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Jeremiah
1x09 - The Red Kiss
Sang jeune
mardi 17 septembre 2002, par
Après s’être fait voler leur voiture, Jeremiah et Kurdy poursuivent à pied une route qui les mène jusqu’à une communauté vivant dans les restes d’un parc d’attraction. Plusieurs enfants de cette communauté ont récemment été enlevés. Les autres enfants y voient les actes d’un vampire. Et ils voient aussi en Jeremiah celui qui va les sauver...
Ouch.
Quand le teaser d’un épisode vous fait dire : ’’bon sang, que c’est débile !’’, les choses sont plutôt mal parties. Et malheureusement, les choses en restent à peu près là pour tout le reste de l’épisode. Peut-être est-ce parce que, dès le départ, je ne suis pas ’’rentré’’ dans l’histoire (cela dit, je ne crois pas que ce soit le cas) mais pratiquement rien ne m’a semblé crédible dans cet épisode. Tout semblait forcé, téléphoné, mal écrit.
Au catalogue des absurdités :
Les enfants qui voient en Jeremiah le Messie en se basant sur le dessin d’un flipper (qui ne ressemble même pas à Luke Perry !)
Le bouquin d’histoire Romaine qui, le hasard comme par hasard, se révèle utile quand Kurdy trouve la résolution de l’histoire grâce à ce qu’il a appris des aqueducs. Au passage, et sachant qu’un des enfants a disparu d’une pièce dont l’issue était gardée, peut-être Jeremiah et Kurdy auraient pu commencer par inspecter cette sorte de bouche d’aération de 1 mètre de large et qui s’ouvre en tirant dessus, plutôt que de partir explorer le parc au petit bonheur la chance...
ou l’homme qui espère se soigner en *buvant* du sang d’enfant. Apparemment, ils ont tout oublié de leurs cours de collège et des mystères de la digestion...
Il y en a d’autres, mais l’intérêt de les passer toutes en revues est limité.
Cerise sur le gâteau, la conclusion de l’épisode où les enfants sauvent la situation sans qu’il nous soit expliqué comment ils ont échappé à l’attention de leurs parents, pourtant à priori au courant qu’il y a des enlèvement d’enfants dans le coin, ni comment ils sont fait pour arriver avant Kurdy et les autres, partis avant eux, sans se faire voir de ceux-ci. Ni d’ailleurs pourquoi Jeremiah a voulu partir seule pour commencer, si ce n’est pas pur plaisir de se faire sauver. On se croirait dans un des plus mauvais Spielberg.
Seul bon coté de l’épisode, les considérations de la semaine sur le thème de l’espoir, qui s’intéressent à l’espoir dérisoire et fou qui habite ses enfants, et qu’ils ont placé en Jeremiah d’après la supposée ressemblance entre lui et le dessin du chasseur de vampires du flipper.
