J’étais très dubitatif à l’idée d’un spin-off de Breaking bad et, si j’aimais bien le personnage de Saul Goodman, je ne le voyais pas tenir sa propre série.
C’est donc la nostalgie de Breaking Bad qui m’a fait regarder ce pilote. Et l’intro, quelle intro !!!, nous replace en quelques secondes dans cette univers.
Difficile d’avoir une idée de ce que cela va donner sur plusieurs saisons, mais quel plaisir de retrouver la patte de Gilligan, de retrouver l’univers de Breaking Bad, même si Walter et Jesse ne seront pas de la partie.
Plutôt confiant pour la suite, même si je me rends compte que je carbure à la nostalgie de Breaking bad pour le moment (mais quelle intro !)
J’étais resté assez dubitatif devant le pilote, qui présentait de bonnes choses mais me laissait sur mon a priori "Pour quoi faire ?", mais ce second épisode m’a beaucoup plu.
Parce que, quand même, Michelle MacLaren qui filme le désert du Nouveau Mexique, son ciel bleu, avec Saul qui négocie le nombre de jambes que ses clients vont devoir se faire briser pour que justice soit faite, ça m’a fait très plaisir.
Curieux de voir la suite, vraiment.
Et ça, il y a deux jours, c’était loin d’être gagné.
Curieux de voir la suite, vraiment.
Et ça, il y a deux jours, c’était loin d’être gagné.
Pareil. J’étais sceptique avant de découvrir la série, je le suis resté devant le pilote, que j’ai trouvé un peu trop long dans son exposition et pas très intéressant avant le dernier quart d’heure.
Mais alors cet épisode, quel plaisir.
On retrouve le style Gilligan à son meilleur : les séquences à rallonge remarquablement écrites et filmées, les plans large et les grands espaces (le désert du Nouveau Mexique), et non pas un mais deux (excellents) montages musicaux.
Encore plus agréable, la série a trouvé son ton. L’histoire est prenante, l’épisode défile à toute vitesse, il y a beaucoup d’humour et Bob Odenkirk va probablement gagner, à juste titre, le prochain Emmy du meilleur acteur.
La série grimpe vraiment en qualité. Après un superbe 1er épisode, j’avais un peu relâché, mais la série sait me garder d’un épisode à l’autre.
Pour en arriver à la confrontation Jimmy / Chuck : si j’avais deviné le pourquoi du coup de fil de Chuck (pas très difficile ceci dit), je m’étais planté sur les raisons : je pensais naïvement que Chuck voulait que Jimmy s’en sorte tout seul qu’il pensait sincèrement que Jimmy serait plus heureux en étant son propre patron. Mais les propos sont d’une telle violence, ce qui lui dit fait tellement mal, j’en étais désolé pour Jimmy.
Tous les acteurs sont bons, mais Bob Odenkirk (que j’ai découvert avec Breaking bad puis dans Fargo) me fascine à chaque épisode.
Plus qu’un et je sens que l’attente sera longue ensuite.
C’était bien, drôle et intéressant.
J’aime beaucoup Jimmy et Mike.
Mais.
Mais je n’ai pas eu l’impression de regarder une saison de Better Call Saul mais une autre de Breaking Bad centré sur Jimmy et (un peu) sur Mike. L’ambiance reste globalement la même bien que l’humour y est plus marqué. J’avais l’impression de suivre quelques épisodes flashbacks pour approfondir le rôle de l’avocat et de son ancien acolyte, une saison qui aurait pu se trouver entre la 4 et la 5 de BB. Elle n’a pas une identité unique ni une trame assez forte pour tenir toute seule sans le fantôme de sa grande soeur.
Une petite déception sur le fond, pas sur la forme, ni sur le casting. C’était sympathique mais j’attendais plus. La fin laisse entrevoir des changements mais à voir.
J’étais un peu sceptique après les 2 premiers épisodes, mais la série à fait son job et contrairement à l’avis ci-dessus je trouve que la série n’a pas chercher à faire du Breaking Bad (même si il y a évidemment beaucoup de points communs).Elle à su très bien se développer au fil des épisodes.
Pour ma part j’ai eu ce que j’attendais, à savoir mieux connaitre Saul (Bob Odenkirk est un acteur immense je me suis régalé). On en apprend aussi beaucoup sur mike.
C’était pas facile de passer après BB, mais pari réussi.
La note : 8/10
« Pour ma part j’ai eu ce que j’attendais, à savoir mieux connaitre Saul (Bob Odenkirk est un acteur immense je me suis régalé). On en apprend aussi beaucoup sur mike »
Oui mais si je voulais mieux apprendre les personnages, j’aurai préféré plus d’épisodes de Breaking Bad centrés sur eux. Là, c’est justement l’impression que ça me laisse.
En fait, je trouve la série très bien faite, avec de très bons personnages et une ambiance parfaite. Je lui reproche un manque d’identité narrative en fait. Ou plutôt d’essayer de faire aussi bien que, aussi intéressant que sans développer un univers propre.
Certes, le principe d’un spin-off est d’être une continuité de l’univers de la série-mère. Mais en général, on lui demande aussi de se forger des intrigues solides qui justifient l’existence du pilote. Les ponts sont autorisés voire aimés mais ne devraient pas fonder la série en elle-même.
Encore une fois, ce n’est que mon avis qui, si j’en crois beaucoup, est loin d’être partagé. Mais une série comme Fargo, même si elle n’est pas un spin-off à proprement parler, réussit beaucoup mieux sur le même terrain.
Je reste assez circonspect mais tout de même un peu intrigué.
J’ai commencé à accrocher à la série à l’épisode 5, mais le finale a refroidi mon intérêt pour cette saison.
Je regrette l’absence d’un univers particulier. La saison reste focalisée sur deux personnages et seulement deux personnages que l’on connaît déja. Il m’a manqué des personnages secondaires importants, des personnages nouveaux, des personnages dont je pourrais avoir envie de suivre l’évolution ou la progression. Et avec ce finale, je me demande si on reverra Kim, Patrick Fabian ou bien même le frère autrement que dans des apparitions furtives par la suite...
J’ai l’impression d’avoir vu une mini-série et pas la première saison d’une série.
Sur le moment, ça m’a frustré.
En revanche, d’un point de vue théorique, je trouve cette structure assez intéressante.
Et j’ai hâte de voir ce que vont faire les scénaristes avec les contraintes qu’ils se sont imposées en choisissant de faire un prequel.
C’est un peu paradoxal, je sais. Sur le fond, je trouve ça assez virtuose, mais ça ne me touche pas (encore) vraiment...
Certes, le principe d’un spin-off est d’être une continuité de l’univers de la série-mère. Mais en général, on lui demande aussi de se forger des intrigues solides qui justifient l’existence du pilote. Les ponts sont autorisés voire aimés mais ne devraient pas fonder la série en elle-même.
Pour le coup, dans un prequel, ces ponts constituent une obligation narrative. Dans un spin-off habituel, les personnalités et les situations de départ sont familières et l’on part dans l’inconnu, là, c’est la fin de la série qui est connue...
« Pour le coup, dans un prequel, ces ponts constituent une obligation narrative. Dans un spin-off habituel, les personnalités et les situations de départ sont familières et l’on part dans l’inconnu, là, c’est la fin de la série qui est connue... »
Oui, j’suis d’accord, c’est plus dans ce côté prequel aux allures de mini-série et en même temps spin-off que la série me perd un peu et perd un peu de sa force.
Il lui manque clairement des personnages secondaires étoffés et pourtant, Kim et Chuck étaient prometteurs.
Je suis hypnotisé par cette série, par les détails. Le frère de Jimmy qui joue du piano, la façon dont cela est filmé, les regards entre les deux frères, les silences...
J’adore le petit vendeur de médicaments, je le trouve génial, une espèce de brouillon de Heisenberg.
J’ai l’impression que chaque épisode ne raconte pas grand chose, que cela n’est qu’une succession de petits détails... et je trouve ça fascinant.
Je dois probablement être trop indulgent (à chaque fin d’épisode je me dis "déjà"), mais j’adore être en compagnie de ces personnages (ah le gobelet, le cadeau de Kim, le fait qu’il ne rentre pas dans la nouvelle voiture, la façon dont Jimmy le balance...)
Cette série attache une importance énorme aux détails. Génial !
Je déteste tellement Chuck que j’ai du mal à apprécier les épisodes qui lui accordent une trop grande importance.
Le personnage est atroce. C’est un méchant à qui je ne trouve aucune qualité rédemptrice. Je me crispe dès qu’il est à l’écran. Sa relation avec Jimmy parfaitement écrite, le moindre de ses défaut est parfaitement écrit, la série est parfaitement écrite... mais je le déteste, et je n’ai pas du tout aimé ce final, du coup.
Mais ce n’est pas que la faute de Chuck.
Vince Gilligan et Peter Gould font un peu n’importe quoi avec Mike, il faut l’avouer.
J’ai eu beaucoup de mal avec le format de Better Call Saul cette année, avec ses deux séries en une, complètement isolées. On a eu quoi, deux scènes avec Mike et Jimmy dans toute la saison ? Je trouvais la saison 1 plus équilibrée, avec Mike en personnage secondaire occasionnel dans la série de Jimmy, plus ou moins un ou deux épisodes qui lui étaient consacrés.
Là, il y avait plein de bonnes choses dans la série de Mike cette année, mais c’était dans le ton et les thèmes tellement différent de ce que faisait Jimmy que ça en devient problématique. Surtout quand on en arrive à ce final où on se rend compte que l’intrigue de Mike... n’aboutit à rien du tout. Toute une saison pour le faire entrer de plus en plus dans le monde de Breaking Bad, sans aucune conclusion. Ni son premier meurtre dans l’univers des cartels, ni sa première rencontre avec Gus ou le début de la carrière qu’on lui connait. Rien.
Donc oui, globalement j’ai trouvé la série très réussie (on ne dirait pas, je sais), mais comme l’an dernier, très déçu par le final.
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Messages
9 février 2015, 15:57, par warnerfox
Better call Saul 1x01
J’étais très dubitatif à l’idée d’un spin-off de Breaking bad et, si j’aimais bien le personnage de Saul Goodman, je ne le voyais pas tenir sa propre série.
C’est donc la nostalgie de Breaking Bad qui m’a fait regarder ce pilote. Et l’intro, quelle intro !!!, nous replace en quelques secondes dans cette univers.
Difficile d’avoir une idée de ce que cela va donner sur plusieurs saisons, mais quel plaisir de retrouver la patte de Gilligan, de retrouver l’univers de Breaking Bad, même si Walter et Jesse ne seront pas de la partie.
Plutôt confiant pour la suite, même si je me rends compte que je carbure à la nostalgie de Breaking bad pour le moment (mais quelle intro !)
10 février 2015, 22:35, par Ju
Better Call Saul - 1.02
Ah, j’ai vraiment accroché.
J’étais resté assez dubitatif devant le pilote, qui présentait de bonnes choses mais me laissait sur mon a priori "Pour quoi faire ?", mais ce second épisode m’a beaucoup plu.
Parce que, quand même, Michelle MacLaren qui filme le désert du Nouveau Mexique, son ciel bleu, avec Saul qui négocie le nombre de jambes que ses clients vont devoir se faire briser pour que justice soit faite, ça m’a fait très plaisir.
Curieux de voir la suite, vraiment.
Et ça, il y a deux jours, c’était loin d’être gagné.
21 février 2015, 16:44, par Tête de serie
Better call Saul - 1.01 - 1.02
Pareil. J’étais sceptique avant de découvrir la série, je le suis resté devant le pilote, que j’ai trouvé un peu trop long dans son exposition et pas très intéressant avant le dernier quart d’heure.
Mais alors cet épisode, quel plaisir.
On retrouve le style Gilligan à son meilleur : les séquences à rallonge remarquablement écrites et filmées, les plans large et les grands espaces (le désert du Nouveau Mexique), et non pas un mais deux (excellents) montages musicaux.
Encore plus agréable, la série a trouvé son ton. L’histoire est prenante, l’épisode défile à toute vitesse, il y a beaucoup d’humour et Bob Odenkirk va probablement gagner, à juste titre, le prochain Emmy du meilleur acteur.
Conquis.
31 mars 2015, 15:06, par warnerfox
Better call Saul 1.09
La série grimpe vraiment en qualité. Après un superbe 1er épisode, j’avais un peu relâché, mais la série sait me garder d’un épisode à l’autre.
Pour en arriver à la confrontation Jimmy / Chuck : si j’avais deviné le pourquoi du coup de fil de Chuck (pas très difficile ceci dit), je m’étais planté sur les raisons : je pensais naïvement que Chuck voulait que Jimmy s’en sorte tout seul qu’il pensait sincèrement que Jimmy serait plus heureux en étant son propre patron. Mais les propos sont d’une telle violence, ce qui lui dit fait tellement mal, j’en étais désolé pour Jimmy.
Tous les acteurs sont bons, mais Bob Odenkirk (que j’ai découvert avec Breaking bad puis dans Fargo) me fascine à chaque épisode.
Plus qu’un et je sens que l’attente sera longue ensuite.
7 avril 2015, 11:59, par Smelly Cat
Better Call Saul - Saison 1
C’était bien, drôle et intéressant.
J’aime beaucoup Jimmy et Mike.
Mais.
Mais je n’ai pas eu l’impression de regarder une saison de Better Call Saul mais une autre de Breaking Bad centré sur Jimmy et (un peu) sur Mike. L’ambiance reste globalement la même bien que l’humour y est plus marqué. J’avais l’impression de suivre quelques épisodes flashbacks pour approfondir le rôle de l’avocat et de son ancien acolyte, une saison qui aurait pu se trouver entre la 4 et la 5 de BB. Elle n’a pas une identité unique ni une trame assez forte pour tenir toute seule sans le fantôme de sa grande soeur.
Une petite déception sur le fond, pas sur la forme, ni sur le casting. C’était sympathique mais j’attendais plus. La fin laisse entrevoir des changements mais à voir.
8 avril 2015, 12:38, par Liojen
Bilan saison 1 de Better Call Saul :
J’étais un peu sceptique après les 2 premiers épisodes, mais la série à fait son job et contrairement à l’avis ci-dessus je trouve que la série n’a pas chercher à faire du Breaking Bad (même si il y a évidemment beaucoup de points communs).Elle à su très bien se développer au fil des épisodes.
Pour ma part j’ai eu ce que j’attendais, à savoir mieux connaitre Saul (Bob Odenkirk est un acteur immense je me suis régalé). On en apprend aussi beaucoup sur mike.
C’était pas facile de passer après BB, mais pari réussi.
La note : 8/10
8 avril 2015, 18:56, par Smelly Cat
« Pour ma part j’ai eu ce que j’attendais, à savoir mieux connaitre Saul (Bob Odenkirk est un acteur immense je me suis régalé). On en apprend aussi beaucoup sur mike »
Oui mais si je voulais mieux apprendre les personnages, j’aurai préféré plus d’épisodes de Breaking Bad centrés sur eux. Là, c’est justement l’impression que ça me laisse.
En fait, je trouve la série très bien faite, avec de très bons personnages et une ambiance parfaite. Je lui reproche un manque d’identité narrative en fait. Ou plutôt d’essayer de faire aussi bien que, aussi intéressant que sans développer un univers propre.
Certes, le principe d’un spin-off est d’être une continuité de l’univers de la série-mère. Mais en général, on lui demande aussi de se forger des intrigues solides qui justifient l’existence du pilote. Les ponts sont autorisés voire aimés mais ne devraient pas fonder la série en elle-même.
Encore une fois, ce n’est que mon avis qui, si j’en crois beaucoup, est loin d’être partagé. Mais une série comme Fargo, même si elle n’est pas un spin-off à proprement parler, réussit beaucoup mieux sur le même terrain.
8 avril 2015, 19:48, par Jéjé
Better Call Saul - s1
Je reste assez circonspect mais tout de même un peu intrigué.
J’ai commencé à accrocher à la série à l’épisode 5, mais le finale a refroidi mon intérêt pour cette saison.
Je regrette l’absence d’un univers particulier. La saison reste focalisée sur deux personnages et seulement deux personnages que l’on connaît déja. Il m’a manqué des personnages secondaires importants, des personnages nouveaux, des personnages dont je pourrais avoir envie de suivre l’évolution ou la progression. Et avec ce finale, je me demande si on reverra Kim, Patrick Fabian ou bien même le frère autrement que dans des apparitions furtives par la suite...
J’ai l’impression d’avoir vu une mini-série et pas la première saison d’une série.
Sur le moment, ça m’a frustré.
En revanche, d’un point de vue théorique, je trouve cette structure assez intéressante.
Et j’ai hâte de voir ce que vont faire les scénaristes avec les contraintes qu’ils se sont imposées en choisissant de faire un prequel.
C’est un peu paradoxal, je sais. Sur le fond, je trouve ça assez virtuose, mais ça ne me touche pas (encore) vraiment...
Pour le coup, dans un prequel, ces ponts constituent une obligation narrative. Dans un spin-off habituel, les personnalités et les situations de départ sont familières et l’on part dans l’inconnu, là, c’est la fin de la série qui est connue...
9 avril 2015, 01:02, par Smelly Cat
« Pour le coup, dans un prequel, ces ponts constituent une obligation narrative. Dans un spin-off habituel, les personnalités et les situations de départ sont familières et l’on part dans l’inconnu, là, c’est la fin de la série qui est connue... »
Oui, j’suis d’accord, c’est plus dans ce côté prequel aux allures de mini-série et en même temps spin-off que la série me perd un peu et perd un peu de sa force.
Il lui manque clairement des personnages secondaires étoffés et pourtant, Kim et Chuck étaient prometteurs.
23 février 2016, 22:23, par warnerfox
2.01 - 2.02
Je suis hypnotisé par cette série, par les détails. Le frère de Jimmy qui joue du piano, la façon dont cela est filmé, les regards entre les deux frères, les silences...
J’adore le petit vendeur de médicaments, je le trouve génial, une espèce de brouillon de Heisenberg.
J’ai l’impression que chaque épisode ne raconte pas grand chose, que cela n’est qu’une succession de petits détails... et je trouve ça fascinant.
Je dois probablement être trop indulgent (à chaque fin d’épisode je me dis "déjà"), mais j’adore être en compagnie de ces personnages (ah le gobelet, le cadeau de Kim, le fait qu’il ne rentre pas dans la nouvelle voiture, la façon dont Jimmy le balance...)
Cette série attache une importance énorme aux détails. Génial !
19 avril 2016, 22:40, par Ju
2.10
Je déteste tellement Chuck que j’ai du mal à apprécier les épisodes qui lui accordent une trop grande importance.
Le personnage est atroce. C’est un méchant à qui je ne trouve aucune qualité rédemptrice. Je me crispe dès qu’il est à l’écran. Sa relation avec Jimmy parfaitement écrite, le moindre de ses défaut est parfaitement écrit, la série est parfaitement écrite... mais je le déteste, et je n’ai pas du tout aimé ce final, du coup.
Mais ce n’est pas que la faute de Chuck.
Vince Gilligan et Peter Gould font un peu n’importe quoi avec Mike, il faut l’avouer.
J’ai eu beaucoup de mal avec le format de Better Call Saul cette année, avec ses deux séries en une, complètement isolées. On a eu quoi, deux scènes avec Mike et Jimmy dans toute la saison ? Je trouvais la saison 1 plus équilibrée, avec Mike en personnage secondaire occasionnel dans la série de Jimmy, plus ou moins un ou deux épisodes qui lui étaient consacrés.
Là, il y avait plein de bonnes choses dans la série de Mike cette année, mais c’était dans le ton et les thèmes tellement différent de ce que faisait Jimmy que ça en devient problématique. Surtout quand on en arrive à ce final où on se rend compte que l’intrigue de Mike... n’aboutit à rien du tout. Toute une saison pour le faire entrer de plus en plus dans le monde de Breaking Bad, sans aucune conclusion. Ni son premier meurtre dans l’univers des cartels, ni sa première rencontre avec Gus ou le début de la carrière qu’on lui connait. Rien.
Donc oui, globalement j’ai trouvé la série très réussie (on ne dirait pas, je sais), mais comme l’an dernier, très déçu par le final.
25 août 2023, 06:36, par cokihot