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TOP 50
de nos épisodes cultes
samedi 21 février 2004
A l’origine, tout devait bien se passer. L’idée était que toute la rédac fasse, ensemble, d’une seule et même voix, comme un témoignage pour les générations futures de notre entente cordiale, un classement des épisodes qui nous ont le plus marqué.
On s’en doutait depuis le début, mais c’est vraiment quand on a tous commencé à s’engueuler qu’on s’est rendu compte que, forcément, tout le monde ne sera pas content.
Tout ça pour dire qu’on est bien conscient que des dents vont grincer, mais on espère quand même que vous apprécierez ce qu’on vous a concocté pour ce top très spécial qui s’étendra sur 10 semaines. Et puis, comme Jéjé le dit si bien : « c’est assez débile de classer des Å“uvres les unes par rapport aux autres… mais c’est rigolo ! ».
¤ FELICITY
1x01 - Pilot
Jéjé : Quand le caprice d’une adolescente fleur bleue se révèle être le premier pas dans la vie réelle d’une jeune adulte... Les déboires de l’arrivée à New York de Felicity pose les bases narratives de la série entière et lui donne son ton si particulier : un mélange de mélancolie, d’appréhension et d’enthousiame face aux petits et grands événements de la vie.
¤ EVERWOOD
1x21 - Episode 20
Drum : Everwood etait une série qui flirtait avec le réussi mais qui se contentait du sympathique. Jusqu’à cet episode. Treat Williams est peut etre le premier nom au générique, mais Tom Amandes reste l’une des raisons princiaples pour laquelle on revient semaine apres semaine à Everwood.
¤ SEX AND THE CITY
6x07 - The Post-it always sticks twice
Feyrtys : "I’m sorry. I can’t. Don’t hate me", c’est le message de rupture, écrit sur un post-it, que Carrie a recu de son dernier petit-ami... Mais c’est surtout le prétexte, dans cet épisode drôlissime et complètement déjanté, d’explorer le thème de la rupture, le bonheur de rentrer dans des jeans moulants qu’on avait pas mis depuis 15 ans, et le plaisir de se retrouver entre amies autour d’un banana split...
¤ ALIAS
2x22 - The Telling
Ju : Ce deuxième season finale d’Alias est une succession de grandes claques dans la gueule.
Que ce soit Sloane qui assemble finalement la machine de Rambaldi, aux révélations sur les actions d’Irina de l’année passée, tout est là pour conclure en beauté la saison.
Mais les deux plus grosses claques arrivent en fin d’épisode avec le suspens insoutenable de la scène dite « du répondeur », qui laisse place à une baston violente et destructive entre Sydney et Francievil, pour conclure enfin la saison sur un des cliffhangers les plus frustrant (et dingue) de l’histoire des séries.
¤ ALLY MCBEAL
2x16 - Sex, Lies and Politics
Drum : Un excellent épisode qui choisit la solution la plus difficile de ’will they, won’t they ?’, le ’they won’t’. On se debarasse de facon émouvante, drole et originale d’une love story qui ne menait à rien grace à toujours drole Tracey Ullman.
¤ PICKET FENCES
2x10 - Paging Doctor God
Jéjé : David Kelley pointe avec force et humour les contractions de chacun face à la religion des autres. Jill soigne une femme, enceinte et témoin de Jehovah, contre la volonté de celle-là : poignant et dérangeant. Jimmy assiste à la volonté de conversion au judaïsme de son fils Zach : drôle et juste.
Zach aura cette phrase fabuleuse : « Les religions, c’est comme les pets : on supporte très bien les siens, mais absolument pas ceux des autres »…
¤ ANDY RICHTER CONTROLS THE UNIVERSE
2x01 - We’re All the Same, Only Different
Drum : La discrimination raciale est un sujet houleux qu’il faut traiter avec prudence et honnêteté. Heureusement, ARCTU ne se souciait que très peu du ’politiquement correct’, du coup c’est probablement l’épisode le plus drôle de la série. Hilarant et Irrévérencieux, c’est comme ça qu’on l’aime notre Andy !
¤ HOMICIDE
2x01 - Bop Gun
Le Fourbe : Ou comment la vie d’un touriste s’écroule lorsque des jeunes abattent sa femme devant leurs enfants. Tout ce qui symbolise Homicide est dans cet épisode : une bande originale recherchée et variée (Seal, Public Ennemy), des flics qui font leur travail avec un sens de l’humour particulier, des supérieurs plus politiciens que policiers et bien sûr Baltimore. La présence de Robin Williams devient presque accessoire tant la série recèle de qualités intrisèques.
¤ LA VIE A 5
3x20 - Intervention
Drum : Un épisode particulierement marquant, où un Bailey impitoyable regle ses comptes avec chacun des membres de sa famille. La vie à cinq n’aura jamais été meilleur.
Montrer le personnage le plus sympathique de la série sous son plus mauvais jour est un risque que bien trop de séries ose prendre.
¤ OZ
2x08 - Escape from Oz
Joma : Oz a toujours été une série violente, ainsi l’a voulu Tom Fontana. Tenter de montrer l’univers carcéral (et à travers lui le monde en général) sans les limites qu’impose la télé. Mais rarement la violence, physique et mentale, aura été montrée aussi crûment pour nous faire comprendre la seul chose qu’il faut savoir : Life sucks !
