Je rebondis sur ce qui à été dit dans le sujet télé/radio parce qu'il à plus sa place ici.
Alto : l'écran Vilain a écrit :mdst a écrit :et la question qui tue : le magazine télé qui, dans un sondage, affirme que la télé-réalité est nulle mais en fait tout de même ses couv. "Oui mais il y a de la bonne et de la mauvaise télé realité", dit la redac-chef...
T'as le bon chasseur... i'tire, mais c'est un bon chasseur. Et pi t'as le MAUVAIS chasseur :lui, i tire : c'est un mauvais chasseur.
En France sûrement.
Ailleurs c’est sans doute légèrement différent.
Avant de me jeter aux géhennes attendez deux minutes. Je ne parle pas ici de Big Brother, Survivor ou d’autre truc du même acabit, mais d’un programme hybride, un mix entre le documentaire et l’émission scénarisée de ces shows de télé-réalité.
Le projet Greenlight, tel est son nom, nous montre la création d’un film du moment ou le scénario est choisi, jusqu’au moment du clap final. Malgré ce que vous penser, il ne s’agit pas d’une star ac version cinéma, ici pas de blaireau tout juste capable d’ânonner leur nom, a qui l’on doit tout apprendre et que l’on suit 24/24.
Même si le scénariste ou le (les) réalisateur(s) sont des novices tout le reste sont des professionnels fournis par Miramax, qui produit aussi bien le film et le distribuera.
On a donc un produit qui suit pas à pas le processus de création d’un film, et comme tout programme de télé-réalité on utilise les émotions, les conflits pour créer un faux suspense et attiré le spectateur, et on se demande même si tous ça n’est scénarisé tant les problèmes s’accumulent… Mais ce n’est pas tout.
Là où justement les autres émissions de télé-réalité ne jouent que sur le voyeurisme, le projet greenlight n’en fait qu’une composante de son sujet, car le principal reste quand même le suivi de la création d’un film.
Ici les membres de l’équipe technique, les acteurs, ne sont pas parqués dans un château ou des caméras les suivent à chaque minute, et ou l’on guette chaque début ou fin de relation, chaque engueulade, on reste quand même concentrer sur un making-off géant de plus de 7h que l’on ne pourrait pas trouver sur les suppléments d’un dvd, car voir un film se monté à quelque chose de passionnant, il faut juste prendre suffisamment de recul pour ne pas se laisser piégé par les images directement estampillées télé-réalité, qui sont d’ailleurs facilement repérable.
On pourrait quand même se demander pourquoi avoir choisie ce type de format et pas simplement la vision documentaire d’un making-off. J’avoue, je n’ai pas la réponse, même si j’imagine qu’il fallait un format plus accrocheur qu’un simple documentaire pour que la chaîne (HBO pour les deux premiers et Bravo pour le prochain) diffuse le tout.
Bien sur les gens de Miramax ne sont pas fou, tout ceci à un but, ça reste une publicité pour le film beaucoup plus avantageuse qu’une campagne national de promotion normale surtout pour un premier film indépendant… Bon à priori ça à pas servie à grand chose puisque les films n’ont pas marché. En même temps on reste assez éloigner des films grand publique, il faudra voir si le changement de chaîne sera bénéfique au prochain film.
Il n’y a donc pas que voyeurisme ou médiocrité dans la télé-réalité, il y a bien d’autre voie que les jeux débiles d’Endemol prod.
Des gens feront sûrement d’autres chose en détournant les concepts existant. Après tout rien ne se perd, tout se transforme.