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The Good Fight

2.12 - Day 485

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vendredi 25 mai 2018, par Max

Mais qu’arrive-t-il à The Good Fight cette semaine ? Pas de Trump, pas de drogue, pas d’éclat de rire, pas de Lucca ? Aurait-elle décidé de changer d’identité ?

Non, avec Day 485, The Good Fight décide de se focaliser sur une affaire judiciaire et quelques personnages, sans dévier de sa formule, affaire commençant par l’arrestation de Jay.

Mais comme à l’accoutumée, c’est une manière de questionner la société d’aujourd’hui et ses problèmes, ses dysfonctionnements. Ici, nous allons donc sur le terrain des citoyens américains tombant dans un vide juridique car n’ayant pas la nationalité. Ici, c’est Jay qui découvre qu’il est en réalité né au Nigeria alors qu’il se pensait né sur le continent américain depuis toujours. Ni une, ni deux (mais trois avocates !), elles vont tout faire pour le faire rester, utilisant ainsi la loi et ses spécificités pour gagner.

Revoir Diane et ses collègues au tribunal après des épisodes à l’éviter par des développements internes est rafraîchissant tant il était facile d’oublier que nous étions dans une série judiciaire. Diane et Liz doivent alors se dédoubler tout en collaborant pour sortir Jay de l’impasse, enchaînant alors les allers-retours typiques à la franchise, l’humour en moins ou presque. C’était aussi l’occasion d’en apprendre plus sur un personnage assez mystérieux mais mis à part un background familial, peu de développements seront apportés à celui-ci là où son altercation avec Adrian il y a quelques semaines suggérait bien plus ;

Mais mis à part cela, et en l’absence totale de Lucca, il n’y a pas grand chose à se mettre sous la dent selon les standards de la série. Elle déroule, comme elle ne l’avait que peu fait auparavant, une affaire judiciaire simple et dans l’esprit de ce que l’on connaît : une situation triburlesque (tribunal et burlesque, néologisme à la The Good Wife), un guest connu et plutôt bien servi en tant qu’avocat de l’accusation en la personne d’Enrico Colantoni et une résolution logique compte tenu de qui était sur le banc des accusés. Cela fonctionne parce que la formule est établie, connue et bien faite mais ne surprend à aucun moment. La durée inhabituelle de l’épisode (même pas 40 minutes) et de cette critique indique alors bien qu’il s’agissait surtout de remplissage avant le final.

Cette semaine, The Good Fight s’essaie à la normalité et cela lui réussit plutôt bien. L’épisode est basique, se repose sur des éléments connus, une dynamique familière mais dans le contexte de la série, cela paraît alors plus une diversion qu’autre chose tant elle nous habitue depuis le season premiere à une surenchère dont on se trouve en manque cette semaine.
Allez, ça sera tout aussi explosif que son générique la semaine prochaine !


Quoi que ... Décidément, The Good Fight n’est absolument pas bonne dans l’art de faire des trailers tant celui du finale est inquiétant...

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