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Parenthood - Drum, Parenthood, et les vraies valeurs familiales

Introduction à la Saison 4: Oubliez The New Normal, Parenthood est de retour !

Par Conundrum, le 3 septembre 2012
Publié le
3 septembre 2012
Saison 4
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L’été s’achève enfin. Sutton Foster a été une bonne baby-sitter, mais nous sommes bien contents que les choses sérieuses reprennent.

Oui mais voilà, la rentrée fait que tout le monde, pErDUSA y compris, se passionne pendant un mois pour des pilotes de séries qui ont tant fait parler d’elles le printemps précédent.

Du coup, on se retrouve à crier sur les toits que la nouvelle série de Mitch Hurwitz d’Arrested Development avec Felicity et GOB va déchirer. Et qui se rappelle de Running Wilde maintenant ?

On a trop tendance à négliger le retour des nos bonnes vieilles séries au profit de ces nouveaux jouets peu solides. Et avec une saison de transition qui verra le départ de The Office, 30 Rock et Fringe, et avant de se consacrer aux nouveaux pilotes de la semaine, mettons en avant le temps de quelques heures, une série dont le retour, dans quelques jours, nous enthousiasme.

Parenthood


NBC – Mardi 11 Septembre

On est content parce que :

Mae Whitman est l’une des actrices les plus sous estimées de la télé US
Même avec le pire matériel possible l’année dernière et son intrigue puante avec son politicien, Whitman avait la classe. On comprend nettement mieux ce que George-Michael trouvait à Ann dans Arrested Development.

Jasmine est jolie
Entre Kristen Bell à la maison, et Joy Bryant au boulot, on le déteste vraiment Dax Shepard.

Ray Romano rejoint la distribution
Et depuis Men of a Certain Age, contrairement à Dax Shepard, tout le monde l’aime, Ray Romano.

Mais surtout :

On ne parle que très peu de Parenthood. Le drama de Jason Katims est beaucoup moins intéressant que Friday Night Lights. Et si on en parle, on met en avant les défauts de la série (pour résumer, des acteurs trop bons pour un matériel trop fade). Pourtant, il faut se rendre à l’évidence, si après trois ans à l’antenne, on continue de regarder chaque semaine la série alors qu’on arrive à oublier l’existence de Modern Family, l’une des séries US les plus médiatisée, c’est que Parenthood a de l’intérêt.

Parenthood, c’est ce pote un peu lourd qui agace mais qui vous est fidèle, et au bout d’un moment, si on ne l’a pas supprimé de son portable, bloqué sur Facebook et fui sous Twitter, c’est qu’il compte plus que ce qu’on aimerait pensé. Il faut se rendre à l’évidence, Parenthood ne changera pas. Cette année, c’est décidé, au lieu d’attendre plus de la série, je vais me concentrer sur le positif.

Cette année, les changements annoncés la saison passée vont s’exécuter. Haddie part à la fac, Julia et Joe voient leur famille s’agrandir, Zeke devra gérer ses problèmes de santé et Jasmine est officiellement une Braverman. Toutes les trames amorcées la saison passée cimentent la base de celle qui s’annonce.

Mais, à ma grande surprise, celle qui m’intéresse le plus est celle de Sarah. Jason Ritter y est pour beaucoup, mais la saison passée, j’ai enfin commencé à apprécier le personnage de Sarah. Lauren Graham n’a pas eu de chance dans cette série. Elle a remplacé Maura Tierney, et même en n’ayant vu qu’une bande annonce avec Abby d’Urgences, la comparaison était obligée.
Je ne sais pas si c’était lié au changement d’actrice, mais Graham a mis quelques épisodes avec de trouver sa place dans la série. Et quand on arrive à ne plus se dire « c’est sûr, Maura aurait mieux joué cette scène », on découvre que les scénaristes ne savent pas trop quoi faire de son personnage.
Sarah est barmaid. Non, c’est la stagiaire de son frère ! Non, elle écrit des pièces de théâtre ! Et elle a des problèmes avec Amber, mais tout se passe bien avec son fils ! Non, elle s’entend bien avec sa fille, mais Drew lui pose problème ! Et puis, elle kiffe l’un des frères Baldwin, et Jason Ritter, et son ex qui ressemble étrangement au mari de Toni Collette dans The United States of Tara.
Ça fait beaucoup de matériel pour un personnage en deux saisons et demie.

Et même si je n’aime pas toujours l’évolution de sa carrière [1] , le retour de Mark a ancré le personnage le plus brouillon de la série. La différence d’age est traitée de façon assez subtile pour donner du matériel intéressant à une Lauren Graham trop bloquée en mode Lorelei Gilmore. Du coup, on avait un peu peur quand Jason Katims a voulu donner un vilain pilote à Jason Ritter. Heureusement, NBC l’a rejeté, malheureusement, Ritter n’est toujours pas régulier dans Parenthood.

En tout cas, maintenant que je n’attends plus que Parenthood devienne le drama prestigieux qu’il ne sera jamais, je suis impatient de retrouver une valeur assez solide de mon planning séries de la semaine.

Conundrum
Notes

[1Oui, parce que ça m’a l’air bien facile d’écrire une pièce de théâtre prestigieuse, Mr Katims.