Sa Raison d’Être • MINI-SERIE
Fresque de (trop ?) grande ampleur
Par Sullivan Le Postec • 1er avril 2008
De 1980 à 1998, soit des prémisses de l’épidémie à l’adoption du PACS, « Sa raison d’être » tourne les pages des années Sida en France, qu’elle raconte du point de vue d’un groupe d’amis.

Le Sida est un sujet rare dans la fiction, en particulier à la télévision, et c’est encore plus le cas en France, où il faut bien chercher les quelques productions abordant le thème. Dans ce contexte, la production pour France 2 d’une mini-série en deux parties de 100 minutes dont le principal objectif est de traiter du sujet revêt forcément un intérêt particulier. Cette introduction n’est pas innocente, car il nous semble bien que ce soit cette absence de précédent dans le traitement du sujet qui aurait provoqué une volonté de le traiter ‘‘dans sa globalité’’. Ce qui constitue le principal handicap de « Sa Raison d’être »... [1]

Par un jour pluvieux d’hiver en 1980, Isabelle amène Bruno, son nouveau petit ami ébéniste un peu macho, passer le week-end dans la grande maison de ses parents pour le présenter à sa famille. Isabelle est enceinte de quelques semaines, le père a pris la poudre d’escampette en apprenant la nouvelle. Bruno rencontre Nicolas, le frère d’Isabelle, qui développe immédiatement un faible pour lui. Mais personne ne sait qu’il est homo puisque, son amie Nathalie jouant les alibis, il fait l’hétéro pendant ces week-ends familiaux, mettant entre parenthèse ses semaines parisiennes où il fait la fête au Palace. Bruno et Nicolas sympathisent, faisant régulièrement du sport ensemble. En 1981, tout ce petit monde salue avec joie la victoire de Mitterrand aux élections Présidentielles. Bruno voudrait reconnaître l’enfant d’Isabelle, Jeremy, mais celle-ci est d’abord réticente, voulant laisser une chance au père biologique de jouer un jour un rôle. Au moment où elle annonce à Bruno qu’elle a changé d’avis, le couple est victime d’un attentat. Isabelle meurt sur le coup, Bruno est plongé dans un coma de plusieurs semaines.
Pour Nicolas, la mort de sa sœur est un événement de plus qui vient gâcher la fête. Cela fait quelques mois que des rumeurs enflent autour d’une nouvelle maladie qui toucherait la communauté gay. Warren, le petit-ami américain d’un de ses ex, Jérôme, succombe à la maladie.
Quand il sort de son coma et entame sa rééducation, Bruno réalise que la mort imprévue d’Isabelle le laisse sans aucuns droits sur l’enfant qu’il a élevé depuis des années. La dernière volonté écrite d’Isabelle fait mention de son désir de voir Jérémy élevé par son frère. Dans les faits celui-ci, trop abattu, l’a laissé à leur mère. Les événements ont encore rapproché Nicolas et Bruno. Le premier propose au second d’emménager avec Jérémy dans un appartement pour l’élever ensemble. Hélène, la mère de Nicolas, qui n’a jamais porté Bruno dans son cœur, s’oppose vivement à cette décision, mais n’a pas d’autre choix que l’accepter. Elle se réfugie dans l’alcool, les médicaments et son amertume.
Nicolas apprend que Jérôme est à son tour touché par le Sida. Parallèlement, Nadia, une jeune infirmière qui s’est prise d’affection pour Bruno pendant sa rééducation, s’alarme de ce que plusieurs patients transfusés meurent de cette même maladie, et fait face au silence coupable de sa hiérarchie. Elle fouille dans les dossiers médicaux et découvre que plusieurs patients transfusés dans le même hôpital que Bruno au moment où il y était traité après l’attentat ont été contaminés par le VIH. Nous sommes en 1985, Bruno passe un test qui révèle qu’il est séropositif. Ce nouvel état va profondément bouleverser sa vie, son travail, ses amours, et lui coûter chaque jour un peu plus d’énergie — dépensée à se battre contre le Virus et son lot de maladies opportunistes.
A l’issue de ses études, Nicolas devient Chargé de Mission puis Attaché Parlementaires d’élus de Droite. Il travaille notamment lors de la première cohabitation de 1986 auprès du Député Pierre Bresson, avec qui il entame bientôt une liaison — secrète puisque Pierre est officiellement hétérosexuel et marié. Pierre mène la bataille pour faire condamner les responsables du scandale du sang contaminé, et plus tard devient Secrétaire d’état auprès du Ministre de la Santé, chargé des questions de prévention...

Prix d’interprétation

Lors du dernier festival de Luchon, Michaël Cohen et Nicolas Gob ont conjointement reçu le prix d’interprétation masculine. C’est une récompense justifiée, tant « Sa raison d’être » doit beaucoup à ses acteurs, notamment les deux récompensés, mais aussi Clémentine Célarié, qui s’illustre dans un rôle à contre-emploi de bourgeoise faussement de gauche mais vraie réac’, anéantie par la mort de sa fille. Michaël Cohen, Nicolas Gob et Clémentine Célarié livrent des interprétations toutes en finesse et subtilité, à la fois physiques et d’une grande puissance émotionnelle. Ces performances d’acteur ont la chance de venir soutenir des personnages très bien définis et écrits. Cela mérite d’autant plus d’être souligné que tout le reste du casting n’a pas forcément eu la même chance...
Bruno est un type un peu rustre mais intelligent, dont les colères sont souvent un peu agressives. A l’aise, il sait surmonter ses doutes et apparaître sûr de lui, même quand il ne l’est pas tant que ça. Il est sûr de ses choix, en revanche et de la vie à laquelle il aspire : c’est quelqu’un de terre à terre qui a surtout envie de se ranger. Un peu macho, sans doute, il est en cela le produit de son milieu. Mais c’est aussi quelqu’un d’ouvert qui fera finalement peu de cas de l’homosexualité de son ami, tout comme du divorce de sa mère des années plus tard.
Nicolas, narrateur de cette histoire, apparaît au contraire comme frêle et réservé. Il se montre souvent mutique et préfère se tenir en retrait. Sa carrière professionnelle, passée dans l’ombre d’hommes politiques qui mènent l’action en témoigne. C’est aussi un homme de sentiments, par lesquels il se laisse facilement conduire.
La mini-série entrecroise les destins de ces deux hommes, liés par des sentiments puissants, quelque part entre l’amour et l’amitié. Sans être brillant, parce que handicapée par un scénario qui n’est pas sans failles, « Sa raison d’être » parvient sans doute à atteindre son objectif : émouvoir, sensibiliser et informer par le biais de la fiction et du romanesque.
Un mot sur le titre : « Sa raison d’être » apparaît en premier lieu comme une référence dispensable au titre sirupeux composé par Obispo pour le compte du Sidaction. A la vision de la minisérie, il finit par sembler fort mieux approprié que cela, puisque la question de leur raison d’être caractérise de façon majeure les personnages de Nicolas, Bruno et Nadia.

Un scénario qui n’est pas sans failles

Véronique Lecharpy et Pascal Fontanille signent le scénario. Ce dernier était déjà le co-auteur de l’excellent « Un amour à taire », diffusé pour la première fois en 2005 (critique ici), et qui amenait à la télévision un autre sujet tabou : la déportation des homosexuels pendant la Seconde Guerre Mondiale. Le scénario reprend ici certains éléments de structure (l’épilogue contemporain) et peu ou prou les mêmes recettes pour tenter d’apporter une réponse à ce qui apparaît comme un problème : réunir le ‘‘grand public’’ devant un sujet réputé difficile et segmentant. C’est-à-dire que les scénaristes déroulent leur histoire en y insufflant une dose importante de romanesque et cherchent à s’attirer le public en provoquant l’attachement à leurs personnages. Le pari était réussi avec « Un amour à taire », il l’est beaucoup moins ici, notamment parce que le scénario manque parfois de souffle à trop vouloir en faire. En entrecroisant le fil du volet homosexuel de l’épidémie et celui de l’affaire du sang contaminé, Lecharpy et Fontanille semble chercher « l’exhaustivité » (objectif chimérique, cela va de soi). Cela se fait au prix d’un artifice scénaristique qui reste difficile à avaler. L’idée de faire cohabiter dans un appartement un homosexuel qui réussira à passer entre les gouttes de l’épidémie des années 80, mais verra ses amis mourir, et un hétérosexuel contaminé par transfusion pousse assez loin les limites de la vraisemblance. Quand le premier devient l’assistant parlementaire du Député qui cherche à faire éclater l’affaire du sang contaminé (à fortiori dans la mesure où il s’agit d’un hasard bien plus que d’un choix de carrière), on n’y croit tout simplement plus une seule seconde. Sans compter que Nicolas, sa famille et son entourage sont présentés comme résolument de gauche, au moins en vote à défaut de l’être en actes, on comprend donc mal pourquoi il fait toute sa carrière à droite, si ce n’est parce que l’histoire imposait que le personnage devait être de ce coté pour participer à la lutte contre le scandale du sang contaminé.
A la limite, on aurait pu passer outre cette artificialité. Le problème est que l’empilement des thématiques est loin de servir le film, qui donne le sentiment de survoler plutôt que de traiter. Une part de cela est sans doute également provoquée par une certaine claustrophobie : l’action est concentrée sur un très petit nombre de personnages : Nicolas, Bruno et Nadia constituent le trio qui portent l’action. Un second cercle renferme leur entourage immédiat. Au-delà, il semble n’y avoir personne... La voix-off, nécessaire pour lier les pages tournées rapidement d’une telle fresque s’étendant sur 18 ans, sort quelques fois de ce rôle de liant pour nous raconter des éléments qu’on ne voit pas, telle que la supposée tristesse de Nicolas à voir de nombreux amis mourir. En dehors de cette rapide évocation, une seule scène le montre peu concerné à la nouvelle d’un décès, et décidant d’envoyer des fleurs parce qu’il est occupé. Cet élément clef de l’époque est donc singulièrement absent.
Les personnages secondaires eux-mêmes sont assez mal traités, et seuls ceux de Clémentine Célarié, Cyril Descours et Philippe Lefebvre (respectivement Hélène, la mère de Nicolas et Isabelle, Jérôme, l’ex de Nicolas qui meurt du Sida à la fin de la première partie, et Pierre Bresson, le politique) arrivent à réellement exister. Les autres sont davantage des vignettes que l’on retrouve à quelques moments de leurs vies et dont on croit difficilement qu’ils vivent hors-écran.
Les personnages de Nadia et de son mari Nabil sont même franchement problématiques. Le thème du racisme qu’ils amènent ne s’insère jamais correctement dans le récit, qui peine déjà à traiter de tous ses sujets principaux. On suppose une tentative de dresser une sorte de parallèle entre les discriminations subies par les homosexuels et le racisme mais rien n’en transparait à l’écran. Au final, tout cela ne me semble guère justifié que par une recherche du politiquement correct, voire du quota (pour les protestations, c’est sur le forum). Plus grave, les problèmes maritaux du couple sont particulièrement insupportables. Là encore, l’intention initiale de traiter du parcours d’une femme qui s’implique dans cette cause au point de perdre progressivement le contact avec la famille aurait pu être intéressante, mais le résultat à l’écran ne convainc jamais. En effet, on ne comprend pas la position du mari et ne s’attache jamais à lui. Son rejet apparaissant quasi-immédiatement, il parait le fait d’un à priori plus que d’une lassitude face au comportement de Nadia. Et comme Nabil lui-même est militant (à SOS Racisme), le paradoxe est insaisissable. Sans doute les gens et la vie sont-ils pleins de paradoxes, mais si on en introduit dans un scénario, il faut les traiter et pas les esquiver. Pour couronner le tout, les dialogues sentimentaux du couple sont souvent abominables et achèvent de faire de cet aspect de la minisérie un point-mort face auquel on ne ressent rien.
Nadia parvient à intéresser quand elle est ramenée à sa fonction initiale dans l’histoire, mais encore faut-il signaler que le personnage de l’infirmière empathique qui souffre de trop s’identifier à ceux qu’elle soigne (essaye de soigner) est particulièrement cliché.

Des années 80 chic et... toc

« Sa raison d’être » arrive un an après le film de Téchiné « Les témoins » qui aborde un sujet assez semblable. Les deux plus grandes réussites du film de Téchiné font d’ailleurs cruellement défaut à la minisérie de France 2.
D’abord, il y a la reconstitution des années 80, saisissante dans « Les témoins », et ici beaucoup moins convaincante. Pourtant ce n’est pas par manque de coiffures eighties toutes plus ignobles les unes que les autres. L’esprit et le feeling, eux, sont le plus souvent absents. Ce qui est réussi, c’est l’alternance entre le drame vécu au quotidien par les personnages et la recherche de la fête, illustrée par les soirées au Palace. Les scènes de boite de nuit sont plutôt réussies (là où le même réalisateur était passé à coté de celles de « Clara Sheller »), malgré quelques anachronismes mineurs ici ou là (telle une Sœur de la Perpétuelle Indulgence à Paris en 1982). Par ailleurs, les références politico-culturelles sont assez nombreuses dans la minisérie, mais elles sont toutes sans exception des références aisément identifiables en 2008, donc qui ont survécu au temps et sont entrées dans l’histoire contemporaine. Voilà qui concoure au sentiment d’artificialité de l’ensemble, et qui cantonne le cadre de l’histoire à des années 80 fantasmées, de carte postale, très ‘‘toc’’.
Ensuite il y a le rythme. « Les témoins » passaient comme un train que rien ne peut arrêter, sans jamais se départir d’un sentiment d’urgence. L’urgence de se battre, l’urgence de vivre avant la fin du sursis. « Sa raison d’être », à l’opposé, donne tout le temps l’impression de se traîner. A peine a-t-on le sentiment que l’action décolle enfin que le soufflé retombe au fil de quelques scènes trop longues ou qui apparaissent comme autant de digressions. On sautille d’une séquence à une autre sans jamais trouver à l’ensemble une véritable unité de ton et d’objectif. C’était déjà un défaut de plusieurs épisodes de « Clara Sheller », d’ailleurs.

Ménager la chèvre et le chou

Pour tout vous dire, mon principal problème avec « Sa raison d’être » est un sentiment désagréable qui s’est progressivement fait jour au fil de son visionnage. Celui que la minisérie, sous prétexte de ne pas se mettre à dos le grand-public, prenait bien trop garde à ne froisser personne. Au risque d’être finalement lisse, sans aspérité, sans vrai point de vue au delà du propos compassionel. Quand elle se risque à hausser un peu la voix et accuser, c’est pour enfoncer des portes depuis longtemps ouvertes : les méchants responsables du sang contaminé (encore que ni institutions ni personnes ne sont vraiment nommées — à part Laurent Fabius, ce qui témoigne d’ailleurs de la tendance de la minisérie de ne citer que des références toujours connues de tous en 2008), ou la vilaine Christine Boutin et ses manifestations anti-Pacs, que même l’UMP qualifie aujourd’hui d’erreur outrancière.
A coté de ça, une bonne heure passe lors de la première partie avant que ne soit montré un baiser entre garçons. Jusque là, on aura juste osé quelques rapprochements suggestifs filmés dans la pénombre. Dans la mesure où la première difficulté qu’aura à affronter « Sa raison d’être » reste son sujet, et que « Juste une question d’amour » a prouvé dès 1999 que le public de France 2 ne s’enfuyait pas sous prétexte que deux garçons se roulaient une pelle à l’écran, l’excès de ‘‘précaution’’ semble d’autant plus agaçant.
Mais les scénaristes poussent le bouchon beaucoup trop loin avec le traitement du personnage de Pierre Bresson, le député de droite, pendant la bataille du Pacs... Et opèrent un immense raccourci historique à la limite du mensonge vis-à-vis de la réalité. Homosexuel de droite ‘‘dans le placard’’ (c’est-à-dire dont l’homosexualité est un secret), le personnage de Bresson défend à l’Assemblée les positions anti-Pacs de son parti allant ainsi publiquement à l’encontre de sa conviction personnelle. Mis en cause par Nicolas qui refuse ce manque d’éthique et de courage politique, et lui laisse entendre qu’il pourrait être ‘‘outé’’ (voir son homosexualité révélée sans son consentement) s’il s’entête, Pierre reste enfermé dans la position officielle de son parti. Jusque là, le scénario expose des faits très proches de certaines situations réelles. Sauf que la réalité en est restée là...

Dans la fiction, Pierre Bresson dévoile dans une interview, dès 1998, en plein débat, son homosexualité et met les choses au clair sur ses véritables positions. La réalité, c’est que le seul homme politique d’envergure qui assuma publiquement son homosexualité en 1998, c’était un sénateur et ancien député de gauche — dont l’investissement personnel est sans doute à rappricher avec le fait que l’un de ses plus proche amis politique, à l’époque au pouvoir conservait sur ces sujts des positions très réactionnaires. Il faudra longtemps pour que finisse par être connue l’identité du Député gay de droite [2] qui s’afficha officiellement anti-Pacs dans des manifestations où tous les résaux d’extrême droite avaient été activés pour gonfler le nombre des participants, ce qui provoqua les dérapages restés tristement célèbres tels que les pancartes "les pédés au bûcher". Et quand cette révélation fût faite, cela a été par un laisser-dire dans certaines publications, certainement pas par une quelconque déclaration ou interview qui aurait constitué une affirmation. La première référence explicite de cet homme à son homosexualité date d’ailleurs de moins de six mois : il s’est déclaré victime d’homophobie lors de sa dernière campagne électorale. Certes une Députée de Droite, seule contre tous a défendu le vote de la loi. Clairement, c’est justement parce qu’elle n’était pas homosexuelle elle-même qu’elle a pu le faire (l’objection du communautarisme préféré à l’intérêt général n’étant plus applicable). Et si on pourrait arguer que cette bataille personnelle lui fut sans doute bénéfique à moyen terme, les coups furent à l’époque violents.
Rien à voir avec le coming-out sans remous de Pierre Bresson qui, à mes yeux, est franchement passé pour une tentative éhontée de réhabiliter une droite qui, à l’époque, fut à l’unanimité moins une, pleutre, lamentable, et incapable de saisir le sens et les enjeux de l’Histoire.

Se terminer en beauté

Mais « Sa raison d’être » rachète cela in extremis par sa conclusion courageuse et pour tout dire brillante, bien qu’elle déstabilisera sans doute certains parce que la fiction s’y fait soudain très stylisée et théâtrale. (Attention, cette fin est donc dévoilée dans les lignes qui vont suivre...)

Déçu par sa rupture avec Pierre et ce qu’il perçoit comme un reniement de celui-ci, Nicolas se réfugie une nuit trop alcoolisée de 1998 dans les bras d’un jeune homme rencontré en boite de nuit. Il se réveille sans se souvenir s’ils ont utilisé un préservatif. A 37 ans, après avoir évité l’épidémie vingt années durant, après avoir vu mourir celui qu’il aimait le plus au monde de la maladie, Nicolas se contamine tout de même et paye le prix d’une nuit de faiblesse et de relâchement. L’épidémie de Sida n’est pas qu’une Histoire, c’est aussi l’Actualité. Aujourd’hui, en 2008, il confie que seuls ses proches connaissent son état. Vingt-cinq ans après la découverte du Virus du Sida, et peut-être plus que jamais, la maladie et bel et bien un tabou...


« Sa raison d’être » est programmée les mercredis 26 mars et 2 avril à 20h50 sur France 2. Dès le trois avril, la minisérie sera disponible en double DVD.

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Sa Raison d’Être
En DVD le 3 avril

Dernière mise à jour
le 16 février 2011 à 22h15

Notes

[1France 2, Merlin pro-ductions, Barjac productions.
2x100’.
Première diffusion les 26 mars et 2 avril 2008.
Scénario : Véronique Lecharpy et Pascal Fontanille.
Réalisation : Renaud Bertrand.
Avec Michaël Cohen, Nicolas Gob, Bérénice Béjo, Clémentine Célarié, Nozha Khouadra...

[2Je ne cite volontairement aucun nom. Google et Wikipédia viendront sans doute assez aisément en aide aux curieux.