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TOP 50

de nos épisodes cultes

dimanche 18 avril 2004

Ca va gueuler je vous dis... Mais non, personne de remarquera rien... De toute façon, on est les seuls à visiter le site... Moi je vous dis quand même que ça va gueuler... Tiens, qu’est ce que c’est ?... Des KIWIS ?....

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¤ BUFFY
2x21/22 - Becoming

Sullivan : A l’issue de la presque-meilleure saison de Buffy, Joss Whedon décide de frapper un grand coup. La bonne nouvelle, c’est que, contrairement au season finale de la premiere saison, il a les moyens scénaristiques et, surtout, techniques de ses ambitions. Du coup, on a là du très bon divertissement, qui n’hésite pas à être cruel avec ses personnages — quitte à heurter la sensibilité de l’Estelle de base.

Hobbes : Pourquoi cet épisode est-il à mes yeux l’un des meilleurs jamais diffusé à la télévision ? Probablement parce que c’est l’illustration parfaite de la doctrine de Joss Whedon : ne pas donner aux téléspectateurs ce qu’ils veulent, mais ce dont ils ont besoin. Ainsi, rien ne se passe comme on le souhaiterait dans cet épisode où les événements s’enchaînent pour mener à un final tragique... Et qu’est-ce que c’est bon !
Pour son meilleur Season Finale (à mille lieux de Chosen) Whedon réussit l’exploit d’utiliser correctement tous ses personnages, même les plus secondaires, sans pour autant céder à la facilité d’un "l’union fait la force". Au contraire, les divisions apparues pendant la saison sont plus présentes que jamais et c’est seule, du moins le croit elle, que Buffy devra mener à bien l’un des combats les plus difficiles de sa vie... Au final, on obtient un magnifique épisode qui réussit à exploiter dans une seule intrigue la plupart des thèmes chers à la série : le destin, l’héroïsme, l’amour, l’amitié, la famille, le devoir et, surtout, la solitude.
Et puis, je peux bien l’avouer : Spike était encore sacrément cool à l’époque quand il s’alliait à la Tueuse et rencontrait sa Môman !

Eclair : Plus rien ne sera comme avant. Avec cet épisode, la série est lancée sur orbite. De la romance Angel/Buffy naît un classique télé, avec une des fins d’épisodes les plus bouleversantes qui soit. Cette tragédie grecque est parfaitement minutée et l’impact est tel que la conversion est immédiate. Buffy et moi c’est pour la vie. Tout simplement.

Ju : Avant celui là, on s’était quand même bien rendu compte que cette série avait quelque chose de spécial, que tout pouvait arriver. Ce à quoi on s’attendait moins, c’est que tout allait arriver !
Réduire cet épisode à une simple histoire d’amour, c’est passer à côté de la tension palpable à chaque seconde, des trahisons et des nouvelles alliances, des personnages qui réagissent de façon surprenantes en période de crise, des pointes d’humour qui font mouche, de la beauté des flashbacks, et de la puissance émotionnelle des 10 dernières minutes !
Sil il est bien question d’une histoire d’amour dans Becoming, c’est celle qui a débuté entre la série et moi avec cet épisode, pour ne plus jamais s’éteindre par la suite.

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¤ THE X-FILES
2x25 - Anasazi

Sullivan : Après deux saisons d’implacable montée en puissance, Chris Carter abat ses cartes. Violente claque in the face inévitable. Le script est d’une précision diabolique, et va jusque résoudre le cliffhanger avant qu’il ne survienne. Laissant, du coup, certains en chercher vainement la solution dans l’épisode suivant. Anasazi lance la spirale infernale de la mythologie, et Duchovny et Anderson s’y montrent par-faits au moment où, plus que jamais, leur subtilité est solicitée.

Joma : Pour la premières fois, X-Files se frotte au cliffhanger inter saison en prenant appuie sur ce qui fait la force de la série, sa mythologie. C’est une réussite totale, le sujet et (pour l’instant) parfaitement maîtrisé et nous offre 3 épisodes de toute beauté… Putain que c’était bien !

Eclair : Xfiles a bâti sa réputation sur de splendides loners mais aussi et surtout sur sa mythologie complexe. Avant que la série n’emberlificote davantage les fils, il y eut Anasazi, épisode splendide qui mêle culture ancestrale et histoires de famille. Et complots, bien évidemment complots.... L’occasion de voir Krycek, Smoking Man, Skinner et les Lone Gunmen en pleine possession de leurs moyens... Ah, nostalgie.

Ju : Si je ne devais retenir qu’un seul épisode de X-Files, c’est bien celui là. Tout ce qui fait l’essence même de la série est là : scénario béton, complot mondial, paranoïa, petits hommes gris, Krycek, le CSM, et deux agents du FBI qui luttent pour la Vérité.

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¤ FARSCAPE
3x20/21 - Into the Lion’s Den

Joma : Farscape est une histoire d’amour mais c’est aussi un formidable véhicule pour des scènes d’action anthologiques où les effets spéciaux côtoient le drame pur. Into the Lion’s Den réussit à lier le tout de manière remarquable, l’image de Scorpius sur l’escalier où déboule des trombes d’eau regardant John s’en aller alors que le Command Carrier s’écroule autour de lui restera longtemps dans les mémoires, comme le sacrifice de Crais et Talyn d’autant plus surprenant que rien dans les deux personnages ne nous y préparait. Farscape réussit à nous surprendre toujours autant pour cette conclusion de l’arc de la saison, et ça, ça me prouve la qualité de la série.

Ju : Alors résumons : des bases établies sur toute une saison, une histoire ambitieuse, des personnages à bout, des effets spéciaux à tomber par terre, des rebondissements en pagaille et un final cataclysmique… oui, ça doit être ça qu’on appelle de la putain de bonne science fiction !

Conundrum : Je ne pensais pas qu’écrire ce top 50 me rendrait triste. A l’époque où Farscape était encore considéré comme acquis, le final brillantissime nous avait scotché. Aujourd’hui, vu l’état lamentable de la production US, on se dit qu’aucune série actuelle — de SF ou pas — ne peut atteindre l’originalité, l’humour et l’action de Farscape. En temps normal des épisodes comme Into The Lion’s Den arrivent rarement, en ce moment, je me dis que c’est presque impossible.

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¤ THE WEST WING
4x22/23 - Commencement/25

Joma : Aaron Sorkin ne cesse de répéter, qu’il n’y a pas besoin de bonne histoire lorsqu’il y a de bons dialogues. De la part du meilleur dialoguiste du moment, on le croit. Mais lorsque des dialogues exceptionnels sont au service d’une histoire qui frise le sublime, on a droit aux deux meilleurs épisodes de The West Wing, malheureusement le chant du cygne de Sorkin sur sa série. Aidé par une réalisation sans faille, truffé de bons moments comme la scène de la boite sur Angel de Massive attack, ces deux épisodes nous prouvent que la télé peut faire preuve d’intelligence.

Ju : Ce double épisode est super chouette, gnagnagna, supers dialogues, gnagna, situation de crise, gnagna… mais on n’en attendait pas moins des deux derniers épisodes d’Aaron Sorkin sur la série ! Non, tout ce qui importe ici, c’est que les 10 dernières minutes de Commencement (soit un quart de l’épisode !) sont parmi les plus intenses et les mieux réalisées qu’il m’a été donné de voir !

Conundrum : J’ai beaucoup écrit sur cet épisode. Et un an après, je réalise qu’il a eu un effet à double tranchant. En étant l’épisode parfait de la série, c’était certes un final grandiose pour Sorkin, mais on réalise surtout que personne ne peut écrire The West Wing, non pas comme, mais à part Sorkin ! Pour moi, la série s’est arrêtée avec ce season finale ambitieux et sans aucunes fausses notes !

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¤ GILMORE GIRLS
1x01 - Pilot

Joma : Une phrase, une seul phrase dans ce pilote m’a rendu accro, Rory s’adressant au type qui drague sa mère : Are you my new dady ? Voilà, en une phrase résumée Gilmore Ggirls, un concentré de bonheur qui ne se prend pas au sérieux. GG fait donc partie des séries qui me rendent heureux quel que soit mon état mental, distillant sa part de bonheur en 42 minutes et même mauvais, un épisode de gg ne peut pas être si terrible que le meilleur épisode de la pire série de la WB. D’ailleurs on se demande vraiment ce que fait la série sur cette chaîne !

Eclair : Un choc. Une révélation. L’univers de la série est parfaitement décrit dès les premières secondes de l’épisode : joutes verbales impressionnantes, charme des interprêtes et background en béton armé. Le tout fait vite chavirer votre coeur, et vous vous surprendrez bientôt à chantonner le générique. Oui, vous allez aimer ses personnages volubiles, extravertis, optimistes et légèrement grinçants. Ca y est, bienvenue à Stars Hollow ! Nul doute que vous y resterez un bon moment.

Conundrum : Attendre une nouvelle série avec impatience, et voir que le résultat est à la hauteur de nos espérances, arrive très rarement. Encore plus rares sont les séries dont on attend rien, et sur lesquelles on aurait même un à priori légèrement négatif, qui arrivent, même en vf, à vous rendre accro en moins de 45 minutes. Gilmore Girls réussit cet exploit. Le casting, les dialogues et la musique, tout était trop beau pour être vrai. Mais le véritable exploit de la série, c’est que 4 ans après, on est toujours autant sous le charme qu’au premier jour.

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¤ ED
3x17 - Captain Lucidity

Joma : Quand le rêve côtoie la réalité, quand les rêves permettent de comprendre ce qui se passe dans la vraie vie, ça donne un des épisodes les plus fous que la télé nous ait donné. Lorsque l’on regarde Captain Lucidity on est dans rêve, un vrai, passant d’une scène à une autre sans véritable raison, tout en ayant devant les yeux une véritable histoire qui s’inscrit parfaitement dans la saison, l’épisode est un délire mais un délire qui a son utilité. Ed est une série qui passe du drame au rire aussi facilement que Scrubs, cet épisode nous le prouve entièrement.

Ju : Comment décrire cet épisode autrement que par ’43 minutes de pur bonheur’ ?
Bien décidé à faire le point sur sa vie sentimentale, Ed décide d’avoir un rêve lucide… et il y parvient ! S’en suit donc une succession d’énormes délires, allant du voyage dans le temps aux tentatives d’envols, en passant par des apparitions d’Albert Einstein !
Plus que ça, les thèmes de la série réapparaissent tout au long de l’épisode, pour nous amener finalement à une conclusion étonnante qui lance tout l’arc final de la saison.
Et pour ne rien gacher, Julie Bowen y est superbe.

Conundrum : Ceux qui ont lu les précédentes parties savent que Trapped est mon épisode préféré d’Ed. Mais si Captain Lucidity fait partie des 10 finalistes, c’est pour son originalité. CL est un épisode drôle, cool et décalé avec Taye Diggs... dans le rôle de Taye Diggs. Mais ce n’est pas tout, cet épisode, comme les meilleurs épisodes d’Ed, malgré ce côté loufoque, sonne vrai et n’est pas juste un gimmick. Son final est aussi surprenant que l’épisode en lui même. GG a beau avoir une sensibilité proche, aujourd’hui, on est quand même un peu triste de se dire qu’il n’y a plus aucune série comme Ed à l’antenne !

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¤ SCRUBS
1x15 - My Bed Banter & Beyond

Ju : Une relation amoureuse, du début à la fin. Voilà le thème de l’épisode. A première vue, rien d’exceptionnel, donc. Sauf qu’on est devant Scrubs. Alors entre pizza compte à rebours, délires habituels et interviews vérités des personnages, on assiste à un épisode qui, même si il n’est pas le plus émouvant ou le plus drôle de la série, possède une atmosphère, un rythme particulier, des dialogues et une conclusion douce-amère qui m’ont touché comme rarement.

Eclair : Tous les shippers l’attendaient avec impatience, Elliot et JD l’ont fait. Mais le plus dur reste à venir, et c’est l’objet de l’épisode. It’s not a big deal, isnt’it ?
Voilà, on a pas résisté, on aurait pu prendre beaucoup d’autres épisodes de Scrubs, tant ils sont de qualité, mais celui-là marque un tournant - rapide - mais un tournant quand même dans la relation des personnages.
Quitte à choisir, autant prendre le plus compliqué, parce que si vous avez compris le motif de la rupture, vous pouvez m’appeller... Non je ne m’appelle pas Todd.

Joma : Attention épisode shipper, quoi que… Rien n’est vraiment simple avec Scrubs, sous couvert de comédie on a droit en accéléré à la vie et la fin d’une relation. Mais ça ne veut pas dire la fin de toute relation, rendez-vous donc chaque année pour connaître les joies de l’amitié vue par JD et Elliot.

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¤ 24
2x21 - Day 2 : 4:00 A.M.-5:00 A.M.

Joma : Il fut un temps ou 24 était bien, c’était le temps de la seconde saison, le temps où les enjeux prenaient aux tripes, le temps où les scénarios étaient bétons, le temps où Kim était vraiment conne, le temps où Dennis Haysbert illuminait de son jeu cette saison de 24. Les étasuniens aiment bien les procès, film et séries pullulent sur ce thème, mais voir un procès dans une série d’action comme 24 avait de quoi surprendre, mais grâce au jeu de Dennis Haysbert qui atteint la kief attitude, on a droit a un suspense qui ne déparait pas dans une saison survoltée, qui peut en dire autant pour des scènes hyper statiques ?

Phil : On a toujours pensé (à tord) qu’un épisode de "24" repose sur Mister Kief’Cool bien que Dennis Haysbert soit la co-star de la série. Cet épisode repose entièrement sur Mister Président qui nous offre avec son grand jeu d’acteur une heure de duel psychologiquement stressante. Et même si la fin de l’épisode est connue d’avance, nous assistons avec plaisir à une partie d’échec verbale et politicienne. Enfin je dis ça, mais la fin nous réserve tout de même un cliffhanger inattendu. Du grand art.

Sullivan : 24, c’est des crash d’avion, des explosions de bombe atomique, des fusillades à la pelle... Pourtant, notre épisode préféré est celui qui contient 42 minutes de dialogue. Or donc, le scénario serait-il l’essentiel ?...

Ju : Au delà de tous les rebondissements de l’intrigue, cette série renferme un mystère majeur : comment les scénaristes responsables « du cougar » peuvent-ils également être à l’origine d’un script aussi fabuleux ?
Alors que 24 est plutôt orienté action, cet épisode se paye le luxe de se passer en grande partie dans une seule pièce, et de reposer presque intégralement sur les dialogues. C’est là que les merveilles de la réalisation, une écriture solide et un Dennis Haysbert au meilleur de sa forme entrent en jeu, dans un épisode à la portée politique plutôt gonflée en pleine Guerre en Irak !

Eclair : Jack par ci , Jack par là, il ne faudrait surtout pas oublier QUI est le patron. Palmer en l’occurrence, en grand danger, qui défend chèrement sa peau et ses idées. Oui l’enjeu politique est énorme, et la tension est là dans les moindres secondes de l’épisode. Ben voilà messieurs les scénaristes, vous voyez bien qu’il n’y a pas besoin de cougar pour combler l’audimat ! Sans compter la surprise du chef avec un cliffhanger de toute beauté !

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¤ ALIAS
2x18 - Truth Takes Time

Phil : Un épisode à la structure narrative comme on l’aime : faux semblants, suspens, révélations et choc final. Des rapports Mère/Fille conflictuaux, et des motivations rambaldiennes de plus en plus complexes que finalement le titre de l’épisode nous donne la réponse : La Vérité Prend Du Temps (A Se Dévoiler).
Un must d’Alias.

Eclair : Les deux meilleurs personnages de la série sont aussi ceux qui sont les plus ambigus : Arvin Sloane et son amour pour Emily, et Irina qui trahit Sydney. Ces deux proies feront l’objet d’un traitement spécial, où tout sera mis en oeuvre pour déstabiliser le spectateur. Rebondissements spectaculaires, faux semblants, enjeux à leur paroxysme, drame, et interrogations sur la motivation des personnages, que ce soit dans le passé... ou dans le futur. Cet épisode vous laisse la langue pendue, avide de voir la suite. Et JJ sait comment nous récompenser.

Ju : Les meilleurs méchants sont ceux qu’on arriverait presque à comprendre et à excuser. Avant cet épisode, Sloane n’était que l’ennemi à abattre. Mais avec Truth Takes Time, son personnage prend une toute nouvelle dimension lorsqu’il décide de tout arrêter, d’abandonner sa quête de Rambaldi par amour pour sa femme.
Avec la scène de la villa, Ron Rifkin et Amy Irvin nous offrent l’un des moments les plus déchirants de la série. Et cette musique…

Joma : Sloane, Sloane, Irina, Irina. Voilà deux des raisons d’aimer cet épisode. Deux personnages qui gagnent encore en profondeur jusque dans le tragique. Surtout pour Sloane prêt à lâcher ses affaires louches et ramené à la réalité par une simple erreur de tire. Les meilleurs méchant sont ceux que l’on peut aimer détester, malheureusement pour nous, on arrive surtout à aimer cet homme plus qu’on ne le déteste… La marque des grands méchants !

Hobbes : Truth Takes Time est la preuve que les scénaristes d’Alias n’ont jamais cedé à la facilité, dans leur seconde saison en tous cas. Alors qu’on attendait tous impatiemment un très bon épisode où Sloane et Irina s’associeraient pour donner un peu de fil à retordre à nos héros, on assiste à un événement absolument incroyable : Sloane envisage de quitter le monde du terrorisme par amour pour sa femme ! Et pour une fois, il ne s’agit pas d’une manipulation tordue dont il a le secret : le bonhomme est sincère. Impossible, alors, de rester insensible à sa douleur quand nous voyons avec lui tous ses espoirs de redemption et de bonheur s’envoler un un seul instant !
Montrer son méchant sous l’un de ses aspects les plus humains et les plus attachants, il fallait oser. Alias l’a fait, et c’était tout simplement grandiose...

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¤ BUFFY
6x07 - Once More With Feeling

Joma : Que dire de Once more que je n’ai pas déjà dit ? Mis à part que c’est un spectacle, au sens le plus large puisque ça nous divertit et plus restreint, si on le prend comme un spectacle musical, qui m’enchante toujours autant. Que l’idée aurait pu facilement tomber dans le ridicule et qu’au final on se retrouve avec un grand épisode alliant technique, créativité et fun.
Bref j’aime et quand j’aime, je me tais et je regarde.

Phil : Et vous pensiez que seul David E. Kelley se permettait de faire chanter ses acteurs ? Joss Whedon aussi ! Et il nous offre un superbe épisode, où Anthony Head (Giles), Emma Caufield (Anya) et surtout Amber Benson (Tara) nous montrent leurs talents vocaux. Les autres tentent ce qu’ils peuvent, mais ne déméritent pas.
En bref un bijou à voir et à déguster uniquement en VO !

Sullivan : C’est toujours un plaisir, pour les fans, que de voir un créateur retourner sa série pour en faire un épisode "spécial". Mais quand l’épisode en question est si bien intégré à l’intrigue générale et fait ainsi progresser les personnages, on frise la perfection. D’autant que "Once more" fait un usage parfait des capacités vocales (ou de l’absence de...) des différents acteurs.

Ju : Loin d’être un simple "Very Special Episode" de Buffy dont le simple intérêt serait d’admirer les acteurs dans des tours de chant et de danse où les plus doués cotoyent les autres, Once More est le point convergent de toutes les intrigues du début de saison : des vérités sont lachées et aucun personnage n’est épargné. Mais même si le fond est soigné, c’est la forme que tout le monde retiendra. Whedon nous offre ici son épisode le plus abouti, une splendide comédie musicale où la musique, les paroles et la réalisation nous font oublier que nous ne sommes que devant une « simple série télé ».

Hobbes : On vous en aura parlé de cet épisode sur EDUSA depuis 2 ans ! Alors plutôt que de me répeter en récapitulant encore une fois ce qui le rend si extraordinaire, je vais me contenter de dire ceci :
- Standing, Under your Spell et Walk Through the Fire restent parmi mes chansons préfèrées toutes catégories confondues. Les gens qui m’entendent les chanter sous la douche depuis deux ans ne le savent que trop bien !
- Joss, pitié, met nous une série de toi à l’antenne l’année prochaine !!!

Eclair : Un pur bijou qui réussit l’exploit de nous faire redécouvrir le talent des interprêtes de la série, au bout de 6 saisons. Chaque scène est une pièce d’horlogerie dont le mécanisme me sidère encore aujourd’hui. Tout est là : humour, émotion, drame, amour. Whedon livre là son plus beau travail, peut-être celui qui paraît le plus clinquant aussi. Au delà de la comédie musicale, il faut rendre hommage à l’histoire elle-même, qui est un tournant majeur dans l’évolution de plusieurs personnages.
Et si Buffy est numéro un dans nos coeurs, c’est surtout parce qu’elle nous aura fait vibrer comme jamais pendant de longues années. On a tous grandi en regardant Buffy.

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