La semaine dernière, la rédaction du Village — Dominique Montay, Emilie Flament et Sullivan Le Postec — avait commencé à débattre des changements qu’il serait possible d’apporter au système télévisuel français pour favoriser un essor de la fiction télévisuelle française de qualité.
Cela fait plus d’une demi-décennie que le secteur audiovisuel français parle de la Crise de la fiction française. Certains, à raison, diront que la crise a commencé bien avant cela. Mais à cette époque, cette réalité devient apparente : les audiences des productions françaises s’effondrent. Elles qui occupaient la grande majorité des places du Top 100 annuel des meilleures audiences en devinrent tout à coup la portion congrue, laissant la place à la fiction française.
Depuis, on parle beaucoup de cette Crise. Mais force est de constater que pas grand-chose n’a changé...
Le débat s’étant largement prolongé, le podcast a été divisé en deux parties, dont voici la seconde.
Après avoir, dans la première partie, parlé du showrunner-scénariste et du darwinisme appliqué aux sociétés de production, le débat s’articule autour de deux nouveaux grands thèmes.
D’abord, la nécessité de favoriser des changements du système audiovisuel, après une très longue période pendant lequel le politique, au nom de la stabilité, à favorisé la situation de quasi-monopole d’un très petits nombre d’acteurs privés englués dans le conservatisme et une vision néo-libérale qui cherche avant-tout à maximiser la rentabilité à court-terme. Sur ces aspects, la discussion est contradictoire et animée !
Ensuite, nous discutons des moyens qui pourraient permettre de favoriser l’innovation et la diversité des fictions.
Durée : 49 minutes.
Dernière mise à jour
le 24 février 2011 à 00h23