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#06 - A La Recherche De La Nouvelle Târe
mercredi 24 décembre 2003, par
Après des mois d’absence, revoilà la chronique martienne qui décortique les étranges maux dont souffrent les dirigeants des chaînes de télé...
Il s’en est passé des choses ! Mais quand on y pense, peu de changement sur le PAF. Toujours cette Real TV qui est aussi réelle que les rires dans Video Gag... Et toujours des séries déprogrammées, reprogrammées...
Mais là il y a une évolution, et pas positive. La Real TV est désormais omniprésente, l’une se termine, une autre débarque. Ainsi on a eu Bachelor et ALR de la nouvelle Star et Popstars, presque à la suite. Pareil pour TF avec Greg Le Millionnaire, Koh Lanta, L’ïle de La Tentation et j’en passe. L’été a été marqué par cette succession de programmes friqués et friqueux...
Côté séries, c’est également une évolution sensible... et oui, place à la censure et aux horaires somnolents. Sopranos à 2h du matin, redif’ à minuit, séries inédites reléguées en troisième partie de soirée quand l’émission d’avant veut bien se terminer... Le PAF est très touffu. Il faut passer un coup de débroussailleuse pour y voir plus claire. Les chaînes sont les seules maîtres à bord. Rien ne peut les arrêter sauf l’audience mais l’audience est là quand elle ne doit pas y être !
Oh, la Real TV a baissé en popularité mais elle s’est multiplié en matière de concept. Elle brasse plus de 20 millions de téléspectateurs en gros. Alors qu’il y a toujours quelques séries qui peuvent se targuer d’être en prime time... comme Smallville que M6 a déjà tué dans l’œuf en rediffusant la série pour la seconde fois en moins d’un an. Côté rentabilité M6 fait de son mieux, elle use jusqu’à la corde ses cartons de séries. Et quand une nouvelle apparaît c’est pour être soit expédiée en trois épisodes, soit diffusée trop tard.
On admire la programmation US encore une fois, et c’est toujours avec une certaine amertume que l’on voit des produits annulés au bout de quelques épisodes et qui ne verront jamais le jour sur nos terres... Et c’est pour ça que le territoire français se doit d’opérer une révolution... les valeurs sûres côté séries vieillissent (PJ...) les tentatives sont infructueuses (Age sensible...), bref il n’y a toujours pas de séries qui pourraient rivaliser (moyens et intérêt) avec leurs homologues américaines.
Il ne reste plus qu’à vivre avec l’actualité US avec des mois de retard, dépendre encore et toujours du Nouveau Continent. Quand on parvient enfin à se procurer un nouvel épisode inédit d’une série qui l’est tout autant, on se plait à appartenir à un peuple certes différent mais on ne sent plus dépendant des Mougeotte et autres.... A un sous-titre près...
Et quand on voit arriver sa nouvelle série fétiche sur nos écrans, on a des nausées rien qu’en ayant appris sa tranche horaire, sa VF ou sa possible censure...
En clair, le téléspectateur du 21ième siècle ne vit plus avec sa télé, mais avant sa télé, il sait que de toute façon rien ne pourra le satisfaire, un prompt effort, une once d’espoir, ce n’est que ce qui reste pour avoir un semblant de fierté sur nos écrans... vite estompé. Le goût amer de la tranche (horaire), ou le coup fatal du couteau (de la censure) nous fait mal (au cœur).
Si le FLT existe c’est pour non seulement contrer l’infamie télévisuelle mais aussi rendre compte des agissements. Telle une résistance téléphage face à des envahisseurs aux cols blancs...
... le FLT vaincra !
LeMartien
Il s’en est passé des choses ! Mais quand on y pense, peu de changement sur le PAF. Toujours cette Real TV qui est aussi réelle que les rires dans Video Gag... Et toujours des séries déprogrammées, reprogrammées...
Mais là il y a une évolution, et pas positive. La Real TV est désormais omniprésente, l’une se termine, une autre débarque. Ainsi on a eu Bachelor et ALR de la nouvelle Star et Popstars, presque à la suite. Pareil pour TF avec Greg Le Millionnaire, Koh Lanta, L’ïle de La Tentation et j’en passe. L’été a été marqué par cette succession de programmes friqués et friqueux...
Côté séries, c’est également une évolution sensible... et oui, place à la censure et aux horaires somnolents. Sopranos à 2h du matin, redif’ à minuit, séries inédites reléguées en troisième partie de soirée quand l’émission d’avant veut bien se terminer... Le PAF est très touffu. Il faut passer un coup de débroussailleuse pour y voir plus claire. Les chaînes sont les seules maîtres à bord. Rien ne peut les arrêter sauf l’audience mais l’audience est là quand elle ne doit pas y être !
Oh, la Real TV a baissé en popularité mais elle s’est multiplié en matière de concept. Elle brasse plus de 20 millions de téléspectateurs en gros. Alors qu’il y a toujours quelques séries qui peuvent se targuer d’être en prime time... comme Smallville que M6 a déjà tué dans l’œuf en rediffusant la série pour la seconde fois en moins d’un an. Côté rentabilité M6 fait de son mieux, elle use jusqu’à la corde ses cartons de séries. Et quand une nouvelle apparaît c’est pour être soit expédiée en trois épisodes, soit diffusée trop tard.
On admire la programmation US encore une fois, et c’est toujours avec une certaine amertume que l’on voit des produits annulés au bout de quelques épisodes et qui ne verront jamais le jour sur nos terres... Et c’est pour ça que le territoire français se doit d’opérer une révolution... les valeurs sûres côté séries vieillissent (PJ...) les tentatives sont infructueuses (Age sensible...), bref il n’y a toujours pas de séries qui pourraient rivaliser (moyens et intérêt) avec leurs homologues américaines.
Il ne reste plus qu’à vivre avec l’actualité US avec des mois de retard, dépendre encore et toujours du Nouveau Continent. Quand on parvient enfin à se procurer un nouvel épisode inédit d’une série qui l’est tout autant, on se plait à appartenir à un peuple certes différent mais on ne sent plus dépendant des Mougeotte et autres.... A un sous-titre près...
Et quand on voit arriver sa nouvelle série fétiche sur nos écrans, on a des nausées rien qu’en ayant appris sa tranche horaire, sa VF ou sa possible censure...
En clair, le téléspectateur du 21ième siècle ne vit plus avec sa télé, mais avant sa télé, il sait que de toute façon rien ne pourra le satisfaire, un prompt effort, une once d’espoir, ce n’est que ce qui reste pour avoir un semblant de fierté sur nos écrans... vite estompé. Le goût amer de la tranche (horaire), ou le coup fatal du couteau (de la censure) nous fait mal (au cœur).
Si le FLT existe c’est pour non seulement contrer l’infamie télévisuelle mais aussi rendre compte des agissements. Telle une résistance téléphage face à des envahisseurs aux cols blancs...
... le FLT vaincra !
LeMartien