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2.02 - The Prodigal Son 2/2
Deux Flics à New York City 2/2
Retour du fils 2/2
mardi 31 août 2004, par
Malgré tous les obstacles se présentant sur leur chemin, Sonny et Rico s’arrangent pour faire affaire directement avec les Revilla.
En attendant d’aller choper de la came, nos amis retrouvent chacun leur dulcinée... Sonny, l’air remonté, retourne à l’appart d’Agnès -qui s’appelle en fait Margaret et qu’on appellera Maggie- où se déroule une petite fête. Il la supplie de lui rendre son flingue, lassé de devoir s’accroupir pour s’emparer de celui accroché à sa cheville. Maggie l’emmène dans un endroit plus calme et se met à lui carresser le torse mais Sonny ne bronche pas. La petite a fait ça parce qu’elle voulait le revoir et qu’elle aime les jolies armes, comme c’est touchant ! Bon, elle lui rend son flingue. Sonny a les nerfs. Ca ne se fait pas de faire joujou avec les armes à feu ! Il hésite à la postilloner dans tous les coins puis soupire qu’il a un "rendez-vous de travail". Elle l’invite alors à dîner, et comme un con, il accepte.
Pendant ce temps, Rico rejoint Valerie pour l’enngueuler de nouveau. Pourquoi tu ne réponds pas au téléphone, merde ! Je suis toujours obligé de venir dans cet appart de merde ! Valerie ne veut pas discuter, elle aussi à des "rendez-vous de travail". Rico jette un oeil à son plumard tout retourné. Ca a giclé ici ! Il pique une crise et la traite de pute. A ce moment-là, logiquement, le personnage d’origine féminine doit sortir l’une de ses armes préférées : la baffe. Et ça ne manque pas ! Paf ! Valerie finit par s’expliquer, en gros, elle arrêtera Sacco quand elle en aura marre de baiser avec lui, ou un truc dans le genre...
Tandis que Sonny se lève du lit, Maggie passe un coup de fil mystérieux pour nous faire comprendre qu’elle est en train de se servir de notre flic préféré. Sonny la rejoint pour taper la discute avec elle. Il veut lui avouer quelque chose, qu’il veut être honnête, etc. Soudain, il se met à philosopher ! Me tromperais-je de série ? Plus sérieusement, il évoque le flou qui gagne son identité à force de jouer les infiltrés. Mais c’est quoi cette scène ?
Sonny et Rico se retrouvent enfin autour de minuit pour mettre la main sur une livraison. Rico fait chier Sonny avec Maggie. Et Sonny le fait chier avec New York. Quelques minutes plus tard, ils suivent le type avec la came jusqu’à un entrepôt. Musique stressante de Jan Hammer... Le type dépose la came et se barre. Sonny et Rico entrent dans le bâtiment, piquent la coke, mettent les voiles, et dix secondes plus tard, l’entrepôt explose.
Pour montrer que leur plan a fonctionné, on assiste alors à une petite scène avec les Revilla qui ne sont pas contents du tout. Esteban veut les rencontrer, c’est gagné ! Le lendemain, Sonny négocie la rencontre au téléphone.
Sur un toit d’un immeuble de Manhattan, Sonny et Rico discutent avec des types de la NYPD. Ils en ont marre de voir deux flics dix fois plus cools qu’eux marcher sur leurs plate-bandes. Ils veulent reprendre l’affaire. "Tro p tard" dit Sonny. On a un rendez-vous de travail avec les méchants Revilla demain soir, na ! Rico prend le relais en disant qu’ils ont besoin de 5 kilos de coke et d’un groupe de swats (sans Colin Farrel, de toute façon, il est trop jeune, il n’a que 9 ans...). Un flic au super costard mauve leur crie dessus comme un chien enragé en disant qu’ils sont "out" puis se barre. Et un black aux grandes lunettes de soleil de mouches sourit tel Doofy dans "Scary Movie" et se taille à son tour. Nos deux flics vont devoir de démerder.
Quelquepart, dans la rue, Valerie épie Sacco en plein rendez-vous de travail et aperçoit Maggie. Mystère, mystère...
"Y a un truc louche" s’exclame Rico alors que lui et Sonny se rendent à l’appart de Borges. La porte est ouverte, étrange... Ils entrent. Mais c’est quoi cet appart ? C’est tellement immense que ça ressemble à la salle des fêtes de ma petite ville. C’est fou, on pourrait y garer au moins une trentaine de Cadillacs. En même temps, c’est impossible, le couloir est trop étroit. Soudain, Sony ouvre une porte et découvre le corps de Borges. Surgit alors une bande de méchants armés d’uzis. Gros gunfight. Sonny a un flingue qui fait un meilleur bruit que les autres (plus beau, plus fort) mais ça ne suffit pas et nos deux flics sont forcés de battre en retraite. Grosse poursuite à pied dans les rues new-yorkaises. Grâce aux restes de sa carrière de footballeur avortée, Sonny sème tout le monde tandis que Rico s’en sort tel un vieil habitué de la grande pomme...
Rico va de nouveau voir Valerie pour lui gueuler dessus, furieux que son copain Sacco ait envoyé des gars pour les tuer et qu’ils aient perdu leur contact. C’est quoi le truc louche, merde !? Valerie lui assure qu’elle ne sait rien et lui demande d’aller voir ailleurs. Sacco surgit alors en robe de chambre, un flingue à la main et Rico l’élimine aussi sec. Une bonne chose de faite. Furieuse de perdre son partenaire de jambes en l’air, Valerie pique une colère tandis que Rico lui dit qu’elle s’est fait entuber. Alors, c’est quoi le truc louche ? Soudain, la voilà qu’elle pointe son arme sur Rico tout en lui conseillant d’aller voir Miss Maggie. En voilà des manières !
"You Belong to The City" raisonne de nouveau tandis que Sonny est à la recherche de sa coolitude et attend Maggie désespérement. Il n’y a plus rien de cool dans cette histoire, Sonny se prend un vent et puis surtout il n’est pas à Miami et ses super fringues sont toutes abimées par la pluie new yorkaise. Las, il se réfugie dans une cabine, et ô miracle, il tombe sur un téléphone et en profite pour appeler Tubbs. Celui-ci le met au parfum pour Maggie.
Le lendemain, Sonny et Rico débarquent chez Maggie pour lui faire cracher le morceau. "Tu m’as à l’oeil ?" lui demande Sonny, et la pauvre lui sort le coup de la femme qui est tombée amoureuse. Pour qui tu roules, merde ? Telle une Valerie en colère, quoique beaucoup moins en colère, Maggie lui conseille de rejoindre ses alligators de Miami. Et puis là au moins, il ne se prendra pas une grosse drache. Ca suffit, Sonny s’énerve et insiste pour avoir des infos. Maggie lui répond qu’elle fait dans les RP et qu’elle ne sait rien. Gros silence. Puis elle lui balance une carte, pour la prochaine épreuve.
Pas moyen d’être cool dans les rues de NY, il pleut toujours. Gros contraste avec Miami où il fait toujours beau et où on voit toujours la mer, l’horizon. Sonny et Rico se présentent sans rendez-vous dans le bureau de Mr Johnston, un financier de Wall Street, apparemment le nom qui était écrit sur la carte de Maggie. L’homme, dont la tête fait songer à un extra-terrestre genre petit gris, fait son malin en récitant leurs numéros de compte tout en leur tournant le dos. Puis il leur explique la situation avec un calme olympien très énervant. En résumé : le dollar est roi, on a prêté du blé aux sud-américains et pour qu’ils nous le rendent, on doit les laisser faire. Sonny, horrifié par de tels propos, sait qu’il ne peut rien contre lui mais lui dit quand même en sortant qu’il est patient. DONGGGGGGG ! Grosse musique de Jan Hammer qui réveille !
Pendant ce temps-là, Valerie pense à toutes les conneries qu’elle a faites ces derniers mois. C’est pour elle le moment de la rédemption alors qu’elle observe une photo d’elle, de sa soeur et de Rico (avec bien sûr le thème Tubbs & Valerie en fond sonore). Moment de réflexion intense aussi pour Sonny et Rico dans leur chambre d’hôtel.
Le soir du grand "rendez-vous de travail" est arrivé. Non loin du World Trade Center, Sonny et Rico s’avancent vers les Revilla et comptent les hommes tout autour. Scène classique, la valise au gros billets d’un côté, celle aux sachets de coke de l’autre. Miguel a l’air méfiant. Soudain, Valerie apparaît pour arrêter tout le monde. Gros gunfight. Rico et Valerie font équipe et éliminent Miguel au passage tandis que Sonny se charge d’Esteban (qui ressemble beaucoup au Calderone de la première saison, normal, c’est le même acteur). Malgré sa super vitesse, Sonny ne parvient pas à rattraper Esteban qui s’échappe en hélico. Mais Sonny est malin et tire sur l’hélico avec son super flingue. Celui-ci a l’air de se diriger vers les deux tours du WTC. C’est pas possible, il va en percuter une ?! Non, ouf, il fait demi-tour avant d’exploser en plein vol. BOUM ! Et voilà, mission accomplie.
Epilogue. Tandis qu’on entend "Take Me Home" de Phil Collins, Rico obtient ce qu’il était venu chercher, un bon coup avec Valerie. Je vous passe les détails... Sonny, lui, est soulagé de repartir vers la Floride et part en avance. Rico le rattrape à l’aéroport. Que c’est bon de repartir au "pays" !
Retour dans les locaux pourris de Miami Vice. Ils ne sont pas aussitôt arrivés que Castillo leur file de la paperasse à remplir. Gina est sorti de l’hôpital. Sonny est content, heureux de retrouver son environnement et ses affaires sordides. New York, c’est cool, mais pas autant que Miami.
>Loupe
On peut regretter que pour cet épisode, l’accent n’ait pas été mis un peu plus sur le personnage de Rico Tubbs. Ce dernier, rappelons-le, est originaire de New York, il aurait donc été intéressant de découvrir une partie de sa famille, de ses amis ou de ses anciens collègues de la police. Mais eu lieu de ça, Rico ne fait que penser à Valerie, et ce dés le début... Dommage ! Dans un autre domaine, la scène avec le financier -au passage, l’acteur Julian Beck est mort une semaine après avoir tourné la scène- évoque de façon judicieuse les rapports entre les banques américaines, les trafiquants de drogue et une partie des autorités américaines. Sonny dit tout dans cette scène, il ne peut rien faire contre cet homme car ce dernier possède beaucoup trop de relations pour s’en sortir, mais il aimerait vraiment mettre fin aux agissements de cette pourriture. Le système est pourri mais on ne peut rien y faire. Enfin, gros point d’interrogation. Est-ce que Sonny a mis un préservatif en couchant avec cette mystérieuse Maggie alors que nous sommes en 1985, en pleine explosion de l’épidémie du Sida ?
Une seconde partie égale à la première, c’est-à-dire excellente. Même si on se rend compte que le scénario n’est pas super épais, tout réside dans le style et sur ce plan, il n’y a rien à redire (privilégier la forme au fond c’est en fait l’un des reproches les plus courants qu’on peut faire à la série). Dans son intégralité, "The Prodigal Son" ressemble à un vrai film. L’épisode retranscrit bien la situation des 80’s où de plus en plus d’hommes influents baignaient dans le narcotraffic.
LTE || La Ligue des Téléspectateurs Extraordinaires