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Damages

2.13 - Trust Me

Skcor uj maet

samedi 2 mai 2009, par tomemoria

Le season finale est un moment que j’ai du mal à aborder. Les trois ou quatre fans de Friday Night Lights qui attendent encore leur review finale le savent bien. Il m’aura fallu un mois pour me remettre de la fin de cette saison. Une fin bouleversante. Qui m’a renversé au plus profond de mon être. Lorsque le dernier plan s’est achevé, un seul mot m’est venu à la bouche : catastrophique.

Un mois après, j’ai eu le temps de mûrir mes argument. S’il y a une chose que j’aime bien dans un season finale, et surtout pour une série comme Damages (parce que l’autre avec son ballon ovale, c’est une autre histoire), c’est que je n’ai plus à dire : « Mais à quand la vraie histoire ? Et pourquoi elle nous raconte sa vie de merde cette avocate ? Et à quoi ça sert de savoir qui Finn Garrety aime de la musique de merde ? »
Non, toutes ces questions sans réponses prennent fin. Ici, maintenant, nous est offert la véritable vision des scénaristes, ce qu’ils ont vraiment voulu raconter, l’aboutissement ultime de leur histoire. Pour citer ma bonne copine Eloise : God help us all.

The Katie Connor Chronicles

Comme son nom l’indique, la partie que vous allez lire va parler du vide. Ou plutôt, de ce qui sert à le combler, à faire passer le temps. Voyez-vous, un bouche trou n’a pas besoin d’avoir de sens. La présence d’Anastasia Griffith non plus.
Cette pauvre Katie Connor n’aura servi à rien cette saison mais heureusement, elle n’est pas isolée. En effet, on peut aussi mettre avec elle Claire Maddox, Tom, Daniel Purcell, sa femme, Dave, Ellen, Patty, Sarkozy... Un peu tout le monde quoi. Mais ceux dont j’ai envie de parler, là tout de suite, ce sont ces petites blagues visuelles et sonores que sont les Flash-Forward.
Eux, on peut finalement dire qu’ils n’ont servi à rien. Du tout. Car c’est très simple, tout ce qu’ils nous ont montré était faux. Dans Damages, je suis prêt à accepter qu’une part de ce que je croyais vrai ne l’était pas. C’est même ce que je recherche. Au début du season finale de la première saison, on découvre qu’Ellen ne s’est pas faite agresser par ceux qui ont tué David. Un rebondissement estomaquant et efficace pour une raison très simple : il ne remet pas en cause ce qu’on a vu. Ç’aurait été bien plus désagréable d’apprendre qu’Ellen faisait semblant de se faire agresser à cause d’une caméra de surveillance.

...

Le flash-forward où ripou barbu s’approche d’Ellen qui fredonne sous sa douche ? Ah ah, Wes était derrière et fait sortir ripou barbu. Ellen, qui atteint le point de non retour, en tuant Patty ? Ah ah, elle tire sur la caméra ! Patty sortant en sang de la chambre d’Ellen ? Oui mais ah ah, c’est un personnage dont tout le monde se fout qui la plante et on ne sait même pas ce qu’il advient de lui ! Ellen qui se faire arrêter ? Ah ah, elle est libéré trois secondes après. Ah ah on est trop fort ! Ah ah on est très bon ! Ah ah ! Ah ah !

Ta gueule !

Oui, toi, flic idiot sans personnalité qui ne divorce pas avec sa femme, je m’adresse à toi. Parce que mon coco, j’ai pris conscience d’une chose ce mois dernier. Tu fais parti de la bande de loser qui nous a pondu cette horreur ! Oui, oui, tu as essayé de te cacher derrière la couverture bien pratique de l’acteur qui fait de son mieux avec un script bancal, mais c’est raté. On ne me la fait pas, à moi. Va falloir t’expliquer.

Déjà, je voudrais que tu m’admettes une chose. Avoue, en vérité, tu n’as jamais su où tu allais dans ton histoire pas vrai ? Non parce que, quand même, ils s’emboîtent très mal tes flash-forward !
Tu n’as pas de chance, Rose Byrne est une actrice admirable et je ne lui mettrai rien sur le dos. Rose rocks. Toi non. Et si son jeu d’actrice, lors de sa confrontation avec Patty, semble artificiel, c’est uniquement de ta faute. En début de saison, tu ne savais même pas à qui elle s’adressait, et tu lui as demandé de jouer une Ellen au bout du rouleau qui flingue quelqu’un sans hésiter. En fin de saison, tu changes ta version et lui fait tirer sur une caméra... Tu te crois malin ?

Oui, Rose ne brille pas dans cette séquence clé. Elle tente comme elle peut de garder une harmonie dans son interprétation, mais le résultat est déplorable. Ellen passe soudainement de la tendresse à l’intimidation puis retourne à la tendresse. Son attitude est incompréhensible. On ne tire pas sur une caméra. On l’éteint, on la met dans le lavabo, mais on ne tire pas dessus. C’est juste ridicule.
De plus, il y a un gros problème quand on a l’impression d’être plus malin que la personne qui croit contrôler la situation. En l’occurrence, j’ai eu bien du mal à comprendre comment Ellen faisait pour ne pas remarquer l’état de Patty, qui vient de se faire poignarder. Sa patronne se tord pratiquement de douleur sous ses yeux et Ellen ne remarque presque rien. Absurde.

Comme l’est tout ce passage dans l’hôtel : le flic qui met un quart d’heure à traverser la rue, le coup de feu que personne ne signale, le corps de Patty découvert par le flic qui prévient d’abord Dave plutôt que les secours... Enfin on n’est plus à ça près, mais il n’empêche que tout foire en beauté.
Car pour en revenir à cette pauvre Ellen, personnage génial à l’évolution splendide en première saison, complètement foiré cette année, ses motivations ont presque l’air de sortir de nulle part. Alors bien sûr, nous aussi, on se dit que c’est un peu dommage qu’elle coince Patty avant de boucler l’affaire de UNR. Des salauds vont s’en sortir et c’est pas cool, mais en même temps, Ellen nous répète depuis six mois qu’elle veut détruire Patty Hewes, l’écrabouiller, la ratatiner, en faire de la charpie jusqu’à ce que ses yeux éclatent et qu’elle se fasse broyer par une hélice... Elle lui en veut. Beaucoup.
Son revirement n’est pas dénué de bon sens, mais tout de même, une petite conversation avec Katie (après tout, elle pouvait servir à ça) pour préparer ce brusque revirement n’aurait pas été de trop. On sait que son double jeu lui pèse, qu’elle n’en peut plus de devoir mentir en permanence, mais dans ce cas-là, si elle souhaite s’en débarrasser, pourquoi accepter cette confrontation filmée, pourquoi se procurer une arme (et je reviendrai sur cette procuration bien débile comme il faut) si c’est pour en arriver là ? Ellen le dit elle même, elle veut que Patty admette ce qu’elle a fait, sans la contrainte. L’attitude d’Ellen ne tient pas debout.

Cette impression d’incohérence au niveau des personnages est symptomatique d’une improvisation au niveau des flash-forward. De même, le fait qu’Ellen ait besoin de Tom pour aller chercher son arme est... tiré par les cheveux ? Nul à chier oui ! On ne comprend rien à cette scène d’ailleurs. Où se trouve Tom ? Pourquoi l’arme est-elle sous un bureau ? Ellen avait trop mal aux pieds pour se déplacer ?
C’est un peu comme ripou barbu. Elle a rendez-vous avec lui pour parler de l’affaire Frobisher. Juste après avoir raccroché, ripou barbu se fait descendre. Un rebondissement que l’on avait tous déduit cinq minutes après la fin du 2.06 où la séquence nous était montrée de l’extérieur, mais avec le visage du conducteur caché. Tous sauf Ju.
La disparition de ripou barbu ne perturbe pas Ellen. A aucun moment, on ne la voit dire : « mais tiens au fait, où est ce drôle de p’tit bonhomme qui a tué mon fiancé et qui m’épiait dans ma douche ce matin ? ». Non, Ellen oublie l’inspecteur. Au lieu de ça, elle couche avec Wes. Un Wes qui l’avait laissée en plan le matin même, quand elle lui avait demandé une arme. Je pense qu’en saison 3, on apprendra qu’Ellen souffre d’un dédoublement de personnalité aigu parce qu’autant d’incohérence en un même personnage et épisode fait vraiment mal à voir.

Le syndrome Claire Maddox

Vous connaissez forcément ce syndrome. Il est récurent dans les séries. Il renvoie à tous les éléments qui ne fonctionnent pas, tant au niveau de la narration que de la réalisation. Claire Maddox ennuie et sa vie sexuelle donne envie de vomir. Visuellement et narrativement, Claire est une erreur. Elle n’y peut rien, c’est dans sa nature. Aussi, vais-je énumérer, un peu en vrac, tout ce qui n’allait pas dans ce final.

Dès la première séquence, une idée stupide apparaît. Un truc que personne n’oserait mettre tellement c’est laid. Et c’est à se demander si les showrunners ne prennent pas un malin plaisir à bafouer la plus petite règle de base au profit du n’importe quoi. Au début, donc, nous revoyons pour la énième fois ce flash-forward de la mort qui ne tue pas où Ellen tire dans le vide. Et là, patatraque, l’image s’arrête. Un abruti a pensé que ce serait une bonne idée de l’arrêter, comme ça au milieu, puis de la rembobiner. D’abord lentement. Puis de plus en plus vite. Avec le son. Il y a vraiment des fois où on se demande à quoi ils pensent.

Si en saison deux, l’image donnait un sentiment d’amateurisme du fait d’un éclairage hideux, certaines séquences du Jour Où Tout Se Dénoue, sont abominables. Elles sont saturées et semblent dotées d’un filtre rose fushia écoeurant. Je ne sais pas ce qui s’est passé. Le caméraman avait oublié de faire la balance des blancs ? Le monteur croyait qu’il s’agissait d’un flash-forward ? Quoiqu’il en soit, je n’avais pas critiqué l’image des flash-forward, laissant à la série le loisir de colorer ma télé comme elle le désirait, mais j’attendais du présent une harmonie impeccable. Ici, ça ressemble à un capharnaüm visuel. J’espère ne pas avoir été le seul à vouloir régler ma télé, tant je croyais avoir touché un mauvais bouton et entraîné une laideur à toute épreuve.

Sinon, vous avez remarqué que la caméra de surveillance posée dans la chambre d’Ellen tremblait comme si elle était tenue par un cameraman ? Quelle bande de nuls !

Oh et Ellen sait que l’enquête du F.B.I. est corrompue. Comme ça, elle le sait. Quand on l’a appris, nous, on était un peu étonné quand même. Et on n’y avait pas vraiment pensé avant. On aimerait bien savoir comment, au juste, Ellen l’a découvert. Ou bien est-ce comme avec Patty : elle sait qu’elle a essayé de la tuer parce qu’elle le sait et puis c’est tout ?
Et si elle compte détruire la caméra au milieu de l’opération, trahir le flic, pourquoi le prévient-elle qu’elle compte faire avouer Patty sur sa tentative d’assassinat ? Hein ?

C’était amusant aussi de ne pas utiliser les mêmes séquences qu’on avait vu en flash-forward. Celle où Tom vient prévenir Patty au cabinet par exemple, n’est pas celle qu’on avait vu plusieurs semaines plus tôt. On est donc dans un univers parallèle où Tom ne fait pas exactement les mêmes gestes. C’est ce qu’on appelle toucher le fond et continuer de creuser.

Dans le Syndrome Claire Maddox, on trouve aussi la conclusion du season finale. Comme à chaque fois, ils nous ferment leur œuvre par une musique pop en complet décalage avec le ton de la série. J’aime bien la chanson qu’ils ont choisi. Vraiment. Et j’ai l’impression que c’est leur seul argument : on l’aime bien cette chanson. A aucun instant, ils ne se sont demandé si cela se mariait bien avec cette fin de saison. En plus de ça, le monteur s’est amusé comme un petit fou à caller les pas de Glenn Close au rythme de la chanson... Il a quatre ans ou quoi ?
Inutile de préciser que les choix de cadrage et de profondeur de champ sont une nouvelle fois mauvais et sans le moindre sens. Franchement, y a-t-il une raison au dernier plan sur Patty, après un noir cut, où elle marche face caméra dans un flou intentionnel (ou pas) ? J’y ai vu une nouvelle marque de la prétention de la série. Ouais, nous on a Glenn Close. Et Glenn Close, elle a eu un emmy grâce à notre série. Ouais, nous on déchire. Et nous, on reviendra. Affligeant.

Le syndrome Glenn Close

Le syndrome Glenn Close est l’opposé du syndrome Claire Maddox. La grande particularité de Glenn est que, quoiqu’elle fasse, on ne peut pas vraiment lui en vouloir. Même après cette saison calamiteuse ou elle a manqué de me jeter dans les bras de Morphée, mon estime pour la comédienne n’a pas faibli. Je sais que quand la saison 3 arrivera, je me jetterai dessus, espérant qu’ils auront redressé la barre et que Glenn Close brillera comme jamais. Plusieurs éléments souffrent de ce syndrome dans ce season finale. Des éléments qui ont des défauts, mais que je ne peux pas me résoudre à détester.

C’est le cas de toute l’intrigue de Michael. Quand Patty apprend que son fils n’a pas postulé pour la fac, elle entre dans une colère noire. Et celui-ci de lui répondre qu’elle a besoin d’un homme auprès d’elle, maintenant plus que jamais. Cette relation singulière entre une mère et son fils a été l’une des rares intrigues de la saison à ne pas sombrer dans le pathétique ni le redondant. S’ils ont dépassé le stade où ils s’envoyaient des grenades par la poste, Michael et Patty semblent vouer à se battre jusqu’au bout. Cette saison, on peut dire que c’est Patty qui remporte la victoire, quoique bien amère.
En saison 1, Michael avait fini par s’émanciper tout en revenant vivre chez sa mère, se libérant de Patty tout en restant à ses côtés. Cette saison, Patty n’arrive plus à approuver les choix de son fils. En le mettant à la rue, elle se libère de la dernière personne qui pouvait, dans une certaine mesure, la soutenir. Il est intéressant de se demander pourquoi Patty a choisi de chasser son fils, tout en envoyant ses affaires chez Jill, son amante. Peut-être pense-t-elle faire échouer leur relation et ramener son fils dans le droit chemin. Ou bien, comme elle le dit, lui faire comprendre qu’il n’est pas l’homme dont elle a besoin. Ça peut être pour une toute autre raison, et c’est ce qui est bon.

Le rêve de Patty est aussi un des moments que j’ai le plus aimé du final. Les séquences oniriques ont leurs détracteurs mais en ce qui me concerne, si j’avais des reproches à faire, ce serait plus dans sa construction que son intention. Patty se réveille en pleine nuit, descend dans son salon et découvre une panoplie des hommes de sa vie, riant et jurant comme des charretiers sur son dos. Ellen l’invite à la rejoindre à la cuisine, histoire de lui rappeler que tout le monde la déteste et qu’il ne faut se fier à personne.
Si l’idée des hommes qui ont trahi Patty m’a séduite, j’ai trouvé la présence de Pete tout à fait inappropriée. Comme le rappelle Patty, dans une petite scène très plaisante juste après, Pete est le seul homme loyal qu’elle a connu. De plus, l’absence de Daniel Purcell à cette table est inexplicable. Le pauvre n’a qu’une petite scène qui peut servir à interpréter le renvoie de Michael par sa mère, Daniel ayant lancé à Patty qu’il n’était pas trop tard pour leur fils, et qu’il n’avait pas à devenir comme eux.

Comme je viens de le dire, j’ai adoré la scène suivante qui fait écho à celle de l’an dernier. Patty et Ellen discutent de l’affaire, assises sur le canapé et cette fois, c’est Patty qui émet des regrets. Et c’est Ellen qui la manipule pour la pousser ver sa chute. Le cadrage fait un clin d’oeil volontaire à cette scène géniale de la saison 1 qui avait scellé le destin des deux femmes, sans que l’on s’en rende compte à la base. Après le premier visionnage, on réalise qu’une fois encore, cette scène du final de la saison 2 est peut-être le moment où Ellen choisit de ne pas envoyer Patty en prison. Comme elle le dit, elle n’est pas restée auprès de l’avocate par loyauté mais par conviction. Parce qu’elle croyait en ce qu’elle faisait. Comme je l’ai déjà dit, il aurait fallu une autre scène où Ellen aurait exprimé ses doutes avec sincérité. Quoiqu’il en soit, ça n’enlève rien à cette scène sobre et intelligente ; deux qualités qui faisaient défaut à la série cette année.

L’ultime petit truc que j’ai adoré, plus par cynisme que par réelle admiration, c’est la minuscule scène avec Frobisher. Le méchant de la saison 1 continue son bonhomme de chemin dans l’indifférence général et ça me fait presque mourir de rire. Il se veut toujours humain et proche des gens, mais il ne connaît pas le nom de ceux à qui il s’adresse. Il reste un salopard égocentrique qui ne voit même pas les menaces qui l’entourent. Si je me demande bien pourquoi les scénaristes l’ont faire survivre à sa balle dans le rein, je me dis que sa présence à la distribution et son éventuel rôle dans la saison 3 reste un bon point.

L’avenir

La saison 1 se basait sur un concept très dynamique : une jeune avocate qui entretient une relation tendue avec sa tyrannique de patronne. Bien que simpliste, il amenait des scènes glaçantes où Patty, par de simples sous-entendus ou des sourires, nous plongeaient dans le même état paranoïaque et crispé qu’Ellen.

Le concept de la saison 2 pouvait tenir la route : la jeune avocate complote dans le dos de sa patronne pour la faire arrêter. Malheureusement, il s’est révélé bien plus pauvre. Les scènes où Patty remettait Ellen à sa place comme au bon vieux temps n’avaient plus aucune résonance. Ellen, au lieu de manipuler Patty et de l’amener doucement vers un guet-apens, était à la traîne toutes les semaines. Quitte à la faire passer au second plan (après tout, elle fait office de personnage secondaire dans cette saison centrée sur une affaire qui ne la regarde en rien), ils auraient du limiter le nombre de ses rencontres avec le F.B.I. à l’écran et nous mettre dans le doute quant à son plan final. Au lieu d’inverser complètement les rôles, les scénaristes ont choisi un entre-deux inintéressant où l’on suit Ellen chaque semaine dans ses pauvres tentatives de trouver des preuves incriminant sa boss et où Patty continue de croire qu’elle peut faire peur à sa jeune employée.

J’ignore à quoi ressemblera la saison 3, mais je sais en tout cas ce que j’en attends. Sur la tombe de David, Ellen parle d’un nouveau poste qu’elle s‘apprête à accepter. Parallèlement, Patty assure à Tom qu’Ellen reviendra. Si c’est le cas, j’espère qu’ils ne choisiront pas de la faire retourner au cabinet. Après tout ce qui s’y est passé, ce serait une véritable erreur.
Par contre, j’adorerais voir Patty et Ellen représenter deux partis opposés et s’affronter dans un duel à armes égales où, malgré leur respect mutuel, pleuvraient les coups bas, les manipulations et les twist.
J’espère aussi que la saison 3 creusera le personnage de Wes. Apparemment, Ellen ignore toujours le lien de son amant avec Frobisher. Wes a vraiment été écrit à l’arrache. Il était absent d’un nombre incroyable d’épisodes, quand Claire Maddox s’amusait à nous montrer ses vergetures encore et encore.
La saison 3 devra aussi éclaircir l’histoire survolée de la société de mercenaires qu’avait contacté Frobisher pour l’aider à gérer l’affaire de la saison 1.
Enfin, il faudra également que Frobisher paye pour ses crimes, que sa résurrection en début de saison 2 trouve une justification.
D’un point de vue technique, je veux que la saison 3 soit aussi belle à l’image que la saison 1 où le présent n’était pas tartiné de filtre rose-fushia. Et je veux des flash-forward ambitieux et sincères, qui nous donnent des bouts d’indices sur l’avenir des personnages, et non de simples twist qui ne s’assument même pas.


Oui, mon sous-titre se lit à l’envers. Trop fort hein.

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