Critique des meilleures nouvelles séries télé (et des autres)
Regarde critique sur les séries TV actuelles

Fringe - Critique de l'épisode 8 de la saison 3

Entrada: Pacey et le Cas du Photomaton de la Honte

Par Ju, le 4 décembre 2010
Par Ju
Publié le
4 décembre 2010
Saison 3
Episode 8
Facebook Twitter
Le dernier épisode de Fringe avant la pause hivernale ne sera diffusé que la semaine prochaine, mais c’est vraiment avec Entrada que s’achève l’arc de ce début de troisième saison. Après huit épisodes réjouissants, les scénaristes ont décidé de tourner la page, de passer à autre chose, et je n’ai pas la moindre idée de ce que la semaine prochaine nous réserve.

Mais en attendant de voir la série s’écraser violemment dans un océan de médiocrité (je ne suis pas super optimiste, comme garçon), il nous reste tout un roman-photo saturnien à aborder. De jolies images, des commentaires faciles à écrire, et la Statue de la Liberté.

En gros, la routine. Exactement comme ce qu’on va retrouver la semaine prochaine.

Alors sans plus tarder, je vous proposer de passer aux « Sept Trucs Vraiment Cools de l’Episode Vraiment Cool de Fringe de la Semaine ».

1 Le Prégénérique était Vraiment Cool !

Mon Dieu qu’ils sont niais !

Dans la catégorie bien connue de « Scène de Démasquage d’Agent Double », je doute voir mieux un jour que le final de la saison 2 d’Alias et son « I just remembered... Francie doesn’t like coffee ice cream ». C’est juste un classique.

Il n’empêche, tout le premier acte d’Entrada s’en approche vraiment. La scène fait presque dix minutes (ce qui est énorme pour une série de network), mais la tension ne baisse pas un seul instant. En fait, la scène est tellement excellente que la suite de l’épisode, pourtant très réussie, a du mal à l’égaler.

Alors oui, la symbolique du photomaton était complètement ridicule. Mais rien que pour avoir utilisé la phrase grecque du début de la saison 2 en guise de révélateur, je suis prêt à leur pardonner.

2 La Charcuterie de Walternate était Vraiment Cool !

Il y en a un peu plus, je vous le mets quand même ?

Encore une excellente scène pour une Anna Torv décidément très en forme cette année. C’est elle qui me fait le plus peur pour la suite, maintenant qu’on va probablement arrêter d’alterner entre les deux mondes, mais en attendant il est impossible de ne pas saluer son boulot remarquable lors des huit premiers épisodes.

Mieux qu’aucune autre séquence depuis l’enlèvement de Peter, la scène entre Olivia et l’Autre Broyles donnait une vraie dimension humaine à la guerre qui se prépare entre les deux mondes, en posant de vraies questions sur ses causes, la véracité des raisons invoquées par Walternate, et la possibilité qu’elle a d’être évitée. Tout ça... avec une Olivia prête pour l’abattoir, histoire de ne pas perdre de vue le danger de la situation. La classe.

3 La Boulangerie Qui Résout Tout était Vraiment Cool !

Une autre victime de la Mata Hari des Pâtisseries

Le plus gros défaut du début de la saison 3 est que les scénaristes ont sacrifié toute l’intelligence de Peter pour rendre possible l’infiltration d’Olivia. C’est dommage, mais on voit bien qu’ils font tout cette semaine pour se faire pardonner, notamment avec la scène géniale où Pacey abat la fausse otage.

Donc oui, pendant des semaines Peter était plus con qu’un pain aux raisins, mais ça valait presque le coup rien que pour les scènes hilarantes où Walter essaie tant bien que mal de défendre son fils, déclarant qu’il a été pris au piège par son « vagenda », ou expliquant que lui aussi, dans les années 70, a vécu pendant trois jours avec une autre femme que la sienne sans s’en rendre compte.
Et elles ne se ressemblaient même pas !

4 Le Caisson d’Isolation Sensorielle était Vraiment Cool !

Yay !

Au début de la saison, j’étais ravi quand Walternate a fait allusion à son caisson d’isolation sensorielle. C’était avant de le voir. C’était avant de me rendre compte que le caisson d’origine avait été remplacé par un aquarium moderne, sans âme.
En gros, j’étais content d’avoir une chouette référence à la première saison, mais pourquoi s’être arrêté en cours de route ?

Rha, ça valait le coup d’attendre ! Présenté comme ça, la surprise était encore meilleure. C’est sans doute un peu facile qu’Olivia n’ait pas pensé à utiliser ce caisson la semaine dernière, plutôt que de risquer sa peau en se rendant à Liberty Island, mais peu importe, c’était vraiment cool.

5 Le Cross-Over était Vraiment Cool !

C’est très mal poli de regarder la caméra...

Il y a quelques semaines, sur le forum, Elessar a parlé de « cross-over » pour désigner un épisode mettant en scène les deux mondes en même temps. C’était bien trouvé, parfaitement approprié, et exactement ce à quoi on a eu le droit cette semaine. Donc je le pique.

Entrada sent l’épisode spécial à plein nez. J’ai souvent critiqué la première saison de Fringe à cause de son utilisation excessive de gadgets récurrents n’apportant rien au récit, comme les images « mystérieuses » qui apparaissent à chaque pause pub ou le « Où est Charlie ? » de l’Observateur.
Cette semaine, au contraire, le générique qui changeait de couleur était à sa place, et contribuait à donner à l’épisode un côté un peu exceptionnel. Si on était dix ans plus tôt, on aurait même pu avoir le droit à un épisode double, pour bien marquer le coup.

Les épisodes doubles de milieu de saison me manquent !

4bis Vraiment, Vraiment Cool !

Quelqu’un sait d’où vient cette lumière ?

Je n’ai pas pu résister.

Vive la nostalgie !

6 L’Autre Broyles était Vraiment Cool !

Lance Reddick, bientôt au Musée Grévin

Je suis heureux d’avoir l’occasion de me rattraper de quelque chose que j’avais oublié de dire lors de ma critique de l’épisode précédent. Le travail d’écriture effectué sur le personnage de Broyles en à peine deux épisodes était d’une incroyable efficacité.

On assiste à un mini-arc totalement cohérent, avec un début, un milieu, une fin, et une évolution crédible. Vraiment, le seul point négatif est qu’il met en évidence le fait qu’on est loin de connaitre, apprécier, ou comprendre le Broyles qu’on suit depuis trois saisons aussi bien que celui qui vient de mourir. Et c’est bien dommage.

L’autre truc un peu dommage, c’est qu’on n’aura pas eu le droit à la réaction de Lincoln ou Charlie apprenant qu’ils ont bossé avec une autre Olivia pendant des semaines. C’était une excellente occasion de les transformer définitivement en vrais personnages, et je suis très déçu que ça n’ait pas été concrétisé. Même si la seule scène de Lincoln joue évidemment sur l’ironie de la situation.

7 La Statue de la Liberté était... Hmmm...

Ça sent un peu l’arnaque tout ça.

Je trouve ça même un peu limite, le coup du contre-jour, pour ne pas avoir à trop utiliser sa palette graphique !

J’ose espérer que le prochain épisode de l’Autre Côté ne se fera pas trop attendre, car non seulement il faut réparer ce quasi-affront, mais en plus ça m’embêterait que le spécialiste en Fausse Statue de la Liberté tombe au chômage technique.

Pas après tout ce qu’on a vécu ensemble !

Ju