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Capsule EDUSA

Meilleurs épisodes de 2005

dimanche 15 janvier 2006

Tout est dans le titre. Pour cette première "Capsule EDUSA", toute la rédaction s’est mise au boulot, et après un ou deux débats houleux nous sommes fiers (comme toujours) de vous présenter nos 10 épisodes préférés de l’année 2005.

(( 8 FEVRIER 2005 ))

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GILMORE GIRLS

Wedding Bells Blues
(Saison 5, Episode 13)

Difficile de choisir entre Wedding Bells Blues et Say Something. Ces deux épisodes sont parfaits de bout en bout. Mais il fallait bien se décider, et Wedding Bells Blues possède deux arguments de poids face à son concurrent direct : c’est le 100ème épisode, une célébration en soi quand on sait toutes les difficultés qu’Amy Sherman-Palladino a rencontré depuis le début de Gilmore Girls. Ensuite, il y a une phrase culte dans cet épisode qui nous redonne encore des frissons près d’un an plus tard : « You and me, we’re done. » Et rien que pour cette phrase, cet épisode méritait d’être dans ce top.
—Feyrtys

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(( 20 MARS 2005 ))

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BOSTON LEGAL

Death Be Not Proud
(Saison 1, Episode 17)

Boston Legal est une comédie, et quand on voit l’ensemble des épisodes, il n’en fait aucun doute. Mais BL est aussi une série procédurière, ce qui veut donc dire que ça parle d’avocats, de loi, de justice, d’abus de pouvoir, de politique, etc.. Et bien évidemment, du châtiment ultime de la justice des Etats-Unies d’Amérique : la bien nommée peine de mort.
A ce moment, fini de rire. Alan Shore, l’excentrique avocat de Crane, Pool and Schmidt, redevient un orateur de génie pour tenter de sauver, en vain, un homme de la peine de mort. Jamais Kelley n’aura été aussi inspiré que pour cet épisode, jamais la mort d’un condamné n’aura été présentée comme aussi banal, jamais la peur de mourir n’aura été aussi bien montrée, jamais le système décrit n’aura autant exposé ses limites morales comme son échec à endiguer la violence et le crime qui sévissent dans nos pays.
Cet épisode ne fera sans doute pas changer d’avis un adepte de cette loi du talion extrême, mais il a au moins le mérite d’exister, et de nous montrer une réalité sur la mort que la violence des images déversées par la télé à tendance à banaliser.
—Joma

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(( 23 MARS 2005 ))

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THE WEST WING

In God We Trust
(Saison 6, Episode 20)

D’après ce qu’on a vu des 4 premières saisons de The West Wing, dans le grand dictionnaire ’Le Monde selon Aaron Sorkin’, on devrait retrouver cette définition :
Républicain : adjectif désignant un retardé obèse religieux fanatique, raciste, pingre et homophobe, probablement né d’un mariage consanguin dont le reflet n’apparait pas dans un miroir, qui a pour seule et unique solution aux grands problèmes de ce siècle, du conflit israélo palestinien à la grippe aviaire, de donner une arme à chaque américain. En revanche, si le républicain est jeune et beau, il se devra de travailler pour les démocrates au pouvoir ou d’être sympathisant. Une récente étude a prouvé qu’un républicain est probablement un Cylon au visage humain.

Le meilleur point qu’on retiendra de l’ère Wells est d’avoir réparé une vision un peu biaisée des républicains, et ce, grâce à Arnold Vinick. Arnold Vinick est un sénateur honnête, juste, qui n’a pas peur de faire bouger les choses. Oh et Arnold Vinnick n’est pas démocrate, ni centriste. Il est républicain. Dans In God We Trust est abordé le sujet de la foi, thème primordial de la course aux Présidentielles. On découvre le rapport complexe entre Vinick et la religion, et c’est l’un des premiers grands épisodes qui a fait d’Arnold Vinick le personnage le plus fascinant de la série.
—Conundrum

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(( 3 MAI 2005 ))

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VERONICA MARS

A Trip to the Dentist
(Saison 1, Episode 21)

Il est vrai que l’épisode final de cette première saison de Veronica Mars est très bon. Mais on est tous d’accord (ou presque) à la rédaction d’EDUSA pour dire que l’avant-dernier est bien plus abouti, bien plus fort en rebondissements et beaucoup plus original que Leave it to Beaver . Kristen Bell nous offre en plus sa plus belle performance dans une scène d’anthologie avec Duncan. De plus, un épisode qui maîtrise aussi bien les flash-backs tout en étant aussi surprenant dans son dénouement méritait bien sa place dans ce top.
—Feyrtys

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(( 17 MAI 2005 ))

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HOUSE

Three Stories
(Saison 1, Episode 21)

Je vous ai déjà dit que l’épisode 1.21 de House est une tuerie sans nom ? Pas encore ?
Et bien je vous le dis maintenant. J’ai rarement vu un épisode de série aussi bien maîtrisé, utilisant avec autant d’intelligence l’image pour exploser la narration, s’offrir un twist en milieu d’épisode pour recentrer l’action sur un personnage, donner des lignes de dialogues en béton pour un Hugh Laurie survolté et finir par donner plus qu’envie de voir l’épisode suivant tout en sachant que ça ne sera pas vraiment une suite directe.
Non, vraiment s’il ne fallait garder qu’un épisode toute série confondue, ça serait celui-là pour moi.
—Joma

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(( 21 AOUT 2005 ))

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SIX FEET UNDER

Everyone’s Waiting
(Saison 5, Episode 12)

Everyone’s waiting, où comment conclure à la perfection 5 saisons de ce qui restera, pour moi, l’une des meilleures série télévisées jamais réalisée.
Le dernier épisode de Six Feet Under est un Series Finale exemplaire : parfaitement équilibré, il parvient à conclure de manière satisfaisante chaque intrigue de la saison ; tout en restant fidèle à ses personnages qui, à travers nombre de scènes fortes, semblent achever sous nos yeux émerveillé un épanouissement entamé, pour certains, dès les premiers épisodes.
L’émotion, bien sûr, est présente du début à la fin et il est bien difficile pour le fan de ne pas verser quelques larmes. Pourtant, Alan Ball réussit l’exploit de nous offrir dans cet épisode plusieurs « moments qui rendent heureux », voire qui vous font pleurer de joie, sans jamais tomber dans la facilité ou la mièvrerie d’un David E. Kelley réconciliant artificiellement ses personnages dans le Series Finale d’Ally McBeal.
Et puis, surtout, Six Feet Under ne cède pas à la tentation de nous imposer dans son dernier épisode une philosophie artificielle de la vie et de la mort répondant aux interrogations distillées par la série pendant 5 ans. Non... Everyone’s Waiting se contente de nous montrer au fil des scènes, et en particulier dans son superbe clip final, que heureuse ou triste, avec ou sans sens, la vie est pleine de beauté. Un très beau message, pour un des meilleurs épisodes de l’année.
—Hobbes

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(( 23 SEPTEMBRE 2005 ))

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BATTLESTAR GALACTICA

Pegasus
(Saison 2, Episode 10)

La race humaine mérite-t-elle de survivre ?
A partir de cet épisode, la question devient manifestement le cœur de la série. Chaque personnage, développé depuis longtemps ou introduit au cours de ces 40 minutes, est un élément d’une réponse de moins en moins évidente. Il est également celui d’une intrigue narrative brillante, tendue et imprévisible qui d’une situation optimiste mène au plus tragique des cliffhangers.
L’interprétation, l’image et la bande sonore sont à l’unisson de cette écriture éblouissante.
Un épisode magistral pour une série essentielle.
—Jéjé

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(( 3 OCTOBRE 2005 ))

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ARRESTED DEVELOPMENT

Forget Me Now
(Saison 3, Episode 3)

Une séquelle james bondienne et surtout très très bavarde de "For British Eyes Only". Au menu, évitez le blabla chez Bob Loblaw, méfiez vous des discours rapides de l’armée, apprenez la définition d’un analrapist, et fuyez les pilules de flunitrozepam. Pour cet excellent épisode d’Arrested Development ("eh, that’s the name of the show !"), les gags fusent, les clins d’oeil et les running gags abondent (Steve Holt, Franklin, le phoque, la matraque, ..). Il est conseillé d’appuyer sur la touche pause de temps à autre et de reprendre son souffle. Non, pas seulement pour Charlize Theron. Un dernier message, amis lecteurs : ne passez pas à côté de la plus grosse tranche de rigolade de l’année, sauf si vous êtes souffrants. Dernier message, en slow motion, pour les Buster qui nous lisent : "Daaamn. Youuu. Fooox. Saaaave. Ouuur. Bluuuuths !"
—Eclair

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(( 5 OCTOBRE 2005 ))

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LOST

Orientation
(Saison 2, Episode 3)

Oui, Orientation est le meilleur épisode de Lost. La tension est à son comble (appuyera ? appuyera pas ?), les réponses pleuvent (...zoologie !), les questions pleuvent encore plus, du coup (Hanso ? Dharma ?), et la série entre dans une nouvelle ère, très intriguante. Un excellent épisode, qui a tout à fait sa place ici.
Et pour ceux qui douteraient, voici ce que Jéjé (élitiste méprisant professionnel) a déclaré après l’avoir vu : "j’ai ADORÉ cet épisode". Avant de conclure par un révélateur "Vite la suite !!"
Et ça, comme argument implaccable, ça se pose là.
—Ju

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(( 20 NOVEMBRE 2005 ))

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ROME

Kalends of February
(Saison 1, Episode 12)

On sait comment ça termine. On sait tous que César finit par être assassiné à coup de poignards, trahi par son fils Brutus... Et pourtant, en connaissant l’histoire, le dernier épisode de cette exceptionnelle première saison de Rome réussit l’exploit d’être haletant. Une vraie réussite, mêlant l’historique à l’anecdotique et la cruauté vengeresse à l’espoir. Un seul regret cependant : César était un personnage des plus fascinant, et l’acteur qui l’interprétait, Ciarán Hinds, était particulièrement charismatique. On aurait bien voulu une saison de plus consacrée au célèbre tyran. Marc-Antoine n’a plus qu’à reprendre le flambeau...
—Feyrtys

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(( BONUS ))

Prix Spécial Elitiste Méprisant

The Wire - 3.11 - Middle Ground
L’épisode qui renvoie aux oubliettes les "Three Stories" de House et le "Pegasus" de BSG... Quand les lignes narratives de 35 épisodes d’une série en constante bonification convergent vers un seul point, il n’y a qu’un mot à utiliser : chef d’oeuvre.
Pour briller en société, c’est "The Wire qu’il vous faut !". Et personne ne viendra vous chercher des noises, tout le monde sait que c’est génial mais personne ne regarde !
—Jéjé