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Ma Saison à Moi

La Saison à Ju

Top 8 des Meilleures Nouvelles Séries de la Saison

jeudi 25 juillet 2013, par Ju

Cette chronique n’est qu’Amour ! Je préfère vous prévenir tout de suite pour que vous ne soyez pas trop surpris, je sais que le slogan du site et le fait qu’on soit globalement géniaux dès qu’il s’agit de dire des saloperies pourraient entrainer des attentes différentes. Mais non. Pas de méchanceté gratuite aujourd’hui, pas de critique mesquine, cette chronique n’est qu’Amour !

Tel Pierre Langlais, j’ai décidé d’établir mon classement des « Meilleures Nouvelles Séries de la Saison ». (Il faut savoir reconnaitre une bonne idée quand on en voit une.)

Je précise tout de suite que par « meilleures  », je veux dire « mes préférées ». Et que par « nouvelles séries de la saison », j’entends « séries dont la première saison a été diffusée entre l’été dernier et aujourd’hui ».
Et, maintenant que j’y pense, il serait sans doute judicieux d’ajouter « parmi celles que j’ai vues » après tout le reste.
Alors oui, c’est une explication un peu laborieuse, mais « Mes 8 Séries Préférées Parmi Celles que J’ai Vues Cette Année Et Dont La Première Saison A Été Diffusée Entre l’Été Dernier Et Aujourd’hui », c’était vraiment un titre pourri.

Par souci de transparence (et pour vous éviter d’aller éplucher nos deux derniers tableaux bilan pour trouver l’info), ces huit nouvelles séries ont été choisies parmi celles dont j’ai vu un nombre significatif d’épisodes cette année, à savoir Banshee, Bates Motel, Ben and Kate, Bunheads, Da Vinci’s Demons, Dates, Elementary, Go On, Hannibal, House of Cards, Last Resort, Orphan Black, Rectify, Revolution, The Americans, The New Normal, The Newsroom, Top of the Lake et Zach Stone is Gonna Be Famous.

Pourquoi seulement huit ?
Parce que je n’avais pas envie de faire du remplissage et prétendre que j’avais aimé The Americans juste pour atteindre un chiffre rond. Et parce que je ne me suis jamais décidé à regarder Vikings, qui d’après ce que j’entends aurait peut-être eu sa place ici.

L’idée de ce classement est vraiment de vous présenter les nouvelles séries que je vous conseille sincèrement de regarder si ce n’est pas déjà fait. Pas de demi-mesure, pas de choix par défaut, juste huit séries que j’ai aimé cette année.

Cette chronique n’est qu’Amour !

8 House of Cards

Pourquoi House of Cards ?
Parce qu’elle fait tellement bien semblant d’être une « grande série » qu’il m’est arrivé plusieurs fois de tomber dans le panneau.

J’ai un peu hésité avant d’inclure House of Cards dans ce top, car elle m’a laissé une assez mauvaise impression. (Ses deux derniers épisodes sont complètement ratés.)
En plus de ça, elle n’est pas particulièrement bien écrite (autant dans la gestion de ses intrigues que ses dialogues), ce qui est plutôt embêtant pour une série qui se prend autant au sérieux. La volonté de jouer dans la cour des grands est un peu fatigante à la longue, et l’impression que House of Cards se croit meilleure que ce qu’elle est vraiment ne disparait jamais entièrement...

Mais parfois, ça marche. Corey Stoll est excellent, Kevin Spacey cabotine (parfois trop, parfois pile comme il faut), et il est très difficile de ne pas enchainer les épisodes les uns à la suite des autres une fois qu’on est lancé. Et ça, c’est un signe qui ne trompe pas.

On en a parlé dans... un article sur l’adaptation de la série britannique, et dans un bilan de la première saison.

7 Zack Stone is Gonna Be Famous

Pourquoi Zach Stone ?
Parce qu’il ne s’agit pas d’une comédie où un mec qui s’appelle Zach Stone et qui veut devenir célèbre, c’est un teen drama où un mec qui s’appelle Zach Stone veut devenir célèbre parce que ses amis s’apprêtent tous à partir pour l’université alors qu’il va rester seul, à vivre chez les parents, un peu paumé.

Il faut quatre épisodes avant que cette distinction soit vraiment faite dans la série. Quatre épisodes moins bons, avec un ton qui part dans tous les sens et un humour qui se cherche (mais avec une bonnasse en bikini... ça aide).
Une fois cette période d’adaptation passée, le côté teen drama prend le dessus, le personnage central est mieux écrit, et la série commence vraiment à raconter quelque chose. C’est classique sur le fond, intéressant sur la forme, le générique change à chaque fois, et avec douze petits épisodes de vingt minutes, une annulation, et une histoire malgré tout complète, vous n’avez aucune raison de ne pas essayer !

On en a parlé dans... une présentation de la série qui m’a donné envie de la découvrir... même si je commence sérieusement à croire que Jéjé s’est abonné à une newsletter MTV, rien que pour nous sortir des séries de plus en plus improbables.

6 Elementary

Pourquoi Elementary ?
Parce que ce n’est pas Sherlock, mais c’est bien quand même.

« C’est Sherlock Holmes à New York » ! « De nos jours, pour faire comme Moffat » ! « Watson est une femme » ! « C’est diffusé sur CBS » ! Je veux dire... on était en droit de s’attendre à une série absolument sans intérêt, non ?

Au final, vingt-quatre épisodes plus tard (c’est la seule série de ce classement à en avoir autant), Elementary s’est imposée comme une série policière très efficace, portée par un duo impeccable.
Le secret ? Les scénaristes ont profité de leur longue saison pour faire quelque chose que Moffat n’a pas eu le temps de faire : mettre en place l’association entre Watson et Holmes de façon posée et logique. Aucune étape n’est sautée, Watson évolue de son statut d’accompagnatrice médicale à celui d’apprentie détective naturellement, sur la longueur, prenant le temps d’établir une véritable amitié en cours de route.

J’ai beau adorer le Sherlock robotique de Moffat, la version plus humaine proposée par la Chaine des Vieux n’a pas à rougir de la comparaison.

On en a parlé dans... la critique du pilote, où Jéjé nous expliquait qu’il n’y a pas de honte à préférer un renard à Robert Downey Jr.

5 Banshee

Pourquoi Banshee ?
Parce que la série arrive à éviter le ridicule... la plupart du temps... malgré son incapacité notoire à faire preuve de la moindre mesure. Car non, je ne l’ai pas rêvé le géant albinos tout nu !

Banshee, c’est l’histoire d’une série qui se complait complètement dans la violence et le sexe, tout en réussissant quand même à raconter une bonne histoire avec de bons personnages (et d’excellentes bastons). Le pire, c’est que tous ses excès deviennent amusants, à force.
Par exemple, quand une fille à poil attend le shérif chez lui pour se faire sauter à la fin d’un épisode, c’est un peu ridicule. Mais quand une nouvelle nana à poil attend systématiquement le shérif à chaque fois qu’il rentre chez lui, épisode après épisode, ça touche au génie. Ce que je veux dire par là, c’est que les mecs font peut-être dans le grand n’importe quoi, mais force est d’admettre qu’ils le font avec un certain talent.

On en a parlé dans... la critique du premier épisode, où j’étais déjà assez tombé sous le charme du côté overzetop de la série. Oh, et puisqu’il n’est jamais trop tard... Correctif ! Contrairement à ce que j’avais écrit à l’époque, Alan Ball n’a pas grand-chose à voir avec Banshee.

4 Bunheads

Pourquoi Bunheads ?
Parce que cela faisait longtemps qu’une annulation de série ne m’avait pas fait autant de peine.

Je n’ai pas particulièrement envie de faire la liste des qualités de Bunheads, là, deux jours après son annulation par ABC Family. C’est trop douloureux. Je préfère me souvenir de Sasha qui danse quand elle est triste. Sasha qui danse quand elle est en colère. Et de Michelle qui joue du banjo. De Cosette qui danse. De Boo qui panique. De Michelle qui chante. De Ginny qui pleure. Et de Melanie qui jette violemment une fille par terre en l’attrapant par les cheveux.

La deuxième partie de la saison était géniale ! Font chier.

Merde !

On en a parlé dans... plein de critiques et de chroniques. Merde !

3 Orphan Black

Pourquoi Orphan Black ?
Parce que c’est l’exemple rare d’une série imparfaite élevée entièrement par la performance incroyable d’une seule actrice.

En elle-même, Orphan Black est une bonne série de science-fiction, intelligente, avec un excellent rythme et une intrigue solide. Ce qui est déjà pas mal, c’est vrai, mais qui devient quelque chose de bien plus précieux grâce à Tatiana Maslany.

Beaucoup de bien a été dit de Maslany au cours des derniers mois, beaucoup des critiques élogieuses ont été faites à son propos, enchainant superlatifs sur superlatifs sur superlatifs et... c’est entièrement mérité.
Avec Orphan Black, on peut passer des épisodes entiers, sans s’ennuyer, en ne faisant rien d’autre que regarder Maslany se fondre dans ses multiples rôles, changer d’accents, de façon de parler, de posture... et en oubliant vraiment que Cosima, Sarah, Alison, et les autres, sont toutes jouées par une seule et même actrice.

On en a parlé dans... la critique de la première moitié de la saison, où je disais déjà beaucoup de bien de Tatiana Maslany.

2 Rectify

Pourquoi Rectify ?
Parce que le seul reproche que j’ai à faire à cette première saison, c’est qu’elle est trop courte. Beaucoup trop courte.

En dehors de ce problème (six épisodes, pfff !), Rectify est vraiment une bonne série. Éprouvante à regarder, certainement, mais complètement envoutante. Je ne sais pas encore si je vais écrire un top des meilleurs épisodes de l’année dans deux jours ou à Noël, mais quoi qu’il arrive, il est sûr que le pilote de Rectify y sera extrêmement bien placé.
C’est une vraie claque, visuelle et dans l’écriture. Et même si les (cinq, pfff !) épisodes suivants n’arrivent jamais tout à faire à l’égaler, ils s’en rapprochent suffisamment pour faire de Rectify une des plus belles réussites de la saison.

Mais six épisodes... c’est à peine une saison.
Disons que c’est un prologue...

On en a parlé dans... la critique des premiers épisodes de la série où Jéjé essayait de nous faire croire que ce n’était pas une série déprimante. Menteur.

1 Hannibal

Pourquoi Hannibal ?
Parce que malgré des aprioris très négatifs, autant sur le personnage d’Hannibal Lecter que sur le principe d’une adaptation de romans horrifiques sur NBC, j’ai été séduit par la série de Bryan Fuller de son premier à son dernier épisode.

Hannibal, c’est bien écrit, les acteurs sont très bons, l’ambiance (oppressante) est absolument parfaite, et c’est surtout très joli. A regarder, à écouter, dans les décors, dans la mise en scène, dans la bande-son, dans les plats... tout est très, très joli.
Ça peut paraitre peu, je sais, surtout pour la première place de ce classement, mais une fois que vous serez devant, après le premier « This is my design » glaçant de Hugh Dancy, vous comprendrez.

Hannibal, c’est joli.

On en a parlé dans... une critique de la première saison après dix épisodes et, pour aller plus loin, dans des discussions très enthousiastes sur le forum qui pourront accompagner votre visionnage de la saison.


Voilà, la saison télé est finie ! Et, avec elle, j’ajouterais que c’est une excellente saison qui s’achève pour pErDUSA. (Je sais, c’est terriblement prétentieux de dire ça... Mais c’est vrai !)
J’en profite donc pour dire un grand merci à mes petits camarades, de la seule façon que je connais : Aïcha, Delphine, Julien, Jérôme, et Mohamed... vous déchirez grave.

Pas de doute possible, cette chronique n’était qu’Amour !

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