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Dernière Chronique
dimanche 30 juillet 2006, par
Chronique 16 : La Dernière
Cette dernière chronique commencera sur des plates excuses. J’avais vraiment promis une chronique par trimestre, et finalement, j’en aurais fait que deux : une en début d’année et puis celle-ci !
Il est à noter que c’est la chronique qui aura mis le plus de temps à émerger à la surface. Certaines idées d’articles étaient déjà mise sur brouillon, il y a 3 mois. Il y a un mois, apprenant la fermeture imminente du site, je m’attèle à l’écriture de cette chronique.
Au fur et à mesure de l’écriture et des jours, des idées me viennent, et sachant que c’est la dernière chronique, je me force à les inclure dedans. Du coup, c’est bourré de HS, ça part dans tout les sens, et j’ai vraiment eu l’impression de ne jamais finir d’écrire cette chronique, vu qu’à chaque fois que je faisais une pause dans l’écriture, je regardais la télé, et quand je regardais la télé, j’avais une idée de truc à raconter dans cette chronique.
Bref. J’aurais vraiment fait n’importe quoi cette année....
.... Si si.... Mais ça, je ne le dirais qu’au milieu de la chronique.
Tribute to Edusa :
How I Met Your Mother : Ta mère, la série.
“ It’s a chance to mess it her head by showing-up with someone hotter. Even better.Triple thred : Hotter and bigger boobs.
It’s only two
Cont again.”
(“Tu tiens une chance de lui faire perdre la tête en venant avec une fille plus sexy. J’ai mieux. Triple menace : Plus sexy et avec des plus gros seins.
Ca fait seulement deux !
Recompte. “) 1.19

S’il y a une série qui a énormément plut à mes amis, c’est bien celle là. D’ailleurs, j’ai pris un plaisir non dissimulé à la faire découvrir au point que j’ai vu le pilote au moins 5 fois depuis mars dernier.
Cette série n’est pas très dure à expliquer vu que le speech de la série est inclus dans son titre : Ted raconte à ses gosses comment il a rencontré leur mère. Après un speech introductif, on revoit Ted lorsqu’il était jeune, en célibataire pas très fixé, amoureux de Robin, une amie, présentatrice télé dans une chaîne du câble que personne-ne-regarde, et ses amis, Marshall et Lily formant un couple impossiblement parfait, ainsi que Barney, le dragueur le plus cynique que la terre ai jamais connu. Tiens, c’est marrant, tout en tapant cet article j’ai compris qu’en réalité les personnages ont été construit autour des « envies » de Ted : Marshall et Lili représente son envie de se caser durablement, tandis qu’à l’extrême opposé Barney représente l’envie de dragueur des filles et de ne jamais les rappeler. (D’ailleurs, dans le pilote, Barney tente de pousser Marshall à ne pas épouser Lyly.) Gravitant autour de ce petit monde, Robin représente à la fois la future épouse, pour Ted, et la passade, pour nous qui savons qu’elle ne le sera pas.
Cette série possède tout ce qui fait une bonne sitcom, c’est rythmé, c’est jeune, c’est new-yorkais et comme on le fait souvent remarquer, les séries où l’on trouve des références à la pop culture sont souvent les meilleures. ( D’ailleurs, la série réussi à avoir Moby comme « presque guest star » dans le 1.10)
HS au sujet de la « traduction des références pop-culturelles. »
C’est assez marrant, car ce qui nous fait d’ailleurs adorer un gag par justement ce petit côté « authentique » est lors de sa traduction française effacé.
On remplace des phrases comme « tu te souviens le soir où l’on a joué à Tekken toutes la nuit » par « tu te souviens du soir où l’on a joué aux jeux vidéos toute la nuit. » (Issue de VF et la VO de « Shaun of The Dead. ») Cela vient souvent de deux horrrrrribles peurs :
1- Faire de la Pub. (Voir toutes les polémiques sur les placements de produits.)
Je viens de voir un exemple idiot pas plus tard que maintenant. Un type se pointe avec un tee-shirt portant le « S » de Superman sur le plateau de « Tout le monde veut sa place. » Nagui, amusé, passe son temps à vanner le candidat en l’appelant Superman. (D’autant plus qu’il finira par s’écraser bêtement.) Pourtant, la production du jeu a décidée de flouter le tee-shirt du candidat. (Pourquoi ? Parce que Superman est une marque déposée ? Parce que le film est sorti il y a deux semaines ?) Du coup, on en vient à une situation complètement paradoxale, où l’animateur passe son temps à surligner un truc qui n’est pas visible.
2- Que le spectateur ne comprenne pas la référence ! C’est ce qui semble pire que tout pour les traducteurs de films et de séries télé, et qui amènent souvent à des approximations foireuses ou des répliques incompréhensibles. (Ha cette fameuse transformation dans Friends de « Kathy Bathes dans Misery » à « La sorcière dans Blanche Neige et les 7 nains. ») Le plus marrant dans tout ça, c’est que les deux seules séries où les références complètement obscures à la pop-culture américaine sont laissées comme tel dans la V.F. sont South Park et les Simpsons, où ça foisonne tellement qu’il m’arrive parfois de ne rien capter à une bonne dizaine de gag..... (et ça me dérange pas plus que ça.)
Enfin, bon, on a de la chance en règle générale, les traducteurs préfèrent gommer totalement les noms propres (une Toyota Iaris , des Converse, Fifty Cent, etc...) et les remplacer par leur nom commun (une voiture, une paire de basket, un chanteur de rapp à deux balles, etc...) Bah, oui, ça aurait pu être pire, j’ai vu des séries où ils remplaçaient les références américaines par des références françaises. (Les Back Street Boys remplacé par les 2Be3.)
Bon, désolé pour ce HS, mais bon, que serait une de mes chroniques sans un HS complètement impromptus.
Dans ma prochaine chronique, mon HS sera consacré à ces feuilles de salades qui se coincent dans les caddies au supermarché....
Ce qui est tant mieux vu qu’il y aura pas de prochaine chronique....
d’ailleurs, j’utilise jamais de caddies au supermarché...
oui, j’utilise un panier.....
et j’ai l’air d’un con.
Fin du HS
Bref, les héros forment un groupe d’ami, ils sont jeunes, ils sont new-yorkais et ils se retrouvent dans le même bar, ce qui rappelle F.R.I.E.N.D.S.
A tel point qu’on ne peut pas s’empêcher de faire la comparaison : Que les personnages soient coincés dans une pièce parce qu’ils ne veulent pas déranger deux autres personnages dans une autre, qu’un personnage ait un boulot dont personne ne se souvient, que deux personnages fassent l’amour en état d’ivresse... ça nous rappelle toujours un peu Friends.
Oui, mais bon, on ne peut pas non plus passer après 10 ans de comédie de « pote » new-yorkaise sans que ça fasse tâche. Ca me rappelle cet épisode de South Park : « The Simpsons has already did it » qui était à la fois un hommage et une réponse : « Oui, ils ont tout fait avant nous, mais sincèrement, qu’est ce qu’on en à foutre ? »
Et puis, il y a DEUX grosses différences :
La première, c’est que dans Friends, les colocataires ne semblaient ne boire que du café lorsqu’ils se retrouvaient au bar en bas de chez eux. (Voire du chocolat ! Comme c’est mignon !) Alors, que dans How I Met, l’équivalent du Central Perk, c’est le MacClaren’s et on y boit pas que de l’eau :

La deuxième, c’est qu’il y a Neil Patrick Harris dans le rôle de Barney.

- Barney
Bon, on connaissait l’archétype du dragueur.
D’ailleurs, Friends en avait un en la personne de Joey. Seulement, c’était un dragueur gentil, plus maladroit et gamin que réellement méchant. Tellement maladroit qu’on se demande comment il réussissait à foutre à la porte toutes les demoiselles qu’il rencontrait. Généralement, dans les sitcoms, les dragueurs sont plus couillons que réellement dangereux, voire carrément stupide (Le Todd de Scrubs, Gob d’ Arrested Development.)
Or, passé les premiers épisodes où il passait pour un taré absolu, on se rend compte que Barney n’est pas stupide, il est totalement cynique (voir sa version des « amours à distance » dans le 1.16 ou « The Lemon Law ») cultivé et qui arrive parfois à ses fins (dans le 1.21.)
Au dragueur est rajouté un zeste de n’importe quoi, de théories foireuses sur les femmes façon Richard Fish (Ally MacBeal) et des mimiques énormes rajoutées au personnage par un Neil Patrick Harris déjanté, dont la carrière a failli se terminer en étant à tout jamais un medecin-ado tarte qui tapait son journal intime sur un ordinateur pourri. Le personnage est tellement marquant que dès le 1.15, on à un épisode racontant sa genèse.
Un peu trop d’ailleurs, heureusement que les autres personnages réussissent à ne pas trop être largué derrière, Jason Segel et Alysson Hannigan sont assez marrant en couple (tiens, montrer un couple PAS chiant, un truc que Friends n’a réussis qu’à moitié.) Quand à Josh Radnor (Ted), sans être exceptionnel, il réussi de temps en temps à rendre plus délirant et moins lisse le personnage central (oui, le héros d’une série doit toujours être l’élément le plus lisse, pour que le spectateur puisse se raccrocher a une psychologie à peu près stable. )
Seule Cobie Smulder (Robin) patauge un peu à ne pas être aussi drôle que les autres, au point que son collègue journaliste lui piquerait presque la vedette. (Faut dire que cette année, lorsque je me matais un épisode d’Alias, un de How I Met Your Mother et un épisode de Veronica Mars j’avais la bizarre impression de regarder Buffy.)
HS sur le piston dans le monde des séries télé :
Vous avez d’ailleurs souvent remarqué, les castings d’acteurs dans les séries semblent marcher au copinage.
Lorsque vous avez un comédien d’une ancienne série qui retrouve un rôle d’importance ailleurs, on retrouve étrangement des comédiens de l’ancienne série en train de jouer les seconds rôles.
Dès le départ de Nip/Tuck, avec Julian MacMahon on retrouve une actrice qui était avec lui aussi dans le casting de Profiler (et qu’on avait pas vu depuis longtemps.)
Suffit que la voix off d’Arrested Development soit Ron Howard (le gars qui jouait Richie Cunningham dans.... Heu.... Sans blague, vous ne savez pas qui est Ron Howard ??) pour que quelques épisodes plus tard Henry Winckler vienne jouer un rôle récurrent dans la série (Henry Winckler c’est Fonzy dans Happy Days....et non pas le frère pharmacien de Martin Winckler.)
Scott Bakula a eu à peine le temps de poser ses fesses dans l’Enterprise (7 ans après Code Quantum) que 15 épisodes après, son collègue Dean Stockwell viens y faire une apparition,
Pour le whedonverse, le mieux est d’appeler Alysson Annigan, qui, partout où elle passe (Veronica Mars, How I met) ramène ses petits camarades de jeux.
Heureusement, elle ne semble pas avoir gardée le carnet d’adresse des acteurs d’American Pie.
Fin du HS :
Un autre privilège de cette série, (qui est aussi un privilège de My Name is Earl) c’est d’avoir sut aligner différentes sortes de gimmicks et de références et d’avoir sû les réutiliser de façon intelligente : « Have You Met Ted ? » « It’s gonna be legendary » « Suit up ! » « Vomit Free since Ninety three » ou les apparitions de Ranjit, le taxi-driver.
Au point même qu’ils ont réussi dans le 1.15 à réutiliser tout un tas de références aux 15 épisodes précédents, sans que ça se voit trop. (Vu que comme chacun le sait, les Network détestent les auto-références. Si quelqu’un peu prendre un épisode en cours ou une série en cours sans forcément se prendre la tête, ils adorent ça.)
Non, finalement, l’un des gros problème de cette série, c’est son concept initial, (d’ailleurs, j’ai très très peur du titre Français : « Comment j’ai rencontré votre mère » c’est horrible et je doute qu’ils vont garder le titre original.) Parce qu’au final, après s’être attaché aux personnages, on se fiche un peu de la foutue fille à laquelle Ted va passer la bague au doigt. Et, c’est d’ailleurs ce qui provoque un peu le cafouillage de la fin de saison, assez moyenne.
Et d’ailleurs, les scénaristes en ont eu conscience, d’une part en virant progressivement les intros et les conclusions inutiles où l’on voit les gosses de Ted s’emmerder devant ses histoires. Ils ne servaient pas à grand-chose, n’étaient pas vraiment drôle, et passaient leur temps à souligner qu’ils se font chier. (C’est quand même assez casse gueule pour une série de voir à la fin de chaque épisode, un personnage dire que c’est nuuuul et qu’il se fait chier.)

- Petits cons
Evidemment, on aurait pu penser à faire des intrigues où les ados vivent une vie parallèle à celle de leur père à laquelle ils se comparent, mais ces ados vivant dans les années 2030, ça serait carrément se hasarder à la science fiction. De plus, dans une sitcom de 20 minutes, plus ça tourne sur un petit groupe de personnages, mieux c’est.
D’ailleurs, plus elle avance, plus la série jette à la poubelle la narration à la première personne. La meilleure fin d’épisode (celle du 1.19, celle qui parle d’une bouteille de Dom Perygnon) est d’ailleurs celle qui ne propose aucun « speech final. »
Allez courage, pour la deuxième saison, on change le titre en « les habitués du MacClarens » on lance des tas d’intrigues avec des personnages secondaires, on fait péter les guests-star, et ça pourra tenir, au moins, je sais pas moi.... 10 ans ?

- MacClarens
- "Enfin, si leur foie tiens le coup...."
Pendant ce temps là, dans les petites rues d’Angers.
Deux types se baladent. Il est 15 heures, pas un chat dans les rues.
« Non, mais tu vois, Risk, sur ordinateur, c’est quand même nettement mieux que sur papier. Tu peux contrôler la force de tes adversaires et puis.... Ca te dérange pas si on passe voir un type qui me doit du fric avant d’aller chez moi.
Non, non. Comme tu veux. Il est pas dangereux j’espère.
Un peu lunatique, mais ça va. »
Ils rentrent dans un immeuble non loin, montent quelques escaliers, et frappent à une porte. Le type mets un peu de temps avant d’ouvrir. C’est un homme, presque la trentaine, plutôt gros, un bouc, torse-nu en caleçon. Il les invite à entrer.
« On te réveille ?
Ouais, mais bon, j’allais pas tarder à me lever.
Tu t’es encore couché jusqu’à pas d’heure.
J’étais avec Matt hier soir. On a essayé d’exploser les scores à Gran Turismo. J’vous offre un jus d’orange ?
C’est pas de refus. »
Pendant que les deux discutent, le nouvel arrivant regarde la pièce. C’est un petit studio, deux ou trois pièces. Les affaires traînent en vrac un peu partout, la table de la cuisine est remplis de verres crasseux, de paquets de chips entamé et de stylos. Bref, la parfaite piaule de célibataire. Il se penche un peu sur la collection de cassette vidéo et DVD
« Tu trouve des trucs intéressants ? Dit l’occupant des lieux en ouvrant une clope en deux.
... Tiens, t’as l’intégrale d’Amicalement Votre. Edition Collector ? (Il retourne la jaquette et lit « documentaire commenté par Alain Carrazé. »)
Ouais, ouais. C’est excellent. J’adore cette série, les deux héros sont complètement barges. C’était des fous. Et puis, ils racontent là dedans que Tony Curtis et Roger Moore se rinçait la gueule assez souvent entre deux prises. A l’époque ils devaient bien s’éclater.
Je me souviens d’un épisode où Curtis (ou Moore) parle d’un de ses ancêtres qui était tellement beurré qu’il s’est emmuré vivant en voulant emmurer un rival.
Oui, c’est souvent comme ça dans cette série.
.... Ha tiens, t’as I Robot, aussi ? Il est bien ?
Ouais, j’ai bien aimé. »
My Name Is Earl : Guimauve au piment ou Piment à la guimauve ?
” Look Earl. It’s Karma’s Army. Made up with people from all the lands of all the worlds”
(” Regarde Earl. C’est l’armée du Karma. Constitué de gens de toutes les régions de tout les mondes.” )

- Sans légende
Deuxième des sitcoms que j’ai découvert cette année, My Name Is Earl parle de la vie d’un type complètement paumé qui décide de croire au Karma et de réparer les erreurs qu’il a fait, afin d’avoir un peu plus de chance dans la vie. Entouré d’une galerie de personnages types de la low-class, (le frère abruti buveur de bière, le copain combinard, la femme de chambre latino, la poufiasse blonde et le black cool) il décide de faire le bien aux gens autour de lui, de gré ou de force.
En fait, je me pose une question assez étrange sur cette série : Est-ce que les scénaristes voulaient faire une série politiquement incorrecte au départ et qu’on les a bridé, ou est-ce que les bons sentiments et la morale de certains épisodes sont maquillés en farce pour la rendre plus acide une morale bien pensante ? Je sais, c’est un peu comme chercher qui de l’œuf ou de la poule est né le premier (bah, l’œuf...) mais essayons quand même !
Car une série présenter des aspects complètement graveleux et vulgaire et au fond chercher à faire passer un message, voire générer une sorte de morale. Prenez South Park, par exemple....
HS sur South Park et la morale dans les dessins animés satiriques :

- South Park
Bien que le D.A. de Trey Parker et Matt Stone ai fait intervenir un nombre de fois assez hallucinant des extra-terrestres, avec des blagues plus ou moins douteuses sur l’anus de Cartman, les films pornos, les pets, les lutins voleurs de slip, et autre petit caca noël, etc... South Park est au fond une série qui lutte contre les fausses idées. Des messages comme « Les mormons font systématiquement du prosélytismes » « Si c’est produit par une chaîne de magasin, alors c’est forcément moins bon que chez un commerçant indépendant » « Télécharger la musique tue la musique » y sont réfutés par les enfants de South Park et leurs petits discours en fin d’épisodes.
On sent qu’il y a souvent deux choses qui énervent les créateurs de South Park, vis-à-vis de leur propre pays : La façon qu’ont les éducateurs de traiter les enfants comme des idiots, et la façon dont personne ne sait se modérer aux USA : que ce soit sur la retouche des films, les positions sur l’Eglise, la lutte contre la drogue, les crimes de haines, la chasse, il faut que tout soit tout blanc ou tout noir. Cette idée est illustrée dans l’épisode 3.02 « Combustion spontanée », avec une métaphore basée sur.... le relâchement des pets.
Les parents dans South Park, ont un côté positif malgré tout : ils sont loin d’un Al Bundy qui se contrefiche du sort de ses gamins. Derrière la stupidité dont ils peuvent faire preuve, il y a juste la maladresse de gens qui ne savent pas éduquer leurs enfants.
Je prends pour exemple l’épisode « Stop la Clope » (7.16) En apparence, l’épisode semble tomber dans le n’importe quoi (les enfants se mettent du côté de l’industrie du tabac et contre les associations anti-tabac ) mais derrière la provocation on trouve une sorte de morale (arrêtons de mettre tout sur le dos du lobby du tabac et foutons la paix aux fumeurs, ils le savent qu’ils se détruisent la santé) et une manière de critiquer la façon dont on prends les enfants pour des abrutis (c’est en voyant un groupe de musique pédagogique qui prône « Stop la Clope » que les enfant décide de fumer pour éviter de leur ressembler.) Vertu supplémentaire, cet épisode s’auto décortique lui-même, Kyle expliquant qu’à chaque fois qu’ils se retrouvent dans ce genre de situations, ils se retrouvent face à une foule de gens en colère, en train de faire un petit discours en forme de « j’ai un appris un truc aujourd’hui » qui va réconcilier tout le monde. Ce qui va, effectivement se passer, même si Kyle souligne lui-même la futilité de cet effort, vu que, de toute façon, tout va recommencer. (Le lendemain, les habitants de South Park auront oubliés !)
C’est marrant qu’avec le même sujet, Familly Guy/Les Griffins, tombent directement dans le discours convenu (le père Griffin se fait embaucher par le lobbie du tabac pour être le PDG d’une entreprise de jouets qui incitent les enfants à fumer dès le plus jeune âge) mais l’enrobent de gags lourdingues et évitent surtout de traiter le sujet au sérieux. Ainsi, la morale est tellement sous-entendue qu’on évite même de la faire, (la scène où la mère Griffin s’aperçoit que Steevie fume et le « ho mon dieu, j’ai quelle aveugle ai-je été » doit durer à peine 20 secondes.) Si les Simpsons on aussi utilisés ce procédé, consistant à reprendre une trame à la moralité évidente et à l’exagérer pour éviter justement le côté « moralité », il est à noter qu’ils n’ont jamais fait d’épisodes traitant de la cigarette.
A noter aussi, que sur ces 3 séries, beaucoup d’épisodes n’ont pas de côté « moral », il n’y a aucune leçon à tenir de l’épisode. Mais, au fond, ces dessins animés recherchent, par la satire, à laisser un message, autre qu’une simple vision cynique de la société.
Fin du HS
Pourquoi ces exemples ? Parce que la série, elle aussi reprend cette satire de l’Amérique utilisée dans les autres séries en ironisant sur beaucoup de point : les cinglés de Jesus Christ, les vendeurs d’armes trop coulant avec les clients, les camps de redressements, les accros aux jeux.... Etc...

Continuons sur notre lancée, par l‘exemple sur la cigarette. Le personnage de Earl arrête la cigarette dans un deuxième épisode, ma foi, assez marrant. Pourtant, il prend sur lui de nombreux discours anti-tabac, en présupposant, par exemple, qu’il a bouffé la santé d’autres personnes en fumant.
Tout semble à double tranchant : Par exemple, dans cet épisode, une cassette pour arrêter de fumer est vendue au marché par un vieil homme qui a une trachéotomie ce qui renvois à deux constats. L’un ironique : la cassette ne vaut rien (ou alors il n’a pas arrêté à temps.) L’autre est à visée morale : Tout les fumeurs de longue durée finisse avec des complications respiratoires.)
Voilà, l’équilibre dans laquelle baigne la série, on ne sait jamais ce que l’on regarde, une série morale ou une série amorale ?
Avec cette idée d’aider les autres, on pourrait avoir un clone des « Routes du Paradis » (voir pire, de « Touched By An Angel ») mais les procédés utilisés pour aider les gens sont loin d’être angéliques (comme par exemple, payer une prostitué pour qu’un célibataire se sente moins seul, forcer une grand-mère à arrêter la cigarette, truquer un match pour aider quelqu’un.) De plus, l’altruisme du personnage est un peu égoïste, le but étant que la chance LUI soit bénéfique en rétablissant le Karma. Un Karma qui est d’ailleurs représenté comme une sorte de puissance divine. (« God/Time/Fate or Whatever » comme disait Sam Beckett dans Code Quantum.)
Les critiques qu’il porte sur lui-même (je suis un paumé, je suis un salaud, etc...) ne sont que des façon d’aller mieux et donc de critiquer une façon de vivre. D’autre part, dans certains cas, il ne change absolument pas sa façon de vivre, du moment qu’elle ne détruit pas son entourage : il boit toujours, ne se rase pas, fait toujours des jeux stupides.
Pareil pour le reste du casting. Ils sont à mi-chemin entre l’immoralité et la moralité : son ex-femme qui le trompait (mais c’est pas grave, c’est avec un mec cool) son frangin reste un paumé, mais il est le premier à l’aider, etc...
Comme, la série ne passe pas sur une chaîne câblée (comme Comedy Central pour South Park, ou Showtime pour Dead Like Me ou Weeds) mais sur NBC (chaîne à la tradition « familiale ») du coup, je me demande si la volonté de rendre les personnages un peu moins immoraux n’est pas une volonté du diffuseur ?
.... Hein ? Quoi, on s’en fout ?
OK. C’est vrai. Au fond, My Name Is Earl, c’est drôle, c’est bien écrit et les acteurs sont tous bons !
Alias Saison 5 : Mais siiii, c’est bien !
Mais Ju l’a dit mieux que moi.
....
D’ailleurs, Ju m’énerve, à chaque fois que je dois écrire un truc sur une série que lui aussi suit, non seulement, c’est bien écrit, mais en plus il a exactement le même point de vue que moi. Sur son dernier bilan de pErDUSA, lorsqu’il parle d’une série ou d’une saison que j’ai vu, je suis totalement d’accord.
Pourtant, même avec les camarades du FLT avec lesquels je m’entends le mieux, il y a forcément une série sur laquelle on est pas d’accord : Bubu préfère Dark Angel à Alias, Sygbab trouve 6 Feet Under chiant, quant à Zmaster, cela fait des années qu’il méprise toutes les séries qui passent sur M6 en les ignorant. (Et je ne parle pas d’NSApretender.)
J’ai même pensé à un moment qu’Amrith représentait le summum du bon goût en matière de série télé et d’animation, jusqu’à ce qu’il se mette à vanter les mérites de la saison 3 d’Alias. (Sic.... Et je ne parle pas de son récent bagout pour les Tortues Ninjas.)
Du coup, je remercie Ju pour toutes ces années où en le lisant, j’avais un peu moins l’impression de passer pour un extra-terrestre.
C’est peut-être parce qu’on porte le même prénom. Y a qui d’autres comme Julien sur le flt ?
.... Hobbes.....
....Oubliez ce que je viens de dire !
Pendant ce temps là, dans une cité universitaire de Nantes.
Il est à peut près 21 heures. Il pose son sac de voyage sur son lit, sort la boite de DVD gravable du sac et ressort de chez lui. Il marche quelques portes plus loin, peut-être quelques étages plus bas, et frappe à la porte d’une autre chambre de cité u.
A l’intérieur, deux garçons du même age que lui. Un sur le lit, l’autre à son bureau. Tout les deux ont un ordinateur posé devant eux, branché par un réseau complexe de fils, immergés dans leur partie d’Age Of Empire.
« Salut les mecs !
Salut. »
Les mains se serrent.
« T’étais où ce week-end ?
Chez mes amis, tu sais, ceux qui ont internet, et..... J’ai les nouveaux épisodes de Lost ! » Dit-il en exhibant la boite de DVD gravés.
« Coool ! On en était où déjà ?
Au 2.10. Là, j’ai du 2.10 au 2.17.
C’est tout ?
Bah, pour l’instant ils ont pas sortis le reste. Le 2.18 passera sûrement ce soir aux USA.
Le 2.10 c’était lequel déjà ?
Tu sais celui où Sawyer....
Merde, vos gueules les mecs, je suis toujours pas arrivé à la fin de la saison 1
T’as qu’à te dépêcher un peu, merde !
Ouais, mais j’suis sur Cowboy Bebop là. D’ailleurs faudrait que je te refile les CD.
Bah nous au moins, on sait ce qu’il y a au fond de la trappe.
Ha oui, c’est vrai ! Ptain, tu vas être étonné !
MERDE ! Vos gueules !! En plus, y a les troupes Babylonniennes qui rappliquent. Merde, qu’est ce que tu fous ?
T’inquiète, j’arrive, j’ai mis un peu plus de temps parce que je construisais des galères. »
On frappe à la porte. Un garçon, les cheveux courts, limite ras, rentre dans la pièce.
« Salut les gars !
Salut !
Y en a qui sont partant : les espagnols font une soirée ce soir !
Cool !
.... Vous jouez à quoi ?
Age.
Bon, bah, les mecs, je vais défaire mes affaires et vous laisser. Vous me faites signe quand vous voulez la suite des épisodes.
Ouais. Laisse moi quelques jours, faut que je fasse de la place sur mon disque dur. J’ai laissé mon disque dur externe à Saint Naz’
Les épisodes de quoi ?
Lost. La saison 2 !
Mouaif. Vous regardez ça vous ? Moi, j’ai lu tout dans Télé Star. A la fin, c’est complètement nul ! D’ailleurs, je peux vous dire que d’ailleurs si les Autres sont crasseux, c’est parce que....
TA GUEUUUULE !! »
Lost Saison 2 : Plus nombreux, plus mystérieux, plus.... mous.
« I was Wrong. » John Locke - 2.24
J’ai filé l’intégrale de Lost à un copain, qui ne connaissait pas la série. (un type cultivé, qui lit du Shakespeare et regarde des films de Kubrick et de Robert Altman) Il a regardé l’intégralité des 48 épisodes en moins de 2 jours et me les a rendus en disant :
« J’ai pas pu m’empêcher de tout regarder d’un seul coup.... C’est vraiment très moyen comme série. »
Voilà tout est là. C’est bourré de défaut, mais on veut regarder la suite quand même.

- Lost in Lost
Cette saison 2 de Lost reprend les défauts de la saison 1 en les lestant encore plus. Comme dans la saison 1, le milieu de la saison 2 est creux et je pense que l’épisode 2.12 passera sûrement (surtout si, comme moi, on fait ces derniers temps une allergie crue à la religion) pour l’un des plus inutile de la série.
(Attention, la suite contient des spoilers sur l’ENSEMBLE de la saison 2 !)
Prenons l’horrible point noir de la fin de la saison 1 : Les flash-backs. Haaaa !!
Bon, on voyait qu’en fin de saison, ils n’apportaient rien, et si la série était obligée de comporter, par contrat « un flash-back par épisode » le mieux était « au pire » de les faire passer pour quelque chose de totalement subtil.
Personnellement, je ne trouve pas grave qu’on en apprenne pas plus sur le personnage, du moment qu’on a une histoire indépendante qui raconte quelque chose et pas forcément une Grande Révélation.
Dans la saison 2 (attention spoilers) on en a eu des « pas si mal » notamment, un sur Sawyer qui est pas si mal (si si, celui où il monte des arnaques avec une fille...) et un sur Said aussi.)
Mais, dans l’ensemble, ils ont plutôt cherchés à nous refaire le coup du « il leur est arrivé des trucs extraordinaire avant d’être sur l’île. » Même Rose n’y a pas échappé aux flashbacks bourrés de révélations tellement foireuses qu’on a envie de s’en éclater la tête sur un coin de table : (la fiancé de Jack l’a quitté avant qu’il ne parte (on s’en fout) à la base Jin était stérile (on s’en contre-fout) ... la copine de Locke l’a quittée parce qu’il a accepté un deal avec son père (on s’en contre-contre-contre fout, nous tout ce qu’on veut voir, c’est comment il perd l’usage de ses Jambes !!)
On a même l’impression que les scénaristes se rendent bien compte qu’ils arrivent au bout du rouleau et qu’ils commencent à avoir tout dit sur les personnages. La preuve, sur cette saison 2, ils se mettent assez souvent à « détourner » le concept des flashbacks, pour raconter des moments qui ont eu lieu sur l’île et qu’on a pas vus.
Bref, la seule utilité des flash-backs, c’est le jeu marrant consistant à retrouver un détail qui appartient aux flash-backs d’un autre personnage. (Le père de Shannon, l’entreprise de carton de Hurley, les ours blancs, etc...) Evidemment, certains fans pensent que ça « veut dire que toutélié !! » mais en fait, j’ai plus l’impression d’un délire des scénaristes qui cherchent à montrer que le monde est petit. (D’ailleurs tellement petit qu’à chaque fois qu’un paumé cherche à faire le tour du monde... il s’échoue sur cette île !) Une autre chose que j’aime personnellement est que dans ces flash-back, on revoit des acteurs qu’on a bien aimé dans d’autres séries (entre autre, le précheur de Carnivàl.)
Bon, non seulement les flash-backs étaient à moyens cette année, mais en plus, on nous flanque des intrigues inutiles.
Si, si, réellement, réellement inutiles :
Sawyer recherche une grenouille qui n’arrête pas de coasser dans la jungle. (D’ailleurs comment ça se fait qu’avec tout les bruits qu’il doit y avoir dans cette Jungle, il soit gêné par une grenouille qui crapahute à 5 kilomètres de là !)
Claire se demande si elle doit baptiser ou non son bébé.
Charlie et M. Eko cherchent à construire une chapelle
Jack et Sawyer jouent au poker sur la plage.
Sun recherche sa bague un peu partout.
Le pire, c’est que si certaines sont limites justifiables par leur côté comique, ou sur la psychologie du personnage, d’autres souvent creuses.
A quoi servent ces storylines ?
A gagner du temps ? Peut-être....
Ou pour faire oublier que certains détails ne tiennent absolument pas debout :
Pourquoi sont-ils tous sur la plage, alors que dans la saison 1, Jack n’arrêtait pas de préciser qu’il était DANGEREUX qu’ils y restent ?
Pourquoi si la moitié des gens est au courant pour la trappe, personne ne décide d’y habiter (Pourtant, c’est un lieu sécurisé, et c’est là que Jack voulait qu’on mette leur tribut de survivants.)
Même si les Autres ont décidés qu’un côté de l’île était à eux, pourquoi ils font pas une carte « au moins » des endroits qu’il connaissent déjà !?Ca éviterait d’emmener ducon ou ducon dans la forêt pour qu’il montre un endroit qu’il a découvert étrangement, en poursuivant le fantôme de sa grand-mère.
Pourquoi, ils foutent pas leur connaissance en commun d’abord ? C’est quand même pas dur de dire « on était avec X ou Y et on a trouvé une autre trappe » ou « je sais que Jean-claude à dit qu’il voulait partir au loin. » Qu’ils sont cons.
C’est même pas qu’ils sont destructurés, c’est même pas que la série raconte le naufrage de la pire bande de « pas doués » que toutes les histoires de naufrages connaissent, c’est juste que les scénaristes ont la grosse flemme de crédibiliser ce genre de détails, et qu’ils préfèrent se concentrer sur deux choses :
1-Distiller du mystère au compte goutte.
2-Mettre les personnages en tension les uns contre les autres, pour qu’ils se réconcilient ensuite. (Voir oublient complètement qu’ils étaient fâchés.)
La psychologie des personnages fait du yo-yo, et tout le monde se terre dans des histoires d’attirances super lourdes. Après les fameux « triangles amoureux » on nous colle des « quadrilatére amoureux » voire des « octogones amoureux ». A la fin de la série tout le monde aura des sentiments pour tout le monde, mais personne ne couchera avec personne. Quitte à oublier complètement ce qui était raconté dans les flash-backs, (Shannon l’amour de la vie de Sayid... mais bien sûr ! C’est du niveau limite des séries pour ado, on ne couche ensemble que si on est « amoureux. »)
Parfois, on cherche à mettre tellement de tension qu’on bouletifie les personnages en leur faisant faire le contraire de ce que quelqu’un de censé ferait en situation de crise. Un peu comme si le personnage se mettait à affirmer : MERDE, je suis un boulet, alors il faut que je RESTE un boulet !
D’ailleurs en 4 ans, on a beaucoup utilisé ce mot « boulet » pour caractériser des personnages de différentes saisons, mais je n’avais jamais réussi à en faire une définition.
Un jour, en lisant Naruto (comme quoi, même en lisant des mangas pas terrible on arrive à réfléchir) je me suis rendu compte de ce qu’était un boulet : Un boulet n’est pas un personnage qui fait n’importe quoi, ni un personnage qui ne fait pas les choses comme on aimerait qu’elle soit. Non ! Un boulet, c’est un personnage qui fait quelque chose qu’on sait CLAIREMENT que ça va échouer ou ne mener nulle part, mais dont on est OBLIGÉ de suivre le développement.
Exemples :
On sait clairement que Michaël va avoir des emmerdes s’il va chez les autres tout seul.... mais il part quand même.
On sait que si Charlie vole le bébé de Claire, il n’obtiendra rien... et je ne vous raconte pas à quel point on va se faire chier s’il se drogue.
On sait BIEN que l’île est réelle et qu’elle n’est pas dans l’imaginaire de Hurley, alors pourquoi doit-on le voir se balader dans la forêt pour faire face à ses peurs. (Putain, ils ont quand même réussi à rendre Hurley boulet cette saison !!)
Même la mise en scène dans cette série est assez répétitive. Petite liste des effets réutilisés :
Quasiment chaque fois qu’un couple est sur le point de s’embrasser, il va se passer quelque chose qui les en empêchera.
Si on a pas parlé d’un personnage depuis des semaines, (1) et qu’on attend l’apparition d’un autre personnage (2), au moment où on s’attend que (2) apparaisse, c’est un (1) qui sortira du bois (enfin de la jungle.)
Jack et Kate se retrouveront dans toutes les positions « presque sexuelles » possibles, sans jamais sortir ensemble.
Quand on secret est révélé à la fin d’un épisode, l’épisode d’après fera TOUT sauf de traiter ce sujet.
Tenir un mystère sur toute la saison en nous faisant croire de temps à autre qu’on va le révéler....(dans la saison 1 : la trappe, dans la saison 2 : les chiffres à taper.)
A noter que le personnage de Michelle Rodriguez est complètement nul et qu’annoncé comme étant LE personnage qui apparaît cette saison, des « nouveaux rescapés » c’est celui qu’on aimait le voir plus disparaître. (Tant M. Eco est pas mal du tout malgré son côté prêcheur, et les deux autres qui sont venus avec eux, ne font pas trop de bruit, ils apparaissent pour dire deux ou trois lignes tout les 3 épisodes et entre en interaction avec les autres personnages.) A croire que c’était voulu, vu que dès l’épisode où elle se prend une balle dans le ventre, j’ai hurlé de joie. (Avant de déchanter quelques secondes après...)
Pourtant, malgré tout ce que je viens de dire, je sais que je vais regarder la saison 3 (voire 4, 5, 6) à cause d’une chose : même s’il se passe rien, faut que je sache ce qu’est cette « putaind’iledelost. »
C’est d’ailleurs cet argument, qui fait que certaines remarques ne me touchent pas. Par exemple : « si t’aime Lost, tu devrais regarder Survivor saison X, alors, vu que les personnages font nettement plus ‘vrai’ que dans la série » (ou c’est mieux scripté.)
Mais, en fait, c’est pas vraiment de voir des types coincés sur une île qui me plait. Ou alors, il faut que ça soit un livre et que ça me raconte une histoire avec une finalité, surtout lorsque les personnages finissent par s’entretuer (Sa majesté des mouches, Battle Royale) voire à s’entredévorer (L’Ordinaire.) Dans Survivor, je doute que ça soit le cas, et dans Lost, lorsque ça arrive, on a pardonné la personne 3 jours plus tard !
Non, ce qui me plait, c’est le mystère de la série.

- Vidéo
- Ce type me fait bien plus flipper que le "monstre"
Oui, c’est honteux, mais je fais partie de ce genre de fans qui s’extasient à la vue d’un plan pourrie qui apparaît 5 secondes, qui a terriblement peur de ce qui se passerait si les chiffres se mettaient jusqu’au bout, qui se demande combien il y a de bouquins intéressants dans la trappe. Etc, etc... Le pire, c’est qu’en plus, lorsque j’ai les révélations, la moitié du temps, je trouve ça nul. (Tiens, par exemple sur la gueule du fameux « monstre de Liledelost » )
Lorsque ça devient bon (souvent en début et en fin de saison, mais parfois, le temps d’un épisode) alors, là, c’est le véritable pied, (sans jeu de mot foireux) je me remet à adorer certains personnages (le côté militaire de Saïd, par exemple) , les révélations deviennent assez puissantes, les tensions en valent le coup, et les deux derniers épisodes on réussi à me réconcilier avec les flashbacks.
D’ailleurs, plus le temps passe et plus le background autour des « Autres » devient de plus en plus intéressant.
C’est horrible, mais je sais que je vais continuer à regarder la saison 3, puis 4, puis 5, et j’ai même réussi à m’enthousiasmer sur les révélations faites à la presse par les scénaristes au sujet de la saison 3. (Le découpage en mini-série de 6 épisode en octobre !)
Ha, un autre plaisir que j’ai eu avec Lost, c’était de regarder cette série avec mon pote Seb (non pas celui du forum, un autre) : remarques débiles, jeux de mots foireux, allusions stupides, ou commentaires du style « merde, c’est pas possible, quelle bande de cons » , hurlement de joie devant les morts, paris à la con.... Heureusement que la série possède aussi de l’humour et un minimum de distance sur elle-même qui fait qu’elle souligne ses erreurs de temps en temps (par la voix d’Hurley ou d’un autre personnage) qu’elle s’autoparodie parfois ou accouche de scénettes comiques de temps à autre (Charlie et Hurley regardant les disques dans la trappe, les parties de carte, etc... )
D’ailleurs puisqu’on parle de comique.
Lost L’interview bidon.
Dans le cadre de notre grande série : “foutons nous de la gueule des scénaristes de séries en faisant semblant de les interviewer », cette semaine, nous ferons semblant d’interviewer J.J. Abrahms et Damon Lindeloff.
Mad_Dog : Salut les mecs
J.J. et Damon Lindeloff : Yo !
M_D : Merci d’être venu, J.J. je sais que vous avez un emploi du temps hyper chargé.
J.J. : M’en parlez pas. J’ai un nouveau projet de série qui parle de scientifiques perdus dans le passé du futur. Le concept est génial : Chaque fin d’épisode doit être le début de l’épisode précédant. Le générique de la série va être fait sous Flash5, ça va être génial.
On m’a aussi approché pour réaliser « Fast & Furious 4 : « Dude, where is the driving code ? »
M_D : Bon, on est là pour vous parler de Lost. Cette saison 2 reprend les défauts de la saison 1, mais en pire, vous en avez conscience ?
Damon : Oui. Ca veux dire qu’au moins on a de la cohérence.
J.J. : C’est un avantage qu’on avait pas dans Alias.
M_D : Mais, vous avez conscience qu’on s’ennuie parfois profondément en regardant vos épisodes. Le 2.12 par exemple.
J.J. : J’en sais rien je l’ai pas vu. J’écris juste le début de la saison et la fin de la saison et après je fais en sorte que les scénaristes ont presque 15 épisodes pour qu’on arrive à la situation décrite dans le script du 1.20.
Damon : En fait, il faut pas le dire, mais on a un contrat avec une animalerie. Les épisodes de milieu de saison sont là pour faire apparaître les animaux les plus fantaisistes sur l’île : des chevaux, des ours blancs, des grenouilles, des oiseaux en image de synthèse. L’an prochain si ça marche bien, Charlie sera poursuivit par des hordes de chihuahua tueur qui sont l’âme de son frère et Sun aura l’apparition d’un Koala géant (représentant son instinct maternel.) Ca sera une tuerie, je vous jure.
M_D : En parlant de tuerie, chaque année vous dites que n’importe qui peut mourir dans Lost, mais vous ne tuez que des seconds rôles. Tiens, prenez Shannon, son rôle était minuscule. Privée de son frère, son importance était tellement secondaire que sa mort est juste un coup de poker qui la rend inutile.
Damon : C’est faux, Shannon était L’Amour de la vie de Sayid.
M_D : C’était pas sa copine irakienne, l’amour de sa vie ? Celle pour laquelle il trahit un de ses meilleurs ami ?
Damon : Et alors ? Sayïd est polygame ! Quelle étroitesse d’esprit !
M_D : D’ailleurs, comment ça se fait qu’il pardonne facilement le crime de sa dulcinée ?
Damon : Ca, c’était parce qu’on avait prévu que Sayid et Ana-Lucia soit attirés ensemble et Sayid, rongé par le remord, aurait longuement hésité, du coup, on avait prévu qu’ils passent le temps à se tourner autour en se lançant des regards bizarre pendant 4 saisons.
M_D : Et vous ne l’avez pas fait ?
Damon : Bah, on s’est rendu compte qu’on avait déjà fait la même chose avec Jack et Kate, Kate et Sawyer, Sawyer et Jack, Charlie et Claire, Claire et Locke, Sun et Michael, Shannon et Boone, Walt et Vincent. Du coup, on a décidé de la buter.
M_D : Vous auriez pu penser à lui filer une intrigue secondaire, plutôt ?
J.J. : Le studio était submergé de lettres de gens qui se plaignaient de vomissements compulsifs à chaque fois qu’elle utilisait son « regard noir. » Fallait qu’on trouve une solution.
M_D : Bon, et alors, pour Libbye, c’est quoi le problème ?
J.J. : Qui ça ?
Damon : J’vois pas le problème, c’est un personnage secondaire, elle a une histoire d’amour avec le gros, hop, raison de plus pour la tuer, ça fera un personnage supplémentaire tourmenté par la mort de son/sa chérie. (Avec Sayid, Kate et Sawyer)
Attends. Tu m’y fait penser. Pile ou Face ?
M_D : Heu.... Pile ?
Damon : OK..... Bon, Bernard va mourir la saison prochaine. Ouf. Si ça avait été Face, on aurait pas eu notre quota d’afro américain dans la série. On aurait été obligé qu’un Guadeloupéen s’écrase en deltaplane sur l’île.
J.J. : Ou de faire revenir Michaël et son fils.
Damon : (Rire). J’aurais vu ça d’ici. Avec Hurley qui fait la gueule, et Michaël qui s’excuse en disant : « Sorry. I needed to do this. You know. They took my son ! » Et Hurley qui lui pardonne ! On parlait de quoi ?
M_D : De Libbye. Sa mort annule complètement la fin du pitoyable 4.18 où Hurley voit le copain de Charlotte de Sex&The City en peignoir.
Damon : Il est à noter que le peignoir était entièrement fait en image de synthèse. On allait pas faire courir un acteur en peignoir au milieu de la jungle tropicale quand même. On a un minimum de sérieux quand même.
M_D : A la fin de cet épisode, histoire de nous justifier une intrigue pitoyable où Hurley pète les plombs, on nous raconte que Libbye à été internée dans le même hôpital que lui. (Avec des violons stridents signe de danger.) Mais bon, maintenant qu’elle est morte, quel est l’intérêt ?
Damon : Pas d’inquiétude, vous le saurez dans un prochain flashback.
M_D : Putain ! Vous allez continuer les flashback dans la saison 3 aussi ?....
Damon : En fait, on va apprendre que Rose était internée aussi dans cet hôpital.... Mais elle ne s’en souvenait pas ! Génial non ?
M_D : C’est pas un peu gros ? Comment vous allez justifier ça ?
J.J. et Damon : L’île !
Damon : C’est ça le concept de la série « Liledelost est miraculeuse » c’est génial. Dans la saison 3, va apprendre qu’avant de s’écraser sur l’île, que Sawyer avait la leucémie, que Bernard était unijambiste, qu’Eko avait un ongle incarné mal soigné et que Claire était black !
J.J. : Et encore. C’est rien à côté de la surprise qu’ils vont avoir lorsqu’ils vont découvrir que lorsqu’il est rentré dans l’avion, Vincent était un cochon d’inde.
Damon : Cette iledelost est un vrai don. On peut écrire n’importe quel connerie, ça semble crédible.
M_D : Messieurs, un dernier mot pour la route ?
J.J. : Oui. La carte de l’île publiée dans « TV Grandes Chaines » est bidon.
Damon : Regardez attentivement le 3.15, on y verra Lance Herriksen dans le rôle d’un type qui marche dans une crotte de chien en arrière plan dans un flash-back de Charlie !
Damon : Je vous remercie.
Pendant ce temps là, devant le miroir de la salle de bain :
Il sort de la douche. Il s’approche de la penderie.
Tee-shirt noir ? Chemise blanche ? Oui... Ca, c’est bien.
Un coup de dédorant avant d’enfiler sa chemise.
Ce soir, ça va chauffer.
Il se met un coup de flotte sur le visage.
Il vaut mieux que Paul soit à l’heure, sinon je vais pas poireauter comme ça 107 ans.
Il se repeigne un coup.
Merde, j’ai les cheveux qui tiennent pas.
Il essaye différentes façon.
On dirait Seth Green dans Buffy. C’est pas bien.
Il rechange ses cheveux.
Au fait, fait, dans la saison 4 de Buffy. Lorsque Oz partait dans son mini-van, soit disant pour soigner sa lycanthropie, tout le monde pensait qu’il allait revenir à un moment ou a un autre dans la série..... et puis en fait non !
Il éteint le néon au dessus du lavabo.
Merde, où est passée ma montre.
24 Saison 4 :
Juste pour dire qu’avec la fermeture de la lte cette année.
...
Je ne ferais pas les reviews de la saison 4 !
...
YESSSSS !!!!!
Veronica Mars Saison 2 : Quelle espèce de Pute !!

- Veronica
- Blonde intelligente, hein ?
Petites listes de choses dont j’avais prévu de faire pour la lte, et que j’ai pas pu, pour causes diverse (retards, ajournements, coup de fainéantises, etc...) :
Un comparatif entre Desperate Housewives / Weeds et Gilmore Girls. (Sur la notion de communauté et de voisinage dans les séries télé.)
Mon avis sur Carnivàle (saison 2)
Mon avis (et peut-être mes reviews) sur Alias (saison 4.... Et saison 5 aussi)
Mon avis sur la saison 4 de 24 ! (Toujours pas regardée.)
Mon avis sur la série Petit Vampire dessin animé, dont je m’étais astreint à regarder TOUT les épisodes à 7 heures du matin. (Que j’aurais pu sans doute agrémenter d’une interview de Joann Sfar, si j’avais eu le courage de lui envoyer un mail et de lui faire un peu de lèche botte. Mais peut-on vraiment faire du lèche botte à un type que l’on considère déjà comme un dieu vivant ? (En plus, il est beau l’enfoiré !)
Ecrire deux critiques de la saison 2 de 24 (2.16 et 2.17)
Ecrire la critique de l’épisode 1.11 de Veronica Mars.
... oui, parce que Slaverat, qui à signé deux critiques de Veronica Mars avec Black Widow, en fait, c’était moi....
.... Et que TOUT (enfin non, 85% environ) ce que j’ai balancé sur le forum « Veronica Mars sur 13eme rue » de la LTE, n’était que des argumentaires de mauvaises fois ou des provocations destinées à faire rager les gens.
Tout à commencé l’été dernier, lorsque j’ai enfin pu avoir accès à une troupe de théâtre itinérante, qui pourrait me jouer les épisodes en questions pendant l’été. Essayant, auprès de mes chers collègues du FLT de récupérer les scripts des séries que j’ai déjà vues (un grand merci à eux encore...) ou de découvrir les séries que je voulais voir « en priorité », en sachant qu’en septembre, la troupe repartirait. Tout le monde me faisait un battage pas possible pour que je regarde Veronica Mars. « Regarde, c’est génial ! » « Pourquoi tu prends ça, VM, c’est mieux, etc... » Un tantinet agacé, j’ai commencé par répondre par la provocation « mais non, c’est sûrement de la merde » « on me fera pas regarder une série avec un titre aussi ridicule » ou « de toute façon, si c’est pour me vanter les louanges d’une série en saison 1 et pour la descendre en saison 2, c’est pas la peine ! » Bref, j’ai fait ma mauvaise tête, avec des arguments de Bonne et Grosse Mauvaise Foi.
Et puis, finalement, profitant de la troupe de théâtre privée d’une copine, quelques mois plus tard, j’ai vu les premiers épisodes de la série et j’ai trouvé ça « pas trop mal. » Cette semaine là, sur le forum du FLT, Black Widow recherchait quelqu’un pour reviewer la série, et je me suis dit que ça serait marrant de faire ça « en inconnu. » L’idée l’a amusée aussi, même si elle ne voulait pas trop que je casse la série sur le forum. (Oui, on pourrait décourager certaines personnes de découvrir la série en y faisant de la mauvaise pub.) D’ailleurs, Guigui, NSApretender et Stratego étaient au courant.
L’idée de base dans ma tête, était de créer une polémique et une contre-polémique qui soit alimentée par les même personnes, de sortir des arguments d’une mauvaise foi évidente en me focalisant sur les détails en oubliant de parler de certaines choses ou en vulgarisant le caractère des personnages. Deux bénéfice à cela :
1-Prouver une bonne foi pour toute qu’en faisant preuve de mauvaise foi on peut raconter tout et n’importe quoi sur une série (et j’en vise pas mal sur le forum, sans citer de nom, vu que je suis un lâche.)
2-Faire parler un forum (celui de la LTE) qui est plutôt désert, en créant un peu de polémique facile.
Evidemment, mes projets sont complètement tombés à l’eau, lorsque, à cause d’un emploi du temps bordélique, d’un manque de motivation, de voisins trop gentils et surtout beaucoup, beaucoup de retard accumulés, les reviews n’était plus à l’heure de la diffusion, et que cet espèce de dialogue n’avait plus aucun sens. Le temps passe, j’hésite à abandonner mon idée.
Et puis, lorsque le dernier épisode est passé, je balance brutalement une grande partie des horreurs que j’avais écrite en visionnant la série, me disant « de toute façon, maintenant que c’est passé, ça peut pas desservir la série. » Je comptais me démasquer après, et puis je me suis dit « ho, ça serait bien de faire la review du 1.10 avant. » Avant de penser une autre bêtise « Bon, bah, je l’écrirais demain.... » et de repousser consciencieusement tout ça jusqu’à.... Bah, maintenant !
... Je vous l’ai dit en début de chronique, j’aurais fait vraiment N’IMPORTE QUOI cette année !
Quand à la saison 2 de Veronica Mars, elle est excellente. La série passe le cap de la « saison 2 » avec une saison que je trouve personnellement, meilleure que la première saison.
Contrairement à ce que j’ai pu dire au sujet de la 1ere saison, elle est bien écrite, les stands-alone sont bourrés d’idées créatives (perso, c’est dès le 3eme ou 4eme épisode que j’ai vu le potentiel de la série) et le fil de la saison se suit bien.
Bon, comme Bubu l’a dit, je doute que l’on puisse trouver le nom de l’assassin de Lilly Kane avant les 3 derniers épisodes, mais ça ne m’a pas dérangé plus que ça, du moment que c’est plutôt crédible, et que le meurtrier ne soit pas sortit d’un chapeau de magicien
Quand au casting, mis à part pour l’acteur qui joue Duncan, je retire ce que j’ai dit. Pareil pour ce que j’ai dit sur les Flash Back, je pense sincèrement que les premiers FB avec une surexposition de la lumière bleue sont assez laids, mais le reste s’améliore. Et puis, focaliser mon attention sur la manière dont sont filmés ces Flash Back (un détail) était un très bon moyen d’éviter de parler de tout le reste.
(Je ne sais plus ce que j’ai dit d’autre, si quelqu’un veut débattre avec moi de ça sur le forum, je suis tout à fait ouvert pour discuter, en bonne intelligence cette fois-ci. )
Justement, la 1ere saison a réussi à se débarrasser de tout un tas de questions casse-couilles dont les séries pour ados mettent parfois des années à se dépêtrer :
Le père de l’héroïne est-il vraiment son père ?
De qui, l’héroïne est-elle vraiment amoureuse ?
Quand, et avec qui, va-t’elle perdre sa virginité ? (Bon, ça c’était fait dès le premier épisode.)
Quand est-ce que les personnages secondaires vont quitter le giron de l’héroïne ?
L’héroïne acceptera-t elle ses pouvoirs de tueuse ? (Ha merde, non, c’est pas ça...)
Voilà, une fois les formalités faites dans la première année, on se demandait bien ce qu’ils pouvaient parler dans la deuxième année. On ressort encore une fois quelques nouveaux mystères qui serviront de trame au fil de la saison, mais cette fois-ci, ils touchent plus l’ensemble du lycée que l’héroïne elle-même.
La force de Veronica Mars réside dans ses personnages secondaires, qui ont eu assez de background autour d’eux dans la première saison, pour qu’on joue avec. On se joue à la fois du côté un peu « soapesque » de certaines histoires de la première saison (notamment entre les Kane et les Echolls.) On laisse aussi les personnages mûrir, afin de leur faire des actions d’adultes et jouer un peu de ce qu’ils ont autour d’eux.
On en profite pour développer un peu plus le background de persos un peu laissés de côté dans la première saison (entre autre Wallace et Weevil, ainsi que Lamb, ( qui évolue en une scène et une phrase.))
D’un autre point de vue, c’était assez risqué de montrer que l’héroïne n’est pas « forcément parfaite » et c’est assez réussi. Sans parler de la façon dont la série titille les fans les plus shippers en ne fixant jamais Veronica dans les bras de Duncan ou Logan... sans que ça soit forcément énervant.
L’humour est toujours présent dans les stand-alone, et finalement, c’est de plus en plus l’entourage, la ville de Neptune qui en sort grandit par ces nombreuses touches qui la caractérise de plus en plus. (Cette saison parle entre autre de la course à la mairie, des investissements dans l’immobilier et des différents gangs de Neptune.)
C’est marrant, j’avais dit l’année dernière aux Edusiens : « Vous allez voir, Veronica Mars va être victime du syndrôme The O.C. : “On trouve bien la saison 1, on chie sur la saison 2“. » Et, j’avais tout faux, le syndrôme The O.C. ne s’est pas abattu sur Veronica Mars. (Mais sur House, Grey’s anatomy, Lost, Desperate Housewives, et presque la quasi-intégralité des nouvelles séries de la saison 2004/2005.)
Maintenant, grande question, après avoir prouvée qu’elle pouvait passer le cap de la saison 2, arrivera t’elle à passer le fameux « virage fatidique de la saison 3. » Vous savez, celui sur lequel s’est banané 24, Alias (qui est revenu dans les rails), Malcolm in the Middle, 70 show, MillenniuM, etc...
A suivre :
« Veronica Mars réussira-t’elle l’étape de la saison 4 » ( Buffy) « La série déjouera t’elle le piège de la saison 5 » (A la maison Blanche, Angel) « l’épreuve de force de la saison 6 » (Re-Buffy, Stargate SG1 ) « les marais maudits de la saison 7 » (Urgences) « l’effroyable oubliette de la saison 8 » (X-files) « l’antre monstrueux de la saison 9 » « le donjon rempli de requin de la saison 10 » (NYPD Blues) « l’incroyable et étourdissant danger super chaud de la saison 11 » ... non, impossible, Veronica Mars n’ira jamais jusqu’en saison 11. En 2016, les hordes de crapauds auront déjà envahis le monde.
(Il est à noter que le titre de mon article en question est volontairement provocateur. La pute en question, c’est moi !)
Pendant ce temps là à Rennes
au Bar-Pub, le « ...... »
Le match vient de se finir. Deux buts pour l’Italie dans les dernières minutes.
« Merde, les allemands, ils doivent être vert à cette heure ci ! »
Les habitués paient la conso qu’ils ont but pendant le match et se tirent un par un. Ne reste plus qu’un groupe de gamines qui sirotent leurs jus de papaye dans un coin, un jeune blanc au comptoir qui termine sa Kro pas loin de deux blacks qui se donnent des airs de rebels et qui fument leurs clopes avec Hassan, le barman et proprio du bar.
« Les Italiens on va se les faire facilement en finale !
Faut encore qu’on batte le Portugal, et ça va pas être facile. J’peux te dire qu’à force de bouffer du poil, ces mecs là sont super vénère.
Et toi Hassan, t’en a bouffé du poil ?
J’en bouffais qu’t’étais pas né. Trouve toi une copine au lieu de raconter des conneries !
Hassan, il a mis son pti tuyaux dans des tas de fentes... Heu...je veux dire son Enorme tuyaux.
Gamin ! Si t’avais mis la langue, là où j’ai mis la bite, j’te garantie qu’t’aurait attrapé de drôle de maladies ! »
Il écrase sa clope.
« Vous en êtes où, dans les épisodes de Smallville ?
Bah, j’crois qu’on est pas loin de la fin. On a fini ou pas les 22 épisodes ?
Non, on est peut-être au 15eme 17eme épisode de la saison.
T’es sûr ? Non, plus que ça.
Mais non, c’est des malins sur M6. Ils alternent un épisode de la 5eme et un épisode de la 6eme saison dans la même soirée.
T’es sûr ?
Puis que je te le dit. »
Le jeune garçon à la chemise noire, qui n’avait rien dit, pose son verre vide, fait un signe de tête à Hassan et repart.
« Mais, je pense que c’est pas plus mal que les Allemands aient perdus, comme ça, ils seront plutôt de notre côté dans le public, et ça, c’est bon pour nous !
C’est sûr. »
Tribute to Metropolis : Vive le papier !!

- Mangas
Sincèrement, si ce que vous cherchez dans une série ce sont :
des arcs prévus sur du long terme (des épisodes et des épisodes à l’avance)
des morts de personnages secondaires qui font vraiment avancer l’histoire
des histoires d’amours qui ne pourrissent pas une série mais souligne plus la psychologie des personnages
des personnages secondaires bien pensés, attachant, absolument pas boulets
une conclusion géniale et bien prévue....
... bah, lisez des Mangas !
C’est ma réflexion de cette année après avoir lu certains volumes de bande dessiné nippone. Attention, bien sûr pas TOUT les mangas ! On trouve quand même de gros scénarios bien vus et revus, des situations sans queues ni têtes, des scénaristes qui ne savent plus trop ce qu’ils veulent raconter, des trahisons complètes de la psychologies des personnages.
Mais, lorsqu’on tombe sur du bon, on est rapidement sous le charme de ce qu’on est en train de lire, ainsi que par la précision narrative de l’auteur. Tout s’imbrique tellement dans une certaine logique pour arriver sur une conclusion finale prévue depuis longtemps.
Dix Bonnes raisons de préfèrer les mangas papiers aux Séries télé :
1-Les personnages qui sont dedans ne sont pas interprétés par des acteurs. Ce qui dit : Pas de boulet embauché toute une saison par contrat, pas de bébé à inventé parce que l’actrice était enceinte, pas de départ précipité du personnage principal parce que l’acteur ne s’est pas fait augmenté.
2-Dans le même genre d’idée, les personnages secondaires sont extensibles quasiment à l’infini. Et on peut le faire mourir, en dehors des périodes de sweeps ! Si si !
3-Si un chapitre = un épisode, ça laisse quand même le temps de faire une intrigue principale et une secondaire, c’est tout. Pas d’intrigue à deux balles pour remplir 10 minutes dont on ne sait pas quoi faire.
4-Ca parait aussi toutes les semaines, mais c’est moins lourd. Du coup, plus accessible.
5-Les créateurs ne font pas vraiment de pause (sauf une fois par an, une semaine) du coup, ils ont pas le temps de faire d’interview à deux balles dans laquelle ils promettent tout et n’importe quoi. Du coup, pas de spoiler.
6-Une plus grande interaction avec les autres médias. L’adaptation en dessin animé d’un manga est parfois l’occasion de faire des séries parallèle ou de développer encore plus l’intrigue, quand on ne part pas carrément sur une intrigue secondaire. Sans parler des films, des OAVS ou des Jeux vidéos qui peuvent parfois augmenter l’univers. Une fois pris dans l’histoire, on en sort plus.
7-Pendant qu’on lit un manga on peut écouter la musique qu’on veut. Pas besoin de se faire chier avec une B.O. de merde écrit par un tacheron sans talent. (Là, je pousse le bouchon un peu loin.)
8-En règle générale, une fois lancé, l’auteur connaît déjà à l’avance comment va finir le manga. Lui seul maîtrise le scénario, et il peut faire avancer l’intrigue de l’histoire à son rythme. Pas besoin de faire appel à un staff d’auteur qui vont tout dégueulasser en lançant des intrigues à deux balles ou partir sur des stand-alone qui sentent le déjà vus.
9-Un cliffhanger tout les 20 pages. Que demande le peuple ?
10-Pouvoir savoir de quoi les fans parlent. Du coup, on se fait des potes sur internet. Du coup, on se fait des potes. Du coup on se fait inviter dans les conventions. Du coup, on voit des cosplays. Du coup, on bave gratuitement.
Quelques claques que je me suis prit dans la gueule cette année :
- Beck (Mongolian Shop Squad) :

- Beck 01
En règle générale, les petits groupes de rock, à la télé sont représenté de deux manières, l’une c’est le petit groupe que possède un personnage secondaire (au mieux le fils de Rick dans Once et Again, au pire les crétins d’Hélène et les Garçons) l’autre ce sont les émissions de real-tv, sortes de radio crochet ou l’on deviens star (ou futur has-been) du jour au lendemain.
Beck, lui, raconte, ni plus ni moins, comment ça se passe généralement lorsqu’un groupe se monte : les premières répétitions, l’embauche des membres du staff, les premiers concerts, l’appui d’un petit label, les premières critiques, les engueulades, les problèmes d’argents, l’alcool, etc.... C’est aussi l’un des rares manga sur l’adolescence qui sonne de façon crédible, traitant aussi de la fascination des japonais pour les USA. Fonctionnant sur notre imagination, sur les références rocks, les exagérations diverses passent bien, d’autant plus que c’est l’un des rares manga où les transitions entre les différents arc est quasiment invisible.
Il existe une adaptation sous forme de Dessin animé, mais elle pose deux problème : elle s’arrête avant les moments les plus prenant du manga, et... la B.O. est à chier. Ce qui, concernant un anime sur le rock est quand même légèrement gênant.

Beck - Harold Sakuishi - 11 tomes chez Delcourt.
Série toujours en cours au Japon.
- Say Hello to Black Jack :
Le concept de ce manga est assez simple. Un jeune médecin, idéaliste, doit passer par tous les services de l’hôpital universitaire afin de se former. Seulement, petit à petit, il découvre ce qu’il y a derrière la médecine japonaise, et se rebelle contre l’autorité.
C’est, après des années à me mater Urgences, Grey’s Anatomy, Scrubs et autres med-shows, la première fois que je vois quelque chose d’aussi revendicatif. Si, dans certains chapitre, le personnage se rebelle contre l’hypocrisie du système de santé japonais qui met les patients en danger (un problème qui ne peut sembler en apparence que japono-japonais) on voit aussi l’idéalisme d’un personnage qui se rebelle contre une nature humaine rejetant de tout ce qu’elle trouve monstrueux : le cancer, les enfants trisomiques, les fous. Elle aborde des thèmes assez tabous comme la mort des enfants, l’euthanasie des malades en phases terminales, l’expérimentation de nouveaux médicaments, la sexualité chez les malades mentaux, etc...
Le personnage, ne cesse d’évoluer. D’un personnage ayant des idéaux, en bute avec son administration et aux grand pontes, qui aurait put devenir trop parfait en docteur en grand cœur, il en deviens de plus en plus complexe, tiraillé entre ce qu’il voit et la façon dont il doit agir. Là, aussi, on a une évocation de la sexualité et de l’amour qui souligne ses états mentaux du personnage, au lieu de pourrir de la place ou de faire du romantisme convenu.

- Couv 1
Say Hello To Black Jack - 12 Tomes chez Glénat.
Tribute to Annusérie : Arrested Development.
Voilà, cette année, j’ai pris une bonne décision, j’ai enfin décidé de me mettre à acheter des DVD, au lieu d’attendre Noël ou de les emprunter aux copains. Le premier dont j’ai fait l’acquisition, c’est la saison 1 d’Arrested Development, vu que le prix n’était pas si cher que ça, et que les critiques étaient dythirambiques sur la qualité de la série.
http://www.leflt.com/annuseries/bibliotheque/dvd/fiche.php?dvd=4274
Et bien, je dois dire que l’on ne m’a pas menti, cette sitcom est très très drôle. J’ai eu un peu de mal à rentrer dedans immédiatement, mais après trois visionnage du pilote (le normal, la version longue et la version commenté) et quelques épisodes, le délire de la famille Bluth est assez prenant. Après, j’ai pas grand-chose à en dire d’autre que ce qu’on à déjà dit : c’est drôle, c’est intelligent, c’est bien écrit, les acteurs sont géniaux et ça s’est arrêté prématurément, mais dans l’apothéose !
Passons aux Bonus :
Pas mal de scènes coupées, et, qui sont très souvent tellement drôle qu’on se demande pourquoi elles n’étaient pas dans l’épisode.
Un making of assez sympas.
3 commentaires audios, sous-titrés qui plus est.
Et, c’est en écoutant les commentaires audios que j’ai commencé à me poser la question du paradoxe qu’il y a dans les bonus des séries télé.
Ces commentaires audios sont bien, on voit que les acteurs sont impliqués, et David Cross est drôle même lorsqu’il part en live. J’aime bien le fait que ces commentaires permettent de dépister certains gags totalement invisible lors d’un premier visionnage (les références cachés, les arrières plans, les gags qui passent tellement vite qu’on ne les voit qu’avec un arrêt sur image et dont la série est truffée) ou des secrets de coulisses, mais parfois ça s’avère inutile ou assez futile (sincèrement, j’ai dû entendre 4 fois que Alia Showkat avait embrassé pour la première fois un garçon dans le pilote.)
Une autre chose qui me fait grincer des dents dans ces commentaires, c’est le temps qu’il passent à s’autocongratuler ou à s’entre congratuler pour leur travail que ça m’en dégoûterait presque : « Jason, t’est vraiment génial dans cette scène » ou « cette série est vraiment bien écrite. »
C’est un peu le même problème avec le making-of, et encore pire dans les interviews : on a l’impression qu’ils sont en train de vous vendre la série en disant qu’elle est géniale et bien écrite. Mais, voilà, quel intérêt y a-t-il à nous vendre une série qu’on possède déjà (le fait que l’on ait le DVD dans les mains en est une preuve, non ?)
C’est toujours comme ça dans les bonus de DVD ? Ou c’est qu’ils n’ont parfois rien à dire d’intéressant sur telle scène ou telle scène qu’ils doivent meubler en s’applaudissant ? Ou est-ce moi qui suis le seul à trouver cela insupportable ?
Tribute to « mes premières chroniques » : Un été très série.
Voilà, qui dit été chez moi, dit « déménagement ailleurs » et .... Bing.... Ho, je me retrouve à capter les chaînes de télévisions. Après plus de 8 mois à n’avoir que deux chaînes, je rachète le programme télé. Le feuillettant, je suis face à une impression bizarre : Cet été, il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de nouvelles séries télé qui passe.... Et pas des mauvaises en plus !
Disons, qu’effectivement, cet été reste tout de même très intéressant niveau série télé à la télévision hertzienne française. Est-ce enfin l’effet « renouveau des séries télé » qu’on observe depuis un petit moment qui a conduit cette année les programmateurs de chaînes de télé hertzienne à programmer des séries plutôt que de mettre sans cesse des redifs de vieux navets des charlots ou des Max Pécas ?
On a entre autre :
Dans la semaine :
Pas grand-chose.
Si vraiment, vous aimiez Malcolm et Boston Public (à l’époque où c’était biiiien !) y a de la rediff en veux-tu en voilà.
A noter, par contre, sur Canal+, en clair, Les Simpsons ou Family Guy (Les Griffin) vers 19 :00 suivi par Will & Grace une série qui n’avait pas dépassée sa saison 1 lors de sa diffusion sur TF1.
- Le lundi :
Après s’être fendu la gueule devant un le Maître du Zodiaque, TF1, vous propose de passer la sympathique série Grey’s Anatomy.
Mardi :
Desperate Housewives sur M6, suivi de The Inside (la série coup de cœur de l’été Dernier sur Edusa) Bon, évidemment, vous pouvez préférer regarder Les Experts : Miami, sur TF1, mais faites gaffe, cela risque d’entraîner la putréfaction de vos orteils.
Pour ceux qui ont Canal+, il y a quand même MI-5 aussi.
Mercredi :
Rien en première partie de soirée, mais sur Canal +, il y a The L word, saison 2 à 22 :30. Il y a aussi Criminal Minds (Esprits Criminel) sur TF1, avec le génial Mandy Patinki. Pour les plus amnésiques d’entre nous, M6 rediffuse les deux épisodes de Desperate Housewives qui passait Mardi soir. (Bah quoi, dans les téléfilms français, ils font des flashback sur des scènes qui ont eu lieu 20 minutes avant, c’est normal qu’après le spectateur ai une mémoire lente.)
Jeudi :
Rome sur Canal +.
C’est sûrement tellement exceptionnel que les autres chaînes ne diffusent rien pendant ce temps là.
Vendredi :
France 3 a entamé depuis le début de l’année une rétrospective de NYPD Blues à 23 :20. Mais, le mieux est de lorgner sur M6. Des séries télés de 20 : 40 (si on inclut Kaamelott) jusqu’à 1 : 30. Bon, Numb3rs n’est qu’une Jerry Bruckeinmerade de plus, par contre, Médium, (saison 1 ou 2 ?) reste une série sympathique à suivre. On enchaîne avec la (moyenne, mais pas mal quand même) saison 3 de Nip/Tuck à 22 :30. Après, ce sont des rediffs de Sex & The City à 23 :20 (dire qu’à une époque cette série ne marchait pas selon les critères d’M6 et qu’à force de tentative, les rediffs de cette série font des scores plus qu’honorables.)
A minuit, deux très bonnes séries dont ça fait des années qu’on dit qu’elles sont géniales mais que le hertzien n’avait jamais passé : Scrubs et Queer as Folk (GB) rebaptisé en Histoires Gay
Au même moment sur France 2, la saison 3 et 4 d’A la Maison Blanche/The West Wing, un peu de géopolitique et de politique U.S., ne peut pas faire de mal avant d’attaquer le week-end.
Samedi :
Bon, il y a quelques semaines, M6 passait “Stargate SG1” suivi de “Stargate Atlantis”, mais c’est fini. (ouf !)
Il y a Lost : Les disparus sur TF1. (Voir plus haut) En deuxième partie de soirée, sur TF1, la saison 5 de Preuve à l’appui/Crossing Jordan Cette série est peut-être bien, mais j’en saurais jamais rien, vu que je ne veux même pas prendre la peine d’en regarder un épisode.
Enfin, si, comme moi, vous aimez rire, il y a la tordante saison 4 de 24 aux alentours de minuit.
Dimanche :
Je viens de remarquer un « NY : Cour de Justice » sur TF1, et je commence à me dire que je viens de rater un
La soirée « séries que je ne regarde pas ! »
Sur France 2, Cold Case encore une Bruckheinemeraide.
Sur TF1, à 22 : 35, New York, Section Criminelle la seule série de Steven Bosco pour laquelle je ne me bouge pas de mon siège.
Sur France 2, une rediff de la saison 2 de New York 911, une bonne saison d’une série, au fond, moyenne. (Que j’ai déjà vu.)
Enfin, si, comme moi, vous aimez avoir peur, il y a la suite de That 70’s Show ainsi que Sex & Dépendance (Love Center.) sur France2.
Devant une telle programmation, (pleins de séries inédites sur le hertzien, dont certaines plutôt bonnes) je ne peux lever les mains au ciel et me dire : « OUAAAAIIIIS !!! On a enfin gagné !!! »
....
Avant de me retourner et de me rendre compte que je suis le seul à lever les bras au ciel.
Ca n’intéresse plus personne !
Les nouvelles séries télé, peu d’entre nous les regardent à la télévision, on les découvre directement ailleurs, par des moyens détournés. (Il n’y a qu’à voir la fréquentation du forum de la LTE. Il n’y a même plus de nouveau topic s’ouvrant pour annoncer qu’une nouvelle saison ou une nouvelle série est sortie !)
Qui va s’intéresser à des séries qui ont au mieux un an de retard, en V.F et avec des coupes ou des inversions d’épisodes ?
D’ailleurs, qui s’occupe maintenant d’accuser les chaînes et de lever le poing au ciel lorsqu’une série est annulée à la télé ? Avant, c’était « merde, les salauds » maintenant, on a plutôt des airs blasés.
Qui va parler de la saison de « A la maison Blanche » qui passe actuellement, sur France 2, en sachant qu’il y a 5 ans de retard avec les fans ?
Même moi, j’utilise de plus en plus de moyens secondaires pour me procurer une série plutôt que d’attendre son éventuelle diffusion à la télé.
Y a plus grand-chose d’autre à dire de ça. Rideau.
Tribute to LTE’s staff :
Voilà, la LTE c’est fini.

- LTE’s party
(La Rédac de la LTE à la belle époque !* )
Je serais peut-être le seul à la regretter, mais bon, une chronique en moins à écrire, c’est plus de temps de gagnés pour s’abrutir sur les jeux vidéos.
Un peu comme dans toute les séries télés dont on préssent qu’elle ne sera pas renouvelée l’année prochaine, chacun à quitté peu à peu les locaux et se cherche une vocation ailleurs.
Bubu, va repartir courir dans les steppes, planqué derrière des rochers (jaunes.... si si madame, ça existe) il sautera à la gorge des fans de 24 et de Quentin Tarantino (et de ceux qui disent du mal de Jessica Alba aussi....)
Attention Bubu, prends garde aux petites filles. Si elles te voient, elles vont te fourrer des sandwichs, des poupées barbies et des tentes coccinelles dans la bouche, et te scotcher les pattes autour d’elle en pensant que t’est un sac à dos Bob L’Eponge.
Jarod passe ses études de médecine, afin de faire comme son idole, Martin Winckler. Sa mission : infiltrer discrètement le milieu hospitalier afin de trafiquer les téléviseurs des patients pour qu’ils passent « Mission Impossible » au lieu des « feux de l’amour. »
Zmaster, tel les vieux dinosaures d’une certaine époque, va disparaître lentement et peu à peu. Fier descendant de la tribu des gens qui ont réussis (je dis bien réussi) à suivre une série télé, sans avoir l’adsl, ni le câble, ni même M6 ! La tribu se meurt, les jeunes sont partit, là bas, au loin, là où on peut regarder la télévision par des engins qui volent dans le ciel. Sale temps. Z, en vieux chef de tribu exhibe encore un outil primitif, constitué de bobines, carré, très moche... un magnétoscope. Bientôt les gens ne se souviendront même plus comment mettre une cassette vidéo à l’intérieur, alors, il garde la tradition pour les générations futures.
Bravo, pionnier !
Black Widow est maintenant à la fac. Elle a décidée d’ouvrir une agence de détective à son nom pour se faire un peu d’argent de poche.
Guigui, lui, est partie en quête de la parodie Ultime : Celle qui inclurait, en une seule page, un gag incluant tout les héros de toutes les séries télés du monde.
Stratego s’est trouvé un boulot où il peut glander. De temps en temps, il demande une pause de quelques heures, un post-it à la main. Sa boss veut bien. Alors, il rabat sa capuche à la Eminem et sort dans la rue avec sa faux. Avec des potes à lui, ils décident de donner la mort à des patates transgéniques.
Jéjé, Lissa, Feyrtys, Tonks .... Ainsi que tout les intérimaires de pErDUSA (ex-Edusa) qui nous ont aidés ponctuellement à faire des critiques (review en anglais), sont repartis dans leurs soucoupes volantes, que dis-je, le vaisseau mère, dans lequel ils transportent tout les comédiens de théâtres qui jouent pour eux leurs scripts envoyés par les différentes productions des USA.
Mais bon, a force d’enlever des acteurs avec leur rayon-tracteur, ils ont enlevés par mégarde des candidats de real-tv. Apparemment, y aurait pas des masses de différence.
See ya !
666 n’existe plus. Il est mort. Comme quoi, le diable peut mourir aussi. Comme Dieu est mort lui aussi, c’est pas grave. Ou alors, c’est pour qu’on doute de son existence.
Amrith est occupé. Lorsque, comme lui, on doit impérativement se re-faire l’intégrale d’Evangelion, de MillenniuM, d’Alias et des Tortues Ninjas, et ce Toute les semaines (sinon, il risquerait d’oublier) et qu’en plus, on doit s’occuper de voir toutes les sorties de dessin animés japonais, ça laisse peu de temps pour palabrer. (Ce qui me fait penser que ça peut pas être lui, Super-scolopendre en fait, il est trop occupé.)
Evidemment, à ce train de vie là, il va mourir tôt. Pas grave, il est sûr d’être réincarné en hérisson.
Oz, n’a jamais écrit une seule review sur ce site, donc je ne parlerais pas de lui. (Même si je le remercie, il y a 4 ans de m’avoir dit « tiens, tu pourrais peut-être faire des chroniques sur ce site. » C’est peut-être l’un des trucs les moins inutile que j’aurais fait avec un ordinateur.)
Mr K.B. a déjà fondé une sorte de famille autour de lui, qui l’empêche de l’approcher. Il possède maintenant une luxueuse maison, 5 cabinets psychiatrique, 2 restaurants et se déplace tout les jours en fumant le cigare autour du quartier. Le FBI nous a récemment interrogé sur le fait qu’officiellement, il s’était déclaré comme « consultant à la lte. » (On paye des gens nous ?)
Lordofnoyze a suivis son exemple, et décidé de prendre possession d’une petite ville américaine afin d’en devenir le boss local. Apparemment, ça n’a pas marché, il nous raconte que les habitants, totalement givré, sont en adoration devant deux femmes brunes, dont l’une tiens un restaurant. Il y aurait apparemment des cuisinières obsédées par la bouffe, un serveur de bar mal embouché, et un compatriote apparemment très désagréable.
« Au secours, sortez-moi d’ici !! » est la dernière chose qu’il aurait prononcé.
Imu a disparu. Sans laisser de trace. Il était là à un moment, on s’est retourné, et plouf... il était plus là. Parait qu’il y a un whormole dans l’immeuble.
C’est aussi arrivé à d’autres intervenants, mais on a malheureusement oublié leurs noms.
Alexxx, tributaire de moins de 5 reviews sur ce site est dans le record du moins de la revieweuse ayant le moins de critique sur le site. A cette occasion, une médaille lui sera décernée à l’amicale Marcel Belliveaux de Jouy sur Yvette. (Alpes Maritime.) Yerno, son élève attitré, sera présent, lui aussi, pour recevoir une médaille en chocolat.
Lord-of-babylon, Le Trekker Greg, Bradaviel, Le Martien, Buckaro et ...ont finalement été enlevés par les extra-terrestre. L’un d’entre eux aurait d’ailleurs ouvert un snack bar, sur la route de Beltegueuse (ou pas loin.)
Innuendo, contrairement à ce qu’on pensait tous, n’est pas parti faire de l’autostop pour les planètes Klingon. Non. Il est juste parti sur un autre média et parle des série-télé ailleurs, sous son vrai prénom. Comme quoi, certains réussissent à sortir de la spirale infernale d’internet.
Speedu, a finalement découvert que pour faire une critique d’épisode, il fallait d’abord regarder l’épisode, et taper son avis ensuite ! Le choc de cette découverte à été tellement été immense qu’il est sortit des bureaux, hagards et déconfits, se baladant dans les rues sans souvenirs apparent.
Sonny Burnett ne s’est jamais remis de la disparition d’Aaron Spielling. Il s’est mis à l’intérieur de sa voiture rouge, imitation « Starky et Hutch » a mis une dernière fois le générique de « Deux Flics à Miami » et a foncé direction les falaises de Santa Monica !
Sygbab est dans un dilemme. Avant la fermeture de ce site, il avait promis d’écrire plus d’une centaine de review, et il ne l’a toujours pas fait. (Sans compter sur celles promises pour Metropolis.)
....
Ho. Pas grave. Il est tenté d’attendra la sortie d’un mini-site consacrée aux daytime soap. Histoire de se proposer pour faire les reviews de « The Days of Our Lives » depuis le début.
Snyder, est, comme chacun le sait, mort avalé par un serpent qui n’aurait pas partagé son avis sur les Sopranos.
Nsapretender : Le garçon au pseudo le plus difficile à retenir de l’univers s’en est allé se pencher un peu trop prêt sur les mystères de MillenniuM et d’Evangelion. Devenu complètement sonné, il a décidé de monter une comédie musicale basée sur le script de Fuli Culi, mais entièrement joué par le casting de Scrubs. (Ou d’habiles imitateurs !)
Quant à Sullivan, la dernière fois que je l’ai vu dans les locaux de la lte, il était en train de taper des reviews de Desperate Housewives. Dernier reviewer sur le site, il avait même prévu de reprendre l’entreprise pour la reclasser. Logiquement, on lui a filé les clefs pour qu’il reparte
Pardon à tout ceux que j’oublie. Ils pourront me vomir dessus plus tard.
Cette dernière chronique est dédiée à tout les gens qui font vivre les séries télé, du producteur au scénariste, de l’acteur au cadreur, du technicien au monteur, du fan critique pointu sur internet au type qui « tombe dessus », du critique assidu à la femme de ménage qui regarde la télé dans ses temps libres.
Et que vive la critique télévisuelle.
FLT Vaincra.
Julien Evrard. (www.20six.fr/le-mad-dog)
* Putain, c’est tellement beau, j’en chialerais.
....
.... Merde. Je vais faire quoi maintenant ?
LTE || La Ligue des Téléspectateurs Extraordinaires
Messages
1. Dernière Chronique, 31 juillet 2006, 00:41, par Guigui le gentil parti en quête de la blague qui tue...
Putain de merde ! C’est une page virtuelle qui se tourne et se roule... Damned ! Ça fait quand même bien mal au cul !!! Superbe dernière Chronique mon cher Chien fou... Tellement belle que je vais la relire une 2ème fois, bien le bravo, tu nous fais honneur ;)
1. Dernière Chronique, 22 octobre 2006, 12:36, par darkevil
C’est bien malheureux tout ça. Super chronique, un peu longue à lire, mais ça valait le coup pour apprendre que je suis mort :D Ben non, je le suis pas ;) A plus mon madounet, tu me manqueras mais j’irai te pourrir ton blog t’inquiètes ;)