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The Sarah Connor Chronicles - Critique de l'épisode 7 de la saison 1

The Demon Hand: Mad Men

Par Joma, le 17 mars 2008
Par Joma
Publié le
17 mars 2008
Saison 1
Episode 7
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La sema... Euh non, pas la semaine dernière, je suis trop en retard pour ça.
Dans la dernière review on parlait de Dungeons & Dragons et même de Advanced Dungeons & Dragons. Par un caprice du destin, quelques jours après la publication de cette review, est tombée la nouvelle de la mort de Gary Gygax, co-créateur des deux jeux de rôle sus-cités. Le destin a parfois un drôle d’humour.
Pour ce qui en est des chroniques de Sarah Connor, c’est par là...

Le résumé pour comprendre où l’on va

Cameron s’introduit dans les locaux de la police pour rechercher toute trace de ce qui reste de la main d’un Terminator, malheureusement, l’agent Ellison a emporté toutes les pièces à conviction. Sarah va donc s’introduire chez l’agent du FBI pour la récupérer. Elle ne la retrouvera pas mais tombera sur les cassettes vidéo (comme c’est rétro) qu’avait fait le Dr Silberman lorsque Sarah était internée. C’est par ces K7 qu’Ellison va retrouver le Dr Silberman qui semble avoir pété un léger câble... Par chance pour lui, Sarah sera là pour le sauver d’un mauvais pas. Pendant ce temps, Cameron est envoyée à la recherche de Dimitri, le partenaire d’Andy, qui selon Derek aurait disparu avec le Turc, en s’inscrivant dans une classe de ballet tenue par la sœur de Dimitri. Une fois qu’elle sait à qui Dimitri a vendu le Turc, elle s’en va, laissant le Russe se faire descendre par les gens à qui il devait de l’argent.

Les trucs sympas de l’épisode

Avoir choisi Bruce Davison pour incarner le Dr Silberman est un choix judicieux. Je ne sais pas si Davison est un grand acteur mais dans les rôles de fourbe et/ou excité (X-Men, Kingdom Hospital, BSG par exemple) il est parfait.
Quand à Silberman, en avoir fait un croyant de la future apocalypse et de la présence des robots et là aussi une bonne chose. De toute façon, en faire encore un sceptique n’aurait rien apporté de plus au personnage, surtout après deux rencontres avec des éléments du futur. Ça me fait au moins une chose en moins à râler.

Après la petite écolière, après la militaire, voilà la policière, contrôle C, contrôle V parfait du costume de Robert Patrick dans T2, jusqu’au lunette (toujours aussi affreuses).

Mieux qu’une "barbie", Summer Glau est devenue l’objet à fantasmes des scénaristes de la série, qui l’habillent et en font ce qu’ils veulent. Elle est devenue ce que bon nombres de gens s’imaginent de l’utilité des robots féminins (si , si je vous jure) dans le futur et je trouve cela assez ironique.

Je suis content que malgré le fait que Cameron soit du côté des bons petits gars, les scénaristes n’en font pas forcément une machine gentille qui sauve toutes les personnes qu’elle croise. La manière dont elle laisse crever Dimitri et sa sœur malgré ses promesses est totalement cynique et loin du Terminator de Schwarzeneger dans T2, et rien que pour ça j’adore.

On a bien la confirmation que Derek a été torturé par Cameron. Ce n’est pas explicitement dit, mais la musique finale – la régie me dit que c’est le Nocturne n°20 Do dièse mineur de Frédérique Chopin – sur la quelle danse Cameron est la même que celle entendue quand Derek va se faire torturer dans l’épisode précédent. J’additionne 1 et 1 et j’obtiens donc, pas la tête à toto, mais une réponse de ce qui était suggéré depuis la rencontre entre les deux dans cette période de temps.
Je me sentirais presque intelligent là, d’un coup.

Non mais, vous ne croyiez pas que tout était bien ?

Les K7 de Silberman ne rendent pas hommage à Lena Headey.
On a malheureusement un point de comparaison avec le travail de Linda Hamilton sur quasiment les mêmes scènes, et la comparaison est difficile à faire tant Headey ne semble pas habiter par la même folie qu’Hamilton, ce qui pour ses moments-là pose pas mal de problème.

En même temps, son intrigue avec la K7 maudite où elle confesse qu’elle a vendu son fils pour trente deniers d’arge... euh non ce n’est pas vraiment la même histoire... Où elle signe les papiers de séparation d’avec John, n’a pas grand intérêt. Elle pourrait en avoir si cela avait une répercussion sur l’avenir ou sur John, mais je ne crois pas que cela soit le cas. La confession de Sarah à John désamorce tout cela.

Summer Glau était une ballerine, je crois que c’est désormais clair pour tout le monde. Mais je n’ai pas vu l’intérêt de le montrer là. A force de vouloir faire des clins d’oeil au téléspectateur, et cet épisode en est rempli vu les références à T2, je me demande si Friedman n’en fait pas un peu trop pour nous prouver que sa série est « cool ».
Cela ressemble à des paroles d’un vieux grincheux... C’est normal.

Joma
P.S. On approche de la fin et rien ne m’a prouvé que la série pouvait être une bonne série, pour l’instant c’est juste moyen avec quelques pics d’intensités positives. Les deux derniers vont-ils soulever mon enthousiasme ?