PREVIEW – « Doctor Who », saison 5
Ou Saison 1, ou saison 11.1, ou saison 31, on vous tient au courant dès que le département marketing de la BBC se décide !
Par Sullivan Le Postec • 28 mars 2010
Cette fois, nous y sommes. Les 18 mois de disette forcée qui auront permis à la série de se régénérer touchent à leur fin, et nous voilà repartis pour quelques années du rythme douillet de 14 épisodes par an.

Qu’est-ce qui n’a pas été dit sur la prochaine saison de « Doctor Who » ? Tout le monde s’est perdu en conjonctures sur ce que donnerait le Docteur Matt Smith entre les mains du nouveau marionnettiste Steven Moffat. A quelques jours du lancement de la nouvelle saison, annoncée pour le 12 février sur France 4, c’est enfin à eux de parler.

Les propos suivants sont extraits du dossier de presse de la BBC. Cet article contient par ailleurs les quatre bande-annonces de la saison 5 : la première fut diffusée le 1er janvier 2010, la seconde est le trailer dévoilé en février. Les troisièmes et quatrième sont les bande-annonces de lancement de BBC et BBC America apparues en mars.

Mais pour commencer, les trois extraits promotionnels rendus disponibles par la BBC :

Une passion ancienne

Dans cette vague de changements, une chose est restée la même : la passion pour la série de ceux qui la font. Matt Smith avait ’Doctor Who’ pour surnom à l’Université. Quant à Steven Moffat, son lien à la série est encore plus fort : "Je suppose que je peux dire que la raison pour laquelle j’ai commencé à travailler à la télé est que j’étais un énorme fan de Doctor Who," explique-t-il. "J’ai poussé la porte de la télévision pour enfant, et je suis devenu un assez cool scénariste de fiction jeunesse environ 48 secondes en 1989, et ils ont pratiquement annulé la série le jour même ! Après 26 ans, alors que je pensais pouvoir enfin écrire pour la série, j’ai manqué cette opportunité d’une demi-journée."
Si l’histoire s’arrêtait là, elle serait un peu triste. Mais heureusement, « Doctor Who » était un programme si iconique, il avait tellement marqué plusieurs générations de têtes blondes britanniques qu’il ressuscita en 2005, avec à la manœuvre un Russell T Davies inspiré et parfaitement en phase avec les attentes du public. Pour Steven Moffat le jour où il allait écrire pour le Docteur était enfin arrivé. Ce fut un tel succès que lorsque Russell T Davies décida qu’il s’était suffisamment abreuvé de son rêve et qu’il était temps de le quitter avant de commencer à courir le risque de l’écœurement, le nom de Steven Moffat est le premier qui lui est venu au moment de penser à désigner un successeur. "La transition a été étrange et a duré longtemps pour moi, depuis que j’ai reçu un e-mail de Russell à propos du job, en fait. Cela fait deux ans et demi que l’on se dit au-revoir – on ferait bien d’arrêter avant que l’un de nous ne s’écroule, mort dans une tentative désespérée de résolution. J’ai énormément apprécié de travailler avec Russell et à chaque fois que je suis revenu vers Doctor Who pendant ces années, ça a été une joie. Mais je savais que ce travail serait difficile, je n’ai jamais eu aucune illusion à ce sujet. Je voyais bien que Russell commençait à ressentir la fatigue, et c’est un bourreau de travail. J’ai réussi à devenir un tel bourreau moi-même, mais cela ne me colle pas aussi bien."

Deux nouvelles têtes d’affiche

Parmi les premières décisions prises par Moffat lorsqu’il est devenu le nouveau chef d’orchestre, s’est bien sûr trouvée le casting des deux nouveaux acteurs principaux. "Je me souviens, au début du processus, avoir été un peu surpris en regardant la liste d’acteurs potentiels [pour le rôle du Docteur], qui était pleine de vingtenaires. J’ai dit à tout le monde qu’il n’était pas possible d’avoir un Docteur de 27 ans. Mon idée était que la personne allait avoir entre 30 et 40 ans, assez jeune pour courir, et assez âgée pour avoir l’air sage. Et là, bien sûr, Matt Smith passe la porte, et il est décalé, anguleux, d’apparence étrange. Il n’a pas l’air juvénile du tout, de la plus merveilleuse des façons."

"De manière amusante," raconte Matt Smith, "ma mère m’avait envoyé un sms disant qu’elle pensait que je devrais jouer le Docteur une semaine avant que mon agent me propose de passer l’audition, alors elle était ravie que j’ai le rôle. Et j’étais à l’étranger quand cela a été annoncé sur la BBC, mon téléphone est devenu fou et la facture a été énorme !" Matt Smith a été associé au développement de sa version du personnage. "C’est le même homme, mais je pense que mon Docteur est un peu plus téméraire. Il recherche les sensations fortes et il est accro au voyage dans le temps," révèle-t-il.
"C’est un bouffon génial et fou qui sauve le monde parce qu’il a un grand cœur, un grand esprit et une grande âme, mais c’est aussi quelqu’un qui ne supporte pas les idiots. J’espère que toutes ces choses se verront, mais je pense aussi avoir injecté un peu de ma personnalité dans le rôle. J’ai également aidé au choix du costume, ce qui était très amusant. Steven Moffat tenait vraiment à ce que la tenue ne soit pas le vecteur principal de la personnalité du Docteur, mais il fallait que nous trouvions quelque chose qui soit bien. Nous avons essayé beaucoup de choses et souvent fini dans une impasse, nous avons rejeté un certain nombre d’éléments comme un long manteau de cuir, un long manteau bleu et quelques trucs courts un peu punks ! Mais un jour j’ai amené mes bretelles et une veste en tweed et nous sommes partis de là. On a bientôt eu l’ensemble complet, mais on avait l’impression qu’il manquait encore quelque chose et j’ai demandé si je pouvais essayer un nœud papillon – à ce moment là tous les exécutifs ont baissé la tête, inquiets. Par chance quand je l’ai essayé nous étions d’accord sur le fait que cela fonctionnait, et c’est devenu la signature de mon Docteur maintenant."

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Quelques mois après Matt Smith, c’était au tour du rôle d’Amy Pond d’être distribué. "Le challenge avec le casting du Compagnon," explique Steven Moffat, "c’est qu’il n’y a qu’un petit nombre de gens qui franchiraient vraiment cette double porte bleue. Il faut que ce soit quelqu’un qui aime l’aventure et qui ne se sente pas tout à fait chez elle là où elle est. Il faut qu’elle soit fougueuse, qu’elle aime s’amuser, qu’elle soit courageuse – et maintenant nous avons Karen Gillan. Elle est parfaitement juste pour le rôle, quand bien même elle habite Amy Pond d’une façon différente de ce que j’avais écrit à l’origine."
"C’était l’expérience la plus étrange qui soit, un sentiment vraiment bizarre !" s’exclame Karen Gillan à, propos des auditions pour le rôle d’Amy Pond. "Je savais que c’était pour le rôle du compagnon, mais je n’avais le droit de le dire à personne. Ils avaient même un nom de code pour le rôle tant c’était top secret. C’était ’Panic Moon’, un anagramme de ’Companion’ ce que je trouvais très malin. J’ai su que j’étais choisie le jour de ma deuxième audition avec Matt, donc au moins je n’ai pas eu à attendre très longtemps. Ca semblait irréel, et je n’arrivais pas y croire !"
Annoncer la nouvelle a ses proches a aussi été une expérience particulière. "J’en ai fait une journée particulière. Ma mère a pris une journée de congé. Elle ne pouvait pas y croire quand je le lui ai dit. Elle était en train de faire la vaisselle et s’est littéralement figée sur place et s’est mise à pleurer. C’est une grande fan de la série, depuis des années. Elle a même une baignoire Dalek chez elle !"

En juillet 2009, Matt Smith et Karen Gillan étaient frappés par les embruns sur une plage rocheuse, le premier jour de tournage de la saison. "J’avais l’impression d’être dans la quatrième dimension parce qu’il y avait tant de gens qui nous regardaient et des dizaines de paparazzis dans les parages ! C’était agréable que Karen soit là aussi, cependant, parce que nous vivions tous les deux la même expérience. Nous étions encerclés de fans de Doctor Who et à chaque fois qu’il fallait que je fasse un saut aux toilettes, ils me suivaient. J’ai maintenant appris que c’est la norme sur Doctor Who !". Karen aussi se souviens de cette journée : "C’était génial que le Tardis soit là. C’était étrange de le voir sur une plage du Pays de Galles. C’est une chose si belle et iconique."
Smith et Gillan semblent s’être entendus comme larrons en foire. "J’étais toujours impatient qu’on se retrouve ensemble au maquillage," explique Matt. "Nous nous faisions mourir de rire l’un l’autre. Je pense que c’est important parce que c’est ce qui forme une partie de l’énergie de la série. Je pense aussi que le Docteur et partagent une relation assez barré ; elle est épuisante et il apprécie le fait qu’elle le remette en question et qu’elle puisse parfois agir de façon un peu tarée. La manière dont ils font connaissance est vraiment magique et une affinité profonde voit le jour entre eux." Pour Karen Gillan, "Le Docteur est clairement un mâle alpha et Amy est une femelle alpha, alors quand ils se rencontrent, il y a combustion. Ils ont une relation turbulente, mais aussi très passionnée, ils tiennent l’un à l’autre. Amy fait vraiment le poids face à lui et Steven a écrit quelques grandes répliques. C’est une relation formidable."

Des changements

La nouvelle productrice exécutive Beth Willis, qui reprend les tâches assurées auparavant par Phil Collinson, évoque l’approche de la nouvelle équipe : "Cela a clairement été un gros challenge de reprendre cette série parce que nous l’adorons tant. Alors pourquoi faire des modifications à quelque chose d’aussi populaire, couronné de succès et formidable ? Mais en même temps nous avons conscience qu’il faut aller de l’avant et définir comment la série va survivre dans le futur. En 2005, l’équipe a regardé ce qui était alors frais et nouveau et nous devons faire de même. En regardant les épisodes tournés jusqu’à aujourd’hui, nous commençons à voir l’impact de ces changements, ce que l’équipe a réussi à accomplir est assez sensationnel."
L’autre producteur exécutif et Directeur de la fiction de BBC Wales, Piers Wenger (il succède à Julie Gardner), partage ce sentiment. Il ajoute : "Quelque changement que nous ayons fait a été motivé par le fait de donner à la série la meilleure qualité de production possible. C’est la série la plus populaire du pays, et cela signifie qu’elle mérite le meilleur."

"Je n’ai jamais rien fait différemment, en tout cas pas délibérément," indique quant à lui Steven Moffat. "J’essaye juste de penser aux meilleures et plus folles histoires que j’ai envie de regarder, et je les fais produire – il y a de pires moyens de gagner sa vie. On peut dire que je suis plus attiré par les intrigues malignes ; j’aime les retournements et les tours de passe-passe. J’aime jouer avec le voyage dans le temps, mais je ne pense pas qu’il devrait être au centre de Doctor Who dans chaque épisode. Cependant, il est vrai que je pense qu’il devrait l’être plus souvent, et qu’il faut renforcer le fait que le Docteur a un rapport étrange avec le temps. Par exemple, personne n’est jamais mort pour lui. Il ne peut pas dire ’Je connaissais Winston Churchill’, il dirait ’Je connais Winston Churchill’. Toute le monde dans tout l’Univers est toujours vivant pour lui et il n’a pas de sens du temps qui passe, je trouve cela absolument fascinant. Si vous regardez les histoires que j’ai écrites jusqu’ici, je suppose que l’on peut dire que je penche plus vers le versant conte de fée et Tim Burton de Doctor Who, là où Russell est probablement plus du coté blockbuster et Superman."
Il y a cependant un point commun majeur entre la vision de « Doctor Who » de Russell T Davies et celle de Steven Moffat. Tous deux visent le même public. "Je pense qu’il est vital pour Doctor Who qu’en son cœur et son âme, il soit un programme pour enfants. Pas un de ceux qui exclut les adultes, un où ils soient les bienvenus. Mais quand Doctor Who marche vraiment, quand il est à son meilleur, chaque spectateur a huit ans – quelque soit l’âge qu’ils avaient en commençant à regarder !"

Il y a un autre nouvel ’’acteur’’ introduit cette saison : le Tardis régénéré en même temps que Matt Smith, qui a été l’un des premiers à le découvrir : "C’est comme une Ferrari, une Lamborghini et une Porsche assemblé en un seul véhicule !" s’exclame l’acteur. "C’est tellement incroyable parce que le Tardis est une icône de notre histoire culturelle et tout à coup c’est moi qui le conduit. Je suis assez maladroit, cela dit, alors je n’ai pas arrêté d’en casser des morceaux que la pauvre équipe de production a du continuellement réparer".
"J’étais en admiration devant la chose," raconte Karen Gillan de sa première visite du nouveau décors. "J’avais tellement vu l’ancien à la télé, quand je suis entré dans le nouveau ça m’a coupé le souffle, rien que l’échelle de la chose. C’était si excitant. Je me suis dit qu’il fallait que je m’en souvienne quand j’aurais à jouer la première entrée d’Amy à l’intérieur."

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Tout au long de cette saison, Amy et le Docteur vivent des aventures extraordinaires, notamment un voyage dans la Venise du XVIe siècle, une exploration de la France des années 1890 et du Royaume-Unis du distant futur, devenu une nation flottant dans l’espace. Mais les ennemis du Docteur ne sont jamais loin derrière. Il affrontera ainsi de vieux adversaires tels que les Daleks et les Anges Pleureurs, mais aussi de nouveaux monstres comme des vampires extraterrestres, des reptiles humanoïdes et une menace silencieuse qui suit le Docteur et Amy où qu’ils aillent.
"J’ai adoré filmer les trucs de vampires en Croatie, où nous avons reconstitué Venise," révèle Matt Smith. "J’ai du escalader un clocher alors qu’une machine à pluie m’aspergeait d’eau. C’était glacial mais j’ai adoré ! J’ai aussi apprécié la partie du tournage de l’épisode 10 où je suis baladé dans les airs attaché à un harnais après avoir été frappé par un monstre invisible."
On reconnaît là le coté sportif de Matt Smith. Adolescent, il ambitionnait de devenir footballeur professionnel mais une blessure au dos le conduisit à arrêter les entrainements. Un épisode de la saison fait un clin d’œil à cette carrière alternative. Et, quand on demande à Smith à qui il voudrait le plus donner la réplique, il répond... Éric Cantona ! Un peu plus traditionnelle, Gillan avance les noms de Billy Connolly et Julie Dench. Les guests avec lesquels ils ont déjà eu l’occasion de travailler pour cette saison comptent James Corden, Tony Curran, Alex Kingston, Helen McCrory, Ian McNeice, et Bill Paterson, entre autres...

Une équipe artistique renouvelée

Les scénaristes de cette nouvelle saison sont au nombre de sept. Steven Moffat signe les deux premiers épisodes, « The Eleventh Hour » et « The Beast Bellow » ainsi que les épisodes doubles 4/5 : « The Time Of Angels » / « Flesh & Stone » et 12/13, le final.
Mark Gatiss a écrit l’épisode 3, « Victory of the Daleks », après avoir signé un épisodes de la saison 1 et de la saison 2 (« The Unquiet Dead » et « The Idiot’s Lantern ») et joué le rôle du professeur Lazarus dans un épisode de la saison 3.
Toby Whithouse est l’auteur de l’épisode 6, « Vampires In Venice ». Créateur et principal scénariste de « Being Human », l’ancien acteur a déjà écrit un épisode de Who, « School Reunion » (2.03) ainsi qu’un épisode de « Torchwood » (1.07). Simon Nye nouveau venu dans le Whoniverse, écrit l’épisode suivant.
Le double épisode 7/8 est quant à lui scénarisé par Chris Chibnall, un peu attendu au tournant par les fans. Néanmoins, s’il s’était montré déficient en tant que directeur de l’écriture des deux premières saisons de « Torchwood », il y a écrits quelques épisodes individuellement bons. Il est aussi l’auteur de l’honnête quoiqu’un peu bancal et exagérément référentiel épisode « 42 » (3.07). Sans compter deux épisodes de « Life on Mars » et six épisodes de « Law & Order : UK » dont il a été le showrunner pour sa première saison.
Richard Curtis, qui signe l’épisode 10, est la star des scénaristes de la saison. C’est son premier épisode de la série, mais Curtis est un scénariste célèbre autour ou co-auteur de « Quatre mariage et un enterrement », « Bidget Jones » 1 & 2, « Bean », « Coup de foudre à Notting Hill » et « Love Actually » qu’il a aussi réalisé. Enfin, on doit l’épisode 11 à la plume de Gareth Roberts, associé depuis longtemps à la série. Il a en effet été le scénariste de contenus interactifs liés à la série lors de la saison 2 (« Attack of the Graske » et les 13 webisodes diffusés sur le site internet avant la diffusion des épisodes). Depuis il a écrit « The Shakespeare Code » (3.02) et « The Unicorn and the Wasp » (4.07) ainsi que « Planet of the Dead » en partenariat avec Russell T Davies. Il est aussi le co-scénariste du Pilote de « The Sarah-Janes Adventures » et a écrit plusieurs épisodes dans chaque saison du spin-off, dont celui avec David Tennant.

Du coté des réalisateurs, ils sont six à se partager les 13 épisodes et de ce coté il y a pas mal de renouvellement puisqu’aucun d’eux n’avait réalisé pour la série auparavant, et seul Ashley Way était un familier du Whoniverse. Adam Smith réalise le premier épisode ainsi que le double épisode 4/5. Il a auparavant dirigé des épisodes de la première saison de « Skins » en 2007 et des épisodes de « Little Dorrit » l’année suivante. Plus expérimenté, le réalisateur des épisodes 2 et 3 Andrew Gunn a débuté sur le soap Hollyoaks en 1995 a depuis signé des épisodes de « Life on Mars », « Meadowlands », « Primeval », et « Survivors ». Jonny Campbell, à la caméra sur les épisodes 6 et 10 a déjà réalisé deux épisodes de la saison 3 de « Spooks » mais aussi quatre épisodes de « Ashes to Ashes ». Le spin-off de « Life on Mars » est une expérience qu’il partage avec Catherine Morshead, la réalisatrice des épisodes 7 et 11.
Parmi les premiers crédits de réalisation de Ashley Way, on trouve les éléments interactifs de la saison 2 de « Doctor Who », notamment les webisodes. Il a depuis réalisé six épisodes répartis sur les deux premières saisons de « Torchwood » et dirigera pour la première fois la série mère avec les segments 8 et 9 de cette saison. Toby Haynes, le metteur en scène des épisodes 12 et 13 est aussi un jeune réalisateur précédemment à l’œuvre sur « Spooks : Code 9 », « Being Human » et le récent « Five Days ».

The best place

A l’heure ou tout le monde s’apprête enfin à découvrir son « Doctor Who » y a un moyen facile de juger de ce que ressent Steven Moffat actuellement : lui demander ce qu’il ferait si le Tardis se matérialisait devant lui. "Je n’ai pas vraiment le désir d’aller où que ce soit parce que je suis sincèrement si heureux de ma vie en ce moment. Je suppose que j’aimerais bien aller dans le futur, mais je me tiendrais à l’écart des bibliothèques de peur de découvrir comment je vais mourir, ce serait un peu misérable. J’aimerais voir les jouets et les gadgets du futur et tout les choses amusantes que je vais manquer. Mais plus que tout, je voudrais savoir qui joue le Docteur !"

Post Scriptum

« Doctor Who », saison 5
Une production BBC Wales pour BBC One.
13 épisodes, 2010.
Producteur exécutif et directeur d’écriture : Steven Moffat. Producteurs exécutifs : Piers Wenger et Beth Willis.
Avec Matt Smith et Karen Gillan.

Dès le samedi 12 février à 20h35 sur France 4

Dernière mise à jour
le 21 janvier 2011 à 16h33