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TOP 50

de nos épisodes cultes

dimanche 21 mars 2004

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¤ SPORTS NIGHT
1x16 - Sally

Conundrum : Aucune comédie ne m’a marqué comme Sports night m’a marqué. Drôle et vraie, des années avant Scrubs, un casting nickel chrome, des saisons avant Arrested Development, des dialogues bien ficelés bien avant Gilmore Girls. La série n’était pas sans défauts, mais elle s’améliorait d’épisodes en épisodes. ’Sally’ est l’episode qui fait passer la série à la vitesse supérieure. Dans quelle autre série la simple perte d’une chemise peut devenir aussi passionante ? Sports Night est une série unique que trop peu de gens connaissent !

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¤ MURDER ONE
1x21 - Chapter 21

Conundrum : Le cliffhanger que tous les autres cliffhangers vénérent. Alors que tout le monde est en admiration sur l’originalité de 24, le Monde semble occulter de sa mémoire Murder One. En une saison nous est conté la résolution du meurtre d’une jeune fille 16 ans. Ici pas de bombe nucléaire, ni de tentative d’assassinat, ni d’enlèvements à répétition, pas de couguars non plus ou d’amn"sie arrangeante. Juste une superbe galerie de personnages, une intrigue solide et un dénouement à la hauteur des ambitions des scénaristes. Que ceux de 24 saison 3 en prennent de la graine.

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¤ LAW & ORDER
1x15/16 - The Torrents of Greed

Le Fourbe : Tout commence par l’agression d’un vendeur de cigarettes et se termine par l’assassinat du parrain de la pègre new-yorkaise. Ce double épisode de la première saison lorgne bien sûr du coté du Parrain pour planter les personnages. On a même droit à une private joke sur la tête de cheval. Mais c’est la partie juridique qui nous tient en haleine. Ben Stone assoiffé de voir le Don tomber réalisera des compromis qui ne se revèleront jamais gagnants ni pour la justice, ni pour les protagonistes. Rien n’est simple dans L&O. Christine Baranski en profite au passage pour nous montrer sa Kief Cool Attitude.

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¤ PROFIT
1x01 - Pilot

Joma : Hi mom !
Deux mots si innocents, voir banals, qui prennent une toute autre dimension quand l’homme qui prononce cette phrase vient juste d’embrasser à pleine bouche la femme a qui ces mots s’adressent, et même si ce n’est que ça belle-mère le choc reste impressionnant. Voilà en deux mots résumés Profit, courte série dérangeante sur le destin d’un homme qui fera tout son possible pour arriver au pouvoir, et se fondre dans le moule de la société, autant celle qui l’emploie, que la société capitaliste à outrance dont il est l’ultime avatar.

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¤ MONK
2x02 - Mr Monk Goes to Mexico

Eclair : Le plus tocqué des détectives au pays de la soif, c’est l’assurance de moments irrésistibles, où Tony Shalhoub démontre tout son savoir-faire pour résoudre des meurtres impossibles. Sans conteste le meilleur épisode de la série, où tous les autres réguliers de la série donnent le meilleur de leur personnage, et où les situations s’enchaînent avec régal jusqu’à la dernière seconde.
Si après ça vous n’êtes pas convaincu au point de passer l’aspirateur la nuit, je ne sais pas, moi, mais j’irai voir un psy...

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¤ THE PRACTICE
3x23 - Happily Ever After

Eclair : L’apogée de David E. Kelley, où l’utilisation adéquate de tous les éléments dispersés dans les précédents épisodes : réapparition d’individus ambigus, énigme policière cumulant les fausses pistes, et héroine atteinte dans sa propre chair. Dans la tension palpable, les personnages révèlent leurs vrais penchants, et dans un ultime sursaut le romantisme est éclaboussé par un des plus fabuleux coups de théatre de la série.

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¤ STAR TREK : THE NEXT GENERATION
5x25 - The Inner Light

Greg : Il sont rares les épisodes à l’impact inaltérable. La poésie et l’émotion que dégage cette histoire séduit immanquablement et nous laisse sur un nuage même après les dernières notes de flûte de cette sublime mélancolie que nous joue Jean-Luc Picard à la mémoire d’une vie et d’une civilisation perdues. Si le scénario n’était pas suffisant, Patrick Stewart fait preuve d’un talent confondant dans le rôle de toute une vie qui sublime le rayonnement sensible de cette "Lumière Intérieure". Et la mise en scène finit le travail d’émerveillement en restituant avec justesse l’expérience que vit le Capitaine de l’Enterprise qui le marquera durant le reste de la série. Dès lors, pas étonnant d’apprendre que cet épisode a reçu le Prix Hugo 1993 de la meilleure oeuvre audiovisuelle de Science-Fiction.

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¤ ONCE AND AGAIN
3x12 - Gardenia

Conundrum : Il ne se passait rien de bien spectaculaire dans un épisode de Once and Again, comme dans la vie (après tout nous ne sommes pas tous des Jack Bauer ou Sydney Bristow en puissance). Et même quand une catastrophe frappe les Sammler, elle est traitée sans sensationnalisme, et tout en justesse. L’épisode en est d’autant plus bouleversant.

Eclair : On aurait pu prendre n’importe lequel des 63 épisodes de la série. On a choisi une nette rupture dans la vie du personnage interprété par Susanna Thompson. La force de la série a toujours été de décrire dans des scènes quotidiennes la complexité des rapports humains. Mais ne vous y trompez pas, quand l’ordinaire se camoufle au profit de l’accident, la série ne plonge pas dans le sensationnalisme, elle reste elle-même, c’est à dire brillamment interprêtée , convaincante, et empreinte d’une émotion rarissime dans le domaine des séries télé : la sensation de toucher la perfection. La famille Manning/Sammler n’a jamais pu trouver de remplaçante crédible.

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¤ LAW AND ORDER
5x05 - White Rabbit

Conundrum : White Rabbitt est un excellent episode de Law and Order. Traité sans complaisance par des acteurs charismatiques, White Rabbit mérite sa place dans ce top 50. D’après certains membres de la rédatcion. Parce tout le monde ne l’a pas vu. D’ailleurs, l’auteur de ses lignes ne l’a pas vu. Mais il croit Seb, Jéjé et R le fourbe sur parole. Law and Order c’est cool comme série quand y’a pas Elizabeth Rohm. Et Fred Thompson. Et on est quasiment sur qu’ils sont pas dans cet épisode. Donc il doit sûrement être bien. Sinon il serait pas dans le classement. Mais comme il est bien, on est parle. Ben voilà, un texte de pondu ! Et vous, comment ca va, sinon ?

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¤ BOOMTOWN
1x12 - The David McNorris Show

Feyrtys : De feue la série Boomtown, s’il ne devait rester qu’un seul personnage, ce serait sans nul doute celui de l’adjoint du procureur, David Mc Norris. David est un alcoolique notoire, hanté par l’image d’un père sans scrupule, adultère et également très porté sur la boisson. Dans cet épisode, il est prêt à vendre son âme pour protéger le fils d’un célèbre producteur d’Hollywood qui pourrait l’aider dans sa carrière politique.
A vrai dire, cet épisode aurait pu s’appeller le "Neal Mc Donough Show" tant l’acteur (vu par ailleurs dans Band of Brothers et dans Minority Report) y est proprement excellent.