de nos épisodes cultes

¤ THE WEST WING
2x22 - Two Cathedrals

Greg : Aaron Sorkin est un génie et visiblement il est amoureux des personnages qu’il a créés. Ca se voit particulièrement dans cet épisode où il magnifie le Présendent Bartlett avec l’aide du talentueux Martin Sheen. On pense bien sûr à cette scène fabuleusent intense de la cathédrale où le Président invective Dieu en latin.
Mais elle ne doit pas occulter le reste de cet épisode où le big boss de la Maison Blanche se remémore sa rencontre avec Mlle Lanningham au moment de faire face à une décision importante. Et quand il met les main dans les poches, on sait et l’on jubile.
Il ne reste plus qu’à savourer les paroles de la chanson de Dire Straits qui clôt ce final : "And though they did hurt me so bad in the fear and alarm, you did not desert me, my brothers of arms". Il ne faudrait pas oublier que devenir Président est avant tout un travail d’équipe. Et quelle équipe !

¤ THE SOPRANOS
3x01 - Mr. Ruggerio’s Neighborhood

Seb : A l’image de la série, cette ouverture de la troisième saison est un véritable bijou. La trame de l’épisode est simple mais excitante : le FBI va s’évertuer à poser un mouchard dans la cave de nos chers Sopranos.
Les fédéraux vont - difficilement - parvenir à leurs fins, le micro sera finalement posé dans une lampe... Lampe que Meadow emportera dans sa chambre universitaire quatre épisodes plus tard... au grand dam du FBI...

¤ JEREMIAH
2x04 - Deus Ex Machina

Sullivan : JMS l’avait annoncé : cette série allait nous parler d’une Humanité face à la tâche de devoir reconstruire le monde. En le faisant meilleur, si possible. La deuxième saison, et cet épisode en particulier, nous place finalement au cœur de cet ambitieux sujet. Il pose quelques bonnes questions, sur les bases de départ d’un tel projet (un homme... ou des idéaux ?), et sur ce qui peut nourrir une telle volonté progressiste. Parallèlement, l’hallucinant personnage Mister Smith se révèle être l’arme d’un Dieu décidé à en découdre avec une certaine frange de l’Humanité. Et c’est à Smith d’en assumer le prix.

¤ BABYLON 5
2x09 - The Coming of Shadows

Sullivan : Après une saison et des brouettes de mise en place que tout a chacun aura suivie avec une attention plus ou moins polie selon les épisodes, Babylon 5 décolle d’un coup d’un seul en un segment qui cristallise tout ce qu’elle fera de mieux. Des guerres intergalactiques s’y déroulent, sans jamais qu’on oublie leurs conséquences grâce à des personnages stratégiquement placés au cœur des conflits, au cœur de l’horreur. Combinant le meilleur de la poésie, des rebondissement, et des character-arcs qui en sont la marque de fabrique, The Coming of Shadows fut le moment où plus personne ne pouvait réduire B5 à un clone de Star Trek : elle s’était imposée comme une œuvre majeure de la science-fiction du XXème siècle.

¤ MILLENNIUM
2x23 - The Time is Now

Sullivan : Elles sont nombreuses, finalement, les séries à nous avoir fait le coup de l’épisode où un Virus-meurtrier-menace-de-contaminer-le-monde. Il n’y en a qu’une seule qui a eu le courage de le faire en allant jusqu’au bout de l’horreur d’un tel concept, sans faire de concessions. Venant conclure une saison télévisuelle d’exception, cet épisode tout simplement unique voit les créatifs de la série tout oser, y compris l’expérimental. Ces 42 minutes sont une expérience traumatisante.

¤ CODE QUANTUM
5x22 - Mirror Image

Feyrtys : Bien sûr, on aurait préféré que cette excellente série ne s’arrête pas. On aurait préféré que ça ne s’arrête pas sur une connotation mystico-religieuse. Mais ce qui compte dans cet épisode final, c’est que Sam Beckett se sacrifie pour son seul véritable ami, Al. Il remonte le temps pour réaliser le seul souhait qu’Al ait jamais fait : dire à sa première femme, Beth, qui était son premier amour, d’attendre son retour de guerre et de ne pas se marier avec un autre. Ce qui donne lieu à une scène qui pourrait arracher des larmes à une pierre... Et la plus belle fin rêvée pour Code Quantum.

¤ DEAD LIKE ME
1x09 - Sunday Mornings

Ju : Alors qu’il avait été plutôt en retrait depuis le début de la série, c’est dans cet épisode doux amer qu’on fait vraiment la connaissance du père de Georgia. Au niveau des grandes réussites de l’épisode, on note les flashbacks, qui nous permettent de mieux comprendre sa relation avec sa fille et la raison de son attitude détachée depuis sa mort, mais aussi et surtout la scène finale, aussi brillante dans son thème que dans sa réalisation.

¤ TWIN PEAKS
1x01 - Pilot

Joma : Une jeune fille morte, l’arrivé d’un agent du FBI, une communauté bien sous tout rapport mais qui recèle des secrets, dit comme cela, ça pourrait ressembler à n’importe qu’elle série policière, sauf que… Sauf que tout est imaginé dans la tête de tordu de David Lynch, et que rien n’est vraiment ce qu’il devrait être, on plonge alors avec délectation dans le fantastique, l’absurde, l’horreur. Choisir un épisode particulier de la série était mission impossible, on a donc choisi le pilot, parce qu’il faut bien un début a une histoire et que celui-là est parfait.

¤ FRIENDS
4x12 - The One with The Embryos

Drum : ’Une New Yorkaise se fait insiminer les enfants de son frère et sa femme de 40 ans son ainée’. Ca aurait pu faire un des gros titres du Nouveau Détective et, surtout, ça aurait pu être une storyline débile. C’était sans compter sur le talent de Lisa Kudrow. Ajoutez à cela, un petit jeu entre amis qui prend de grandes proportions et on obtient un épisode qui nous ferait regretter la fin de Friends !

¤ 24
1x24 - 11:00PM to Midnight

Phil : Avec maestro, les scénaristes cloturent cette première journée et ouvrent les portes de la prochaine journée : Palmer qui décide de divorcer de sa Lady Mac, Nina alias Yelena arrêtée pour complot terroriste et Jack Bauer pour qui rien ne sera plus comme avant : trahi et surtout meurtri. Car "24 Day One" qui nous a offert tant de scénes chocs, se concluera avec la mort cruelle et inattendue de Teri.
Un final à l’image de la saison : maîtrisé, réaliste et palpitant.