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Episode 2.02
Fin de Week end sur France 2
vendredi 29 octobre 2004, par
PROBLEME RÉPARÉ TEXTE INTÉGRAL !!! Je sens que je suis bien parti pour une série de Chronique sur les séries de la rentrée télévisuelle. (L’essentiel des nouveaux achats étant liquidé entre Octobre et Décembre...) Cette semaine j’aborde la Trilogie "Vite-vite-ça-urge" du Dimanche !
Amuses gueules.
Un grand Mystère télévisuel :
Y a des trucs qui laissent perpeplexes et qu’on a du mal à expliquer seul. Si sur internet il existe des théories permettant d’éclaircir des séries comme Neon Genesis Evangelion, Lain, Twin Peaks, et des films comme Mullholland Drive, Un chien Andaloux, la pub pour Canard WC, j’ai une question qui me taraude en ce moment et qui n’a pas trouvé de réponse :
"En quoi, Cartouche dans 20H10 pétante est-il drôle ? "
Non, parce que j’arrive à concevoir l’idée qu’on puisse rire des autres comiques présent dans cette émission. Si certains sont très très mauvais (en fait la quasi-totalité à l’exception de Stephane Guillon) j’arrive à comprendre où est l’humour dans leur vannes ratées, leurs gags usés jusqu’à la corde, leurs humour de gosses trisomiques attardés, ça ne me fait pas rire, mais au moins, je comprends l’effort effectué.
Cartouche me aussi perplexe que la vue d’une pastèque volante. Ce type bouge, des sons sortent de sa bouche, il fait deux ou trois gestes de danses, des mimiques très mal esquissés (j’ai vus des amateurs faire mieux dans leurs premiers cours de théâtre) et tout le monde se marre dans le public. Pourtant, ce mec est encore moins drôle que le comique qu’ils avaient engagés pour faire la première partie du festival de Mâcon... (... ha, on me confirme que c’est le même gars !)
N’empêche, j’ai beau me dire que le public est manipulé pour rire, que les invités applaudissent souvent par politesse, il a bien fallu que quelqu’un engage ce type. Où alors, si ça se trouve, c’était un autre comique, bien plus drôle, qui devait faire une chronique à la base, et ils l’ont engagés en remplacement à la dernière minute.
Je ne vois pas d’autres explications...
Urgences : Saison 10. C’est reparti pour un tour :
Dimanche soir. On sort les affaires du frigo et on prend la nourriture que l’on va manger devant la télé. Le début repart en fanfare : John Carter qui revient d’afrique, une voiture qui s’embouti avec des gosses, Kerry Wever dont on a changé la voix en VF. (BANDES DE NAZES LES DIRECTEURS DE CASTINGS !) une nouvelle externe (comme à chaque année) le cook coutny qui change de fond en comble. Ca c’est le début de la saison.
Mais, le plus grand plaisir, ça a commencé après le prégénérique. J’ai entendu les trois premières secondes du générique, la petite musique super simple, des acteurs qui passent en fond bleu, un frisson me parcoure l’échine : la rentrée vient de commencer.
Et puis, il y a toutes les surprises : Tiens, Susan Lewis (et tiens c’est vrai, elle était divorcée avec un mari.) Ha oui, et puis il y a aussi Chen, ho, tiens, c’est vrai Elizabeth Corday, elle était pas repartie non plus. Et puis, il y a aussi Gallant, le gentil. Ho ! Romano, ouais. C’est le joyeux bordel qu’on est heureux de retrouver pour 3 mois. (Tiens Kovac est mort.)
Et déjà, on a des têtes à claque, c’est pas tant Pratt qu’Abby. (Quand même, John revient d’afrique, et on sait à quel point c’était dur, et elle, n’écoute rien. Il repart pour aller s’occuper d’un mort (et en plus l’ex d’Abby) et tout ce qu’elle trouve d’intelligent c’est de lui faire des scènes de ménages.) Abby tu est stupide et égoïste !
Le second épisode sur l’afrique est certes, très bon, mais plus basé sur la violence et l’horreur que le premier. (Limite "Afrique, l’enfer du devoir.")
Bref, tout ça pour dire que cette année aussi, c’était ’’plutôt bien’’. Si si, je vous le jure, sans déconner. Ne lisez pas ce que vous lirez sur le forum, ils sont jamais content. Attendez, depuis deux ans on se fadaient les amourettes inintéressantes du trio infernal : Abby/Carter/Kovach : Abby et Kovac tuent un mec, Abby et Carter sortent ensemble (et font la boulette de leur vie), Kovac se tape Julie Delpie, Kovac se tape une interne, etc. Quand c’était pas des amourettes à deux balles, on se retrouvait avec des histoires inintéressantes concernant l’entourage des personnages : la mère de Abby qui pète les plombs, le neveu de Benton qui s’en prend, la fille de ..., le bébé de Corday qui fait une overdose grâce à cette même fille. Au milieu de ce soap : un hôpital, des patients un peu paumé et Frank et Jerry qui font du yoyo. Les seuls épisodes intéressants restaient finalement les épisodes ’’spéciaux’’ (filmés à l’envers dans le temps, alternances de gardes, en pleine tempête, etc...) où bien ceux où des personnages quittaient la série.
Et puis, cet année, ils ont cherchés à rectifier le tir et finalement, c’est pas si mal. Bon, comme le fait bien remarquer Joma : Il y a trop de personnages, et certains passent un peu trop devant les autres. Mais bon, rien que le fait d’avoir fait presqu’un épisode où chaque personnage vivra une journée ’’de merde’’, à eu au moins pour effet de redynamiser la série, et de la situer plus du côté des médecins, des cas que l’on rencontre, de leur visions de la médecine, et moins dans une dimension "soapesque grandiloquent."
-Pratt : Je crois que certains n’ont pas compris l’utilité de Pratt. Pratt c’est un con fini. Pratt c’est un imbécile qui croit vraiment qu’il peut sauver tout le monde. Pratt est un arrogant et en plus, il prend les femme pour des putes. L’utilité de Pratt dans Urgences est justement de montrer qu’un médecin peut être totalement incompétant, arogant, casse-couille au possible et rester un médecin. Pratt est un con fini et c’est un mec détestable (il tape même sur les nerfs de "St John Carter", c’est dire !!)
Son utilité est donc d’être détestable. Pas "détestable-marrant" comme le Dr Romano (ou les Docteurs Kelso et Cox de Scrubs) mais "détestable détestable." Maintenant, dès qu’il arrive quelque chose sur le coin de la gueule de Pratt on jubile, parce qu’on lui veut VRAIMENT du mal (que ça soit un patient qui clamse entre ses doigts ou qu’il se fasse jeter comme une vieille chaussette par la soeur de Gallant.) Bref, Pratt est un boulet, mais à la différence d’un Spike dans Angel, il se prend suffisamment de coup sur la gueule pour qu’on puisse trouver de la joie dans notre haine.
Quoique, question boulet, il a pas mal de concurrence avec Morris, l’incompétant fini des urgences. Ce type est une machine à merder ambulante au point que ça en deviens comique. (Et il faut vraiment le voir comme ça plutôt qu’autre chose.) Il en vient quand même à se faire attaquer par un char. Quel con !
-Carter : Il y a quelques années on était persuadé qu’Urgences sans Carter, ça ne serait pas "vraiment Urgences", vu que c’est le seul personnage que l’on voit évoluer du début à la fin. Pourtant, au vue des 8 épisodes "sans Carter" qui émaille la saison, on se dit que finalement, il n’est pas si indispensable que ça. On lui préfère limite sa copine Kem, qui elle, apporte un autre regard sur un monde des urgences devenu terriblement banal depuis quelques saisons.
Romano : HAAA !!! Romano était LE personnage de ce début de saison. Romano avait très peu d’apparition (quoique plus que dans les saisons 8&9) mais chacune d’entre elle était hilarante, piquante, bref, du grand art. Mais, Romano s’est pris un hélicoptère sur la gueule (une des morts les plus ridicule de la série...) et il est partie. Ce qui est quand même énorme, c’est que même mort, il a réussi à me faire rire.
1) Dans la séquence où Carter lis son annonce de décès.
"Ho ! Le docteur Romano est mort !
Ha ? C’était un ami à toi ?"
Petite seconde de réflexion..."Heu.. non, pas vraiment en fait."
2) Dans cette scène où Kerry se sert de l’argent du défunt Romano pour ouvrir des soins pour les homosexuels, (Passage qui m’a procuré un fou rire proche d’une séquence de Scrubs.)
Sacré Romano !!
Abby : Abby est moins gonflante cette année et ça, c’est cool. Abby à décidé de quitter Carter. Abby en a eu assez de ne servir qu’a avoir des relations amoureuses avec des médecins titres et à tout faire foirer. Abby reprend donc les études de médecine, ce qui nous permet de la voir dans un nouveau rôle, celle de l’infirmière qui deviens docteur. Neela, la jeune étudiante viens donc en complémentarité avec elle, ce qui est plutôt agréable.
Kovac : Kovac à décidé de moins dragouiller les filles cette année et de se poser des vraies questions sur son métier de médecin et sur le tarif exhorbitant des soins. Bref, Kovac renoue un peu avec les questions sur la médecine, ce qui apporte un nouveau plus à cette saison. Dommage qu’un gosse (qui était sympa au départ) ne jette sa mère dans ses bras, histoire que l’on continue de penser que Kovac n’est attirée que par les mères célibataires et les infirmières.
Evidemment, il y a des épisodes "spéciaux" et même bien plus qu’avant (c’est limite tout les 2 épisodes, mais ils sont moins "saoulant" ou "inintéressant" que ceux d’avant.) . Et cet année, pas d’épisodes chiantissime sur la vie de famille de tel ou tel médecin, ou de magyverisation de la médecine (dans une ambulance, dans un supermarché braqué, etc...) mais plutôt des épisodes montrant d’autres aspects de la vie de médecin : la trilogie sur l’afrique, la séquence chez les néonats. Ou bien, c’est le format qui change (essais effectués l’année dernière) et au lieu de voir une seule journée, on se met à voir le suivis sur une semaine, ou sur un mois.
Urgences revient avec la nuit tombante. Après sept ou huit années, Urgences se font avec nos habitudes . C’est le retour du moment où l’on regarde le programme télé et on se dit qu’il y a pleins de nouveautés en Prime cette année. C’est le retour du petit vent froid dehors. C’est le retour des volets que l’on ferme avant le début de l’émission. Urgences préfigure l’année qui va se passer. Urgences, c’est le dernier plaisir que l’on prend le week end. C’est souvent pendant Urgences qu’on repense à "est ce que j’ai bien fait mon sac pour demain" ou aux dossiers qu’il faudra pas oublier pour le lendemain. En règle générale on aimerait que l’épisode s’étire longtemps parce qu’on sait qu’après ça, on va aller se coucher, parce que faut pas déconner, le lundi on commence vachement tôt.
C’est pour cela que Dieu à inventé New York 911 et Boomtown.
NY911 : Saison 4L’année "après".
Third Watch (NY 911 en français) est une série qui a mis quelques années à s’imposer en france. Diffusée en été, puis en novembre sur la deux, puis devenue une "série d’été", ses scores d’audimat de plus en plus élevés ont fait ce que je revait depuis des années : la série devient un complémentaire à Urgences le dimanche soir. (Exactement ce qu’elle est censée être sur la chaine qui la diffuse.) Je ne vous réexpliquerait pas le principe, (parler des pompiers, des ambulanciers et des policiers de New York) ni des personnages, puisque finalement, étant un "ensemble show" il y a eu pas mal de changements dans le cast d’année en année. La série marche comme Urgences, les personnages ont des histoires par arcs qui peuvent parfois s’étaler sur deux saisons. Les arcs ne sont pas de la même longueur pour les personnages, ce qui fait que certains personnages passant pour secondaires, se mettent pendant plusieurs épisodes à avoir la vedette, et vice versa. C’est aussi ce qui fait que les histoires ne s’arrêtent pas avec la fin de la saison.
La saison 1 était dans l’ensemble assez maladroite et devait poser les personnages et leurs problèmes et le faisait de façon un peu trop prévisible. La saison 2 rectifiait le tir, Davis devenait moins caricatural, le duo Bosco/Yocas atteignait son apogé, les ambulanciers tournaient vers le tragique, seul Jimmy était un gros enfoiré. (Etiquette, que d’ailleurs, je ne lui ai pas décollé.) Lors de la saison 3, l’actualité rattrappe les scénaristes et la série connait selon moi ses meilleurs moment et ceux où le concept de la série est utilisé de manière intelligente. C’est une année qui fait la part belle aux pompiers, par notamment le personnage de Mais, c’est aussi en milieu de cette saison 3 qu’avec l’intrigue "Tchetchenko" que la série prend son tournant, s’orientant de manière plus radicale vers le cop-show. (Une intrigue dont je soupçonne même qu’elle était initialement prévue pour le début de la saison.)
La saison 4 enfonce cet image de Cop-show et de façon encore plus radicale, même si les secouristes ont quand même un arc dans cette saison, il est assez minime. La pauvre ... qui n’a déjà pas eu de chance l’année dernière (son père meurt lorsque la tour s’effondre, le couple qu’elle formait avec Davis ne marche pas) se fait en plus percuter par une voiture en début de saison, et meurt dans à peu près les mêmes circonstances (en faisant son job, un truc auquel on ne s’attendait pas lui arrive dessus) en fin de saison. Cette saison 4 est une saison moyenne. Dans les bons points, on peut noter la fin de l’arc Tchechenko qui aboutira sur un très bon épisode en milieu de saison où Davis cherche a faire décrocher Sullivan de l’alcool. On a aussi l’intrigue de Bosco, où il s’éloigne de Yokas et s’engage dans les stups dirigées par l’agent "houlala ce qu’elle est méchante" Cruz. Le changement de service s’averera assez salutaire cette saison car il a permis de raconter "d’autres choses" avant tout. Les ambulanciers vont avoir un seul arc intéressant avec le renvoi possible de Carlos Nieto.
Dans les mauvais points : On ne voit plus trop les ambulanciers et encore moins les pompiers. (Mais bon, j’aime pas Jimmy D’Oherty) On trouve aussi des intrigues bien pourries, et c’est surtout Faith Yokas qui se les coltine en plus. Non seulement elle se retrouve avec un mari qui préche la bible à longueur de journée, mais en plus sa fille fait une crise d’adolescence aigue. Non seulement la gamine est insupportable, mais en plus cela fait redite avec la saison 8 d’Urgences et la fille de Mark Greene : C’est la même histoire d’une gamine qui devient une ado têtue du jour au lendemain, enchaine conneries sur conneries avec les excuses les plus stupides, et se met d’un seul coup à revendiquer un statut d’adulte. Comme dans Urgence on retrouve l’ingestion de drogue au milieu de la saison qui débouche sur un épisode dramatique, mais dont l’issue se termine bien. Bref, ils se sont bien foutus de notre gueule sur ce coup là.
Mais aussi, ce qui sur la longueur m’a fait déprimer, c’est l’absence d’un loner ou d’un épisode comique. En effet, à l’instar d’Urgence à une certaine époque, la série s’attache de plus en plus à l’évolution des personnages, même en dehors de leur lieu de travail (Kim qui drague un journaliste, mouaiff, on pouvait repasser, vu que cette histoire alourdit simplement les épisodes tout en faisant semblant de la mêler à la trame de Bosco, sans jamais vraiment y interargir) et multiplie les coups du sort. Rares sont les épisodes (en début de saisons) qui s’attachaient seulement aux affaires rencontrées ou à faire des épisodes un peu plus spéciaux que d’habitude. La série ronronne depuis la moitié de la troisième saison sans trop se renouveller.
NY911 : Saison 5
Tiens, preuve en est faite avec le début de cette 5eme saison, où les policiers sont nettement plus présent. Où les personnages de... et de... prennent une place hyper importante. D’ailleurs, ce qui est bizarre, c’est qu’autant Urgences voit son nombre d’acteur régulier augmenter à mort, autant Third Watch subit un écrémage monstre. Du cast original ne doit plus subsiste plus que 3 flics (Bosco, Sully et Davis) et 3 ambulanciers (Doc, Carlos, et Kim) et des pompiers : Jimmy. (Mais Jimmy n’a jamais été un personnage important et lorsqu’il devient important, il est nul.)
Plus de policiers :
Faith :
Faith est chiante. Non, non, pas émouvante, j’ai bien dit chiante. Son histoire dans le fauteuil roulant est longue, éprouvante, geignarde (on SAIT qu’elle va s’en remettre, elle est au générique) et inutile. En plus, lors de ces séquences on revoit la famille Yocas, (le mari, la fille, la mère) et ils sont tous aussi chiants les un que les autres. Faith ta famille craint, reprend du service bon sang !
Et puis, finalement, elle quitte la série de manière la-men-ta-ble, avec une fin nullissime. (Les personnages de cette série ont vraiment tendance à avoir une fin de vie pourrie.)
Sullivan & Davis :
Cette année, c’est l’année "après la mort de Tatiana" et c’est l’occasion pour les scénaristes de présenter un John Sullivan qui se remet lentement de son alcoolisme. Enfin, le seul problème est qu’on le plonge (beaucoup trop vite) dans une histoire un peu "tape à l’oeil" de juge menacée, de "Super-flic" qui donne l’impression que la page est trop vite tournée.
A côté, Davis l’épaule, mais n’a plus vraiment d’intrigue à lui tout seul. Bon, dans un certain sens c’est presque tant mieux.
Bosco, Cruz et la nouvelle-dont-j’ai-paumé-le-nom :
Après le cliffangher de l’année dernière, il fallait bien remettre les personnages dans les rails, surtout celui de Cruz, et finalement sa dégradation au rang de "simple agent" était une plutôt bonne idée, puisqu’il a donné l’arc assez intéressant du "viol", une histoire d’infiltration qui tourne mal et qui réimbrique un peu les personnages autour d’un arc commun. On se surprend à éprouver de la sympathie pour Cruz. Par contre, le partenariat entre Bosco et la nouvelle ne fonctionne pas des masses : il n’y a plus la complicité, l’alchimie du couple Bosco-Yocas qui faisait toute sa particularité.
Moins d’ambulanciers :
A côté, les ambulanciers de services ont toujours des intrigues, mais celle-ci sont de moins en moins raccordées à leur métier.
Si, au départ, il y avait cette histoire de conflit avec un bleu gaffeur, mais, il a rapidement été mis OUT par Doc. Maintenant, on a des histoires de plus en plus soap-opératesques : Carlos se recherche une famille, Doc pète de plus en plus les plombs. Bref, on a limite l’impression que les auteurs ont eu l’impression d’avoir fait le tour du concept et prèférent parler d’autres choses.
De plus, lorsqu’on sait que Kim Raever part pour la 4eme saison de 24, on a un peu les chocottes pour la suite de la série.
Encore moins de pompiers :
On suit la droite ligne de la saison 4 à ce niveau là : Les pompiers n’apparaissent quasiment plus, à l’exception de Jimmy "Grocon" Doherty. (Ceux qui s’obstine à l’appeller Super-Jimmy n’ont jamais vu la Saison 2, où celui-ci se révèlait plus tête à claque que Pratt... non, non, je ne déconne pas.)
Cette année, Grocon se remet avec Kim. (Visiblement frappée d’amnésie, la pauvre.)
.......
Et...ça nous fait une belle jambe.
En bref :
En fait, dans ce qu’il reste de la série, c’est un Cop-show qui voudrait bien devenir The Shield, mais qui est sur CBS, alors ils ne peuvent pas le faire. C’est pourquoi, dans cette saison, les flics sont nerveux et les histoires glauques, mais cela ne dépasse pas un certain "politiquement correct". D’ailleurs, la saison 5 regorge de moment "coup de poing" assez bien foutus : Cruz se faisant violer suite à une sorte "d’excès de zèle", Sulli tirant dans la main d’un suspect, Cruz explosant les genoux d’un fuyard au flingue, etc...
Et où sont passés les stands-alones ? Mis à part celui de Noël (très mauvais d’ailleurs) les intrigues, même les plus moyennes se poursuivent sur 2 ou 3 épisodes forcés. De plus, il s’est ajouté une espèce de surenchère dans les histoires que j’ai pas vraiment apprécié. (De plus en plus d’histoires de mafias, avec des moyens de fous mis en place autour, des explosions à répétition. On s’éloigne de plus en plus des intrigues de simples histoires de flics (et autres agents) de terrains des premières saisons.
Bref, NY911, c’est peut-être pas Dieu qui l’a inventé. Parce que petit à petit on se demande de plus en plus "mais pourquoi je regardais cette série moi ?" après chaque épisode. Alors qu’on est plongé dans cette réflexion, Boomtown vient nous réveiller un peu.
Boomtown : Casse tête :
Bon, je ne vais pas me lancer dans une explication de la première saison de Boomtown alors que je n’ai vu que les 6 premiers épisodes. (Soit 1/4 de la saison.)
Le concept (une affaire policière vu selon le point de vue de 4 policiers, un procureur, une ambulancière et une journaliste) est intéressant et peut se révèler pleins de surprises. Si le pilote se contentait de poser les personnages autour d’une histoire au fond, plutôt banale, le concept explose littéralement avec le deuxième épisode : fragment qui s’imbriquent en plein milieu, déconstruction de l’histoire, fausses pistes balancées au spectateur, scène que l’on ne lie que plus tard avec la suite, épisode non linéaires. Et là, ça promettait.
Et puis, depuis quelques épisodes, on se demande ce que font les auteurs. Les épisodes deviennent ultra-linéaires, et finalement se centrent presqu’à chaque fois sur un personnage dont le point de vue sera complètement élargi au point d’éclypser complètement les autres. (Celui sur Fonceur semble limite de l’abus, la moitié de l’épisode se centrant sur lui.) De plus, parfois des histoires secondaires viennent se greffer à l’histoire, ce qui fait qu’on se demande parfois si l’on est pas dans un cop-show classique à la NYPD.
Heureusement ce qui sauve ces épisodes de l’oubli total, (d’autant plus que les histoires sont rarement très très originales : histoires de gangs (épisode 1) de "Cold Case" ("Chimère") de prise d’otage ou de témoins à protéger de la mafia, ça sent le déjà vu) ce sont les personnages ! En effet, et dès le pilote pour certains, les personnages ont un passé intéressant, (père irrascible et traumatisant (Tom) femme dépressive (....) ) un leitmotiv qui les rends attachant (la liste des 100 choses à faire avant de mourir pour Fonceur, l’envie d’aider tout le monde pour Thérésa) ou bien une storyline ( l’amourette entre le procureur et la journaliste.) Bref, des personnages auquel on s’attache au fond assez rapidement, qui semblent être fouillés, ce qui pêchait d’ailleurs dans les premiers épisodes de NY911. Sans parler que les acteurs sont tous assez bons, sans parler du petit plus de "l’expérience" pour certains (Donnie Walberg et David Mc...)
Bref, je continue bien entendu à suivre la série toute les semaines, en espérant que le concept soit mieux exploité que ça malgré tout.
Mon avis sur les séries qui sont passés cet été.(Fin)
That’s 70’s Show : Mini Guilty Pleasure
Avant That’s 70 Show, sur France 2, c’était une série sympa en attendant les inédits de Friends. Ca déconnait bien, ça se foutait de la gueule des années 70, on les voyait fumer des pétards (enfin, non, on ne les voit jamais fumer des pétards, mais c’est tout comme... Non ? Ne me dites pas que vous ne vous êtes jamais fait la réfléxion au sujet de ces passages bizarres où la caméra les centre de très près et où ils se marrent bêtement) et les personnages et leur intrigue étaient plutôt attrayantes.
Le seul problème, c’est à la longue, c’est moins drôle. Déjà que la saison 4 (ou 5 ??) montre visiblement un déclin (c’est de moins en moins drôles, les personnages sont faiblards, les intrigues tirent à la corde) mais à 00h00 en VF sur France 2, ça à carrément basculé du côté de la mauvaise série. Tellement mauvais, que ça en devient un Guilty Pleasure :
D’abord parce que c’est joué par des acteurs assez mauvais. Passé la surprise des premières saisons, on se rend compte que Ashton Cusher est atrocement répétitif et ne sait faire que deux mimiques : celle du benêt sur de lui et celle du mec découvrant qu’il a fait une grosse gaffe. L’acteur jouant Fez n’est pas mieux, non plus. Les autres s’en sortent plutôt bien, mais c’est sans compter avec la VF pitoyable offerte pour la série : Les voix ne correspondent pas et les acteurs surjouent à mort (mention spéciale pour Fez, une fois de plus) et les gags sont Véhéfisé (Un gag Véhéfisé, c’est lorsqu’un remplace une référence américaine par une référence française : Remplacer Rudolph Guliani par Jean Tibéri par exemple, Bruce Springsteen par Johnny Halliday ou les beatles par les 2Be3.) Heureusement, on a entendu pire.
Les situations sont répétitives (combien de scènes de rupture entre les deux andouilles ? ) ou bien sans queues ni tête, voire carrément grossières. (Le passage au supermarché dans un épisode.)
De plus, comme France 2 diffuse la série chaque été une 20aine d’épisodes, sans trop se soucier de la coupure des saisons, sans trop crier gare, (et sans rétrospective) on a complètement perdu le fil de l’histoire à chaque fois que ça reprend. On sait plus quel âge ont les personnages, où ils en sont les uns par rapport aux autres ni qui faisait quoi.
De toute cette mélasse subsiste quelques gags et à la fin de l’été ce qui me faisait rire était plus le jeux grossier des acteurs, ("Et là, il va faire une figure d’andouille") les situations que je voyais arriver à des kilomètres ("Là, elle va lui coller une baffe.... Hi hi hi, encore gagné !!") où de recoller les morceaux dans l’histoire (surtout que j’ai sauté des épisodes) tout en jouant aux jeux vidéos sur l’ordinateur. ("Quoi, c’est déjà fini ?")
Heureusement, France 2 à eu l’idée de placer "Shasta Mac Nasty" histoire qu’on puisse se dire "Ha ouais, c’est vrai, on peut faire encore moins drôle !!" Ils sont fort chez France 2 !!
Farscape sur Série Club : FARSCAPE IS SUPERIOR
SANS SPOILER SUR L’INTRIGUE !
Cet été, Série Club à eu la bonne idée de rediffuser l’intégrale de ce qui est (pour l’instant) la meilleure série de SF de la décennie. Et voir tout les épisodes dans un temps assez court (4 mois) mais régulier, permet quand même de faire une rétrospective de l’évolution d’année en année de la série. Inutile de résumer le principe de la série, un bon guide vous le fera.
La saison 1 n’est encore que l’ébauche de la série, un brouillon qui a de la gueule sur le pilote, mais qui se banalise un peu dans les épisodes suivants, les personnages n’ont pas encore exploités leur potentiels, la série se cherche et les effets spéciaux sont pour l’instant assez réduit. Il faut attendre le milieu de la première saison (le 1.10 "They’ve got a secret" pour être plus précis) pour voir l’élément important qui va amener la mythologie à venir. De plus, passé cet épisode, les épisodes gardent une mémoire de ce qu’il s’est passé dans les épisodes précédants, et à vrai dire, dans la saison 1, il n’y a pas un seul épisode qui soit "inutile", étant donné qu’au moins un élément de chaque épisode sera réutilisé lors des scénarios. Les scripts se mettent à aborder le passé des personnages de façon assez pertinante et, de plus, à la fin de la saison 1, à partir du moyen "Durka’s Return" (1.15), un nouveau personnage (Chiana) est injecté dans le casting et les épisodes possédent une certaine linéarité qui vont installer les vrais bases de la mythologie de la série avec le final de la saison 1 déjà assez éprouvant.
Le début de la saison 2 montre une assez bonne baisse de régime. Même si les effets spéciaux sont bien plus réussis, certains scripts ne suivent pas et connait ses épisodes les moins bons. Heureusement, le cap remonte juste après quelques épisodes. La saison 2 se permet d’aborder des épisodes qui ont un peu plus traits au passé des personnages, ( autour des personnages d’Aeryn et Pilot, (2.05 "The Way We Were’nt ou bien autour de Chiana 2.03 "Talking The Stones") mais elle va surtout se permettre de déconner avec eux : La saison 2 est remplis d’épisodes plus ou moins farfelus, qui même s’ils ne sont pas très originaux dans leur principes, (après tout en SF, la plupart des sujets ont déjà été exploités dans Star Trek) sont réalisés de manière décalée ou détonnante. C’est d’ailleurs ce qui qualifie aussi les épisodes de milieux et de fins de saisons, où les scénaristes se permettent de s’organiser une vendetta royale sur 3 épisodes, voire une opération de braquage. A noter la noirceur et la froideur (c’est le cas de le dire, ça se passe sur une planète glaciale) du final de la saison, se terminant sur un autre cliffhanger éprouvant.
Le début de la saison 3, même s’il est très bon, à déçu pas mal de fans. En effet, la mort d’un des personnages régulier du casting au cours des premiers épisodes n’a pas fait plaisir à certains. En plus d’un nouveau générique (l’ancien paraissait décalé, la situation initiale du personnage de John Crichton ayant beaucoup évoluée) et des nouveaux effets spéciaux, on constate que le casting à beaucoup évolué depuis le début de la série et que pas mal de personnages se sont greffés à l’histoire. D’où la décision après le 6eme épisode de la saison ("Eat Me") de scinder le casting en deux. Cela permet de donner un rôle à un peu tout les personnages et d’alterner "épisodes mythologiques" et "épisodes standaloniques" une semaine sur deux. A partir de l’épisode 3.13 "Scratch and Sniff" la série offre quasiment 10 épisodes mémorables jusqu’à la fin de la saison, un "quasi-sans-faute" où alterne des épisodes où les bizarreries scientifiques se croisent ou bien les personnages évoluent de façon quasiment irracontables, ou bien mettent en scène des délires ultra-décalés. Les deux épisodes avant le final poussent encore plus loin les capacités techniques de la série, tandis que le dernier épisode, teinté d’amertume et de rêveries, achève de convaincre le téléspectateur qu’il s’agit là d’une des meilleures série de SF depuis Babylone 5.
La saison 4 est particulière. Moins décalée, plus noire. Elle commence sur 3 superbes épisodes, avant d’alterner des épisodes à l’intrigue plus classique couplés à des épisodes plus noir. La faute aux diffuseurs qui voulaient une série moins "déboussolante" pour les téléspectateurs occasionnels. Seulement, en plus de s’offrir un lifting du casting (certains personnages disparaissant au cours de la saison 3, d’autres apparaissant en fin de saison3, début de la saison4) et des effets spéciaux encore plus travaillés, la série s’offre le luxe de caméra 16:9 et d’une qualité HDTV. Résultat : le grain de l’image saute carrèment aux yeux et c’est un régal.
Le milieu de la saison 4 offre aussi 3 épisodes excellents après lesquels, le concept de la série se remet à changer, et s’offre même au 4.11, "Unrealized Reality" un épisode quasiment métaphysique (du JAMAIS vu ! Et je parle bien de la métaphysique telle qu’elle est entendue par les philosophes, pas ce mélange de fantastique et de poésie un peu brouillonne qu’on croit trouver dans Matrix (à tort.))
Si l’épisode suivant cette trilogie déçoit un peu, le final de la saison est assez intéressant. Bien plus noir qu’à l’ordinaire, pessimiste quant à la nature humaine, les personnages arrivent parfois à des extrémités qui font limites froid dans le dos, ou bien à des coups tordus. Evidemment, le final de la 4eme saison se termine sur un cliffhanger prenant, irésolue... jusqu’à la semaine dernière.
Bref, la redif sur Série Club c’était intéressant... jusqu’à ce qu’ils s’arrêtent de diffuser à 8 épisodes de la fin... comme des cons !
Moonlighting/ Clair de Lune : Concentré au compte goutte :
HAAAAAAAAAA !!! Je remercie le mec qui a eu l’idée de remettre Clair de Lune sur France 3. Dommage que sa proposition n’est pas été suivie plus que ça. En effet, la série à accumulée les retards, et les diffuseurs ont quand même fait la bourde (j’avais rarement vu ça...) de diffuser le même épisode d’une semaine sur l’autre. Après qu’ils ne viennent pas se plaindre d’une baisse d’audience.
Malgré un titre VF qui peut sembler ringard, Moonlighting reste une référence culte des années 80. Jarod en a parlé mieux que moi dans sa chronique. En gros, ça raconte les aventures de Bruce Willis et de Cybille Shepard qui montent une boite de détectives. Entre Maddie, la "fausse prude" (Cybille) et David, le "playboy sûr de lui" (Bruce) c’est chien et chat, et la série joue beaucoup là dessus. Ajoutez à cela : des enquêtes totalement tordues (un homme demande à ce qu’on lui trouve une femme, une femme veut qu’on surveille le corps (mort) de son mari pour qu’il ne viennet pas l’assassiner, un homme s’est mis un contrat sur sa propre tête, Maddie veut prouver que son père ne trompe pas sa mère ...) des scènes décalées (scène de course poursuite en chaises roulantes dans un couloir d’hosto ou de baston dans une morgue...) des débuts d’épisodes sans queues ni tête, des dialogues étranges (pendant tout un épisode, David veut prouver à Maddie qu’il est mal de ne pas croire en Dieu, et "chhhut, IL pourrait nous etendre") et une secrétaire nunuche qui touve quand même le moyen de répondre au téléphone par un speech de 5 minutes, en vers, et toujours différent à chaque épisode.
Le D.A. de la chronique : GTO
Oui, chaque semaine, j’ai décidé de parler d’un Dessin Animé, qu’il soit Japonais, Français ou... heu non.
Je parle à peine d’une série qu’elle est remplacée par une autre. Faisons vite fait. GTO parle d’un voyou qui devient prof. Onizuka est une sorte de Nicky Larson (mais puceau) à mi chemin entre le super fortiche (en baston, à la déconne) et le looser (dans tout le reste) qui se fait détester par tout ses éléves et par la salle des profs aussi. Heureusement, peu à peu, à force d’être à la fois déconneur avec les élèves, amical, et sévèrement allumé, il réussit à redonner confiance à tout ses élèves et à déjouer des machinations totalement tordues qui pèsent sur sa tête.
Le DA est une sorte d’Anti-L’instit, très drôle, mais parfois énervant par sa répétitivité ou par son exagération. L’animation est assez correcte, le dessin aussi. Le doublage VF m’énerve un peu au niveau du prof (Onizuka) qui n’a pas la voix qu’on pourrait s’attendre d’un tel personnage et de quelques uns dont les voix ont des airs de déjà vus assez énervants. Par contre, elle ose au niveau de l’adaptation, un très bon point : les insultes fusent, font mouches et "vrais" (on entend des "connards" "enculés" etc...) et les références typiquement japonaises sont respectés. Chapeau ! Entendre une phrase comme "les types de Todaï sont tous des enfoirés" c’est quand même assez balaise, vu qu’il faut avoir un minimum de culture japonaise (Tokioite, plutôt) pour comprendre ce qu’est Todaï.
Bref, GTO c’était une bonne petite série d’animation qui cassait pas des briques (enfin, le perso, si) et qui avait l’avantage d’avoir été bien diffusée. (Contre exemple total de 70’s show, dans le genre.)
Welcome to Newport Bitch
Petit test à la manière de la fois où j’ai regardé un épisode de "Bernard Tapie super flic" : suivre la nouvelle série de France 2 "Newport Beach" sur un écran d’un oeil, et The OC, le premier épisode de l’autre sur un écran quelconque.
Bon, au départ, (avant que mon téléviseur ne merde) c’était assez jouissif d’avoir en face de soit deux écrans en train de diffuser le même programme. C’est là, que je me suis rendu compte d’une caractéristique assez particulière de la vidéo sur France 2, j’avais beau m’acharner à caller le programme en anglais de sorte à ce qu’il m’arrive avant d’avoir l’image de France 2, rapidement France 2 le dépassait et le retard entre le programme anglais et le programme français s’accroissait. A se demander comment fait la vidéo en VF pour passer plus vite que la vidéo anglaise (surtout que j’ai regardé plan par plan... pas de coupures.)
Au départ, c’était marrant, mais presque chiant. Une réplique fusait en français, et j’avais quasiment un copié/collé de l’original en anglais qui m’arrivait à l’oreille dans les secondes qui suivaient. De plus, le travail des doubleurs ne m’a pas choqué au point de bondir de mon siège, c’est "ce à quoi on pouvait s’attendre."
C’est à partir du moment où le personnage de Seth (Adam Brody) apparait à l’écran que j’ai bondit à en faire un trou dans le plafond. Ils lui ont collés une voix qui en très loin de l’original, et qui est loin de retranscrire ses mimiques sonores. C’est aussi à partir de ce moment là que le décalage entre la VF et la VO est devenue insupportable, en partie à cause des références à la pop culture qui n’ont pas arrêtés de sauter, mais pas que ça !
On commence par le gag sur GTA. Le jeu est gommé et remplacé par un "dans ce jeu, on peut voler des voitures." L’idée du gag reste la même, mais sans la référence Pop-culture, il est affadie.
C’est d’autant plus bizarre que la scène où Sandy Cohen recravate Ryan, il lui explique que faire un bon noeud de cravate, cela change selon les textures, le poid, la forme, et parfois cela reste un mystère. Dans la VF, cette dernière indication est complètement zappée. De plus, la remarque "ça se porte quand même mieux que le jogging" devient "te voila sapé comme un prince." Pourquoi de tels changements ? Les traducteurs auraient-ils traduit seulement le début des phrases et laissés au comédien le choix d’en choisir la fin.
Autre changement tout nul : Une mère qui a peur de "faire trop Avril Lavigne" c’est marrant, parce qu’on voit tout de suite la pétasse de mode qui veut faire jeune. Par contre, lorsqu’elle dit en VF, qu’elle a peur de faire un peu trop "Cléopatre" ça devient anecdotique.
Les intonations de la voix change parfois pas mal. Alors que dans certaines scènes les personnages lancent des salut, des soupirs ou des "dépéchons nous" d’une voix un peu plus forte, en france, le ton reste complètement plat. (Voir scène où Sandy retrouve Ryan se recravatant ou lorsque le père Cooper veut emmener toute sa petite famille.
"Welcome to dark side" devient un truc comme "bienvenue dans l’enfer californien" ou comment transformer une référence à Star Wars en phrase vide de sens.
Autre spécialité particulière le "Seven/seven" devient un Gin Tonic. La peur de faire de la pub à Anne Sinclair ?
Là, je pinaille, mais la phrase : "Je veux que mon mari ai raison à ton sujet devient", "n’abuse pas de la confiance de mon mari" sans doute pour que ça pénètre plus facilement dans le cerveau du téléspectateur.
Le défilé de mode est assez ringardisé aussi. Là, où les top model et les invités parlent de Calvin Klein, etc.. en france on parle de robes vertes et de talon carrés. Pourquoi gommer toutes ces références culturelles, je doute que la chaine juge que cela soit un placement de produit, vu que je doute que le téléspectateur lambda de France 2 ai les moyens de se l’acheter. Et même si le téléspectateur ne connait pas toutes les marques, (comme moi) il sait qu’il est dans la mode, dans un monde de néophyte, et pas au bac de "stock affaire."
Mon téléviseur a failli, et j’ai pas pu voir si les passages de la fête où l’on voit des types se sniffer de la cocaïne sont restés. Par contre, les branleurs sur le canapé complètement défoncés sont toujours visibles.
=> Contre sens pourri : le "Why you dont come back to Chino ? I’m sure that they are nice car in the Parking that you could steal" se transforme en "A ta place je retournerais à Chino, il faut pas que tu perde la main, y a plein de chouette voitures à voler." Personne n’a pensé que c’était plus logique que Seth suggère à Ryan de voler une voiture POUR retourner à Chino. (Ce qui, face à des jeunes riches et fiers de leurs voitures, le fait moins.)
=> Pourquoi tout ce que Seth dit de marrant est gommé ? Dans le pilote, Seth explique aux mecs qui le font chier qu’il ne vaut mieux pas qu’ils l’emmerde, parce que "les gros qui tabasse le faible, ça fait cliché !" Dans la VF, il les insulte et les traites de sous dévelloppés. (Ce qui justifie le fait qu’il se fasse frapper.)
=> Bon, on jase sur "Welcome to the OC Beach" qui se transforme en "Bienvenue à Newport Bitch" ou l’inverse. Mais, le pire, c’est que dans la phrase d’après Luke expliquait ce que OC veut dire. "C’est comme ça que ça se passe à Orange County." (Pourquoi n’avoir pas fait un "Bienvenue à OC, connard. C’est comme ça que ça se passe à Orange County" on aurait l’explication du O et du C juste après pour les néophytes.)
=> En règle général, tout les soupirs, et phrases résumé par un simple "excuse me" ou "whooo" sont effacée par un truc nettement plus explicites. Quoi ? Ca cadre pas avec les lèvres. Tant pis, on profitera des contre plan pour faire du "off".
=> Evidemment, lorsque Seth parle de "fight club" ça se transforme en "club d’art martiaux." Pareil lorsqu’il fait des faux coups en "ça", il nomme ses coups et une petite boutade est transformé.
=> Truc étrange, la mère de Seth n’est absolument pas inquiète que son fiston sorte. Alors que dans la VO, elle dit que "Seth n’était jamais sorti avant" en VF, c’est gommé. Le "thanks god" qu’elle pousse en le découvrant endormi sous entendait très bien qu’elle était inquiète parce que son fils n’était pas rentré. Transformer ça en "c’est ici que tu dors maintenant ?"
=> Référence qui saute encore. A "new Beemer" deviens : "une nouvelle moto". Bon, la VF à au moins l’avantage de me dire ce qu’est une "Beemer", mais garder la référence culturelle bordel, ça donnait l’impression de savoir ce quoi Sandy parlait ! Merde !! Pareil pour "je veux pas jouer au mauvais policier" (ceux des films) qui deviens "je ne vais pas te faire la morale."
=> "You could show me your world or your "hood" (ta zone) deviens : "tes potes truands" (merde, Seth est totalement ringardisé dans cette scène.)
Bilan : Ce pilote est vraiment pas terrible, et tout ce qui le sauvait c’était les références culturelles, les dialogues et le personnage de Seth Cohen. Or, en français, après la 10eme minute, les références sont gommées, les dialogues sont ringardisées à force de vouloir "que le plus grand monde comprenne" (les américains ont compris, pourquoi pas nous ?) et le personnage de Seth passe d’un "mec marrant mais effacé" à "un pauvre type."
Pour mémoire le doubleur de celui ci s’était énervé en 2 ou 3 posts sur un forum consacré à la série où les fans avaient dénigrés la VF rien qu’après en avoir entendu des petits bouts. Si sur le coup j’avais trouvé qu’ils avaient un peu exagérés, finalement, au vu de l’épisode en entier, ils n’ont pas tout à fait tort. J’ai de gros reproche à faire sur l’adaptation, en particulier sur ce doubleur là, et en particulier sur la traduction des phrases de Seth Cohen. ( Pourquoi avoir changé du tout au tout ce qu’il raconte dans la scène sur la plage ??)
Ce qui est tuant c’est qu’on voit un épisode des Simpsons 1 heure plus tard aucunes références, même les plus obscures restent et sont traduites telles qu’elles. (En 5mn on parle de Guliani, de Toy’s R Us, d’Al Jezeera, et de Télé réalité que l’on ne voit que là bas.)
Deux reproches à faire à ce pilote quand même :
Comment Seth et Ryan réussissent t’il a revenir chez eux après la fête. On sait que c’est Summer et ses copines qui les ont emmenés, mais qui les a ramenés ? Sachant qu’aucun des deux n’a de voiture, qu’ils sont en mauvais terme avec tout le monde et que Summer, elle, a ramenée Marissa.
Bon, je vais me taper les autres épisodes en VF à partir de la semaine prochaines et ça me dépite de savoir que ce que je vais entendre n’aura plus rien de drôle. (J’ai peur de ce que va devenir "Magic the Gathering" dans la bouche de SethVF : "le jeu des 7 familles" ??) Ca donne limite envie de récupérer les scripts originaux et de les bouquiner pendant les épisodes. Heureusement que vers le 7eme ou 8eme épisode, ça soit l’intrigue qui est intéressante et non plus ce qu’il y a autour, parce que sinon j’aurais décroché !
Prémium TV : Carnet de bord de la séance :
On m’attendait au tournant pour que je laisse quand même une chronique sur le premier festival des "Premiums TV", "un truc à la mission Mâcon" seulement, bon, on a quasiment tout écrit (sauf l’inécrivable) les deux jours suivant sur le forum. Des interjections bizarres aux comptes rendus de séances en passant par ce qu’on a bouffé au Macdo d’a côté.
Donc, soit je me fait chier à tout raconter, tout, dans les moindres détails, soit je raconte n’importe quoi, soit je ne raconte rien du tout. Bon, comme ma chronique est attrocement remplie cette semaine, j’ai opté pour la troisième solution.
A dans trois semaine/un mois.
Flying Lassie.
LTE || La Ligue des Téléspectateurs Extraordinaires
Messages
1. Commentaire, 30 octobre 2004, 03:29
Excellent compte rendu du doublage de The O.C.
Ca serait intererssant, à defaut d’etre utile, d’envoyer ce texte à la boite de doublage.
2. Commentaire, 1er novembre 2004, 12:21
Très belle analyse de "notre" rapport à Urgences, cette série qui nous fait supporter les dimanches soirs ; Petite précision New York 911 est diffusée par NBC et non par CBS.
A propos de cette remarque :
"Pourquoi de tels changements ? Les traducteurs auraient-ils traduit seulement le début des phrases et laissés au comédien le choix d’en choisir la fin."
Un extrait de la conférence de M. Winckler sur les séries :
"Mais tout ça est édulcoré par le passage à la télévision française. Et ça, c’est un
vrai problème. C’est-à-dire que s’il faut... c’est pour ça que je suis un militant de la
version originale sous-titrée. Parce que c’est beaucoup plus difficile de trafiquer des soustitres
que de trafiquer des VF dans lesquelles les comédiens qui doublent la VF peuvent
faire ce qu’ils veulent, en fait. Les comédiens qui doublent improvisent très souvent. Moi
j’ai vu des séances de doublage, ils disent, "oh ben ouais, mais cette ligne de dialogue,
elle est pas terrible, on va la changer." Ben, ils font ce qu’ils veulent."
Si c’est exact ça explique certaines choses.
3. Commentaire, 2 novembre 2004, 15:51
A noter que le niveau du doublage s’est légèrement augmenté avec le temps (référence à la pop culture plus présentes, soupir et Ewwww ajoutés.)
4. Commentaire, 2 novembre 2004, 18:10
Tiens, il manque un bout de ta chronique mad :)
Sinon, je ne suis pas complètement d’accord avec ton analyse de Farscape, mais ca n’engage que moi ;)
5. Commentaire, 3 novembre 2004, 15:51
Je suis comme 666, il me manque la fin de ta chronique (j’ai pas la partie sur the OC par exemple).
Comme on est tous les 2 sous Mac, y aurait-il un rapport de cause à effet ?
6. Commentaire, 8 novembre 2004, 15:49
SALOPERIES de trucs !!! J’utilise un mac et "effectivement" il manque la fin de la chronique. Est-ce du au fait que j’ai édité ma chronique sous mac ?? Merde !
Ca sera réparé d’ici... la semaine prochaine.
7. Commentaire, 8 novembre 2004, 17:11
Apple-adeptes, Macophiles unissez vous ! On doit nous rendre la fin de la chronique de Mad. Halte au complot de Bill Gates !
8. Commentaire, 8 novembre 2004, 20:26
Je vous rassure, sur PC la fin de la chronique manque aussi...