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The Sarah Connor Chronicles - Critique de l'épisode 8 de la saison 1

Vick’s Ship: Red Light

Par Joma, le 19 avril 2008
Par Joma
Publié le
19 avril 2008
Saison 1
Episode 8
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Bon, il est temps de se reprendre en main et d’arrêter les conneries et de finir les reviews de Terminator, surtout que Feyrtys a repris ses reviews de l’autre série à robot de la télé U.S..

Le petit résumé parce que vu le temps passé on en a bien besoin (my bad)

Derek trouve la puce du MTDJ de l’épisode 1.06 que Cameron avait subtilisée, et l’accuse de mensonge. Mais la puce va permettre à John de voir ce que le MTDJ, le Vick en question dans le titre de l’épisode, voyait. Nos héros vont comprendre que Vick était là pour permettre la création d’une application : le contrôle des feux rouges de la ville par un système automatisé, qui pourrait aider Skynet à voir le jour. Derek et Sarah vont alors tenter de détruire le programme de contrôle de circulation mais échoueront, et c’est John avec l’aide de Cameron, enfin de sa puce, qui réussira à implanter un virus dans la programmation du logiciel empêchant ainsi sa mise en place.
Pendant ce temps, Cromartie fait le tour des lycées de la région à la recherche de John.

Les trucs sympas

J’ai bien aimé l’épisode, pas de quoi sauter au plafond non plus mais l’histoire est prenante, et il n’y a pas d’intrigue véritablement bouche trou. Celle de Cromartie n’a rien à voir avec l’intrigue principale mais s’inscrit dans la lignée du personnage et ne prend pas trop de place.
Et puis, toutélié depuis leur arrivé dans cette époque et sur l’intrigue principale. Ce n’est certes pas dur de faire un toutéliage en huit épisodes, mais pas mal de séries n’y arrivent pas, donc rendons au moins à César ce qui lui appartient.

Bien aimé aussi la réaction de Sarah sur Reese et le fait qu’elle sait qu’il a tué Andy Goode. Quelque soit les motivations de l’oncle de John, son comportement n’avait jamais eu de garde-fou pour l’instant. Il est parfois aussi extrémiste dans ses réactions qu’un robot, ce qui au vu de sa vie et de ce qu’il a subi semble normal mais il est temps que des gens, entre guillemet, civilisés, le remettent en place.

Les trucs qui m’ont gavé

Ce n’est pas parce que j’ai bien aimé l’épisode qu’il n’y a pas des trucs à jeter.

Il y a beau avoir du toutéliage, pas mal de sous-intrigues comme les histoires de John au lycée ont été laissées de côté, et je les vois mal ressurgir pour le final qui arrive.

John s’étonne qu’un Terminator ait pu vivre avec une femme et la réponse de Cameron qui explique que ce ne serait pas le premier être humain à se faire avoir est une tentative pathétique pour nous faire croire que les réactions de Cameron sont normales et font d’elle le parfait espion pour vivre au milieu des humains. Essayer de se rétablir ainsi après avoir oublier le comportement d’un personnage principal dans le pilote, c’est assez malhonnête quand même.

Je pensais dans le 1.06 que le fait que Cameron garde une partie du MTDJ était parce qu’elle avait une mission bien particulière en plus d’aider John.
Mais finalement non, ce n’est pas le cas. On en revient donc au schéma classique pour Cameron : robot égale esclave.
J’en avais déjà parlé dans ma review du 1.03, mais les robots ou intelligence artificielle ne sont vus que d’une manière bipolaire : esclave de l’humanité ou combattant acharné de celle-ci.

Les robots esclaves les plus célèbres de ces trente dernières années sont bien évidement C3-PO et R2-D2 de Star Wars.
Remplacez la guerre civile de l’empire par la guerre civile US, les rebelles par les sudistes (que les nordistes appelaient Rebelles), et les robots par les esclaves (en plus C3-PO appelle Luke "Maître") et on a une autre vision de l’univers de George Lucas.
Cameron n’est certes pas aussi imprégné de respect envers son maître que C3-PO, mais cette histoire de puce me dit que la série ne prendra jamais de risque. Cameron restera le gentil outil sexy qui aidera John quoi qu’il arrive. Rien ne viendra perturber l’ordre universel qui veut que les robots ne soient que des esclaves ou des exterminateurs. Battlestar Galactica tente bien d’effleurer autre chose mais on ne peut pas dire que Ron Moore réussisse à mener correctement sa barque.
C’est là où je me dis que la série de Josh Friedman ne pourra jamais être plus que moyenne : aucun risque ne sera pris, ça restera un "good guys/bad guys" show sans réflexion derrière, si ce n’est les monologues barbants et pseudo intelligents de Sarah Connor.
Quelque soit mon avis ou ceux de la rédaction sur BSG, on ne pourra jamais dire que Ron Moore n’a pas essayé au moins de tenter des choses. Friedman sur cette première saison en a été incapable, mais sans doute, c’est cela qu’il faut pour survivre à l’enfer de la FOX.

Joma
P.S. Plus qu’un cette saison.