Globalement tout ce que je savais de la série c’est que Jéjé était super enthousiaste. Et le suivre aveuglement devrait être ma nouvelle philosophie, parce que c’était génial ! Quand même : moins de cinq minutes et on a une référence à Survivor ? Est-ce que c’est trop tôt pour lui coller l’étiquette d’héritière de Murder One ? Parce qu’il n’y avait aucun temps mort, et le mélange d’enquête et de soap est parfait.
J’aime aussi énormément la galerie de visages familiers autant que les nouveaux, et l’ancien môme d’Harry Potter se débrouille si bien qu’il arrive à tenir tête face à Davis dans une scène plutôt intense. Viola Davis, sérieux… Elle est juste impressionnante, et son personnage parfaitement difficile à cerner.
En fait, c’était tellement bien et bourré d’informations, qu’il va falloir que je regarde chaque épisode au moins deux fois. Elle est forte, Shonda (meme si son titre est un peu naze).
Ca s’appelle le talent. Tu prends un a priori complètement improbable et tu en fais un bon pilot de TV. Dans n’importe quel autre cas, ça serait raté. Pas avec Shonda Rhimes.
Car il ne faut pas se tromper, c’est du grand n’importe quoi. C’est tout à fait digne de Scandal ou de Suits. Il y a un twist toutes les 5 minutes - j’ai compté - et celui d’après est encore plus improbable que celui d’avant (mention spéciale à la confrontation entre la boss et son amant).
Et puis, comme c’est du Shonda Rhimes, et ben c’est extrêmement libéral : l’héroïne est une femme black antipathique (c’est du copié collé d’un personnage de Grey’s Anatomy d’ailleurs), on y voit un scène de sexe homosexuel à l’écran et (encore plus fou pour les USA), une relation entre une femme noire et un homme blanc (shoking !).
Oui, pas de doute, c’est une réussite. Le talent, c’est tout.
Alors chapeau bas à Peter Nowalk pour ce pilote qui dépasse largement tout ce que l’écurie Rhimes a proposé jusqu’à présent, même le pilote de Grey’s Anatomy ou de Scandal. Même si je pense que la réalisation du pilote de Scandal est de meilleure facture.
Une prof pareil qui t’appelle pour parler d’un procès comme elle l’a fait avec Wes, c’est la prof que tu veux avoir. Alors elle va pas gagner des points à devenir ton amie, mais au moins, elle fera exactement le boulot qu’il faut. Celui de te faire aspirer à être encore meilleure que ce que tu penses être et rien que pour ça le personnage d’Annalise avec tous les défauts qu’elle a - et je ne crois pas qu’à un moment donné, elle est affirmée être parfaite - est absolument fantastique, attachant dans le meilleur sens possible. Contrairement à Scandal où Olivia passe son temps à geindre et pleurnicher, quand Annaelise pleure, t’y crois même pas.
Tu prends un a priori complètement improbable
C’est quoi l’a priori improbable, que 4 momes commettent un meurtre, que le rôle principal ne soit pas une gentille maman qui jongle deux métiers, une femme noire à la tête ? Je suis pas bien sûr de comprendre en quoi le prémisse que 4 jeunes se retrouvent dans cette situation soit si improbable que ça surtout que je pense qu’on a eu déjà plusieurs films avec ce type de sujets.
une relation entre une femme noire et un homme blanc
Ca fait tout de même un certain temps que les relations interaciales sont incorporées dans les séries. Scandal vient évidemment à l’esprit, Fitz est tout de même blanc comme un aspirine. Christina n’a pas été avec un seul asiatique depuis le début de Grey’s Anatomy. Sarah Drew et Jesse Williams sont ensemble depuis 4 ans dans GA. Pour ne rester que dans l’univers de Rhimes. Mais on peut aller plus loin, Modern Family a un blanc avec une hispanique. Dans Person of Interest, John était limite avec Joss.
Dans Urgence, Ming Na était avec un black. Enfin bon, tu me comprends. Je sais pas si c’était de l’humour mais ca fait quand même un bon bout de temps qu’ils ont intégré les relations mixtes. Alors, je suis d’accord, ils ont mis un certain temps avant de passer à blanc/chocolat, ils sont passés d’abord à blanc et jaune mais on y est depuis au moins une demie décennie, dans suits par exemple, Mike et Rachel...
J’ai été aussi très surprise par le fait qu’il s’agisse d’un cas de la semaine. Je pensais que le procès qu’on voyait avait eu pour résultat le prologue de l’épisode et ca c’est fortiche de m’être fait avoir. Pas à un moment, je n’ai pensé que la disparition de l’étudiante serait liée avec le mari de Keating mais plutôt un lien tenu ente Wes et Rebecca.
Et pendant tout l’épisode, je repassais en revue qui pouvait être mort à l’exclusion de Annalise. Entre un des étudiants, Weber jusqu’à l’appel sur le mobile, Weil, le mari... Comme un bon roman de PD James...
Tous les acteurs sont bons. Jack Falahee fait très bien le fou (comme dans Twsited d’ailleurs) et j’aime voir King dans un rôle très différent de celuiqu’elle tenait dans Emily Owens.
Dans une semaine on a une saison complète, non ? J’espère que d’ici la semaine prochaine, le bouche à oreille va faire encore grimper l’énorme audience que le pilote a eu.
Vive les séries judiciaires !!
Et d’accord avec Blackie, ca va nécessiter plusieurs visions à chaque épisode. Et ça va même pas être une corvée ;)
« C’est quoi l’a priori improbable, que 4 momes commettent un meurtre, que le rôle principal ne soit pas une gentille maman qui jongle deux métiers, une femme noire à la tête ? »
Non non, juste qu’une avocate demande de l’aide à ses étudiants pour un procès. Ce qui est - il me semble - interdit par la loi américaine.
« Je sais pas si c’était de l’humour mais ca fait quand même un bon bout de temps qu’ils ont intégré les relations mixtes. »
Non, ce n’était pas de l’humour. Je soulignais juste que c’était une récurrence chez Shonda et que c’était un très bonne chose. Et non, ce n’est absolument pas si fréquent que ça à la télé US (et au cinéma aussi d’ailleurs).
Et le suivre aveuglement devrait être ma nouvelle philosophie
Rien de plus normal...
parce que c’était génial !
Aaargh...
Parce que, de ce côté là, je ne suis plus si enthouisaste...
Avec How To Get Away With Murder, c’est peut-être la première fois que je suis déçu de découvrir qu’une série n’est pas un procedural pur et dur.
Et passé ma déception première, je trouve que l’aspect feuilletonnant est assez mal géré. Je crois que des deux intrigues que raconte ce pilote, j’aurais préféré que le procès soit l’histoire sur le long terme.
Le "meurtre" (probablement pas) perpétré par les quatre ou cinq newbies a des échos de fil rouge mystérieux à la Desperate Housewives qui ne m’enchante guère. On passe l’épisode avec un who-do-nit où l’on ne nous donne pas les trois quarts des infos et qui ne réussi pas à donner la moindre épaisseur à ses protagonistes.
Résultat, l’intrigue judiciaire, résolue en trois coups de cuillère, se révèle sans intérêt tandis que la présentation de la dizaine de personnages centraux se fait sur un rythme hystérique et assigne à la louche un unique trait de caractère stéréotypé à chacun d’entre eux...
Ce n’est qu’un pilote, je sais, j’y vois même du potentiel, mais ce mystère alambiqué me stresse...
Est-ce que c’est trop tôt pour lui coller l’étiquette d’héritière de Murder One ?
On passe l’épisode avec un who-do-nit où l’on ne nous donne pas les trois quarts des infos.
C’est là où j’ai trouvé l’épisode original, voire son seul intérêt : plus qu’un whodunit, on se demande qui est la victime. C’est plutôt malin.
Pour le reste, je suis d’accord avec Jéjé. J’apprécie les efforts de Shonda Rimes et son équipe pour s’écarter des stéréotypes, mais les personnages manquent d’épaisseur au final et les deux intrigues, telles qu’elles sont menées, se parasitent. On ne sait pas encore quelle direction la série va prendre, mais je me demande déjà si cela n’aurait pas été plus intéressant de prendre comme point de départ un meurtre clairement commis par les étudiants pour en dérouler les conséquences.
Non non, juste qu’une avocate demande de l’aide à ses étudiants pour un procès. Ce qui est - il me semble - interdit par la loi américaine.
Alors ca peut dépendre des états, mais dans la majorité des cas, non ca ne l’est pas. Ils font des recherches, ils ne plaident pas pour l’instant et même s’ils plaidaient, tout ce dont ils ont besoin c’est l’autorisation du client. Tous les avocats en devenir prêtent serment dès leur première année, exactement pour ça.
Ils peuvent déjà travailler dans des cabinets, ils participent à des "cliniques" et peuvent représenter des gens qui en ont besoin. C’est quelque chose d’assez courant. Sous la supervisation des professeurs et d’avocats, bien sûr.
En fait de tous les trucs improbables de l’épisode parmi lesquels ont-ils tous donné un coup de statue à la victime, c’est le moins improbable.
Mais faire des recherches, c’est du travail qu’ils peuvent faire dans le cadre du cours et que l’affaire soit résolue ou pas, réelle ou pas, n’a pas d’incidence. Ca n’a rien de non éthique et tout est question d’éthique.
C’est l’un des grands atouts de la fac de droit US : cette possibilité de bosser avec des gens réels dès les premières semaines. Ca dépend des facs bien évidemment, mais beaucoup ont ce qu’ils appellent des lawyering skills et ça peut aller jusqu’à représenter de vrais gens, exprès.
Plutôt d’accord avec Jéjé sur ce coup-là. C’est très sympa, il y a un potentiel indéniable, mais de là à trouver ça génial... C’est juste un produit parfaitement calibré.
Par contre je suis quand même impressionné par la performance d’écriture : en 40 minutes, le ton est clairement établi, les 20 000 personnages sont tous présentés et identifiables, le rythme effréné emporte le spectateur, les deux grandes intrigues se croisent déjà et le cliffhanger est assez jouissif. Pas de doute, Shonda Rhimes a un vrai talent pour le soap et une écriture efficace. Pour la crédibilité et la subtilité en revanche, on repassera...
Pas terrible. La partie judiciaire est vraiment tirée par les cheveux, que ce soit l’affaire, la personnalité du père et de la fille et les retournements de situation.
Quant au mystère du meurtre, il a l’air complètement nawak. J’ai quand même envie de découvrir le pourquoi du comment, mais c’est en grande partie grâce à la qualité du montage, qui fait bien monter la sauce.
Sinon, je n’arrive pas vraiment à m’intéresser aux personnages. Et je trouve quand même l’ensemble un peu ridicule.
Et je trouve quand même l’ensemble un peu ridicule.
Pas mieux.
La partie judiciaire est vraiment tirée par les cheveux, que ce soit l’affaire, la personnalité du père et de la fille et les retournements de situation.
Comme dans le pilote, les personnages de la partie judiciaire ne sont pas du tout développés, ce sont de simples pions sans aucune identité que les scénaristes font bouger en fonction des rebondissements qu’ils veulent se faire succéder.
(Et ici, Steven Weber est encore plus mauvais que dans Murder in the First, ce qui, en soit, est un exploit.)
Quant au mystère du meurtre, il a l’air complètement nawak.
Complètement naze surtout. Les étudiants n’ont évidemment pas commis le meurtre et sont simplement en train d’essayer d’aider la personne (Annalise ? La fille de The Killing ?) qu’ils imaginent être la coupable...
Et en ce qui concerne les personnages principaux, on est dans la redite du pilote sans aucune avancée... Les étudiants sont toujours aussi transparents, leur relation avec les associés d’Annalise sont au même point.
Quant à Viola Davis, son jeu "très intense" dessert pour l’instant un personnage pour l’instant sans aucune épaisseur, elle semble en décalage complet avec le ton potache de la série.
(Et ici, Steven Weber est encore plus mauvais que dans Murder in the First, ce qui, en soit, est un exploit.)
Moi j’ai adoré son personnage. C’est peut-être le seul truc qui m’a plu de cet épisode qui était pas top top. Tout son personnage m’a plu, son côté hannibal lecter mélangé à celui joué par Baker dans the Good Wife, en plus malsain.
Mais je sais aussi dans quoi je m’embarque. Scandal a fait exactement la même chose avec le trame autour de la maitresse (Liza weil, si mes souvenirs sont bon) de Fitz et de son meurtre. C’est une réplique du même schéma. Je ne dis pas que c’est une bonne chose mais en tout cas on sait où on va. Et c’était surement pas le truc le plus intéressant de l’histoire même si la remise en place de toutes les pièces du puzzle dans Scandal valait le coup de la voir.
Pour moi, le plus gros souci est tout de même les 3/4 des jeunes, il y a que Falahee qui s’en sort parce qu’on lui donne plus de choses à faire.
J’ai trouvé aussi intéressant dans l’ambiance générale où on est en train de dire à GoT etc que ca suffit, des situations totalement inversées. Que ce soit Outlander et le mariage, ou ici où Connor se porte volontaire pour faire la victime alors qu’aucune autre femme ne voulait se prêter au jeu. Malgré tous les problèmes soulevés au-dessus, ce sont des détails que j’apprécie beaucoup.
Après plusieurs très très mauvais épisodes, avec des cas de la semaine insupportables et tellement faignants dans l’écriture, voilà un bon épisode (on passe le cas de la semaine toujours à chier).
Tout ce qui tourne autour de Annalise, sa mère, c’est quelque chose de tellement rare. J’ai été très surprise par cette trame. Je m’y attendais pas. Je m’attendais pas à la chute.
Tout m’a convaincu.
Je trouve aussi intéressant ce que fait Wes et les autres et comment le personnage de Bonnie (Liz Weiz) prend les rênes alors qu’Annelise est HS.
Bon, faut se faire une raison, les cas de la semaine sont une horreur, cliché sur cliché etc. Pourtant avec Grey’s Anatomy, ils avaient réussi à établir un certain équilibre. Mais peut-être que je me trompe, peut-être que c’est tout aussi over ze top que ce que Nowalk sur Murder, j’en sais rien (moi pas médecin). Est-ce qu’ils ont même un consultant juridique dessus ?
Pour Scandal, ils ont Smith qui est la personne qui a inspiré le personnage d’Olivia Pope donc elle est là à un certain niveau, ça paraît pas si farfelu que ça la plus part du temps, mais là c’est juste trop. Et c’est dommage.
Parce que tout le reste autour d’Annelise et les momes est intéressant. Pas tous au même niveau mais il y quelque chose d’intéressant à suivre avec eux. Mais le cas de la semaine, une horreur. Il ne sert même pas de mise en abîme sauf parfois pour les cours et même là c’est pas suffisant pour expliquer leurs utilisations.
J’avais espoir que la saison boucle une bonne fois pour toute l’intrigue policière ultra poussive du meurtre de Lila et de la mort de Sam, mais les scénaristes ont pensé que c’était une bonne idée de dévoiler l’identité de l’assassin de la blonde pour dans les quatre secondes suivantes tuer un autre personnage et de terminer la saison sur "Ouh là là, qui a donc tué ce personnage-ci ?".
Et hop, on rembobine tout et on recommence en saison 2...
La série ne vaut que par les efforts de représentation des minorités dont elle fait preuve, mais ces efforts ne peuvent pallier des dialogues constamment médiocres, des personnages inexistants et une incapacité à créer la moindre tension dramatique.
J’avais espoir que la saison boucle une bonne fois pour toute l’intrigue policière ultra poussive du meurtre de Lila et de la mort de Sam, mais les scénaristes ont pensé que c’était une bonne idée de dévoiler l’identité de l’assassin de la blonde pour dans les quatre secondes suivantes tuer un autre personnage et de terminer la saison sur "Ouh là là, qui a donc tué ce personnage-ci ?".
Et hop, on rembobine tout et on recommence en saison 2...
La série ne vaut que par les efforts de représentation des minorités dont elle fait preuve, mais ces efforts ne peuvent pallier des dialogues constamment médiocres, des personnages inexistants et une incapacité à créer la moindre tension dramatique.
Dommage.
Ca m’a donnée le même sentiment que le dernier épisode de la saison 2 de Broadchurch. Une facilité de nous montrer ce qui c’est réellement passé que je n’arrive pas vraiment à comprendre. En plus de ça, il n’y avait aucun moyen au fil des épisodes pour trouver qui était vraiment le meurtrier si on y réfléchit deux secondes. La seule chose dont on était tous plus ou moins sûre à 100% c’est que Sam l’avait fait.
Je me suis embêtée pendant ces deux dernières heures.
Je suis encore en train de chercher où est le fameux procès qu’ils étaient sensés tenir pour se décider sur la culpabilité ou l’innocence de Rebecca. Parce qu’il a pas eu lieu.
Les deux choses que j’ai aimé :
le traitement du VIH. De la même manière qu’on traiterait une grossesse : une seule fois suffit. Je ne suis pas sûre que Conor a fait le test, en revanche. Il a pu le lui filer.
L’histoire de la bague. La logique implacable de Laurel. c’était un joli coup.
Tout le reste ? Blah. Je n’en reviens pas qu’on nous refait le coup d’un desperate housewives. Et où est passé la sœur hystérique de Sam ou la mère d’Annalise ?
J’ai adoré ! Je me demande même si j’ai vu une série de netword américain qui maitrisait aussi bien son fil rouge. J’y réfléchis depuis hier et je n’en ai pas souvenir. C’était brillant de A à Z (moins un épisode peut-être).
Pendant la durée de ce final, je me suis posé miles questions sur le coupable et je les ai tous passé en revue. Tous, sauf bien sûr le coupable ^^. Et c’est bien ça la vraie force des intrigues policières : accuser tout le monde, ne pas trouver et au final et avec du recul, trouver le coupable complètement logique. HTGWMY a parfaitement remplie ces codes un par un.
De cette intrigue, se double une interrogation légitime pour le spectateur : où est vraiment la vérité ? Il y a eu tellement et tellement de flashforward et de flashback qui ont réécrit le passé et le futur et tellement de déclaration contradictoire des personnages qu’on ne sait plus qui croire. On a vu les évènements, on était là et pourtant on doute.
La série aurait sans doute été plus forte si elle n’avait pas montré le déroulé des évènements en flashback dans cet épisode. C’était sans doute nécessaire pour permettre au spectateur de se raccrocher, mais on perd, un peu, du propos.
J’avoue que je chipote un peu car pour le reste, c’était brillant.
Et c’est bien ça la vraie force des intrigues policières : accuser tout le monde, ne pas trouver et au final et avec du recul, trouver le coupable complètement logique.
Je trouve que la vraie force d’une intrigue policière tient moins dans sa résolution que de ce qu’elle révèle des personnages, d’une ville, d’un quartier, d’un milieu social, d’une insitution... Sans oublier l’ambiance et la tension. Et How to get away with murder passe complètement à-côté de tout ça. Quant à la fin, je me suis dit : tout ça pour ça, c’est finalement bien le mari qui a tué Lila, avec un homme de main.
Ce qui m’a le plus dérangé au final, c’est le personnage d’Annalise qui m’a paru ridicule et surjoué. Je n’arrive vraiment pas à comprendre ce que les autres personnages lui trouvent. Je trouve d’ailleurs les occasionnels comme les réguliers, caricaturaux et creux à quelques exceptions près (comme Connor ou Laurel qui évoluent un peu).
Enfin, la série me donne parfois l’impression que tuer des gens coupables se justifie. Je ne sais pas si c’est volontaire de la part des auteurs ou simplement un traitement bâclé, mais cela reste bien trop simpliste.
Et pourtant la série m’a été conseillée par un copain qui a, a priori, du goût en matière de séries en général.
J’ai trouvé ça mauvais dès le coup de la cheerleader qui saute à CHAQUE début d’épisode. On a l’impression que les scénaristes / reals / producteurs nous prennent pour des débiles avec le coup de chaque moment de la série qui nous est remontré au cas où on a oublié ce qui s’est passé 10 min plus tôt. C’est horripilant. Ok j’admets que dans certaines séries, il n’est pas toujours facile de suivre quand on est à la saison 3 et qu’on nous parle d’un truc qu’on a vu 2 ans plus tôt dans la saison 1. Mais enfin dans HTGAWM, on nous montre des flashbacks datant de 10 min. Je veux bien être tarte par moment mais là faut pas abuser non plus.
Les flashforwards sont d’un cheap absolu. Et cette couleur verdatre pour nous les montrer, mais quelle horreur ! Tout semble tourner sous acide. Chaque plan ne doit pas prendre plus de 5 sec et si le spectateur, forcément idiot, n’a pas tout saisi, qu’il ne s’inquitète pas puisqu’on va lui rappeler pourquoi il arrive ça 5 min plus tard. (Le zizi du mari sur le téléphone, vous aviez oublié hein, hein ? Ben voilà paf un petit flashback et c’est parti)
C’est vrai qu’on se croirait dans Lost mais version cheap. Là on n’a même pas le temps de zoomer sur l’oeil du personnage que la séquence flashforward est de toute façon déjà finie. Mais comme il y en a 150 par épisode qui doivent bouffer pas loin du tiers de l’épisode, disons qu’on n’est jamais trop loin du season finale.
L’idée de mettre en avant un personnage par épisode est atrocement mal foutue. En fait, on a du mal à croire qu’on s’intéresse au personnage car les scènes sont excessivement courtes et totalement inintéressantes puisque n’apportant rien de plus à l’intrigue. Rien que dans le Pilot, on a déjà quasi vu toutes les scènes qui seront remontrées plus tard. Une fois j’ai même vérifié si mon épisode n’était pas revenu en arrière juste après la pub à la manière de Zone Interdite. C’est vous dire ! Mais non, ils répétaient juste la même séquence une deuxième fois parce que le temps d’aller aux WC pendant la pub, le spectateur a forcément tout oublié. JJ Abrams avait quand même le bon goût à l’époque de faire des cliffs à la fin de chaque ep. Ca avait plus de sens.
Les acteurs sont tous très mauvais ou presque. Viola Davis s’en sort mais son personnage semble sombrer dangereusement vers une sorte de pétage de plomb mélangé à de la tristesse en permanence. Et qu’est ce que ça peut m’énerver ça. On ne peut donc pas être une femme hyper brillante, hyper sure d’elle et non émotive à cause de son jerk de mari qui la trompe à tout va. Mais non pensez-vous, elle a besoin de lui, elle l’aimeeeuh. C’est horripilant !
Heureusement que Stella Gibson existe sinon faut croire que toutes les femmes n’ont aucun amour propre dès qu’elles ont un mec dans leur vie.
Hello Michaela, hello Laurel. Deux persos clichés au possible qui ne savent plus quoi faire dès qu’un homme pointe le bout de son nez. Parce que oui, une femme est beaucoup trop émotive donc elle finit toujours dans les bras d’un homme qui pourra la consoler. Hello Rebecca.
Inutile d’aller plus loin, je crois que tout est dit. Sauf que c’est vachement bien que des personnages noirs soient les héros de cette série et que les blancs ne soient que sidekicks. Ca je trouve ça génial.
J’avais arrêté la série à la mi-saison l’an dernier, exaspéré par son côté bordelique, et la nullité abyssale de ses affaires judiciaires hebdomadaires...
Mais après avoir lu quelques bonnes critiques de ce premier épisode, j’ai décidé de me laisser tenter. Et j’ai beaucoup aimé !
C’est toujours aussi excessif et peu crédible (mention spéciale à la scène magnifique où une avocate décide de passer une vidéo au procès sans vérification parce que... une inconnue mystérieuse lui a donné dans les toilettes), mais j’ai trouvé l’intrigue mieux construite et les personnages plus humains qu’en saison 1.
Et puis surtout, j’apprécie de voir dans une série ABC des personnages qu’on ne voit presque jamais sur les networks (ou en tous cas jamais en personnages principaux), et des intrigues qui explorent des sujets qu’on ne voit presque jamais sur les networks (le SIDA et le PreP pour Connor et Oliver, et maintenant la bisexualité d’Ana-Lise, que j’ai trouvé étonnement bien amenée pour la série). How to Get Away with Murder manque souvent d’élégance, mais sa façon décomplexée de mettre les pieds dans le plat me plaît bien !
Bref : si ça reste de ce niveau, la série deviendra enfin le guilty pleasure que j’espérais avoir trouvé en regardant le pilote l’an dernier.
C’était mieux. J’ai vraiment hésité à laisser tomber à la fin de la saison dernière, surtout face au caractère quasi unidimensionnel de la majorité des personnages. Surtout Connor à vrai dire : oh génial un Kalinda bis qui n’est utilisé exclusivement qu’au travers de sa sexualité. Ce qui m’a posé un réel problème.
Mais j’ai été ravi par ce season premiere
des intrigues qui explorent des sujets qu’on ne voit presque jamais sur les networks (le SIDA et le PreP pour Connor et Oliver, et maintenant la bisexualité d’Ana-Lise, que j’ai trouvé étonnement bien amenée pour la série).
et surtout sur ce que souligne Tigrou : Connor a enfin droit à un vrai arc, et on explore enfin Annalise. Et oui la façon dont la bisexualité de Annalise est amenée dans la série est étonnement intéressante en ce que ce n’est pas un gros cliffhanger de fin d’épisode, ni un baiser caché derrière la porte d’une box (hmm hmm Kalinda ...).
Ravi également que le meurtre de Rebecca soit expliqué directement dans le season premiere, j’avais peur de devoir regarder la saison entière. Finalement, cet épisode m’a redonné des éléments nouveaux qui me donnent envie de voir la suite. On verra si ça s’améliore et notamment sur les intrigues judiciaires qui laissent à désirer et notamment ça :
mention spéciale à la scène magnifique où une avocate décide de passer une vidéo au procès sans vérification parce que... une inconnue mystérieuse lui a donné dans les toilettes
N’est pas The Good Wife qui veut (sauf sur le traitement de la sexualité et heureusement).
Cette reprise était excellente ! J’en crois pas mes yeux. Je sais pas sur quel pied danser, est-ce que Wes est son fils ?
Le coup qu’elle a fait au tribunal mériterait d’être radiée du barreau mais ça passe comme une lettre à la poste.
Je trouve le fait qu’ils se retrouvent tous chez Charlie (ou Falahee ?) est vraiment cool. Pour une fois, on voit vraiment l’esprit d’équipe mais j’attends avec impatience de voir quand ça va craquer.
Davis était géniale.. J’ai rien à redire sur cet épisode. Parfait.
Messages
26 septembre 2014, 09:50, par Blackie
How To Get Away With Murder 1.01
Globalement tout ce que je savais de la série c’est que Jéjé était super enthousiaste. Et le suivre aveuglement devrait être ma nouvelle philosophie, parce que c’était génial ! Quand même : moins de cinq minutes et on a une référence à Survivor ? Est-ce que c’est trop tôt pour lui coller l’étiquette d’héritière de Murder One ? Parce qu’il n’y avait aucun temps mort, et le mélange d’enquête et de soap est parfait.
J’aime aussi énormément la galerie de visages familiers autant que les nouveaux, et l’ancien môme d’Harry Potter se débrouille si bien qu’il arrive à tenir tête face à Davis dans une scène plutôt intense. Viola Davis, sérieux… Elle est juste impressionnante, et son personnage parfaitement difficile à cerner.
En fait, c’était tellement bien et bourré d’informations, qu’il va falloir que je regarde chaque épisode au moins deux fois. Elle est forte, Shonda (meme si son titre est un peu naze).
26 septembre 2014, 15:13, par Koss
How to get away with murder
Shonda <3.
Ca s’appelle le talent. Tu prends un a priori complètement improbable et tu en fais un bon pilot de TV. Dans n’importe quel autre cas, ça serait raté. Pas avec Shonda Rhimes.
Car il ne faut pas se tromper, c’est du grand n’importe quoi. C’est tout à fait digne de Scandal ou de Suits. Il y a un twist toutes les 5 minutes - j’ai compté - et celui d’après est encore plus improbable que celui d’avant (mention spéciale à la confrontation entre la boss et son amant).
Et puis, comme c’est du Shonda Rhimes, et ben c’est extrêmement libéral : l’héroïne est une femme black antipathique (c’est du copié collé d’un personnage de Grey’s Anatomy d’ailleurs), on y voit un scène de sexe homosexuel à l’écran et (encore plus fou pour les USA), une relation entre une femme noire et un homme blanc (shoking !).
Oui, pas de doute, c’est une réussite. Le talent, c’est tout.
26 septembre 2014, 21:58, par Tonks
How to get away with murder - pilote
Alors chapeau bas à Peter Nowalk pour ce pilote qui dépasse largement tout ce que l’écurie Rhimes a proposé jusqu’à présent, même le pilote de Grey’s Anatomy ou de Scandal. Même si je pense que la réalisation du pilote de Scandal est de meilleure facture.
Une prof pareil qui t’appelle pour parler d’un procès comme elle l’a fait avec Wes, c’est la prof que tu veux avoir. Alors elle va pas gagner des points à devenir ton amie, mais au moins, elle fera exactement le boulot qu’il faut. Celui de te faire aspirer à être encore meilleure que ce que tu penses être et rien que pour ça le personnage d’Annalise avec tous les défauts qu’elle a - et je ne crois pas qu’à un moment donné, elle est affirmée être parfaite - est absolument fantastique, attachant dans le meilleur sens possible. Contrairement à Scandal où Olivia passe son temps à geindre et pleurnicher, quand Annaelise pleure, t’y crois même pas.
C’est quoi l’a priori improbable, que 4 momes commettent un meurtre, que le rôle principal ne soit pas une gentille maman qui jongle deux métiers, une femme noire à la tête ? Je suis pas bien sûr de comprendre en quoi le prémisse que 4 jeunes se retrouvent dans cette situation soit si improbable que ça surtout que je pense qu’on a eu déjà plusieurs films avec ce type de sujets.
Ca fait tout de même un certain temps que les relations interaciales sont incorporées dans les séries. Scandal vient évidemment à l’esprit, Fitz est tout de même blanc comme un aspirine. Christina n’a pas été avec un seul asiatique depuis le début de Grey’s Anatomy. Sarah Drew et Jesse Williams sont ensemble depuis 4 ans dans GA. Pour ne rester que dans l’univers de Rhimes. Mais on peut aller plus loin, Modern Family a un blanc avec une hispanique. Dans Person of Interest, John était limite avec Joss.
Dans Urgence, Ming Na était avec un black. Enfin bon, tu me comprends. Je sais pas si c’était de l’humour mais ca fait quand même un bon bout de temps qu’ils ont intégré les relations mixtes. Alors, je suis d’accord, ils ont mis un certain temps avant de passer à blanc/chocolat, ils sont passés d’abord à blanc et jaune mais on y est depuis au moins une demie décennie, dans suits par exemple, Mike et Rachel...
J’ai été aussi très surprise par le fait qu’il s’agisse d’un cas de la semaine. Je pensais que le procès qu’on voyait avait eu pour résultat le prologue de l’épisode et ca c’est fortiche de m’être fait avoir. Pas à un moment, je n’ai pensé que la disparition de l’étudiante serait liée avec le mari de Keating mais plutôt un lien tenu ente Wes et Rebecca.
Et pendant tout l’épisode, je repassais en revue qui pouvait être mort à l’exclusion de Annalise. Entre un des étudiants, Weber jusqu’à l’appel sur le mobile, Weil, le mari... Comme un bon roman de PD James...
Tous les acteurs sont bons. Jack Falahee fait très bien le fou (comme dans Twsited d’ailleurs) et j’aime voir King dans un rôle très différent de celuiqu’elle tenait dans Emily Owens.
Dans une semaine on a une saison complète, non ? J’espère que d’ici la semaine prochaine, le bouche à oreille va faire encore grimper l’énorme audience que le pilote a eu.
Vive les séries judiciaires !!
Et d’accord avec Blackie, ca va nécessiter plusieurs visions à chaque épisode. Et ça va même pas être une corvée ;)
27 septembre 2014, 09:53, par Koss
« C’est quoi l’a priori improbable, que 4 momes commettent un meurtre, que le rôle principal ne soit pas une gentille maman qui jongle deux métiers, une femme noire à la tête ? »
Non non, juste qu’une avocate demande de l’aide à ses étudiants pour un procès. Ce qui est - il me semble - interdit par la loi américaine.
« Je sais pas si c’était de l’humour mais ca fait quand même un bon bout de temps qu’ils ont intégré les relations mixtes. »
Non, ce n’était pas de l’humour. Je soulignais juste que c’était une récurrence chez Shonda et que c’était un très bonne chose. Et non, ce n’est absolument pas si fréquent que ça à la télé US (et au cinéma aussi d’ailleurs).
27 septembre 2014, 13:49, par Jéjé
1.01
Hi, hi ! Tout ce que je savais de la série, c’est que c’était l’histoire d’une avocate et que c’était produit par Shonda La Merveilleuse (© Drum).
Rien de plus normal...
Aaargh...
Parce que, de ce côté là, je ne suis plus si enthouisaste...
Avec How To Get Away With Murder, c’est peut-être la première fois que je suis déçu de découvrir qu’une série n’est pas un procedural pur et dur.
Et passé ma déception première, je trouve que l’aspect feuilletonnant est assez mal géré. Je crois que des deux intrigues que raconte ce pilote, j’aurais préféré que le procès soit l’histoire sur le long terme.
Le "meurtre" (probablement pas) perpétré par les quatre ou cinq newbies a des échos de fil rouge mystérieux à la Desperate Housewives qui ne m’enchante guère. On passe l’épisode avec un who-do-nit où l’on ne nous donne pas les trois quarts des infos et qui ne réussi pas à donner la moindre épaisseur à ses protagonistes.
Résultat, l’intrigue judiciaire, résolue en trois coups de cuillère, se révèle sans intérêt tandis que la présentation de la dizaine de personnages centraux se fait sur un rythme hystérique et assigne à la louche un unique trait de caractère stéréotypé à chacun d’entre eux...
Ce n’est qu’un pilote, je sais, j’y vois même du potentiel, mais ce mystère alambiqué me stresse...
Hmm... Un tout petit peu, je pense ^^
27 septembre 2014, 19:05, par Andykelp
1x01
C’est là où j’ai trouvé l’épisode original, voire son seul intérêt : plus qu’un whodunit, on se demande qui est la victime. C’est plutôt malin.
Pour le reste, je suis d’accord avec Jéjé. J’apprécie les efforts de Shonda Rimes et son équipe pour s’écarter des stéréotypes, mais les personnages manquent d’épaisseur au final et les deux intrigues, telles qu’elles sont menées, se parasitent. On ne sait pas encore quelle direction la série va prendre, mais je me demande déjà si cela n’aurait pas été plus intéressant de prendre comme point de départ un meurtre clairement commis par les étudiants pour en dérouler les conséquences.
27 septembre 2014, 19:21, par Tonks
Alors ca peut dépendre des états, mais dans la majorité des cas, non ca ne l’est pas. Ils font des recherches, ils ne plaident pas pour l’instant et même s’ils plaidaient, tout ce dont ils ont besoin c’est l’autorisation du client. Tous les avocats en devenir prêtent serment dès leur première année, exactement pour ça.
Ils peuvent déjà travailler dans des cabinets, ils participent à des "cliniques" et peuvent représenter des gens qui en ont besoin. C’est quelque chose d’assez courant. Sous la supervisation des professeurs et d’avocats, bien sûr.
En fait de tous les trucs improbables de l’épisode parmi lesquels ont-ils tous donné un coup de statue à la victime, c’est le moins improbable.
Mais faire des recherches, c’est du travail qu’ils peuvent faire dans le cadre du cours et que l’affaire soit résolue ou pas, réelle ou pas, n’a pas d’incidence. Ca n’a rien de non éthique et tout est question d’éthique.
C’est l’un des grands atouts de la fac de droit US : cette possibilité de bosser avec des gens réels dès les premières semaines. Ca dépend des facs bien évidemment, mais beaucoup ont ce qu’ils appellent des lawyering skills et ça peut aller jusqu’à représenter de vrais gens, exprès.
29 septembre 2014, 11:20, par Tête de serie
1.01
Plutôt d’accord avec Jéjé sur ce coup-là. C’est très sympa, il y a un potentiel indéniable, mais de là à trouver ça génial... C’est juste un produit parfaitement calibré.
Par contre je suis quand même impressionné par la performance d’écriture : en 40 minutes, le ton est clairement établi, les 20 000 personnages sont tous présentés et identifiables, le rythme effréné emporte le spectateur, les deux grandes intrigues se croisent déjà et le cliffhanger est assez jouissif. Pas de doute, Shonda Rhimes a un vrai talent pour le soap et une écriture efficace. Pour la crédibilité et la subtilité en revanche, on repassera...
3 octobre 2014, 18:06, par Tête de serie
1.02
Pas terrible. La partie judiciaire est vraiment tirée par les cheveux, que ce soit l’affaire, la personnalité du père et de la fille et les retournements de situation.
Quant au mystère du meurtre, il a l’air complètement nawak. J’ai quand même envie de découvrir le pourquoi du comment, mais c’est en grande partie grâce à la qualité du montage, qui fait bien monter la sauce.
Sinon, je n’arrive pas vraiment à m’intéresser aux personnages. Et je trouve quand même l’ensemble un peu ridicule.
4 octobre 2014, 23:45, par Jéjé
1.02
Pas mieux.
Comme dans le pilote, les personnages de la partie judiciaire ne sont pas du tout développés, ce sont de simples pions sans aucune identité que les scénaristes font bouger en fonction des rebondissements qu’ils veulent se faire succéder.
(Et ici, Steven Weber est encore plus mauvais que dans Murder in the First, ce qui, en soit, est un exploit.)
Complètement naze surtout. Les étudiants n’ont évidemment pas commis le meurtre et sont simplement en train d’essayer d’aider la personne (Annalise ? La fille de The Killing ?) qu’ils imaginent être la coupable...
Et en ce qui concerne les personnages principaux, on est dans la redite du pilote sans aucune avancée... Les étudiants sont toujours aussi transparents, leur relation avec les associés d’Annalise sont au même point.
Quant à Viola Davis, son jeu "très intense" dessert pour l’instant un personnage pour l’instant sans aucune épaisseur, elle semble en décalage complet avec le ton potache de la série.
6 octobre 2014, 14:29, par Tonks
Moi j’ai adoré son personnage. C’est peut-être le seul truc qui m’a plu de cet épisode qui était pas top top. Tout son personnage m’a plu, son côté hannibal lecter mélangé à celui joué par Baker dans the Good Wife, en plus malsain.
Mais je sais aussi dans quoi je m’embarque. Scandal a fait exactement la même chose avec le trame autour de la maitresse (Liza weil, si mes souvenirs sont bon) de Fitz et de son meurtre. C’est une réplique du même schéma. Je ne dis pas que c’est une bonne chose mais en tout cas on sait où on va. Et c’était surement pas le truc le plus intéressant de l’histoire même si la remise en place de toutes les pièces du puzzle dans Scandal valait le coup de la voir.
Pour moi, le plus gros souci est tout de même les 3/4 des jeunes, il y a que Falahee qui s’en sort parce qu’on lui donne plus de choses à faire.
J’ai trouvé aussi intéressant dans l’ambiance générale où on est en train de dire à GoT etc que ca suffit, des situations totalement inversées. Que ce soit Outlander et le mariage, ou ici où Connor se porte volontaire pour faire la victime alors qu’aucune autre femme ne voulait se prêter au jeu. Malgré tous les problèmes soulevés au-dessus, ce sont des détails que j’apprécie beaucoup.
21 février 2015, 17:33, par Tonks
How to get away with murder épisode 13
Après plusieurs très très mauvais épisodes, avec des cas de la semaine insupportables et tellement faignants dans l’écriture, voilà un bon épisode (on passe le cas de la semaine toujours à chier).
Tout ce qui tourne autour de Annalise, sa mère, c’est quelque chose de tellement rare. J’ai été très surprise par cette trame. Je m’y attendais pas. Je m’attendais pas à la chute.
Tout m’a convaincu.
Je trouve aussi intéressant ce que fait Wes et les autres et comment le personnage de Bonnie (Liz Weiz) prend les rênes alors qu’Annelise est HS.
Bon, faut se faire une raison, les cas de la semaine sont une horreur, cliché sur cliché etc. Pourtant avec Grey’s Anatomy, ils avaient réussi à établir un certain équilibre. Mais peut-être que je me trompe, peut-être que c’est tout aussi over ze top que ce que Nowalk sur Murder, j’en sais rien (moi pas médecin). Est-ce qu’ils ont même un consultant juridique dessus ?
Pour Scandal, ils ont Smith qui est la personne qui a inspiré le personnage d’Olivia Pope donc elle est là à un certain niveau, ça paraît pas si farfelu que ça la plus part du temps, mais là c’est juste trop. Et c’est dommage.
Parce que tout le reste autour d’Annelise et les momes est intéressant. Pas tous au même niveau mais il y quelque chose d’intéressant à suivre avec eux. Mais le cas de la semaine, une horreur. Il ne sert même pas de mise en abîme sauf parfois pour les cours et même là c’est pas suffisant pour expliquer leurs utilisations.
27 février 2015, 10:21, par Jéjé
How To Get Away With Murder - Fin de saison
Bon, ben, ce fut aussi mauvais que le début.
J’avais espoir que la saison boucle une bonne fois pour toute l’intrigue policière ultra poussive du meurtre de Lila et de la mort de Sam, mais les scénaristes ont pensé que c’était une bonne idée de dévoiler l’identité de l’assassin de la blonde pour dans les quatre secondes suivantes tuer un autre personnage et de terminer la saison sur "Ouh là là, qui a donc tué ce personnage-ci ?".
Et hop, on rembobine tout et on recommence en saison 2...
La série ne vaut que par les efforts de représentation des minorités dont elle fait preuve, mais ces efforts ne peuvent pallier des dialogues constamment médiocres, des personnages inexistants et une incapacité à créer la moindre tension dramatique.
Dommage.
28 février 2015, 17:07, par Tonks
Ca m’a donnée le même sentiment que le dernier épisode de la saison 2 de Broadchurch. Une facilité de nous montrer ce qui c’est réellement passé que je n’arrive pas vraiment à comprendre. En plus de ça, il n’y avait aucun moyen au fil des épisodes pour trouver qui était vraiment le meurtrier si on y réfléchit deux secondes. La seule chose dont on était tous plus ou moins sûre à 100% c’est que Sam l’avait fait.
Je me suis embêtée pendant ces deux dernières heures.
Je suis encore en train de chercher où est le fameux procès qu’ils étaient sensés tenir pour se décider sur la culpabilité ou l’innocence de Rebecca. Parce qu’il a pas eu lieu.
Les deux choses que j’ai aimé :
Tout le reste ? Blah. Je n’en reviens pas qu’on nous refait le coup d’un desperate housewives. Et où est passé la sœur hystérique de Sam ou la mère d’Annalise ?
Quel dommage. Parce que j’avais adoré le pilote !
4 mars 2015, 11:52, par Koss
How To Get Away With Murder - Fin de saison
J’ai adoré ! Je me demande même si j’ai vu une série de netword américain qui maitrisait aussi bien son fil rouge. J’y réfléchis depuis hier et je n’en ai pas souvenir. C’était brillant de A à Z (moins un épisode peut-être).
Pendant la durée de ce final, je me suis posé miles questions sur le coupable et je les ai tous passé en revue. Tous, sauf bien sûr le coupable ^^. Et c’est bien ça la vraie force des intrigues policières : accuser tout le monde, ne pas trouver et au final et avec du recul, trouver le coupable complètement logique. HTGWMY a parfaitement remplie ces codes un par un.
De cette intrigue, se double une interrogation légitime pour le spectateur : où est vraiment la vérité ? Il y a eu tellement et tellement de flashforward et de flashback qui ont réécrit le passé et le futur et tellement de déclaration contradictoire des personnages qu’on ne sait plus qui croire. On a vu les évènements, on était là et pourtant on doute.
La série aurait sans doute été plus forte si elle n’avait pas montré le déroulé des évènements en flashback dans cet épisode. C’était sans doute nécessaire pour permettre au spectateur de se raccrocher, mais on perd, un peu, du propos.
J’avoue que je chipote un peu car pour le reste, c’était brillant.
4 mars 2015, 21:41, par Andykelp
Fin de saison
Je trouve que la vraie force d’une intrigue policière tient moins dans sa résolution que de ce qu’elle révèle des personnages, d’une ville, d’un quartier, d’un milieu social, d’une insitution... Sans oublier l’ambiance et la tension. Et How to get away with murder passe complètement à-côté de tout ça. Quant à la fin, je me suis dit : tout ça pour ça, c’est finalement bien le mari qui a tué Lila, avec un homme de main.
Ce qui m’a le plus dérangé au final, c’est le personnage d’Annalise qui m’a paru ridicule et surjoué. Je n’arrive vraiment pas à comprendre ce que les autres personnages lui trouvent. Je trouve d’ailleurs les occasionnels comme les réguliers, caricaturaux et creux à quelques exceptions près (comme Connor ou Laurel qui évoluent un peu).
Enfin, la série me donne parfois l’impression que tuer des gens coupables se justifie. Je ne sais pas si c’est volontaire de la part des auteurs ou simplement un traitement bâclé, mais cela reste bien trop simpliste.
17 mars 2015, 23:00, par Puda
Episodes 1 à 7
J’ai du mal. Mais vraiment.
Et pourtant la série m’a été conseillée par un copain qui a, a priori, du goût en matière de séries en général.
J’ai trouvé ça mauvais dès le coup de la cheerleader qui saute à CHAQUE début d’épisode. On a l’impression que les scénaristes / reals / producteurs nous prennent pour des débiles avec le coup de chaque moment de la série qui nous est remontré au cas où on a oublié ce qui s’est passé 10 min plus tôt. C’est horripilant. Ok j’admets que dans certaines séries, il n’est pas toujours facile de suivre quand on est à la saison 3 et qu’on nous parle d’un truc qu’on a vu 2 ans plus tôt dans la saison 1. Mais enfin dans HTGAWM, on nous montre des flashbacks datant de 10 min. Je veux bien être tarte par moment mais là faut pas abuser non plus.
Les flashforwards sont d’un cheap absolu. Et cette couleur verdatre pour nous les montrer, mais quelle horreur ! Tout semble tourner sous acide. Chaque plan ne doit pas prendre plus de 5 sec et si le spectateur, forcément idiot, n’a pas tout saisi, qu’il ne s’inquitète pas puisqu’on va lui rappeler pourquoi il arrive ça 5 min plus tard. (Le zizi du mari sur le téléphone, vous aviez oublié hein, hein ? Ben voilà paf un petit flashback et c’est parti)
C’est vrai qu’on se croirait dans Lost mais version cheap. Là on n’a même pas le temps de zoomer sur l’oeil du personnage que la séquence flashforward est de toute façon déjà finie. Mais comme il y en a 150 par épisode qui doivent bouffer pas loin du tiers de l’épisode, disons qu’on n’est jamais trop loin du season finale.
L’idée de mettre en avant un personnage par épisode est atrocement mal foutue. En fait, on a du mal à croire qu’on s’intéresse au personnage car les scènes sont excessivement courtes et totalement inintéressantes puisque n’apportant rien de plus à l’intrigue. Rien que dans le Pilot, on a déjà quasi vu toutes les scènes qui seront remontrées plus tard. Une fois j’ai même vérifié si mon épisode n’était pas revenu en arrière juste après la pub à la manière de Zone Interdite. C’est vous dire ! Mais non, ils répétaient juste la même séquence une deuxième fois parce que le temps d’aller aux WC pendant la pub, le spectateur a forcément tout oublié. JJ Abrams avait quand même le bon goût à l’époque de faire des cliffs à la fin de chaque ep. Ca avait plus de sens.
Les acteurs sont tous très mauvais ou presque. Viola Davis s’en sort mais son personnage semble sombrer dangereusement vers une sorte de pétage de plomb mélangé à de la tristesse en permanence. Et qu’est ce que ça peut m’énerver ça. On ne peut donc pas être une femme hyper brillante, hyper sure d’elle et non émotive à cause de son jerk de mari qui la trompe à tout va. Mais non pensez-vous, elle a besoin de lui, elle l’aimeeeuh. C’est horripilant !
Heureusement que Stella Gibson existe sinon faut croire que toutes les femmes n’ont aucun amour propre dès qu’elles ont un mec dans leur vie.
Hello Michaela, hello Laurel. Deux persos clichés au possible qui ne savent plus quoi faire dès qu’un homme pointe le bout de son nez. Parce que oui, une femme est beaucoup trop émotive donc elle finit toujours dans les bras d’un homme qui pourra la consoler. Hello Rebecca.
Inutile d’aller plus loin, je crois que tout est dit. Sauf que c’est vachement bien que des personnages noirs soient les héros de cette série et que les blancs ne soient que sidekicks. Ca je trouve ça génial.
25 septembre 2015, 19:25, par Tigrou
2.01
C’était... Bien ?
J’avais arrêté la série à la mi-saison l’an dernier, exaspéré par son côté bordelique, et la nullité abyssale de ses affaires judiciaires hebdomadaires...
Mais après avoir lu quelques bonnes critiques de ce premier épisode, j’ai décidé de me laisser tenter. Et j’ai beaucoup aimé !
C’est toujours aussi excessif et peu crédible (mention spéciale à la scène magnifique où une avocate décide de passer une vidéo au procès sans vérification parce que... une inconnue mystérieuse lui a donné dans les toilettes), mais j’ai trouvé l’intrigue mieux construite et les personnages plus humains qu’en saison 1.
Et puis surtout, j’apprécie de voir dans une série ABC des personnages qu’on ne voit presque jamais sur les networks (ou en tous cas jamais en personnages principaux), et des intrigues qui explorent des sujets qu’on ne voit presque jamais sur les networks (le SIDA et le PreP pour Connor et Oliver, et maintenant la bisexualité d’Ana-Lise, que j’ai trouvé étonnement bien amenée pour la série). How to Get Away with Murder manque souvent d’élégance, mais sa façon décomplexée de mettre les pieds dans le plat me plaît bien !
Bref : si ça reste de ce niveau, la série deviendra enfin le guilty pleasure que j’espérais avoir trouvé en regardant le pilote l’an dernier.
Et en plus il y a Famke Janssen... ^^
26 septembre 2015, 15:40, par Julien
2.01
C’était mieux. J’ai vraiment hésité à laisser tomber à la fin de la saison dernière, surtout face au caractère quasi unidimensionnel de la majorité des personnages. Surtout Connor à vrai dire : oh génial un Kalinda bis qui n’est utilisé exclusivement qu’au travers de sa sexualité. Ce qui m’a posé un réel problème.
Mais j’ai été ravi par ce season premiere
et surtout sur ce que souligne Tigrou : Connor a enfin droit à un vrai arc, et on explore enfin Annalise. Et oui la façon dont la bisexualité de Annalise est amenée dans la série est étonnement intéressante en ce que ce n’est pas un gros cliffhanger de fin d’épisode, ni un baiser caché derrière la porte d’une box (hmm hmm Kalinda ...).
Ravi également que le meurtre de Rebecca soit expliqué directement dans le season premiere, j’avais peur de devoir regarder la saison entière. Finalement, cet épisode m’a redonné des éléments nouveaux qui me donnent envie de voir la suite. On verra si ça s’améliore et notamment sur les intrigues judiciaires qui laissent à désirer et notamment ça :
N’est pas The Good Wife qui veut (sauf sur le traitement de la sexualité et heureusement).
16 février 2016, 16:46, par Tonks
Saison 2B
Cette reprise était excellente ! J’en crois pas mes yeux. Je sais pas sur quel pied danser, est-ce que Wes est son fils ?
Le coup qu’elle a fait au tribunal mériterait d’être radiée du barreau mais ça passe comme une lettre à la poste.
Je trouve le fait qu’ils se retrouvent tous chez Charlie (ou Falahee ?) est vraiment cool. Pour une fois, on voit vraiment l’esprit d’équipe mais j’attends avec impatience de voir quand ça va craquer.
Davis était géniale.. J’ai rien à redire sur cet épisode. Parfait.