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Damages - Critique de l'épisode 6 de la saison 2

A Pretty Girl In Leotard: Et je reprends l’antenne

Par tomemoria, le 21 février 2009
Publié le
21 février 2009
Saison 2
Episode 6
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Je suis très très en retard, alors je vais faire vite. La review qui suit est mauvaise, le style est pauvre, les métaphores faibles et les digressions n’ont aucun autre intérêt que de permettre à l’auteur de se regarder écrire… C’est une review spéciale dédicace Cerise. Vous voyez ? Des private joke en plus. Vraiment naze !

Katie is back

Dès le pré-générique, on est informés du retour de la saison 1. Katie vient annoncer à Ellen que son appartement est sur le point d’être vidé. Il ne faut pas voir dans cette scène un simple bouche trou servi par deux grandes actrices mais bien un prélude à tout ce qui va suivre. Pas un bouche trou, une mise en bouche.

Là c’était le jeu de mot de la semaine. C’est nul ? Tout à fait.

Plusieurs scènes plus loin, Katie est à l’origine de LA scène marquante de l’épisode. Tandis qu’elle vient porter plainte pour vol de sac à main, elle reconnaît tout à coup l’homme qui la suivait l’an dernier. Alors certes, la scène est parsemée de flash-back, certes la musique s’y donne à cœur joie. Mais ça fait tout de même bien plaisir de voir Katie au loin pointer un téléphone portable accusateur.

Oui ça fait plaisir. Je n’ai pas d’autres arguments. Le plan est joli, l’ambiance est glaçante, la lumière froide et on est très inquiet pour la petite Connor. C’est tout. Ah si, ça lance bien l’intrigue de l’épisode aussi.

Le retour d’Anastasia Griffith à l’écran et non simplement au générique est réjouissant. Katie Connor était l’un des personnage les plus intéressants de la saison 1. Aux antipodes des clichés, elle mêlait habilement intelligence et impulsivité, à l’image du flash-back que l’on voit : elle s’était rué sur l’homme qui la suivait, se sauvant la vie en ameutant la foule.

En réintroduisant ripou moustachu complice du meurtre de David, la série se permet dès lors de le suivre avec ripou barbu, que l’on avait déjà retrouvé la semaine dernière en compagnie de Wes. Un Wes étonnamment absent une fois encore. Il nous avait abandonné avec cette scène (renversante de suspense hein) où il tirait dans la tête d’un conducteur à l’arrêt…

Wes ne me manque pas.

Malheureusement (ou bien fait pour lui, c’est comme vous voulez), ripou moustachu se fait tuer par ripou barbu. Et il s’écrase comme une crotte.

Bien fait quand même.

Je suis vraiment ravi du retour de ripou barbu pour deux raisons : sa négation de la préciosité humaine est toujours intacte et sa manie d’entrée chez les gens par effraction également.

L’épisode s’achève en miroir et dans une balance étourdissante d’éléments positifs et négatifs. Ripou barbu entre par effraction (négatif). Ellen chante Just For A Thrill, la chanson qui accompagne sa victoire meurtrière (positif). Il tient un pistolet à silencieux (négatif). Elle est toute nue sous la douche (positif)… euh… oui non enfin… Vous voyez ?

Tout ça pour dire qu’on n’est pas très sûr de savoir qui est le plus dans la merde à la fin de l’épisode.

J’te poursuis, tu m’poursuis, par la barbichette

Le premier de nous deux qui cédera aura un pro-cès.

C’est un peu le jeu auquel s’adonnent Patty et Walter Kendrick dans cet épisode. Au début, Patty s’amusent à traîner son nom dans la boue, sans la moindre preuve. Comme d’habitude, rien de gratuit là-dedans. Il y a toujours une stratégie cachée et il faut reconnaître qu’à chaque fois, la série ne nous permet pas de la deviner, même si les indices sont là.

Qui aurait cru que Frobisher collaborerait avec Patty afin de gagner un procès contre UNR et de redorer son image ? Pas grand monde au vue de la crédibilité d’un tel rebondissement. Difficile de croire que Frobisher se laisse si facilement embarquer dans un procès avec la femme qui a détruit sa vie quelques mois auparavant. D’autant que Patty ne fait rien pour stopper Ellen dans sa vendetta.

Le but de Patty était donc de faire traîner le procès, faisant chuter la valeur des actions de UNR, en attendant de convaincre Frobisher. Au passage, elle perdra quelques millions au profit d’une institution caritative, ce qui ne peut que la réjouir. Intelligent de ne pas occulter la culpabilité de Patty quant à ces actions. Comme dans le season premiere, elle se dédouane de ses actes en versant de l’argent pour des causes justes. Ainsi croit-elle sans doute rééquilibrer la balance.

En parallèle, on s’attarde beaucoup sur le personnage de Claire Maddox, et notamment sur sa vie sentimentale et sexuelle. En début d’épisode, elle met fin à sa liaison avec Daniel Purcell. Tous deux viennent de faire l’amour et une forme de lassitude plane dans l’air. A dire vrai, cette lassitude imprègne le personnage. Elle parle d’une voix lente et éteinte. Elle fume une cigarette à la fin de chaque journée, toujours seule.
Quand elle rompt avec Daniel, leurs paroles sont entrecoupées de longs silences. Daniel ne voulait pas qu’elle disparaisse de sa vie. Pour l’instant, ce qui pousse Claire à rompre reste mystérieux. Seules sa lassitude et sa sensation de trop plein sont sous-entendues.

Pourtant, Claire a la quasi même attitude avec Daniel qu’avec son coup d’un soir. Un serveur d’un restaurant. Elle n’échange rien avec lui. Seul le silence. Il ne l’intéresse pas en tant que personne. Ce n’est pas que ce qu’elle recherche. Elle a refusé de donner sa chance à un ami de Kendrick. Sans doute ne cherche-t-elle plus une relation. Juste un coup. Celui qui précède la cigarette. La cigarette qu’elle fume seule. Toujours. Elle préfère la solitude. Elle préfère le silence. Alors elle rompt avec Daniel.

Qui est cette femme ? Pourquoi ces scènes ? Pourquoi cette lassitude ? Et surtout, en quoi sa psychologie va-t-elle avoir un impact sur ce qui va suivre ?

When you walk through the garden

Le titre de cette partie n’a rien à voir avec ce qui suit, mais je devais bien placer quelque part les paroles qui me reviennent en tête à chaque fois que je vois du casting The Wirien.
Surtout que c’est pas facile de dire quelque chose d’intéressant à part que ça fait plaisir. Les scènes où Dave achètent un 4x4, le gare, critique l’art abstrait et où l’homme à tout taire monte dans le 4x4 pour entrer des coordonnées dans le GPS sont… empreintes de mystère certes mais… pas franchement passionnantes non plus. C’est pour ça que je vous invite plutôt à chanter avec moi sur l’air que vous voulez :

You gotta watch your back...

tomemoria
P.S. Si cette review ne vous a pas plû, blâmer Cerise, il le vaut bien.