathes) la source inépuisable la plus intéressante pour toute forme d’art. Affirmation appuyée, si c’était vraiment nécessaire, par La Joconde, probablement une des œuvres les plus célèbres impliquant l’un de ces fameux morts vivants.

Voilà, maintenant que j’ai écrit une introduction bancale et capillotractée, je vais continuer cette review d’une manière beaucoup plus réfléchie, en attendant d’être contactée par les scénaristes de Lost pour les aider sur leur prochaine série. Cuz’ that’s what they do.

Dead Rising

Ce n’est pas la première fois que Supernatural se penche sur le mythe des zombies (ou des mort-vivants, si vous faites partie de ces gens qui considèrent que le terme "zombie" ne doit pas être utilisé à la légère), mais c’est la première fois qu’elle le fait de manière aussi intéressante.
Contrairement à la dernière utilisation du thème, durant la saison 2, cet épisode y donne une vraie résonance émotionnelle, et c’est généralement les émotions provoquées qui font de mon point de vue passer Supernatural d’un show distrayant, à un show intéressant.

Cette semaine, dans la continuité directe de My Bloody Valentine, on nous reparle d’un des Cavaliers de l’Apocalypse, Death, et on en profite en plus pour offrir à Bobby des scènes intéressantes.

Resident Evil

Depuis la saison 3, lorsque les Winchesters avaient fait un tour dans ses rêves à l’occasion de l’un de leurs boulots, on savait que Bobby se sentait coupable de la mort de sa femme – et ce de manière assez justifiée, puisqu’il l’avait tuée ; encore que certains arrivent à esquiver leurs responsabilités même dans ce genre de cas.

Mais Bobby est un homme bien, un américain avec des vraies valeurs, une barbe, une casquette, et de la bière, alors il assume. Et on comprendra donc que, lorsque sa chère épouse est ramenée à la vie de même que plusieurs autres habitants de la sympathique bourgade à l’écart de laquelle se terre notre Ami Alcoolique à l’Amusant Couvre-chef, il préfère la laisser cuisiner des dizaines de tartes plutôt que d’immédiatement lui re-coller une balle dans la tête.
En revanche, on lui pardonne moins facilement le retrait de sa précieuse casquette, et son lissage de cheveux à la brillantine, mais soit, tout le monde a droit à ses fashion faux-pas.

Au final, quand tous les ressuscités passent de "gentils civils se réhabituant peu à peu à la vie"à "monstres en colère et baveux essayant de dévorer leurs proches" (ai-je précisé à quel point j’aimais cette série ? Est-ce nécessaire ?), ce sont de magnifiques scènes de shoot’em up auxquelles on a droit, dont une particulièrement efficace où Bobby se retrouve seul, et éjecté de sa chaise roulante, à tenter de se défendre contre une horde de revenants.
La fin de l’épisode le voit être forcé de tuer et d’incinérer sa femme pour la deuxième fois, après avoir appris que, si c’est bel et bien Death qui est derrière tout ça, c’est lui qui est visé personnellement, puisqu’il aide les frères.

Oh noes ! Mais qui va me faire des tartes maintenant ?!

Death comes to town

Death est le troisième Horseman à être sujet d’un épisode, après War (plutôt décevant) et Famine (que j’avais beaucoup apprécié). On a donc plus qu’à attendre d’en apprendre plus sur lui, mais aussi sur le quatrième et dernier Cavalier, ce qui ne devrait plus vraiment tarder.

Mes connaissances de la mythologie chrétienne restant plutôt limitées, j’admets ne pas vraiment savoir si j’apprécie que Supernatural l’embrasse à ce point-là. J’imagine que tant qu’elle reste clairement dans une optique de divertissement, et qu’elle ne prêche pas la suprématie d’une religion quelconque, ça restera à mes yeux quelque chose de parfaitement acceptable (au même titre que je ne me serais pas plainte si elle avait puisé ses sources dans les divinités Grecques, ou Egyptiennes). Je redoute cependant un peu le faux-pas qui pourrait tout faire basculer, mais reste assez confiante. Si jusqu’à présent elle n’a jamais été trop loin dans la foi et le parti pris, il n’y a aucune raison pour que cela change sur la fin de la saison.

D’ici 7 épisodes, l’arc principal de la série sera clos, il n’y a plus une minute à perdre.

Dans un mois et demi, on a rendez-vous avec l’Apocalypse.

Iris
P.S. Quoiqu’il en soit, on pourrait analyser et retourner le problème dans tous les sens, les vrais fans le savent.
Plus que les Cavaliers de l’Apocalypse et les morts qui ressucitent, le vrai signe que tout va mal, c’est la coupe de cheveux de Padalecki.
Notes

[1"Awesome Subjects Which Totally Poutrent For Movies, TV Shows Or Books", citation nécessaire