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1.01 - The Long Road

L’espoir fait vivre

Le Long Chemin

vendredi 10 septembre 2004, par Sygbab

Jeremiah débarque enfin sur la LTE, il était temps. Venez donc revivre avec moi le plote de cette magnifique série.

Vous pensiez que cette série n’allait pas être traitée ? Que nenni ! Franchement, une série telle que Jeremiah se doit de figurer sur la LTE, vu la qualité de celle-ci. Si je ne vous offre ma modeste critique qu’aujourd’hui, c’est simplement que je voulais vous faire attendre pour voir les réactions que susciteraient ce manque sur le fabuleux site pour lequel j’écris. Ok, bon, je mens : jusque là je n’avais pas eu le temps de m’en occuper malgré la motivation qui ne me manque pas car Jeremiah est sans aucun problème dans mon Top 10. Et je suis vraiment content d’avoir la charge de ce pilote, car ça a une saveur particulière. Difficile de parler de la meilleure des manières d’un épisode qui a à charge de poser les bases d’une série. Mais bon, je relève le défi. Alors, Jeremiah, c’est maintenant sur la LTE ! Enjoy.


Un monde désolé et presque mort...

Dear Dad, I think about you every day. The end of your world, the beginning of mine

Telles sont les premières paroles (en VO bien entendu) prononcées dans la série. Dès les premières minutes donc, le décor est planté : le monde que nous allons découvrir est un monde post-apocalyptique. Quinze ans auparavant, un virus nommé Big Death a décimé toute la population qui avait dépassé l’âge de l’innocence, seuls les adolescents et les enfants ont survécu, ce qui amène déjà à se poser des questions sur la nature du virus et son apparition au bout de quelques minutes. Si les enfants n’ont pas péri, est-ce parce qu’ils sont immunisés naturellement ? Ou est-ce parce que le virus avait été développé pour justement cibler précisément tous les adultes ? Dans ce dernier cas, serait-ce un teste grandeur nature du gouvernement ou quelque chose du goût ? Bref, les questions fourmillent pour autant que l’on veuille s’en poser, car ceci est présenté comme un fait dont la conséquence est le monde que nous voyons, mais tout reste à découvrir. Et c’est bien ce qu’on demande à un pilote : établir très clairement les bases solides d’un univers tout en gardant un gros potentiel pour pouvoir développer ensuite.

Faire du neuf avec du vieux

On pourrait arguer que ce n’est pas très original, une série comme Dark Angel par exemple se déroulait aussi dans un monde post-apocalyptique. La grande différence entre les deux, c’est le manque de ressources évident dans le monde de Jeremiah, et c’est ce qui fait son originalité. En effet, les adultes ayant tous succombés, toutes les connaissances acquises depuis des siècles ont été en partie perdues. En partie car il reste bien sûr les livres, ces objets composés de pages que beaucoup ne considèrent pas à leur juste valeur. Oui, car grâce aux livres, le savoir-faire de l’ancien monde n’est pas totalement mort, ils permettent la transmission des connaissances à cette nouvelle génération complètement perdue. Seulement, rien ne vaut la pratique, et c’est ce qui fait cruellement défaut à ce monde. Du coup, plus de production de pétrole, plus d’électricité, plus d’eau courante, de la nourriture rationnée : bref, quasiment plus de ressources. Tout le confort que ces orphelins ont connu enfants n’existe plus, ils doivent apprendre à survivre sans.

De nouvelles règles

Toute la difficulté de la survie et les règles qui régissent ce monde sont très bien montrées lors de ce pilote, notamment lors de la première rencontre entre Jeremiah et Kurdy, après que ce dernier aie volé les poissons que Jeremiah avait pêchés. Lors de leur discussion la nuit suivante, Kurdy donne son point de vue sur cet incident : il a volé la nourriture car il ne savait pas s’il en reverrait de sitôt. Il agissait donc dans son propre intérêt, motivé par sa faim, ce qui est une raison parfaitement valable, même si cela peut paraître lâche d’avoir profité de Jeremiah. On est obligés de se placer dans un contexte différent de celui que l’on connaît, et on finit par se dire : J’aurais fait comme lui.

L’autre caractéristique de ce monde est qu’un système de troc s’est développé. Cela est tout à fait logique car toute l’industrie n’existe plus, donc les gens qui possèdent des choses qu’ils considèrent de valeur mais qui n’ont pas d’utilité pour eux vont naturellement essayer de les échanger contre quelque chose qui est en rapport avec la valeur de ce qu’ils proposent et qui les servira bien plus. Ceci est souligné par la scène qui se déroule sur le marché de Clairfield (dont la règle principale est One thing for another) quand on voit un homme qui essaie d’échanger des piles chargées contre... du café ! Ce qui nous semble banal à nous téléspectateurs prend tout de suite une importance énorme aux yeux de ces survivants, et pour cause.

Un monde cruel

Chacun doit donc se débrouiller de lui-même pour survivre. Mais comme si cela ne suffisait pas déjà, il reste des relents ? les plus mauvais ? du monde qui existait avant celui-ci.


...Qui reste imprégné des défauts de l’Ancien Monde...

L’attrait du pouvoir

Il existe toujours des personnes pour plier les autres à leur volonté, pour faire leur loi. Le plaisir de contrôler les autres, de les commander, jouir de ses privilèges qui défavorisent le reste de la populace sont des vices qui n’ont pas disparu avec la mort de tous les adultes. On en déduit donc, si on ne le savait pas déjà, que ces vices sont inhérents à l’Humanité, que l’on naît avec. Et c’est même parfaitement concevable qu’ils se développent encore plus dans ce monde brutal car ce sont des instincts primaires. Je fais bien sûr allusion au comportement de Theo dans l’épisode.

La manipulation des masses

En rapport direct avec le paragraphe précédent : qui dit pouvoir dit certaines choses à ne pas dire à la population ne doit pas savoir. Et c’est exactement le cas avec Theo et ses hommes, qui récupèrent des éléments de l’Ancien Monde pour les assembler grâce à des livres qu’elle a trouvé (ah, ces fameux livres, ô combien importants dans ce monde !), dans le but d’avoir plus de ressources ; et tout ça dans le plus grand secret. Ainsi, elle et ses hommes disposeront personnellement d’électricité sans la partager, et en se gardant bien de tout raconter. Et pendant ce temps, personne ne se rend compte de rien... Il faudra attendre le passage de Kurdy pour que les habitants de Clairfield comprennent enfin ce qui se passe derrière leur dos.

La xénophobie

Eh oui, comme je le disais, ce nouveau monde n’a pas tu les plus bas instincts de l’Humanité, il les a au contraire exacerbés. Ainsi, après que Jeremiah et Kurdy se soient enfuis de Clairfield, on les voit dans une ville qui abrite un groupe de skinheads qui estiment que le virus a été rapporté par les immigrés africains, mexicains et chinois entre autres... Et c’est pour cela qu’ils veulent envoyer un message fort et nettoyer le pays de cette engeance pour ne pas commettre la même erreur que leurs aînés. Ils préparent donc une exécution de masse. Cette scène fait froid dans le dos, et nous montre à quel point la connerie humaine peut parfois dériver et engendrer des idées aussi intolérantes et primaires.

Un tableau noir

A la vue de tout ceci, on peut penser que la série est pessimiste à souhait (sauf si ce n’est pas ce qu’on cherche), parce que ce n’est pas très réjouissant. Mais heureusement, ce n’est pas du tout le cas. Et il est grand temps de montrer qu’il y a quand même de bonnes choses.


...Mais il reste encore de l’espoir !

Un lieu qui suscite des attentes

L’espoir de construire un monde meilleur sur les cendres de l’ancien, c’est l’idée motrice de la série. Malgré les souffrances, la difficulté de survivre, le manque de ressources, il reste encore de l’espoir. Et cet espoir, il passe avant tout par Thunder Mountain. Cet endroit est une ancienne base de la North American Airspace Defense qui a été construite sous une montagne pour prévenir une éventulle attaque nucléaire. Selon ceux qui l’avaient construite, si le monde venait à mourir, cette place lui survivrait. C’est donc un endroit qui contient énormément de ressources : des véhicules, des armes, de la nourriture, de l’électricité ; bref, tout ce qui manque dehors.

L’aspiration d’un homme

Mais surtout, et c’est bien là le principal, l’espoir est là car Markus, qui est à la tête de Thunder Mountain veut aider le monde dehors, veut partager les ressources, et n’est pas assoiffé de pouvoir (c’est d’ailleurs intéressant de l’opposer à Theo pour réaliser le travail effectué par Straczynski pour nous offrir un joli parallèle entre deux personnages complètement différents dans leur relation au pouvoir). Cela bien qu’il soit un peu réticent à le faire dans les plus bref délais, mais Jeremiah est là pour lui secouer un peu les puces. Ils ont tous deux la volonté de construire un monde meilleur, et avec tout ce qui est à disposition à Thunder Mountain il y a vraiment de quoi y croire.

La morosité laisse place au rêve

Ce n’est donc pas un hasard si toute la partie qui se déroule à Thunder Mountain arrive à la toute fin. Pendant une heure on découvre le monde dans lequel va se dérouler la série, il est décrit de fond en comble pour bien montrer ce qui ne va pas ; et alors qu’on pense qu’il n’y a pas grand chose à en tirer, on entre dans le lieu qui permet de rêver encore à un monde meilleur, ce qui termine l’épisode sur une note positive et asseoit définitivement l’idée que Straczynski a décidé d’aborder ce monde sous l’angle de l’espoir et non le contraire.


Les personnages

C’est sûr, c’est bien de parler des thèmes abordés dans le pilote et de la présentation de l’univers, mais il est nécessaire de traiter de ce qui est aussi essentiel dans un premier épisode : la présentation des personnages.

Jeremiah

La série porte son nom, c’est donc lui le personnage principal. Il bénéficie d’un traitement remarquable : en trois minutes trente montre en main (les premières de l’épisode), quasiment tout est déjà mis en place. Tout d’abord, il est encore très attaché à son père, auquel il écrit des lettres qu’il brûle ensuite. Ces lettres sont d’ailleurs un moyen subtil trouvé par Straczynski pour donner la parole à Jeremiah quand celui-ci exprime ce qu’il a au plus profond de lui, ses peurs, ses attentes, ce qu’il fait, etc... Il porte aussi un poids très lourd sur ces épaules, car son père lui avait fait promettre de veiller sur son petit frère qui apparemment s’est fait tuer par balles, et il garde en lui une énorme culpabilité. Il suit une quête personnelle, liée à son attachement pour son père : il cherche à localiser un lieu appelé Valhalla Sector, qui est un endroit où son père disait vouloir se rendre le dernier jour où il l’a vu. Cette quête le rend parfois égoïste, et cela pourrait constituer un étrange paradoxe car la qualité première de Jeremiah, c’est d’aider les autres qui sont en difficulté quand il le peut. Mais cela lui vient de son père qui lui disait souvent que parfois, les problèmes des autres sont aussi les nôtres. Enfin, il croit en l’Humanité et essaye toujours de faire ressortir ce qu’il y a de meilleur chez les autres.

Kurdy

Contrairement à son compère et nouvel ami, le seul monde qui compte pour Kurdy est celui dans lequel il vit. Ce qui était avant, ce qui sera, cela lui importe peu, il cherche avant tout à survivre. Il n’a donc plus de liens avec son passé, et il prétend même ne plus en avoir de souvenirs du tout, et c’est d’ailleurs sûrement ça qui le conforte dans son opinion. En effet, pourquoi se préoccuper de son passé et de ce que l’on a perdu si on ne s’en souvient pas ? Sa vision des choses est beaucoup plus restreinte, il voit à court terme car ce qui l’intéresse avant tout c’est de survivre. Dans la même idée d’opposition (et là on apprécie vraiment l’écriture de ce pilote), il n’aime pas trop se mêler des histoires des autres car cela n’apporte bien souvent que des ennuis. Il est donc l’antithèse de Jeremiah sur deux choses : il ne poursuit aucun but personnel et ne sait pas ce qu’il cherche et n’a pas en lui la volonté de construire un monde meilleur car il vit au jour le jour.

Theo

Il fallait bien parler de ce personnage fascinant. Une femme au pouvoir dans un monde où toute idée de démocratie a disparu, un monde où les instincts primaires des mâles ne sont plus réprimés par les autorités, ça dénote énormément. Elle jouit de son pouvoir, mais ce n’est pas que par pur bonheur finalement : c’est le moyen qu’elle a trouvé pour survivre, et elle doit se battre tous les jours car justement elle est une femme. Comme elle l’explique à Simon lors d’une scène brillante, cela a été beaucoup plus dur de survivre dehors pour les femmes que pour les hommes, car elles vivaient dans la peur d’être infectées par des hommes qui porteraient encore le virus en eux. Elle a un fort caractère, mais elle est beaucoup plus fragile qu’elle ne le laisse paraître : il n’y a qu’à la voir en larmes après le début de rébellion des habitants de Clairfield car elle sent que les choses échappent à son contrôle... Et ce ci souligne encore plus le fait que le pouvoir dont elle dispose est tout pour elle, car sans pouvoir elle redevient une femme comme les autres.

Markus

On ne le voit pas énormément mais assez pour s’apercevoir qu’il est rempli de bon sens. Il croit tout de suite Jeremiah et Kurdy lors de leur interrogatoire, et son rêve est de construire un monde meilleur. Il en a la motivation, mais il attend le bon moment pour intervenir dehors. Or, c’est son plus grand défaut, car il ne veut absolument pas intervenir dehors sans avoir d’informations complètes car il a peur que la place soit découverte par les gens de l’extérieur. Heureusement, Jeremiah lui montre la voie et lui fait comprendre qu’il est temps de bouger et de se servir de toutes les ressources dont il dispose à d’autres fins plutôt que d’attendre sagaement le bon moment. En revanche, c’est un grand homme qui force le respect de ses seconds car il ne retire aucune gloire de sa position de leader.

Les autres

On voit rapidement Lee Chen, chef de la sécurité à Thunder Mountain, qui est assez antipathique. On découvre aussi Elizabeth, qui était la petite amie de Simon avant que celui-ci ne meure, et qui semble intéresser Kurdy. On en saura sans doute plus sur eux dans les prochains épisodes.


L’aspect mythologique

Deux choses à retenir : Big Death et Valhalla Sector. Le virus et le lieu où était censé se rendre le père de Jeremiah semblent étroitement liés. En effet, lors d’un des premiers flashback, on peut voir que son père était apparemment au courant de l’évolution du virus, et qu’il connaissait une personne qui à son sens était capable d’arrêter ce phénomène. Outre les questions que j’ai déjà posées au début sur le virus, à savoir sa nature et s’il était prévu ou non, se rajoutent celles liées à Valhalla Sector. Ce lieu est-il vraiment réel ? Apparemment oui puisque c’était la dernière chose sur laquelle travaillait Simon avant de se faire tuer. Mais alors, qu’est-ce ? Qu’y a-t-il là-bas ? Et si des gens s’y trouvent, que font-ils ? Si on prend en compte le fait que des gens parlent du retour du gouvernement et que Simon pense que le virus est de retour, il y a de quoi se poser énormément de questions. Bref, c’est flou et le nombre de pistes qui peuvent être empruntées par le téléspectateur est assez important pour intriguer.

Ce n’est pas tout, car vient se greffer à toutes ces histoires un personnage très énigmatique, que l’on voit au début et à la fin de l’épisode. Lors de sa première rencontre avec Jeremiah, il lui dit que Thunder Mountain changera sa vie. On pense alors qu’il est une sorte de devin et cela semble étrange, avant de voir la fin de l’épisode où il est en communication avec quelqu’un par walkie-talkie près de Thunder Mountain. Son contact serait-il à Thunder Mountain ou est-ce quelqu’un d’autre ? Difficile de le savoir, en tout cas une fois de plus se pose beaucoup de questions car apparemment la venue de Jeremiah à Thunder Mountain n’est pas vraiment une surprise pour certaines personnes...


L’épisode en lui-même

Ce pilote de 90 minutes ne connaît pas de discontinuité, l’intrigue s’enchaîne parfaitement tout du long. Tout se met en place petit à petit, le rythme est tout juste comme il faut : ni trop rapide ni trop lent. On alterne entre les scènes qui font avancer l’histoire et les scènes qui permettent d’approfondir les personnages. D’ailleurs, il est très intéressant de noter que toutes ces dites scènes sont des moments intimistes entre deux personnes : Jeremiah ? Kurdy, Theo ? Jeremiah, Jeremiah ? Markus, Simon ? Theo, Kurdy ? Elizabeth... Le procédé aurait pu être lourd si les dialogues n’avaient pas été aussi bien écrits. A chaque fois, Straczynski fait dire à ses personnages juste ce qu’il faut, il n’en rajoute pas. Cette alternance fait que l’épisode ne souffre pas de longueurs.

L’intrigue qui nous amène des bois du début à Thunder Mountain nous donne l’impression de voir un film. Nous sommes devant une sorte de périple, avec les classiques : deux personnages qui se rencontrent, qui noue des liends d’amitié, puis ils font escale dans un endroit où ils se font faire prisionniers mais réussisent à s’échapper. Cependant cela est bien fait et cela sert toujours l’histoire. Ainsi, la capture de Jeremiah lui permet d’apprendre l’existence de Thunder Mountain et à Simon de lui faire confiance, au point de lui donner avant de mourir la carte d’accès qui ouvre la grande porte de l’ancienne base.Ou encore, la petite intrigue qui concerne les skinheads permet à Jeremiah de montrer à Markus qu’il peut intervenir dehors, etc...

Enfin, les décors donnent vraiment un aspect désolé, étrange ; on a vraiment l’impression d’être entré dans un monde apocalyptique. Notons aussi des petites pointes d’humour de temps à autre qui font du bien.


Que va-t-il se passer ensuite ?

Je gardais le meilleur pour la fin. Markus propose à Jeremiah et Kurdy de travailler pour lui en reprenant le rôle de Simon qui était un observateur prélevant des informations sur le monde extérieur importante pour le leader de Thunder Mountain dans l’optique de construire un monde meilleur. Ceux-ci sont d’accord, surtout Jeremiah qui apprend que Simon investiguait sur Valhalla Sector, mais il impose sa condition : il veut que Markus leur permette de chercher des endroits qui auraient besoin de leur aide, ce que ce dernier accepte. Donc à partir du prochain épisode, les deux amis se balladeront un peu partout en voiture. L’idée promet de belles perspectives.


Noter un pilote est différent de noter un épisode normal. En tant que tel, il faut prendre en compte trois aspects : la présentation de l’univers, des personnages, et de la mythologie. Or ce pilote remplit ces trois objectifs avec brio et offre un bon moment. Les acteurs sont de plus très bons (la surprise du chef pour moi en ce qui concerne Luke Perry qui incarne son personnage à merveille), et les thèmes abordés sont très intéressants. En bref, un très bon épisode d’introduction.

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