1er mars 2014
Episode Février
Parce que bon, franchement, on ne voudrait pas tout mettre sur le dos des Jeux Olympiques (ou sur celui du 11 septembre), mais ce n’est entièrement notre faute si seulement six petits articles ont été publiés sur pErDUSA en février.
Non, il fallait absolument qu’on puisse regarder des mecs faire du ski de fond, s’arrêter, tirer au fusil, se relever, et refaire du ski de fond. C’était absolument indispensable.
Bref, en février, Jéjé a terminé sa grande aventure avec Mary Tyler Moore, Drum a regretté l’absence d’Howard le Canard, et Ju est presque sûr d’avoir passé des heures entières à la Maison-Blanche.
Et ils ont aussi regardé ça...
1 How I Met Your Mother
3 février / Con comme un Ballon
Par Ju
Fermes les yeux, donnes moi la main, chérie. Entends-tu mon cœur qui bat ? Est-ce que tu comprends ? Ressens-tu la même........
Si je vous dis que Eternal Flame des Bangles n’était pas la chose la plus ringarde de l’épisode de How I Met Your Mother diffusé au début du mois, ça n’étonnera personne. Car, comme moi, comme nous, comme tout le monde, vous avez aussi assisté, les yeux grands ouverts, à l’idée la plus ridicule jamais mise à l’écran depuis que Dexter à « truc » le « truc » de sa « truc » dans l’océan (pas de spoilers !), dans le dernier épisode de sa série (avant de devenir ce que vous savez).
Donc, oui, Robin est devenue un ballon. Et elle s’est envolée.
C’est toute une histoire, pas forcément intéressante, où, plus tôt dans l’épisode, Ted se rappelle avoir été l’ami d’un ballon avant de le perdre. Et cette scène est donc un parallèle avec sa relation avec Robin. C’est nul. Et, apparemment, la meilleure façon de le représenter était de faire s’envoler Robin. Tout doucement. Comme un ballon. D’abord en voyant s’est pieds s’éloigner de la plage. Vraiment tout doucement. Puis en la voyant s’élever dans le ciel. Tout doucement.
Comme un ballon.
Il y a plein de choses à reprocher à la dernière saison de How I Met Your Mother. Toute la première partie dans l’hôtel, complètement claustrophobe. Le fait que Marshall a passé la moitié de l’année tout seul dans une voiture. Les caricatures chinoises hyper racistes de l’épisode insupportablement con de la claque. Le fait que Barney et Robin forment un couple parfaitement détestable. Le fait que Ted, ou comme l’appelle Iris « CE PUTAIN D’ANTÉCHRIST », soit toujours amoureux de Robin dix heures avant de rencontrer Ta Mère.
Plein de choses, donc.
Mais en fin de compte, rien n’aura été plus con que Robin le Ballon.
2 Dallas
24 février / Comme au bon vieux temps
Par Jéjé
Il ne manquait qu’un minuscule ingrédient à Dallas (2012) pour être vraiment à la hauteur de l’original, et ça y est, il est là !
Le retour indiqué dans titre de l’épisode, c’est bien évidemment le retour du générique avec les images de la distribution principale dedans. Et pas n’importe comment. Non, Comme il faut. Avec l’écran coupé en trois et chaque acteur dans trois situations différentes.
The classic three-way split opening credit, comme disent les Américains.
Parfait.
Et bizarrement, alors que NBC s’amuse à faire des remakes de tout ce qu’il y a pu y avoir à l’antenne dans les années 90-2000, ils oublient d’y mettre l’ingrédient essentiel, le cœur de l’âme de cette époque, ces génériques avec les acteurs qui regardent droit vers la caméra…
Espérons que Robert Greenblatt était devant TNT lundi soir.
3 Parenthood
14 février / Texas Forever !
Par Conundrum
En règle générale, le contenu dérivé fait pour internet ne génère ni le même intérêt, ni le même plaisir que de visionner un épisode de la série originale. La distribution est réduite à son minimum, bien souvent centrée sur des personnages périphérique et la courte durée d’un webisode ne capte même attention du téléspectateur. L’essence de la série est dilué dans un contenu qui est loin d’avoir la même valeur ajoutée de la série originale.
Ouais, mais avec les J.O., j’allais pas attendre fin février pour du contenu inédit !
Et à bien y réfléchir, ce n’est pas vraiment un hasard que Parenthood se porte bien au webisode de ce genre. En effet, chaque épisode donne une intrigue à la sélection des Braverman de la semaine, sans trop d’interaction entre elles. Ce webisode réussit à nous donner l’impression de ne suivre que l’intrigue d’Amber d’un épisode standard.
En plus de cela, NBC a su trouver un angle bien plus intéressant pour ces webisodes : Friday Night at The Luncheonette est un cross over entre Parenthood et Friday Night Lights. J’avoue d’emblée que j’aurais préféré qu’un événement de la sorte soit le sujet d’un vrai épisode de la série. Après tout, on a bien eu une mini scène d’un épisode de Parenthood diffusé en Janvier avec une apparition du héros de la nouvelle série de Jason Katims, About a Boy. Landry méritait plus qu’un clip sur le net. Surtout que cette idée aurait aisément pu être diffusée dans le cadre d’un épisode de Parenthood.
Malgré tout, force est de constater que Friday Night at The Luncheonette était une réussite. Je me serais volontiers passé des clins d’œil un peu lourd comme le « Passe le bonjour à Tim Riggins » d’Amber mais les univers des deux séries s’imbriquent parfaitement. Landry est le personnage idéal pour faire un tour au studio, et on retrouve le même charme du personnage avec plus de maturité et d’assurance acquise depuis la fin de la série. Cela nous rappelle aussi que Friday Night Lights n’était pas simplement Mr & Mrs Coach Taylor ou Tim Riggins, c’était aussi une série avec des moments et personnages plus légers qui rentrent dans le ton de Parenthood.
Mais surtout, ce webisode dans son ton donne une idée de ce que nous sommes en droit d’attendre d’About a Boy. Il était un peu étrange de voir Jason Katims se lancer dans un format de sitcom. Malgré un pilote qui peine à convaincre, si About A Boy trouve une ambiance comique mais naturelle, comme Friday Night At The Luncheonette l’a fait, ce projet prendrait alors tout son sens. Surtout que la solution pour améliorer la série se trouve dans ce webisode : suffit juste que Landry devienne le voisin de gauche de ce pauvre gamin !
4 Teen Wolf
10 février / Stiles passe des examens médicaux
Par Blackie
Depuis son retour,Teen Wolf a énormément rattrappé les abominables erreurs commises sur la première moitié de cette saison. Et cet épisode riche en émotions, qui s’avère l’un des meilleurs de toute la série, ne pouvait que me réconcilier avec.
En plongeant directement dans le suspense, “Riddled” semble parti pour faire monter la tension de la recherche de Stiles jusqu’au générique de fin. C’est donc avec surprise que cet arc se résous en pleine moitié, cassant une course effrénée pour mieux se poser dans cette salle d’hôpital, où la peur prend une toute autre forme.
D’abord vus comme un effet secondaire de sa mort provisoire, les symptômes de Stiles ont continué à se développer lentement, tandis que ceux de Scott et Alison disparaissaient. S’il y a bien une question de possession démoniaque en jeu, ses problèmes n’y semblent pourtant pas liés. Alors que ses crises prennent des proportions vraiment dangereuses, le shérif et Melissa McCall en viennent à supposer que Stiles développe la même maladie responsable de la mort de sa mère.
A partir de là, il faut avoir le coeur solide.
La boule dans la gorge survient alors que Scott ose à peine regarder son meilleur ami, prêt à passer un IRM, et lui promet de trouver un moyen de l’aider avant de le prendre dans ses bras. Lorsque le shérif et Melissa restent sans voix à la confirmation du diagnostique, les larmes leur montant aux yeux, ce sont les miennes qui coulaient à flot.
Si c’est à ce point efficace, c’est qu’on n’a pas là un élément dramatique inventé pour les besoins du jour. La mort prématurée de la mère Stilinski, ainsi que la relation très protectrice entre le père et le fils en résultant, n’ont cessées d’être mises en jeu depuis le Pilote, créant ainsi du poids à cette révélation.
Buffy avait magnifiquement réussit à traiter de la maladie et du sentiment d’impuissance dans un univers fantastique où tout semble surmontable. Teen Wolf lui succède dans cette voie, en prenant un parent face à la mortalité de son enfant. Au milieu de ces adolescents tous plus forts et aux pouvoirs divers, les Stilinski ont toujours été un rappel à une humanité, dans un univers où la mort a toujours de l’importance (contrairement à The Vampire Diaries).
Non, bien sur, Stiles ne mourra surement pas. Aucun spectateur ne s’en remettrait. Mais ça n’en rend pas la détresse de ces personnages moins touchante.
