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La Brigade du Tigre
Perdu et désesperé !
Episode 2
dimanche 31 octobre 2004, par
Oops, I did dit again !
Oui, oui, je sais... J’avais promis d’être sérieux, j’avais juré que, cette fois, je commencerais ma chronique minimum une semaine à l’avance, que je ne me retrouverai pas stressé un samedi soir à 23h à rechercher désespérément de quoi remplir ces quelques pages… Mais que voulez vous, personne n’est parfait ! Même pas moi !
Bref, vous l’avez compris, je suis à la bourre ! Un peu… Parce que bon, faut pas exagérer non plus, j’ai encore un peu plus de 24 h pour finir de taper cette chronique et l’envoyer à Ju, juste le temps pour Kim Bauer de kidnapper une gamine, d’avoir 3 accidents de voitures, d’amputer la jambe de son copain, de copuler avec un cougar dans la forêt, de s’enfermer dans un abri nucléaire avec un ermite (vous saviez que ça ne prenait pas de « h » ermite vous ?), de prendre un supermarché en otage, de tuer la seule personne censée de LA et de se refaire une couleur. Finalement, le temps, c’est très relatif, surtout dans 24 !
Mais trêves de kimeries, passons au titre essentiel de cette chronique : moi. Attention, pas « moi » comme dans « moi tout seul » (après, il y en aurait encore pour dire que je suis narcissique…), mais « moi » comme dans « mon moi menacé, ou les multiples persécutions dont est victime mon individualité ».
Upside Down
En effet, figurez vous que depuis quelques semaines, il ne fait pas bon être orange rayé dans le monde merveilleusement unicolore d’EDUSA… Je dirai même que depuis un mois, la chasse au tigre est ouverte ! Jalousie ? Convoitise ? Amour refoulé de la part de mes collègues ? Difficile à dire… Toujours est-il que les faits sont là ! Depuis le lancement de cette chronique, j’endure quotidiennement les commentaires désobligeants des autres membres de la rédaction, qui vont du simple « boulet » de Tonion, au « il a le cerveau a l’envers » de Squatego, en passant par « Pourquoi discuter avec Tigrou ? C’est la mauvaise foi incarnée d’Edusa… » de Nymphodora (ne voulant pas m’abaisser à leur niveau, j’ai déguisé le nom de mes agresseurs pour préserver leur anonymat). J’ai également reçu des lettres de menace (« Et si quelqu’un promettait d’assassiner ta famille et de te torturer si tu n’obéissais pas, tu regarderais 24 Saison 4 ? », signé Fil), des jets de kiwi, des DVD de Smallville par la poste (bon, ça en fait, ça venait pas d’EDUSA, c’est ma sœur qui les a commandés sur Internet…). Et, devant toutes ces pressions, je l’avoue, j’ai craqué : je me suis soudain senti « désespéré », « perdu », bref, ça n’allait plus du tout !
You might think that I can’t take it… But you’re wrong… ’Cause now I’m Stroooonger !
Sauf que voilà... Il en faut peut-être peu pour être heureux, mais il en faut à coup sûr beaucoup plus pour venir à bout d’un tigre ! Aussi, telle une tragique héroïne whedonienne trouvant ses plus grandes forces dans la solitude et l’adversité, j’ai décidé de faire face aux multiples agressions morales dont j’étais victime et d’affirmer enfin haut et fort ma différence et mon identité. Car oui, figurez vous que j’endure tout ça à cause d’une préférence, d’un état d’âme, d’une circonstance (tant qu’à faire dans la référence musicale, autant aller chercher parmi les plus grand) : j’ai osé dire publiquement que je trouvais Desperate Housewives infiniment supérieur à Lost et que, en plus, je m’ennuyais devant Scrubs. Il n’en fallait pas moins pour déclencher une véritable cabale à mon encontre…
Lost : La Isla - not so - bonita
Autant vous le dire tout de suite, je ne comprend pas l’engouement général de l’ensemble de la rédaction (et du forum) pour Lost.
Attention, je ne suis pas en train de vous dire, comme Feyrtys l’a si bien fait dans sa chronique (et ensuite, on dit que c’est moi l’incarnation de la mauvaise foi sur EDUSA… on aura tout vu !), que cette série est l’antéchrist incarné… Parce que bon, déjà c’est pas si nul que ça, et en plus tout le monde sait bien que l’antéchrist s’est déjà incarné en James Marsters il y a 5 ans, et qu’il ne peut pas être à deux endroits à la fois !
Non, en toute honnêteté, je trouve ce nouveau show fort distrayant à suivre, avec de jolis effets spéciaux (wow ! l’arbre bouge ! ça doit être un gros dinosaure derrière !), de jolis décors tout verts, de jolis acteur tout bien coiffés et rasés même s’ils essayent d’avoir l’air de naufragés…
Seulement voilà : quand je sors d’un épisode en me disant « oui, c’était sympa, un peu cliché, pas révolutionnaire, mais sympa » et que je lis ensuite 10 messages à la suite sur le forum déclarant « Quelle profondeur ! Quel jeu ! Quel réalisme ! Quelle remarquable capacité à prendre les attentes du spectateur à contre-pied ! Cette série est révolutionnaire ! Cette série est la série du nouveau millénaire ! JJ est un génie ! JJ est un Dieu ! JJ est le nouveau Joss Whedon ! »… et ben je reste un peu sceptique !
Parce que bon, honnêtement, à part le très bon pilote et l’excellent 6eme épisode, je n’ai rien vu de bien exceptionnel là dedans !
Et, pour confirmer mes dires, observons un peu les divers arguments invoqués par les Lost-addicts :
1) Cette série est révolutionnaire… Son concept c’est du jamais vu !
Euh… Helloooooooooo ! Des personnages très différents, issus de toutes les minorités possibles et imaginables (sauf les deux héros qui sont des blancs anglophones, parce que quand même, il faut fédérer le public), qui se retrouvent coincés ensemble et obligés de cohabiter pour survivre, c’est vrai que ça n’a jamais été vu ni au ciné, ni à la télé… Ce n’est pas comme si c’était le principe de base de TOUT FILM CATASTROPHE QUI SE RESPECTE ! Noooooooooooooon… Et puis d’ailleurs, le principe de l’île déserte, ça ne ressemble pas du tout à un certain jeu télé appelé Survivor… Rien à voir !
Attention, ceci n’est pas une critique en soi du principe de la série : c’est vrai que traiter de la vie d’une cinquantaine de personne dans un environnement naturel hostile sur une, voir plusieurs saison, et les voir développer une microsociété, ça peut être très intéressant… Mais qu’on ne vienne simplement pas me dire que JJ s’est pointée avec une idée de base révolutionnaire : le traitement sera peut-être à la hauteur, mais le point de départ, lui, est quand même on ne peu plus classique !
2) Cette série est intelligente et humaine : au lieu de nous balancer direct dans l’action présente, JJ approfondi ses personnage avec des flash-backs ! C’est digne d’HBO !
Oui… mais non !
Certes, l’idée des flash-back est très bonne et permet, après nous avoir plongé directement dans l’action dans le pilote, de développer et d’approfondir les différents personnages… Mais de là à en faire le principe de base des 13 premiers épisodes de la série (puisqu’il y a 13 réguliers, je suppose qu’on aura droit à 13 épisodes à flashbacks…), c’est un peu abusé !
Déjà, parce que tous les flashbacks sont loin d’être également intéressants (ceux du troisième épisode, notamment, m’ont particulièrement ennuyé) mais aussi parce que, pendant qu’on nous présente lourdement le passé de chaque personnage, il ne se passe rien sur l’île dans le présent ! Et ça, pour un début de série, selon moi, c’est très ennuyeux ! En effet, pendant les épisodes 3 et 4 (ça s’améliore dans les deux suivants), les relations entre les différents survivants ne sont presque pas développées (sauf, à la limite, celle du héros des flashbacks avec le reste du groupe… et encore !), et leur organisation sur l’île à peine esquissée (et dans ses aspects les moins intéressant : manger, boire, bronzer.).
Le pire, c’est qu’on sent le potentiel, et que les rares scènes laissant présumer des futures relations entre les différents personnages (et surtout entre les personnages secondaires, que je trouve pour l’instant bien plus intéressants que les deux très fades héros) sont pour la plupart très bonnes… mais noyées au milieu d’une tonne de flash-backs !
Bref, si pour certains les flashbacks sont une idée de génie (génie et JJ, ça sonne pareil ces temps-ci…), je les trouves personnellement un peu prématurés (il aurait sans doute été plus intéressant d’en introduire certains plus tard, une fois qu’on aurait pensé connaître les personnages sur le bout des doigts, d’autant plus que certains flash-backs semblent appeler à une séquelle et se contente de piquer notre curiosité sans rien nous révéler d’intéressant…), de qualité inégale (ceux sur Terry O’Quinn et le couple coréen m’ont beaucoup plus, ceux sur les deux héros beaucoup moins) et, surtout, je trouve leur systématisation un peu lourde (un peu comme les cliffhangers dans Alias Saison 1, qui par moment viraient au ridicule). Les épisodes suivants me feront peut-être changer d’avis… mais pour l’instant, je ne vois rien de génial là dedans !
3) Cette série prend le téléspectateur à contre-pied ! On ne sait jamais à quoi s’attendre !
Euh… Faudrait peut-être pas exagérer non plus ! Certes, la série arrive parfois à me surprendre, mais je ne passe pas non plus quarante minutes bouche bée devant mon écran, assailli de toute part par l’imprévisibilité de l’esprit de JJ.
Certains s’émerveillent de l’originalité incroyable des personnages, de leur profondeur hallucinante, du fait qu’ils ne correspondent jamais à ce qu’on leur a présenté au départ… Ce que je trouve vrai… pour environ trois ou quatre personnages maximum pour l’instant ! Les autres, malgré les tentatives désespérées de JJ pour les développer à contre-courant au maximum, me semblent quand même relativement classiques. A commencer par l’héroïne : autant le pilote me laissait espérer de bonnes choses à son égard, autant mes attentes ont, pour l’instant, été déçues par son développement (Surlignez pour les spoilers : je ne me suis toujours pas remis des flash-backs qui, après nous avoir laissé miroiter qu’on aurait une affreuse criminelle comme héroïne, nous la présentent comme la plus pimbêches des oies blanches qui va jusqu’à se faire arrêter pour sauver l’homme qui l’a vendue à la police d’une mort affreuse et qui pousse ensuite le vice jusqu’à demander à ce qu’il touche bien sa récompense pour l’avoir trahie) on ne peut plus classique. De même pour le héros, ennuyeux au possible avec ses problèmes moraux mille fois vus et revus à la télévision (Surlignez pour les spoilers : Monsieur ne veut pas être un leader, il pense ne pas avoir « what it takes » mais, trois flash-backs plus loin, il réalise comme par miracle que finalement, « I have what it takes »… Trop inattendu ! Au moins, dans Buffy, on avait des petits discours marrants quand elle faisait ça !).
Et c’est un peu pareil pour les personnages secondaires qui, à défaut d’être aussi énervants que leurs homologues principaux, sont pour l’instant pour la plupart assez convenus : entre « le méchant redneck finalement pas si méchant que ça » (allez, la dernière fois que j’en ai vu un au cinéma, c’était dans l’Armée des morts), « le gentil drogué qui veut arrêter et trouver sa rédemption », « le papa qui connaît mal son fils mais qui va apprendre à le découvrir pour l’occasion » (L’infâme « Jour d’Après »), « la femme enceinte qui s’inquiète beaucoup pour son bébé »… Il nous manque juste Mel Gibson en pasteur ayant perdu la foi, et ce sera parfait ! Je finirai sur le personnage qui, pour l’instant, me gène le plus : Saïd. La révélation le concernant dans le pilote (à savoir qu’il est irakien et qu’il a fait la première guerre du Golfe dans le « mauvais » camp) m’avait bluffé, et j’attendais beaucoup du personnage… Et honnêtement, pour l’instant, j’ai été déçu : peu présent, il est surtout désespéramment lisse et fade à chacune de ses apparitions, comme si les scénaristes n’osaient pas lui donner le moindre défaut (alors qu’on sait tous que le meilleur moyen de rendre un perso intéressant, c’est quand même de lui donner des défauts) de peur de passer pour de dangereux pro-Bush… Bref, ça part d’une bonne intention, mais il ne faudrait pas non plus tout gâcher par excès de bonne volonté !
Attention, une fois de plus, mon but n’est pas de détruire gratuitement la série (on va finir par penser que je suis méchant !) : le plupart des personnages secondaires que j’ai cités si dessus sont, à défaut d’être hors norme, assez attachants, et il n’est pas impossible du tout qu’un épisode à flash-back centré sur eux vienne bientôt réveiller mon intérêt pour leur intrigue… Simplement, une fois de plus, je trouve qu’il est un peu prématuré de crier au génie.
4) La mythologie est trop béton ! C’est comme X-Files, sauf qu’en plus, c’est tout écrit d’avance et à la fin ça sera méga cohérent !
Bon, je vais faire court parce que je m’aperçois que j’en ai déjà beaucoup trop écrit, et que mon argument sera, en gros, le même que ci-dessus : est-ce qu’il n’est pas un peu tôt, après 6 épisodes, pour canoniser la mythologie de la série ? Je veux dire, une mythologie, ça se développe par définition sur une saison (voire une série) entière… Et parfois, mes chers amis, figurez vous que ça se loupe et que ça retombe comme un soufflet (Les Saison 3 d’Alias et 24 ont chacune à leur manière révélé les faiblesses de la mythologie de leur série, et l’embrouillant à l’extrème ou, au contraire, et l’oubliant complètement).
Alors oui, comme vous, j’ai envie de croire que JJ a tout prévu et que Lost sera un puzzle parfaitement cohérent du début à la fin… Et d’ailleurs, je suis même d’accord pour lui faire confiance et regarder sa série en faisant fi de ses incohérences présentes et en espérant qu’elles seront expliquées dans le futur… Mais une fois de plus, il est un peu tôt pour crier au génie ! La mythologie de Lost est pour l’instant assez agréable à suivre, c’est vrai, mais je ne pense pas qu’on puisse en dire beaucoup plus après seulement 6 épisodes, surtout que son temps d’antenne a très souvent été rogné au maximum par les flash-backs…
Bon… Voilà… « ’Nough said » comme on dit ! Vous l’aurez compris (en fait, si je reprécise, c’est justement parce que j’ai peur que vous n’ayez pas compris), mon but n’était pas ici de me faire les griffes en détruisant Lost a tort et à travers (Il y a 24 Saison 3 et Smallville pour ça). Je voulais simplement remettre un peu les choses en perspective et expliquer pourquoi il me paraît, pour l’instant, prématuré de crier au génie pour une série que je trouve pour l’instant fort agréable à suivre et riche en potentiel… mais sans plus.
Après, rien ne dit que ça ne va pas décoller dans les prochains épisodes (surtout avec les sweeps), et j’en serai le premier ravi… Mais ça, ce sera pour une prochaine chronique !
Desperate Housewives : Too good to be true…
Bon… Voilà… J’en ai trop écrit et du coup, le temps me manque pour développer sur Desperate Housewives et Scrubs… Mais c’est pas grave, parce que pour Scrubs, j’allais dire en gros la même chose que la dernière fois : oui, la série est toujours drôle, mais non, je n’arrive toujours pas à me remettre dedans… J’ai bien ri devant les deux derniers épisodes, c’est indéniable, mais honnêtement, si on m’annonçait un hiatus de 2 mois, je ne pense pas que ça me ferait grand-chose… C’est triste d’en arriver là, mais je crois que Scrubs et moi, on est un peu comme JD et Elliot : on a essayé l’amour fou, ça n’a pas marché, et maintenant, on s’indiffère un peu l’un l’autre !
Avec Desperate Housewives, par contre, c’est bel et bien l’amour fou ! C’est bien simple, je crois que je n’avais pas ressenti une telle passion pour une série depuis… depuis… non, en fait, je ne peux pas vous dire depuis quelle série, ça donnerait des munitions à mes détracteurs !
Mais n’empêche, même The O.C. l’année dernière (et Dieu sait que, comme tout le monde, je suis devenu accro) ne m’avait pas fait le même effet !
Mais qu’a-t-elle de si original, cette nouvelle série ABC ? Et bien, dans le fond, pas grand-chose ! Je dirai même plutôt que les showrunners maîtrise l’art du recyclage : les actrices sont toutes des têtes connues qui avaient, pour beaucoup, disparues de la circulation après l’annulation de leur série phare (mais une Teri Hatcher recyclée, c’est toujours mieux qu’une Evangeline BidulePouffe sortie de nulle part pour faire des courbettes devant le héros et lui lancer des « Were you checking me out ? » sur un ton que même une actrice porno trouverait surjoué), les intrigues ne brillent pas par leur originalité (des adultères, des divorces, des suicides, des commérages entre voisins…), ça ne se passe pas sur une île déserte mais dans la plus banale des banlieue américaine…
Seulement voilà, tout dans cette série est « désespéramment » bien fait… Et franchement, que dire à part que j’adore ?
Les actrices sont toutes absolument parfaites dans leur rôle, avec une mention spéciale pour Marcia Cross qui, après m’avoir laissé un poil sceptique dans le pilote, m’éblouit à chacune de ses apparitions. La réalisation est superbe, la musique envoûtante, les intrigues parfaitement dosées entre le soap pur et dur et le mystère, la comédie et le drama… Les dialogues de la série sont remarquablement écrits et maîtrisé, et même souvent carrément osés pour un network grand public (On se souviendra longtemps du déjà mythique « Rex cries after he ejaculates »), tout comme les intrigues se révèlent parfois étonnement subversives dans la façon dont elles sont traitées, sans jamais virer dans la caricature totale ou le cynisme : la maternité n’apporte pas les joies escomptées, la fidélité ennuie, le modèle de la ménagère parfaite que promeut « 7th Heaven » depuis des années se révèle dangereusement pathologique…
Mais le plus hallucinant dans tout ça… c’est que le public suit ! Plus de 20 millions de téléspectateurs réunis hebdomadairement devant leur écran pour suivre les nouvelles aventures de Bree, Susan, Gabrielle et Lynette… Un soufflet pour tous ceux qui, en cette période d’élection, se délectent à répéter à tort et à travers « de toute façon ils sont trop cons ces américains, ils votent tous pour Bush et ils regardent que des conneries » avant d’allumer leur télé pour ne pas rater les pubs avant Julie Lescaut. Et une aubaine pour ABC qui, du coup, s’est empressée de renouveler la série (et Lost aussi)…
Finalement, la seule victime dans cette histoire, c’est Alias qui se retrouve brusquement sans case horaire et dont l’avenir post Saison 4 semble des plus incertains… Une minute de silence pour Sydney, Vaughn, Isabella et DdC s’ils vous plait… On vous aimait bien, mais bon, avouez que vous ne faites pas le poids contre Susan, Bree, Gabrielle et son jardinier (je veux le même !). Et puis de toutes façons, JJ est sûrement trop occupé a écrire des flash-backs « à contre-pied » sur Lost pour s’occuper de vous alors…
Bref, en deux mots, Desperate et moi, c’est « Like a dream », c’est « Like a prayer », c’est « Like a virgin touched for the very first time », c’est l’amour fou !
Et comme a dit autrefois la Maman d’un corse célèbre : « Pourvou que ça doure, pourvou que ça doure ! ».
Voilà, cette chronique du mois d’octobre touche à sa fin. Il ne me reste qu’à espérer que je vous aurais fait partager mon enthousiasme sur DH, que je ne vous aurais pas trop dégoûté de Lost non plus, et à vous souhaiter un joyeux Halloween à tous.
Bon mois à tous et on se retrouve le premier dimanche de décembre… enfin, j’espère… parce que les Lost-addicts sont assez imprévisibles et agressifs ces temps-ci, et je n’aimerais pas qu’il m’arrive un accident… Eh oui, parfois, dire la vérité peut nous mettre en danger, mais que voulez vous : c’est mon métier !