Lovin’ Fun à Boston

Et dire que j’ai regardé deux épisodes de la première saison deux jours avant de voir ça ! Pauvre de moi et pauvre de nous ! Et qu’est-ce que c’est que "ça" au fait ? Pourquoi utiliser ce terme ? Probablement parce que si je suis sûr d’avoir regardé "Dawson" ce jeudi en question, j’en suis beaucoup moins convaincu pour ce qui est de samedi. Pourtant, j’étais bien sur TF1, il y a avait le générique de Paula Cole, il y a avait Joey, Jen, etc. Bon, il n’y avait pas Dawson et je dirais tant mieux parce que, franchement, il n’avait rien à faire dans ce désastre, sauf qu’avec une petite intrigue de son côté à Capeside, il aurait pu sacrément remonter le niveau... ou le monter tout court. Et pas de Pacey ? Ben, c’est normal, Il était en train de réaliser son premier épisode. Je ne sais pas si la prod’ lui a joué une mauvaise blague mais il aurait mérité de mettre des images sur quelque chose de consistant plutôt que sur du vent. Dommage... Bon alors, que dire sur cet épisode ? Eh bien... voyons... comment exprimer cela ? J’ai déjà peur de me faire incendier par les "blind people" qui ne veulent pas admettre la médiocrité de certains épisodes... Bon, je me lance, voilà : ce samedi vous avez vu le pire épisode de la série (je ne pensais pas que ce serait possible après les quelques "perles" de cette saison) et, aujourd’hui (lundi, mardi, etc. c’est au choix), vous êtes sûrement en train de lire la review (ou l’analyse ; après tout ce terme "analyse" n’est peut-être pas approprié, c’est une review quoi ! Enfin... une critique pour parler français ; pourquoi j’ai choisi ce terme moi ? Bon, je meuble, je meuble, ça fait bien une ligne de plus, non ?) la plus courte de la période post-saison 3. Pourquoi "post-saison 3" ? Explications : j’ai commencé sur mon site les analyses (ou reviews) de "Dawson" à l’époque de la troisième saison. Mi-saison 3 à peu près. Elles n’étaient pas aussi longues que celles de maintenant. Celles de la fin de la saison 3 à aujourd’hui sont plus importantes en longueur que celles des premières saisons que j’ai écrites lors des rediffusions à raison d’une par jour. Comme je n’avais pas trop le temps de faire quelque chose de bien complet, la taille n’est pas la même. Mais bon, je meuble, je meuble, et je m’aperçois que je suis en train de faire plus long que prévu et surtout de faire la review la plus inintéressante depuis... depuis quand vous voulez. :) Peu importe. Mais pourquoi meubler me direz-vous ? Pourquoi ce soucis de ne pas rendre une copie presque blanche ? Et pourquoi ne pas parler un peu de ce qui se passe dans "Lovelines" ? Mais si vous relisez ces quelques lignes, vous verrez que j’en parle. J’en parle et je mets l’accent sur un point particulier : le vide... sur lequel on est tombé.

Eh oui, il n’y a rien dans cet épisode ! Rien sur le fond et rien sur la forme. Voilà pourquoi c’est le pire épisode de tous. Si "Love Bites" était une jolie suite à "That Was Then", "Lovelines" fait briller le pourtant très moyen "Sex and Violence". Sur le fond, c’est n’importe quoi : Monsieur Eddie (à ne pas confondre avec Eddy Mitchell :) ) se met de façon complètement ahurissante à péter un câble parce que Joey ne veut pas faire l’amour avec lui. Ou est le garçon compréhensif des épisodes précédents ? Qu’il reparte pour de bon zut alors ! Jen a du soucis avec la maladie de sa grand-mère et décide de rompre avec C.J. sans rien lui dire. C’est la seule intrigue à peu près potable de l’épisode mais, en fait, on comprend rapidement que c’était une ficelle bien facile pour en parler dans l’émission donc il n’y a pas de quoi grimper aux rideaux. Et puis Jack et David... Pff ! Alors là, c’est le bouquet ! On ne les voit jamais à l’écran ceux-là. Je résume pour Jack : après son intrigue avec Freeman, c’est quelques instants dans le 608, deux mots et quelques secondes dans le 609 qu’il a réalisé, une apparition dans le teaser du 612, de vraies scènes dans les épisodes 611 (avec le test HIV) et 614 (avec le départ d’Emma) et une absence totale des épisodes 610, 613, 615, 616, 617 et 618. On voit bien l’importance qu’a pris au fil de la saison. Mais ce n’est pas une raison pour nous balancer une intrigue à deux sous dans cet épisode avec David qui en veut à Jack d’avoir flirté avec ce Fred. Comme Eddie, David a l’air de perdre la tête et on ne sait même pas pourquoi. C’est normal, on ne les voit jamais et en fin de compte, ce qui se passe, c’est qu’on s’en fiche de leur dispute. Enfin pas tout à fait, on est un peu triste pour Jack. Un peu car il aurait pu quand même garder la place de David un peu plus longtemps... Mais c’est quand même dommage que les choses intéressantes de leur relation se passent hors-écran. Et il y a le retour d’Audrey. Elle a beau être sympathique et tout, c’est bien loin d’être suffisant. Ca faisait déjà un petit moment qu’elle avait disparu qu’on avait fini par l’oublier avec ce qui s’est passé depuis... Alors, voilà, on a des intrigues vraiment très moyennes (pour rester poli) au départ et comment vont-elle se résoudre ? Grâce à Dr Drew et Adam (dans les rôles respectifs en version US de Doc et Difool, les plus anciens comprendront :) ). Déjà là, il y a un doute (c’était peut-être plus facile pour les ricains étant donné qu’ils connaissent bien ces personnes) et après... Aïe, aïe, aïe ! Le résultat est d’un prévisible : ennuyeux, pompeux, consternant, ridicule. Au bout d’un moment, on se demande si on regarde vraiment "Dawson" ou si ce n’est pas une farce. Bon, il y a quelques petites onces d’humour par-ci par-là, comme par exemple lorsqu’Eddie crie trop fort dans le public, mais je n’arrive toujours pas à savoir si c’était la situation qui me faisait rire ou si c’était un rire nerveux à force de voir des ficelles aussi grosses que la corde de Tarzan (eh non, je ne fais pas de pub pour la nouvelle série de la WB). Et puis je ne sais pas si Josh a beaucoup dirigé ses acteurs mais je souhaite que ce ne soit pas le cas parce que parfois on se demande...

Au bout du compte, on apprend que Joey n’a plus confiance en Eddie parce qu’il l’a quitté deux fois. On n’avait pas besoin des deux autres "charlots" (Le Dr Drew est quand même cool :) ) pour s’en rendre compte. A la fin, Joey est partante pour coucher avec Eddie. Tiens, c’est bizarre, ça me rappelle un peu la dispute entre Jen et C.J. dans "Sex & Violence"... Non mais vraiment... Autant Eddie était à peu près comme il faut par le passé, autant il était nul dans cet épisode. Jamais Dawson et Pacey n’auraient agi de la sorte ! Un vrai clown cet Eddie ! Mais que fait Joey avec lui ?! On peut se le demander en regardant CET épisode...

Jack et David ? Exposer leur problème, c’est raconter tous ce qui se passe entre eux dans cet épisode puisqu’apparemment, tout avait l’air de baigner avant l’émission. A cause de ce "pseudo-flirt", David en veut à Jack et l’accuse même de vouloir saboter leur relation, ce qui est un comble, car c’est bien lui qui est train de tout ficher en l’air en se fâchant de la sorte. Alors, quel est son problème à l’ami David ??? Le coup du siège, c’est vraiment pas cool, c’est clair, mais de là à vouloir remettre en cause la relation...

Jen et C.J. sont les seuls à régler leurs problèmes tous seuls même s’ils ont dû -facilité scénaristique oblige- en parler devant tout le public de l’émission. Elle lui fait une belle pub puisqu’elle dit de lui qu’il est le mec idéal mais bien sûr, le problème n’est pas là. C.J. ne la comprend pas et Jen n’allait pas se confier devant tant de personnes alors qu’elle n’y arrive pas en tête à tête. On les retrouve à la fin dans une scène un peu ridicule sur les bords (quand ils font semblant de téléphoner) -mais pas tant que ça puisque ça montre bien que Jen a du mal à se confier donc elle fait comme si elle n’était pas devant lui en mimant le coup de téléphone- où elle lui avoue que sa grand-mère est malade et qu’elle souffre toujours de son manque de confiance envers les autres. Il accepte de l’aider. C’est cool. Ces deux-là n’ont aucune raison de se séparer...

Quant à Audrey, elle se confit simplement au Dr Drew avec qui elle voulait absolument parler pour le remercier car il l’a beaucoup aidé grâce à son émission de radio lorsqu’elle était en cure. Ca aurait pu être touchant... En tout cas, elle est meilleure présentatrice que Jen.

Au final, on se rend compte que le thème de l’épisode n’est pas vraiment le sexe (comment on aurait pu le penser) mais la confiance. Joey n’a plus confiance en Eddie, Jen n’arrive pas à avoir confiance en C.J. ni en personne d’ailleurs mis à part sa grand-mère, et David n’a apparemment pas confiance en Jack. C’est un joli thème mais avec des intrigues aussi médiocres et des scènes qui frisent parfois -et plus que parfois- le ridicule, c’est un vrai fiasco.

Remarque amusante sur le doublage dans le teaser : En VO, Eddie parle de "Ian Ziering" (bientôt 40 ans et accessoiremment Steve dans "Beverly Hills"), en VF, il parle de Stallone ; en VO, Joey et Eddie parle de "MTV", en VF, elle parle de "télé" et lui parle de "culture"... Ce genre d’adaptation arrive tout le temps mais de là à ce qu’on ignore ce qu’est MTV... :)

Et finalement, ce n’est pas l’analyse (ou la review) la plus courte que j’ai faite... :)