Critique des meilleures nouvelles séries télé (et des autres)
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Ma Semaine à Nous - Critique de l'épisode Semaine de la saison Semaine

N°117: Sponsorisée par les nostalgiques du top 50

Par la Rédaction, le 18 janvier 2010
Publié le
18 janvier 2010
Saison Semaine
Episode Semaine
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On sait s’occuper à pErDUSA, en période de vache maigre télévisuelle : on fait des top. Pas très original, nous direz-vous, et vous aurez raison. Mais avouez-le, bande de fanatiques des séries télé, vous adorez ça, faire des classements de vos séries préférées ! Ben nous aussi. On aime surtout s’engueuler pour savoir quels critères choisir, se gausser des choix des autres rédacteurs et se laisser aller à une nostalgie qui d’habitude nous donne des boutons. Et puis il ne faut pas oublier que l’on continue à en regarder, des séries télé : Tomemoria s’est retrouvé devant Nip/Tuck, soit disant par hasard, Tigrou revient sur l’excellente série Big Love et Ju sur Chuck. Drum, quant à lui, fait une rechute de nostalgie.
Nous ne sommes pas nombreux à regarder Big Love sur pErDUSA, mais ça ne nous empêche pas de faire le forcing pour mettre la fabuleuse Chloë Sevigny à l’affiche de cette semaine n°117.

Toujours en vie vieille morue ?
Tomemoria fait dans le masochisme

Je ne saurais trop dire pourquoi, je me suis retrouvé la semaine dernière à visionner le Season Premiere de la saison 7 de Nip/Tuck (ou bien l’épisode 11 de la saison 6 d’après IMDB, mais je ne lui fais plus confiance à celle-là depuis qu’elle m’a fait croire que The Vampire Diaries revenait cette semaine). Et c’était bien sûr très nul, Nip/Tuck. Pourtant, j’ai aussi regardé celui de cette semaine. Et je me sens bien capable de voir cette saison 7 dans son ensemble.

Tous deux sont pourtant de véritables verrues télévisuelles qui ne veulent plus rien dire mais en plus, ressassent les mêmes histoires encore et encore. Alors que j’avais arrêté la série un peu avant qu’une patiente ne s’arrache le sein en salle d’attente à grands coups de couteau électrique, je m’attendais à être un peu perdu au niveau des intrigues. Il y avait sans doute eu mille rebondissements depuis mon départ et je me préparais donc à me poser des questions durant tout l’épisode. Eh bien non. Rien n’a changé. Pire, les problèmes existentiels de Christian et Sean n’ont pas évolué d’un millimètre. On revient même sur le passé des deux chirurgiens, de leur première rencontre à la fac, de l’évolution de leur amitié et enfin de leur rencontre avec Julia. Des histoires qui, malgré mon abandon de la série, restaient très marquées dans ma mémoire. A ma grande surprise, je n’avais pas oublié un seul détail sur l’histoire des personnages.

Voilà pourquoi j’ai été assez étonné (quand même) de voir Kimber débarquer et appeler Christian son « époux ». Enfin, j’ai eu l’impression d’avoir raté un épisode. La dernière fois que je les avais vu, Christian et Kimber se détestaient. Elle avait annulé le mariage après s’être fait découper par le découpeur puis avait intégré l’Église de Scientologie pour mieux avoir un enfant de Matt et retomber dans le porno grâce à l’aide de Daddy Kent. Ici, aucune trace du bébé, aucune trace de Matt, et aucune trace de Daddy Kent. Kimber est décoratrice d’intérieur et se tape Sean en douce (une intrigue jamais vue hein).

L’absence de Matt et de Julia m’a fait de la peine car ce sont mes personnages préférés. Complètement hystériques, incontrôlables et imprévisibles, j’étais toujours à l’affût de la dernière horreur qui allait leur tomber dessus. A l’époque où je suivais la série, Julia se faisait lentement empoisonner par Isitherrealnose de 90210 (merci Iris) et Matt avait une relation incestueuse avec sa demi-sœur, et ce en toute connaissance de cause.

Je ne saurais trop dire pourquoi, mais j’éprouve un plaisir malsain à visionner cette nullité et j’aurais presque envie de retourner à l’endroit où j’ai laissé la série histoire de rattraper mon retard. Pour l’instant, je n’en vois pas l’utilité puisque aucun des personnages ne fait mention à des événements précédents. J’attends de voir Matt et Julia revenir dans la série pour juger si je veux me retaper cette bouse.

Ah si je viens de me souvenir pourquoi j’ai repris cette série. Imdb m’a dit que Famke Jansen serait dans les deux derniers épisodes. Better not be a lie, bitch !

Mes Séries des Années 2000 à moi
Conundrum

Bientôt, pErDUSA proposera son top 30 des meilleures séries des années 2000. Au final, classer les meilleures séries de la décennie passée n’apporte rien de nouveau, surtout quand la plupart des sites US s’en sont chargés pour nous. Mais au lieu de savoir si Mad Men est plus réussi que Breaking Bad, ou si The Shield fait plus de guili guilis en bas du ventre que The Sopranos, c’était surtout l’occasion, pour moi, de revenir sur ces bonnes séries bien sympathiques qui nous ont quitté avant l’heure.

Ca a commencé pour moi, avec Stark Raving Mad, la série qui justifie le talent comique de Tony Shalhoub, contrairement à Monk. Cette sitcom de Steven Levitan, l’un des deux papas de Modern Family, à propos d’un auteur de roman fantastique (Shalhoub) et son éditeur un peu coincé, Neil Patrick Harris. Une comédie de NBC qui sent encore bon les années 90, mais qui se regarde avec grand plaisir (merci YouTube au passage).
Il y avait aussi Happy Family... Avec notre amie à tous, Christine Baransky, et John Laroquette. Une sitcom familiale avec des rires enregistrés plus drôle que la plupart des comédies à l’antenne actuellement. La même équipe nous a proposé avec presque autant de réussite, Aliens in America, il n’y a pas si longtemps que ça.

Au milieu de la décennie, on aimait beaucoup MadTV, et particulièrement Nicole Sullivan, une de ses comédiennes la plus talentueuse. Alors lorsqu’elle s’est enfin lancée dans une sitcom, Hot Properties, mes attentes étaient élevées. Et aux cotés de Gail O’Grady et Sofia Vergara (de Modern Family) cette comédie sur une agence immobilière entièrement féminine ne nous a pas déçu. C’était drôle et fin, deux qualités qui viennent trop souvent avec ‘bien vite annulée’.

Et, vous vous rappelez de Eyes, la série d’espionnage légère avec Rayanne d’Angela, 15 Ans ? Et de Lucky, la série drôle avec John Corbett ? Et de My Big Fat Greek Life, la série moins drôle avec John Corbett ? Et de Out Of Practice avec Stockard Channing ? La plupart de ces séries ne se sont malheureusement pas retrouvées dans le classement, mais c’était bien marrant de se rappeler de toutes ces séries à fort potentiel ou qui nous ont fait juste passer un bon moment et qui ont un peu trop vite oublié…

Polygams. Nice.
Tigrou n’aime pas le changement

Après une fin d’année 2009 en demi-teinte, durant laquelle je n’ai pas trouvé grand chose de plus de 20 minutes à me mettre sous la dent (j’ai même été contraint de faire de Brothers & Sisters « je guéris mon cancer en 40 minutes grâce a une greffe de moelle osseuse miracle » mon drama préferé de la semaine, c’est dire !), l’année 2010 s’annonce sous de bonnes hospices, avec les retours très attendus (par moi en tous cas) de United States of Tara, Nurse Jackie, Breaking Bad… et Greek aussi, bien sur. Cette semaine, c’est HBO qui a ouvert le bal, avec un évènement scandaleusement ignoré sur le forum de pErDUSA : la diffusion du season première de Big Love !

Sans surprise, c’était un vrai plaisir de retrouver la famille Henrickson – et surtout Margene et Nicki - sur mon écran. Toutefois, je me dois de pousser un coup de gueule contre HBO : non contente de raccourcir la saison (9 épisodes à peine cette année, soit 25% de moins que dans les premières saisons), la chaine a aussi bousculé gratuitement mes habitudes en changeant le générique ! Les images de l’ancien n’étaient certes pas d’une subtilité remarquable, mais je m’étais au moins habitué à commencer chaque épisode en chantant God Only Knows à tue tête devant ma télévision… Mais voilà qu’HBO me demande d’apprendre par cœur les paroles d’une nouvelle chanson. Et tout ça pour un générique immondissime qui, pour des raisons budgétaires j’imagine, ressemble à s’y méprendre à la promo (immondissime) de la saison… Un scandale, vous dis-je !

A part ca, l’épisode m’a paru plutôt bon. J’ai toujours beaucoup de mal à juger les Season Premiere, surtout dans les séries du câble, avec lesquelles il faut en général attendre le 3ème ou le 4ème épisode d’une saison pour que tous les éléments se mettent en place et que l’ensemble devienne véritablement excellent.
Ce qui est sur, c’est que cette saison risque d’être encore plus dense que la précédente : il y a tellement d’intrigue dans ce premier épisode que certaines n’ont droit qu’à une minute d’antenne… voire n’ont pas d’antenne du tout et sont simplement mentionnées au détour d’un dialogue.

Pour l’instant, ce qui a été développé me plait : la relation de Nicki avec sa fille (qui semble avoir hérité du talent de sa mère pour la manipulation, comme on le voit dans la scène pour le moins étrange qu’elle partage avec son père) est prometteuse, la carrière florissante de Margene fait plaisir à voir, et l’intrigue d’Albie, bien qu’amenée de façon très artificielle, me semble une façon efficace pour la série de remplir le quota gay d’HBO tout en renouvelant un peu la teneur des intrigues du Compound.

J’ai par contre été moins convaincu par tout ce qui concernait Lois et le père de Bill, une intrigue qui sentait vraiment le réchauffé à mon goût… Enfin, j’imagine que maintenant que Roman et le Greens sont hors d’état de nuire, il fallait bien faire revenir un personnage un peu menaçant pour créer de la tension… J’étais d’ailleurs un peu surpris que ce rôle ne soit pas endossé par le personnage de Zeljko Ivanek (qui joue le père de la fille de Nicki) : il me semblait constituer un méchant tout trouvé mais, dans cet épisode, j’ai eu l’impression que les scénaristes cherchaient à contraster son personnage, qui nous avait été présenté de manière assez caricaturale l’an dernier… Je peux me tromper cela dit !

Pour finir, j’ai eu l’impression que cet épisode reprenait beaucoup d’éléments de la saison 3 là ou on les avait laissés (la réintégration de Nicki chez les Henrickson n’est pas aussi facile que prévu, le procureur qui veut la tête de Bill n’a pas disparu par miracle, la mort de Roman n’a pas encore été découverte…) mais je ne saurais pas dire si ce première avait vocation à boucler ces intrigues, où si celles-ci vont avoir des conséquences sur l’ensemble de la saison…
On verra bien, en tous cas, ça fait du bien d’avoir un vrai drama à regarder chaque semaine !

Trop de Kung-Fu, tue le Kung-Fu
Ju n’est pas Petit scarabée

En ce début de nouvelle année, j’étais plein de bons sentiments, plein de bonne volonté, et plein à ras bord de bonne bouffe. C’est difficile rien que d’en parler. Du coup, à cause de ces deux premiers éléments (et un peu affaibli par le troisième), j’ai décidé de redonner une énième chance à Chuck, dont la saison 3 commençait dimanche dernier sur NBC.

C’était sans doute une erreur.

Après avoir arrêté de regarder la série au début de sa deuxième saison, sans aucun regret, je m’étais laissé tenter par ses deux derniers épisodes. Pas par faiblesse d’esprit, non, j’avais deux très bonnes raisons. La première, c’était parce qu’Alan Sepinwall disait sans cesse du bien de la série (et Alan a très bon goût). La seconde c’était parce que Chuck allait être annulée quoi qu’il arrive, et que je ne risquais donc pas grand-chose à regarder deux petits épisodes.
En définitive, ils m’ont beaucoup plu. Pas suffisamment pour me donner envie de voir tous les épisodes que j’avais loupé, mais ils étaient très bons, en particulier le passage Domo Arigato Mister Roboto de Jeffster. Et le cliffhanger offrait une belle conclusion à la série.

Seulement voilà, NBC a renouvelé Chuck, quelques mois plus tard je me retrouvais à regarder les trois premiers épisodes de la troisième saison, et toute illusion que j’avais pu me faire sur la qualité de la série a disparu. À la place, seuls les gros défauts que je n’ai jamais réussi à supporter restaient en évidence.
Pour faire court : la série est chiante. Je n’arrive pas à dépasser le côté hyper cheap des décors, de la production, de la réalisation, de tout. Je déteste le Buy More. Et quand il n’y a pas de Buy More, je déteste la sœur de Chuck. Les intrigues sentimentales sont traitées n’importe comment. Je n’arrive pas à voir la série comme un pur divertissement à prendre au quinzième degré, et ça ne marche pas au premier, deuxième, et tous les autres degrés suivants. Le mélange de tons entre les intrigues dramatiques et « drôles » ne fonctionne pas.

Et ça, ce n’est que pour les défauts repris des saisons précédentes.

La nouvelle saison offre également à Chuck de nouveaux pouvoirs, et là encore je ne suis pas entièrement convaincu. Le premier épisode, par exemple, abuse carrément du kung-fu dans toutes les situations, pour un résultat trop répétitif et manquant clairement d’originalité. Heureusement, la suite est plus équilibrée et offre de bons moments, que ce soit quand Chuck joue de la guitare ou lorsqu’il fait des acrobaties complètement overzetop (mais drôles) pour s’introduire dans un coffre. Cependant, je ne vois pas les scénaristes arriver à se renouveler correctement sur le moyen terme, et j’ai peur que ça tombe trop souvent dans le schéma du « Sarah (ou quelqu’un d’autre) doit rassurer Chuck pour qu’il les sorte d’une mauvaise situation ».

J’aurais essayé, et réessayé, et essayé encore, mais j’ai peur que Chuck ne soit décidément pas pour moi.

TOP 30 des séries de la décennie - Partie 1/3
La Rédaction s’amuse très sérieusement

Un classement des meilleures séries de la décennie ?
Classique, me direz-vous en ce début de 2010.
Un peu facile même pour remplir ma Semaine à nous.

Pardon ?
Je vous demande pardon ?
Facile ?!?

Tout d’abord, il a fallu se mettre d’accord sur les séries qui étaient "éligibles".

On y met quoi dedans ?

Facile ? Celles qui ont été diffusées entre le 2000 et 2009 ?
On a eu de la chance, personne n’a voulu faire le malin en expliquant que les années 2000 ont débuté en 2001. Mais le problème n’a pas été réglé pour autant.

- La décennie a été marquée par l’explosion du câble. On pourrait considérer que celle qui nous intéresse débute avec la diffusion du premier épisode des Sopranos le 10 janvier 1999. Faut bien un critère...

- Je trouve ça assez arbitraire (voire complètement arbitraire ^^), et un peu dommage.

- Et pourquoi pas une règle simple : toute série ayant eu plus d’épisodes diffusés durant les années 2000 que durant les années 90 peut faire partie des séries de la décennie. Ça marche de justesse avec Buffy et Ally Mcbeal. Ça passe largement pour Urgences.

- Certes, mais à mon sens, Urgences, Law & Order et même Buffy sont des séries "emblématiques" de la décennie précédente, de celle de l’âge d’or des networks. Leur impact et leur force avaient surtout leur place dans les années 90.

- La date du 1er janvier 99 me parait toujours très arbitraire, par contre, pour un top de la décennie. "Ok, alors pour notre top des années 2000, on ne prend que les séries qui ont commencé après le 31 décembre 1998 !"

Au final, nous sommes parvenus à un consensus mou dont les dirigeants du Parti Socialiste auraient été fiers : il y a vaguement une règle, mais chacun l’interprète comme il veut !

- C’est quoi la règle alors ?

- Ce que l’on estime être une série appartenant aux années 2000.
Si on pense que Ally McBeal ou Buffy représente cette décennie, pas de souci.
La série de Kelley semble bien marquée "90’s". Buffy correspond aux débuts de la Whedon-mania, qui a sévit au cours des années 2000, so...

C’est ainsi que ni Urgences, ni Law & Order, ni Ally McBeal, ni même Buffy ne figureront dans le classement.

On n’y retrouvera pas non plus The Good Wife ou bien Flashforward, selon la jurisprudence "Desperate Housewives".

On ne sait pas du tout ce que vont devenir les séries qui ont débuté à la rentrée. Modern Family et Parks & Recreation deviendront peut-être d’atroces daubes dans quelques épisodes...

On le classe comment ?

Chaque rédacteur s’est alors attelé à sa liste personnelle, son TOP 30 à lui. (Un rédacteur a dû déclarer forfait. Nous ne le citerons pas mais les fanatiques de Supernatural peuvent s’en mordre les doigts.)

La salle des ordinateurs de la rédaction a alors fait son travail.
Présente dans un classement d’un rédacteur, en fonction de sa place, une série récolte entre 1 et 30 points.
Les sept TOP ont été passés en revue, les points ont été additionnés et le classement général a été établi sur le nombre de points obtenus.
Plus une série a été regardé par un grand nombre de rédacteurs, plus elle a de la chance de bien figurer dans le classement final.
C’est ainsi que les Sopranos se retrouve en 28ème position. C’est bien beau d’être considérée comme un chef d’œuvre télévisuel mais à pErDUSA la série n’a pas connu le succès populaire nécessaire.

Les résultats ont cependant été pondérés pour les cinq premières places du classement.
Pour les cinq séries arrivées en tête, la moyenne de leur position dans les TOP personnels est également entrée en compte. A voir dans quinze jours...

Vous savez tout.
Le décompte peut commencer.

Voici la révélation du premier tiers de notre TOP 30 de la décennie.
(Sous les photos, sont indiquées les positions des séries dans les classements personnels.)

30 - Andy Richter controls the Universe - 2002/2003

Gizz (10) - Drum (9)

29 - Scrubs - 2001/...

Drum (21) - Iris (13) - Ju (12)

28 - The Sopranos - 1999/2006

Drum (11) - Jéjé (2)

27 - Wonderfalls - 2004

Gizz (14) - Drum (16) - Iris (14) - Ju (28)

26 - Dexter - 2006/...

Tigrou (18) - Tom (19) - Iris (21) - Feyrtys (16) - Ju (29)

25 - The Comeback - 2005

Tigrou (17) - Drum (23) - Feyrtys (6) - Jéjé (20)

24 - Freaks and Geeks - 1999/2000

Gizz (13) - Tom (20) - Iris (9) - Feyrtys (23)

23 - The new adventures of Old Christine - 2006/...

Gizz (10) - Drum (19) - Feyrtys (19) - Jéjé (15)

22 - Big Love - 2006/...

Tigrou (8) - Feyrtys (18) - Jéjé (7)

21 - In Treatment - 2008/...

Tigrou (16) - Tom (23) - Iris (24) - Feyrtys (5) - Jéjé (19)
la Rédaction
P.S. La suite du top 30 des meilleures séries de la décennie, c’est la semaine prochaine !