1x10 - Journeys End in Lovers Meeting

Cette communauté marche, depuis près d’un an, vers un objectif maintenant tout proche. Un lieu proche où un miracle se produira et où Dieu les rappellera à lui dans un éclair de lumière. Sur le chemin, ils ont semé l’espoir...
Kurdy se rapproche tout particulièrement d’une femme nommée Constance, et qui l’intronise aux coutumes de ce groupe, dont le leader prêche que la Grande Mort était pour Dieu le moyen de permettre aux hommes de reconstruire un monde meilleur que celui qui fut détruit.

Cet épisode permet à Straczynski de montrer et d’approfondir les motivations du personnage de Kurdy, et particulièrement en quoi elles diffèrent de celles de Jeremiah. Contrairement à lui, Kurdy ne poursuit pas une quête, ne s’est pas lancé dans cette aventure avec un but quelconque. Depuis toujours, Kurdy est simplement en quête d’un endroit où il serait bien, un endroit auquel il appartiendrait. A ce moment, lui vient le sentiment de plus appartenir à cette communauté qu’à la quête de Jeremiah.
Kurdy est révélé dans toute sa complexité, passant du poète à l’homme d’action en quelques secondes, quand il comprend que Jeremiah est en danger.

C’est la richesse de cette étude de caractère qui fait toute la qualité de cet épisode, dont on ne doit donc pas attendre quelque chose de trépidant.
’’Journeys...’’ bénéficie en outre grandement des conditions météos à Vancouver au moment de son tournage : tout le décors est immergé sous un voile de neige, c’est absolument magnifique.

Dans ce que je qualifierais de plus pur style J. Michael Straczynski, l’épisode se termine d’une manière qui laisse à chacun la possibilité de réfléchir, et le choix de croire en ce qu’il a envie de croire. Quel bonheur de trouver un discours sur les communauté religieuse qui soit à la fois responsable et pas totalement convenu !...