IMPRESSIONS — Millénium, épisode 1.04
Premières réactions à chaud
Par Dominique Montay • 17 avril 2010
Rubrique. Second chapitre du second volume de Millenium. Un article avec plein de choses qu’on aime, qu’on aime pas, et un erratum. Et oui...

On aime…

  • Le net mieux au niveau du rythme du récit. C’est toujours dans une ambiance et peu lente et cotonneuse (qui, si on surinterprète, peu s’apparenter à une mise en forme qui colle à l’état de Lisbeth, qui vit un cauchemar éveillé), mais c’est plus riche en rebondissement, et on ne s’en plaint pas.
  • Vous pouvez ranger vos posters de Buffy (enfin, si vous en avez), car la fille qui massacre n’importe quel gros bras sans sourciller, c’est Lisbeth Salander. La voir humilier deux bikers bas de plafond en 2 minutes montre en main est un pur bonheur. La voir se barrer avec la Harley de l’un deux, avec un rictus sur le visage, aussi.
  • La façon qu’a Blomkvist de ne jamais douter de Lisbeth, de toujours la défendre, même seul. Le personnage est fondamentalement bon et reste sûrement le seul ami fiable de Lisbeth.
  • La brute épaisse qui ne sent pas la douleur. On se croirait un peu dans James Bond, mais les artifices en moins. Un personnage qu’on croirait issu d’une bédé, mais qui jamais ne fait tache dans l’univers.

On aime moins…

  • Le fait d’avoir les deux protagonistes principaux qui évoluent chacun de leur côté. Lisbeth se ferme à presque toute aide venant de Blomkvist. On se doute au départ qu’elle a l’impression qu’il a trahi sa confiance en se remettant avec son ex en fin de volume précédent. Ensuite, on saisit que le problème qu’elle a à gérer, elle veut le régler seule. Mais quand même, on est en droit de se dire que Lisbeth fait un mauvais calcul, et qu’avec l’aide de Blomkvist, elle serait sortie d’affaire plus tôt.

Zoom sur…

  • Une faute, ma faute. J’avais annoncé à tort que le second volume était lui aussi réalisé par Niels Arden Oplev, et que j’avais l’impression qu’il avait quasiment régressé entre le premier et le second. Et en fait non, le réalisateur de Millenium 2 et 3 s’apelle Daniel Alfredson, un réalisateur-producteur de 50 ans qui a majoritairement travaillé pour la télévision suédoise. Toujours est-il que oui, sa réalisation est encore plus plan-plan que celle d’Oplev, et que lorsque son récit manque de moelle, il est incapable de lui donner du rythme.
  • Une confirmation, celle que la version cinéma du volume 2 fera 2h09, donc un saccage à hauteur de 50 minutes. C’est un fait que le manque de rythme du 1.03 et 1.04 ont sûrement plaidé en faveur d’un remontage. Maintenant, 50 minutes...

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