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2.03 - Whatever Works
Les ripoux de la plage
Qui vivra verra
mercredi 1er septembre 2004, par
Des flics se font buter par des membres d’une communauté religieuse.
Deux flics qui patrouillaient hors de leur juridiction sont retrouvés mort dans leur bagnole, avec des sortes d’objets vaudous. Arrivé sur place, Castillo songe à une organisation religieuse. L’un des collègues des flics tués a vraiment les nerfs et promet qu’ils auront leur putain de guerre. C’était la mode Rambo... Rico se demande pourquoi ils descendent des flics et Castillo lâche un nom : Santeria, le nom d’un culte religieux.
De son côté, Sonny a des problèmes avec sa Ferrari. Un type de la fiscalité vient la lui réclamer et Sonny obtient un sursis en l’effrayant avec Elvis son alligator. Au même moment arrive Izzy, l’indic déluré et combinard. Celui-ci donne un nom à Sonny concernant l’affaire des flics tués : Rivera, un revendeur. Il lui parle aussi d’une bagnole pour remplacer la Daytona -que l’agent fiscal embarque au même moment.
Au poste, Sonny pique une gueulante. Sa voiture fait partie de sa couverture et il veut la récupérer. On le comprend. C’est donc avec la Cadillac de Rico qu’ils vont taffer. Ils arrivent dans la propriété de Rivera mais l’accueil n’est pas des plus chaleureux, on ne leur répond que par des coups de feux. Les renforts arrivent pour leur porter secours. Peu après, Castillo débarque et Rico et Sonny lui parlent d’une pièce contenant des masques étranges. Le visage du chef s’assombrit. En regardant ces objets de culte, Castillo identifie un message de vengeance mais ne comprend pas pourquoi les revendeurs tirent sur les flics. Peu après, ils questionnent Rivera qui ne veut pas dire grand chose mais évoquent tout de même des flics corrompus avant d’être embarqué.
Sonny, Rico et Castillo se rendent chez Chata, une femme qui donne des conférences au Collège des Arts de Floride. Ils lui montrent les objets laissés sur le lieu du crime. Chata dit que les tueurs se sont sentis menacés, c’est un acte de vengeance. Rien de neuf, on le savait déjà. Plus intéressant, Chata ajoute que les tueurs ont considéré leurs victimes comme des esprits du mal, ou des criminels comme l’entend Castillo, des ripoux quoi, une confirmation, quoi. Sonny et Rico partent étudier les comptes des victimes tandis que Castillo reste pour faire causette. Castillo demande à Chata si elle veut bien l’aider à traquer le ou les tueurs, notamment en rencontrant un prêtre que celui-ci (ou ceux-ci) aurait rencontré avant de passer à l’acte, mais elle lui répond qu’elle ne sait pas car c’est très très dangereux. Castillo insiste, car il y a urgences.
Izzy marchande avec l’agent fiscal dans son style si particulier, c’est-à-dire débile mais amusant, pour récupérer la Ferrari. Sonny surgit et incendie Izzy. Il ne veut pas récupérer la bagnole de façon illégale et en plusieurs morceaux. Pas de pot en plus, celle-ci a pris l’eau. Rico, de son côté, étudie les comptes des flics et découvrent des petites choses curieuses.
Sur Ocean Drive, deux flics de la même juridiction que les flics tués (on retrouve le flic pas content du début) arrête une Porsche blanche dans laquelle deux mecs draguent des filles en bikini. Attention, ceux-ci cachent un uzi tandis que le flic pas content prend carrément un fusil pour leur demander leurs papiers. L’uzi a à peine le temps d’être sorti que le flic pas content dégaine. Résultat : deux morts, et ceci devant toute une foule de curieux. Joli tableau.
Sonny et Rico se balladent à bord de la Cadillac et Rico parle des flics qu’ils doivent stopper. "comment tu le sais qu’ils sont deux ?", lui demande Sonny. "Ben, c’est marqué sur l’ordinateur", répond Rico. Ils se rendent dans un bar où une nénette de leur connaissance les aborde. Rico part danser avec elle sur la musique d’un groupe "en live" plus ringard qu’une chemise jaune fluo de 1989. Sonny reste au bar et observe les flics de la plage, rassemblés un peu plus loin autour d’une table. Il va leur rendre visite pour leur demander comment les flics tués s’amusaient à faire de grosses dépenses avec leur carte de crédit et renflouer toujours leurs comptes. Le flic pas content est encore moins content. Une bagarre éclate. Classique. Rico entre dans la danse, ou plutôt en sort pour aller aider son "partner" tandis que le groupe a du mal à s’entendre jouer comme les Beatles au Shea Stadium. Sonny et Rico, immobilisés par un des videurs, se barrent tandis que les flics de la plage commencent à flipper. Le flic pas content les rassure mais si Crockett vient les emmerder, il saura s’en occuper.
Castillo retrouve Chata qui lui dit qu’un homme nommé Morandez est prêt à lui parler. Il est prêt à le rencontrer et la femme le met de nouveau en garde. Pendant ce temps, Rico se ballade en voiture et fait péter l’auto-radio avec les Blasters. Il se rend très vite compte qu’une voiture de flic le suit. Il finit par s’arrêter pour les enguirlander.
Castillo, qui a laissé tomber le costard "Men in Black" pour quelque chose de plus décontracté (et de plus clair), se rend dans un endroit bizarre, ressemblant à un monastère, rempli d’animaux et de serpents. Soudain, on se croirait dans "Tomb Raider". Un mec pinturluré de partout s’approche de lui. Regards droits dans les yeux et musique tribale. Scène suivante : Castillo discute avec Morandez. Tiens, il a retrouvé son "MIB suit" ! J’ai du mal à suivre tout à coup. Morandez lui avoue que c’est un dénommé Davillo (Davila en VO) qui a tué les flics et qu’il a fait ça parce qu’ils (les flics de la plage) ont enlevé son fils pour se faire du fric. Ils le lui ont rendu contre 100 000 dollars. La vengeance est là : il ne fallait pas toucher au fiston ! Morandez est surpris par le côté peu loquace de Castillo et aimerait quelque chose en échange de ses infos. Castillo se retourne et lui répond simplement qu’il va se charger de Davillo et qu’il se chargera de lui un jour. Tiens, prends ça !
Retour au poste où Castillo explique à l’équipe que les affaires internes vont se charger des ripoux tandis qu’ils vont s’occuper de Davillo. Tout le monde part au taff et Castillo confie à Sonny qu’il va récupérer sa Daytona. Tel un gamin, ce dernier est fou de joie. On le comprend. Pendant ce temps-là, le flic pas content entre chez son partenaire et le découvre mort, sa femme y compris, avec la bougie et tout le tralala. Autant dire qu’il n’est pas prêt de retrouver le sourire désormais.
Toute la Miami Vice squattent devant la baraque de Davillo, en attendant qu’il sorte. Sonny et Rico attendent dans une camionnette de la compagnie d’électricité. Une couverture qui leur apporte des emmerdes lorsqu’une cliente vient se plaindre de sa facture et les prend en photo pour aller montrer à leur soit-disant patron qu’ils n’en font pas une. C’est alors que le flic pas content débarque comme un dingue à bord de sa bagnole. Il fonce dans la propriété de Davillo et se fait tirer dessus immédiatemment, ce qui a pour effet de lui faire faire des tonneaux et de l’amocher gravement. Ca c’est pour le coup de la Porsche. Un gros gunfight éclate entre la police et Davillo et ses hommes. Ceux-ci finissent par se rendre. Le flic pas content est devenu un flic sur le point de crever... End of the mission.
Epilogue. Sonny rend visite à l’agent fiscal en compagnie de Rico, Izzy, Switek et Zito pour lui faire signer de faux papiers (réalisés avec l’aide d’Izzy). L’agent craque et Sonny et Rico repartent à bord de la Daytona toute sale. Castillo a envoyé les vrais par la poste...
Rien de bien exceptionnel dans cet épisode qui se laisse regarder tranquillement. Il est clair qu’on a déjà vu mieux, l’histoire n’est pas très passionnante et ça manque assez de relief, mais c’est toujours plus intéressant que la plupart des épisodes de la saison 5. Le côté vaudou apporte un côté original à l’épisode et ça fait du bien de voir un peu plus d’investissement de la part de Castillo sur le terrain. La présence d’Izzy n’est pas non plus de trop avec l’intrigue de la Daytona.
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