A partir de la fin des années 80, les scénaristes français ont vécu sous l’oppression de cahiers des charges infernaux qui, peu ou prou, faisaient du désinvestissement personnel la clef de la réussite professionel dans ce secteur.
Après dix à quinze ans de ce régime de la fiction pantoufle, dans lequel des héros récurrents consensuels avaient constamment le choix entre une bonne et et une mauvaise solution — et faisaient toujours le bon choix — le monde de la fiction télé a fini par comprendre qu’il allait falloir proposer autre chose, sous peine de voir le public déserter définitivement pour des contrées étrangères qui avaient su le happer par l’émotion.
Face à une brusque accession à la liberté créative, d’autant plus quand on n’est pas sûr qu’elle dure, facile de se laisser griser. Et de courir le risque d’en faire trop, quitte à tomber dans le n’importe quoi.
Sur le sujet, ce dossier vous propose :
Mais aussi des critiques de deux fictions qui nous semblent révélatrices de cette tendance, même si elles ne sont pas au même niveau de qualité au final :
Dernière mise à jour
le 27 janvier 2010 à 12h48