Je vais encore te contredire, mais...amrith a écrit :Aux Etats-Unis on embauche des parfaits inconnus à partir du moment où leur script est bon, en France on embauche des gens bardés de diplômes et de récompenses mais qui font de la soupe.
Nan, en fait pas tant que ça.
Effectivement, le point intéressant vient de Spotnitz qui explique que son nom et son passé ne lui sert à rien, si un jeune inconnu débarque avec un projet meilleur que le sien, c'est ce dernier qui aura le boulot.
En France, c'est exactement l'inverse : votre nom et les connaissances que vous avez dans le milieu fait tout. Les diplômes, hormis dans les directions de chaînes ou de boîtes, tout le monde s'en cogne. Ou vous connaissez quelqu'un, ou vous ne connaissez personne. Point.
C'est ensuite que votre "talent" encore (éventuellement) en ligne de compte.
Le CNC d'ailleurs est réputé pour ça. Sous couvert d'un système égalitaire où tous les projets sont regardés, lus, disséqués pour financer les meilleurs, tout le monde sait que l'attribut fonctionne presqu'exclusivement par piston.
L'audiovisuel français est organisé comme une mafia ou une franc-maçonnerie (le terme varie suivant les personnes qu'on interroge
Bien entendu, de l'argent, il y en a suffisamment pour faire de bonnes choses. Mais pourquoi investir alors que cela marche si bien actuellement ?la raison financière est une fausse excuse
Il n'y a qu'à voir Mougeotte qui se glorifie sans cesse de la qualité de ses fictions, fictions qui sont forcément bonnes puisqu'elles font de l'audience, audience qui prouve que TF1 a raison dans sa politique.

