« Xanadu » arrive sur Arte le 30 avril, en deuxième partie de soirée, précédée d’une réputation sulfureuse. Expérimentale, baroque, sincère et bravache, la série étonne et détonne dans un paysage audiovisuel corseté. C’est fin janvier à Biarritz, au FIPA, que nous avons rencontré Séverine Bosschem, la créatrice et scénariste de la série, et le réalisateur Québécois Podz, qui a mis en scène les épisodes 1 à 4.
Séverine Bosschem a commencé sa carrière de scénariste il y a une dizaine d’années. Passée par « Age Sensible », la première saison de « Reporters », les deux premières saisons de « Cœur Océan » ou encore les débuts de la série « Disparitions » de France 3, avant qu’elle ne quitte le projet.
Podz est connu en France avant-tout pour le chef d’œuvre « Minuit le soir » dont il a réalisé tous les épisodes des trois saisons. On retrouve beaucoup son style visuel dans « Xanadu ».
Avec eux, nous avons parlé des origines de « Xanadu », de leur rencontre, de l’approche de la réalisation de Podz et de l’existence éventuelle d’une école Québécoise de la mise en image, et nous demandons aussi si « Xanadu » est une série féministe. Et Podz est aussi interrogé sur les images très crues présentes dans le premier épisode.
“C’est pas le porno qui est dur, c’est le monde”, nous dit Séverine Bosschem.
Notre critique avant-première des trois premiers épisodes de « Xanadu » est disponible ici.
Dernière mise à jour
le 25 avril 2011 à 00h23