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TOP 50

de nos épisodes cultes

dimanche 4 avril 2004

"Bon, je vais peut-être me faire taper dessus, mais c’est pour cette semaine ou la semaine prochaine ?" - Tonio, le 28 Mars 2004.

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¤ FIREFLY
1x09 - War Stories

Ju : Ou comment une simple réplique peut faire basculer un épisode du "très bon" au "culte". Une psychologie approfondie des personnages, des scènes de tortures, un équipage face à des choix difficiles et une scène d’action de folie, tels sont les ingrédients de cet épisode parfaitement maitrisé. Oui, "No power in the verse can stop me"... sauf peut être les dirigeants de la FOX.

Eclair : Regorgeant de délicieuses réparties, de clins d’oeil appuyés, l’épisode est un savant mélange d’humour, d’action, d’intrigue et de scènes ... cultes.
Violence gratuite ou jubilatoire ? toutes les inhibitions sont levées, les acteurs se font plaisir, et nous aussi. Chaque plan a été minutieusement étudié, et voir trois héros tirer ensemble à bout portant dans le dos du bad boy, ça reste d’une audace époustouflante.
Bon accessoirement, ça parle de SF à la sauce western. Sans doute la Fox s’est-elle arrêtée sur cette ligne...Quoiqu’il en soit, n’en faites pas autant. Ne loupez pas ce concentré de plaisir !

Joma : La réplique a marqué tous ceux qui regardaient la série. Mais c’est normal, No power in the verse can stop me restera la phrase emblématique de la série parce qu’elle nous donnait la possibilité d’entrevoir la profondeur de l’univers de Firefly au-delà du simple très bon western spatial qui s’offrait à nos yeux. A un niveau plus basique (mais le basique à du bon), l’épisode nous offre une séance de torture arrivant à nous faire rire et des scènes d’action parfaitement maîtrisées...
Damn you Fox !

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¤ FRIENDS
5x14 - The One Where Everyone Finds Out

Tonio : Vous sortez avec une fille...vous en parlez à vos amis ? Et bien ce n’est pas le cas de Chandler et Monica. Ce qui naturellement, finit par tourner au délire. Lorsque Rachel et Phoebe apprennent la vérité de la bouche de Joey, elles décident de retourner le secret de leurs deux amis contre eux. Pendant ce temps là, Ross fait ami-ami avec le gros tout nu pour récupérer son appartement, et se prête à tous les sacrifices (Naked Ross !). Le résultat est totalement hilarant et reste un des meilleurs épisodes de la série. Ahhh, le bon vieux temps !

Phil : 30 minutes de bonheur où Phoebe/Rachel/Monica/Chandler (et Joey au milieu de ce quatuor) s’amusent au jeu du "ils pensent que vous pensez qu’ils pensent que vous savez qu’ils savent que..." Imbroglios à gogo, fous rires assurés, et Lisa "Phoebe" Kudrow au top de sa forme.
Et le titre prend tous son sens, avec une dernière scéne anthologique offerte par Ross.
En 3 mots : Du grand "Friends".

Eclair : Quand les friends se mettent au jeu de la vérité et du mensonge, ça peut les conduire à des comportements insensés. Dans ce festival d’annonces, Chandler et Phoebe vont devoir se trouver des points communs, Joey va devoir apprendre à se taire, et Monica va devoir apprendre à perdre. Quand à Ross, il va devoir apprendre à relativiser : il y a pire qu’un sandwich volatilisé, et ça se passe devant sa fenêtre ! Du rire non-stop garanti 100 % inédit. On a failli oublier à quel point ils vont nous manquer, nos friends !

Conundrum : C’était le deuxième age d’or de Friends. Avant que Monica ne devienne encore plus agacante que les pubs Juvamine diffusées 5 ou 6 de suite et avant que Matthew Perry n’échange son humour contre son poids en M&M’s, Friends nous a offert l’un des épisodes les mieux ficélés et des plus drôle qu’on ait vu. Le ’My Eyes - My eyes !!!’ de Phoebe restera tèes longtemps gravé dans ma mémoire !

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¤ GILMORE GIRLS
3x13 - Dear Emily and Richard

Oz : Gilmore Girls a réussi dès ses débuts à nous faire toucher du doigt la relation compliquée qu’entretenait Lorelai avec ses parents, Emily et Richard. Pour autant, la série ne nous avait jusque là jamais clairement expliqué l’origine de cette déchirure. Avec cet épisode que l’on attendait plus vraiment, à la moitié de la troisième saison, les scénaristes réalisent la prouesse de nous éclairer une nouvelle fois sur les relations entre les personnages et à nous prouver que la famille Gilmore a encore beaucoup de choses à nous révéler...

Joma : Je pourrais dire que cet épisode de Gilmore Girls est génial (ce qui est vrai), que la réalisation est impeccable (ce qui est vrai), l’écriture toujours aussi fine ou aussi folle (ce qui est vrai), et la bande son terrible (Nena Powaaaaaa) mais ça ne serait rien en comparaison de mon admiration pour Kelly Bishop dans cet épisode, que ce soit pour la Emily de tous les jours que l’on connaît ou celle de 15 ans en arrière qui doit gérer l’inattendu et voit son monde s’écrouler.
Kelly Bishop est Kief cool et je vous le fais savoir.

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¤ ALIAS
2x13 - Phase One

Phil : Si on ne devait résumer cet épisode que par un adjectif, cela serait : inattendu. Une scéne d’ouverture inattendue, un événement inattendu, des conséquences inattendues et enfin un cliffhanger inattendu.
Au final, cet épisode relance Alias vers une autre direction. Mais Alias ne serait plus jamais le Alias que l’on a connu. Place à un nouvel Alias...

Ju : Incroyable. Fantabuleux. Ebouriffant. Top cool. Orgasmique. Merveilleux. Claque-dans-la-gueulesque. Ce ne sont que quelques exemples des tonnes réactions qui ont déferlées après la diffusion de Phase One. L’épisode qui a osé atomiser les bases d’Alias en 42 minutes possède le cliffhanger réaction en chaine le plus monstrueux de la série qui nous fait trembler jusqu’à la dernière seconde de peur que tout ce qu’on vient de voir ne soit qu’un rêve.
Mais de rêve il n’est point question, et dans le genre couillu on a rarement vu mieux.

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¤ ANGEL
3x17 - Sleep Tight

Hobbes : Si l’on m’avait dit un jour qu’un épisode d’Angel réussirait à me laisser dans le même état, voir pire, que celui dans lequel m’avait plongé le double cliffhanger de « Reunion », je ne sais pas si je l’aurais cru. C’est pourtant bien l’exploit accompli par « Sleep Tight » qui, en 40 minutes, a réussi à bouleverser à jamais l’univers déjà instable de la série. La tension est palpable du début à la fin de l’épisode (la scène où Wesley assomme Lorne est absolument grandiose), le jeu d’Alexis Denisof est impeccable, les dialogues et la réalisation sont remarquables… Et, surtout, la conclusion est l’une des plus sombres et des plus frustrantes de toute la série : Wesley entre la vie et la mort, Angel qui pleure la disparition de son fils et nous, pauvres téléspectateurs, qui réalisons avec horreur que de longues semaines nous séparent de la diffusion du prochain épisode.

Eclair : Dernier épisode où Connor se montre supportable (et pour cause, il n’a pas encore de cheveux !), cet épisode est surtout l’occasion de nous montrer un Wes’ au mieux de sa forme, c’est-à-dire n’hésitant pas à agir de son propre chef, contre ses amis. La tension est palpable à chaque seconde, et le spectateur subit coups de théatre sur coups de théatre... jusqu’à la fin. Et là encore, pas de répit, le suspense se prolonge sur une ultime note dramatique. Rien ne sera plus comme avant.
Les personnages ont pris une ampleur inégalée, l’ambiance est délicieusement noire , et la série a trouvé le ton idéal pour rallier les milliers d’Hobbes de par le monde : Wes’ est définitivement Cool !

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¤ ED
3x08 - Trapped

Conundrum : Pour moi, le meilleur épisode d’Ed car il symbolise toute la série en moins de 45 minutes. Drôle, touchant et surtout très vrai, il montre toute la complexité de couple Carol - Ed. Servi par un cast brillant, Trapped est un pur bijou dont l’étonnante conclusion ne sonne pas faux ou forcée. Ed aurait pu être une série qui tourne en rond dont on se lasse vite, mais des épisodes comme Trapped nous démontre qu’Ed était une série spéciale. Et très très drole !

Joma : Lassé de supporter les errements amoureux d’Ed et Carol, Mike et les autres décident de les enfermer dans le bowling pour qu’ils règlent enfin leur histoire. Le pitch est génialement simple, et pourtant il fallait oser faire une remise à zéro complète des sentiments de nos héros après les évènement du début de saison. Outre la relation compliquée qui se noue/dénoue dans le bowling, on a droit a un génial Mike Burton Show à l’extérieur du bowling. Le comique et le drama parfaitement réunis dans un épisode, et non, il n’y a pas que Scrubs qui y arrive.

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¤ SIX FEET UNDER
1x01 - Pilot

Feyrtys : Dans la famille Fisher, je veux la mère, une "control freak" complètement névrosée ; je veux le fils aîné, qui a fuit la demeure familiale dès qu’il a pu ; je veux le fils cadet, homosexuel peu assumé qui a repris l’entreprise de papa à contre-coeur ; je veux la petite dernière, adolescente un peu paumée qui s’essaye à la drogue. Et pour couronner le tout, je veux le père, qui a la bonne idée de mourir dans un accident de voiture le jour de Noël, afin de chambouler les habitudes de tout ce petit monde.

Jéjé : Dans la famille Fisher, il n’y avait pas encore Brenda Chenowith, avant que le père n’ait la bonne idée de mourir pendant qu’elle et le fils aîné pratiquaient ce qui aurait du être un coup en passant dans un local à balais d’ aéroport... En ramenant le fils aîné à sa famille après l’annonce de la terrible nouvelle, elle va "intégrer/désintégrer" les Fisher et devenir l’un des personnages féminins les plus intéressants, complexes et originaux de la télévision.

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¤ SCRUBS
1x22 - My Occurrence

Ju : C’est bien connu, les meilleurs épisodes de Scrubs sont ceux qui trouvent le parfait équilibre entre la comédie et le drame. Pourtant, et même si il nous arrache plusieurs rires, My Occurrence déroge à la règle en s’orientant nettement du côté du drama. Au final, un épisode au scripte exemplaire en bien des points, surprenant, le premier de ce genre dans la série, où Brendan Fraser fait sa première apparition dans le rôle du frère de Jordan, et dont la dernière scène, superbement réalisée, nous a tous fait verser notre petite larme.

Eclair : Tendance générale : les épisodes dramatiques sont généralement surnotés par rapport aux autres. Allez savoir pourquoi, un drame retient davantage notre attention. Mais Scrubs n’est pas une série banale. Résolument déjantée à la base, elle se permet le luxe d’incorporer une storyline à faire pleurer un docteur cox sous antidépresseurs. Mieux encore, elle nous permet de tourner en dérision les plus grands drames humains.
Brendan Fraser est surprenant dans ce rôle schizophrène : le déni d’une vérité, aussi dure qu’elle soit, débouche obligatoirement sur une impasse. Et face à la leucémie, nos joyeux drilles vont devoir se montrer sous leur meilleur jour.
Drôle et émouvante, la série plafonne à cet instant précis. Remarquez, elle n’est pas très éloignée du plafond les autres jours.... mais on ne pouvait pas faire un top 50 rempli d’épisodes de Scrubs !

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¤ URGENCES
6x14 - All in Family

Joma : Des images chocs. Une rivière de sang. Des sentiments exacerbés (jamais on n’avait vu Benton dans cet état, ni même Romano). Des Urgences sous tensions. Une mort qui nous touche autant que le personnel du Cook County. Et des répercussions sur Carter qui se feront sentir longtemps. All in the Family est sans doute un des meilleurs ER. La dernière scène de l’épisode précédent (Lucy et Carter se faisant poignarder) à la puissance mille.

Hobbes : On en a vu, des départ, au fil des saisons d’ER ! Ils sont même presque devenus l’événement traditionnel des sweeps aux urgences : Machin quitte la série, et le monde se demande si celle-ci pourra survivre sans lui. Qu’est-ce qui rend celui de Lucy si différent ? Probablement l’audace (le sadisme ?) des scénaristes qui, au lieu de lui trouver une porte de sortie laissant entrevoir un éventuel retour, la font sauvagement assassiner par un serial killer. Alors oui, dit comme ça, ça paraît énorme (et ça l’est d’ailleurs) mais il n’empêche que cet épisode restera probablement comme l’un des plus marquant et des plus traumatisant de toute la télévision, tant il vous prend au ventre pendant toutes ses 30 premières minutes pour vous achever dans les 10 dernières. Personnellement, il m’a bien fallu 3 jours pour m’en remettre et pour arrêter de me dire toute les 15 secondes « C’est pas possible, comment ils ont pu tuer Lucy ? ».

Eclair : A l’origine, Lucy Knight devait rappeler les premiers jours de John Carter lorsqu’il débarqua aux Urgences. Mais les scénaristes s’en sont bien vite lassé, et comme Kellie Martin souhaitait réorienter sa carrière, l’occasion était trop belle pour pousser la série dans ses ultimes retranchements. Car la mort n’est que plus affreuse si elle est le résultat d’une succession d’évènements dramatiques et spectaculaires. A grand renforts d’hémoglobine et de plans serrés, jusqu’au dernier moment conscient de la jeune externe, l’épisode nous met une pression extraordinaire. Lucy ne veut pas mourir, des millions de téléspectateurs refusent ce coup de sort... et pourtant...le verdict tombe, implacable.
C’est dans les plus grands drames que la série a puisé sa force. Au delà de l’impact des images, c’est le message le plus douloureux qui passe : la vie NOUS est précieuse.

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¤ ANGELA, 15 ANS
1x11 - Life of Brian

Eclair : Aimer sans retour, ou la plus cruelle adolescence vue sous l’angle de Brian, voisin d’Angela. Doit-on se contenter de quelqu’un d’autre ? Comment réussir à conquérir celle que l’on aime ? Pourquoi un simple frôlement de mains rend cet instant magique ? Brian, l’ordinary guy, illustre parfaitement ce questionnement. Et on le comprend. Claire Danes restera à jamais dans notre souvenir comme la fille inaccessible, occupée à regarder ailleurs pendant qu’un drame se joue devant elle. L’amour est bel et bien égoiste.
My so-called life est une série que vous ne rencontrez qu’une fois dans votre vie. Elle vous touche une fois, elle vous touche pour toujours. Une des plus belles réussites télévisuelles en terme d’émotion...

Joma : Avant de sombrer avec des histoires d’ET ados, Jason Katims savait écrire intelligemment sur les affres de l’adolescence. En nous offrant la possibilité de voir le monde d’Angela par les yeux de Brian son timide soupirant, on plonge dans ce qui nous a tous affecté un jour, aimer sans rien en retour. Imaginer pouvoir côtoyé l’inaccessible à cause d’un sourire, d’une parole, d’une odeur, qui ferait opter pour des mauvais choix. A la vision de l’épisode j’aurais voulu frapper Brian, avant de m’apercevoir que ses erreurs je les avais faites aussi… Foutue série.

Conundrum : Deux des épisodes les plus réussis d’Angela, 15 ne sont pas narrés par Angela. L’avant dernier épisode, de loin le plus drôle est vu par les yeux de la petite soeur de l’héroine et cet épisode par celui de Brian. Ces épisodes nous montrent que dans la série, aucun des personnages n’est vraiment ce qu’il parait etre. Life of Brian nous montre que Brian n’est pas juste le voisin ’geeky’ d’Angela. Car, dans Angela, 15 ans, comme toutes les séries du duo Zwick/Herskovitz, aucun personnage secondaire n’était fade ou sans intérêt. Ils n’étaient pas juste des fonctions (meilleur ami, petit ami, black de service,...) qu’on retrouve dans trop de teen shows. Ils étaient au moins aussi intéressant que les rôles titres. Et c’est probablement l’une des raisons, que plus de 10 ans apres, cette série fait toujours autant parler d’elle.

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