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Malcolm
4x14 - Hal’s Friend
Little Men
mercredi 2 avril 2003, par
A la loterie des bons épisodes, je vous annonce aujourd’hui qu’on a fait carton plein. Quatre histoires très drôles dans un même épisode, cool !
C’est simple, il n’y a aucune story-line à jeter, je n’arrive même plus à me souvenir depuis quand une telle performance était arrivée dans un épisode de Malcolm, c’est dire...
Parmi les nombreuses bonnes nouvelles de cet épisode : enfin une intrigue convenable pour Francis et le ranch ! Piama et Gretchen sont partie entre filles visiter Las Vegas, laissant les hommes entre eux. Comme Otto n’a pas l’habitude de dormir seul, il décide unilatéralement qu’en attendant le retour des femmes, il dormira avec Francis (ce qui contrarie quelque peu notre héros, on s’en doute). Passée la révélation d’apprendre que Otto dort systèmatiquement nu (argh !? clic !), Francis a la douleureuse surprise de découvrir qu’en plus son teuton de patron n’arrête pas de crier durant la nuit... Ca nous offre quelques scènes bien cocasses jusqu’à ce que Francis lise un mot laissé par Gretchen lui indiquant que pour stopper les hurlements, il faut masser le lobe de l’oreille d’Otto. Découragé de ne pouvoir dormir, Francis s’exécutera. Ce n’est pas une histoire qui prend beaucoup de place, mais elle est très très drôle visuellement et accoustiquement !
Du côté de Malcolm, il se retrouve invité d’office à l’anniversaire de Dabney, où il est le seul invité avec Stevie. Dabney reçoit une panoplie pour jouer au paintball, immédiatement confisqué par sa mère autoritaire (raison invoquée : ça ne l’aide pas à réfléchir, on ne peut pas lui donner tort, mais bon, du paintball !!!). Résultat Malcolm l’emmène de force à la salle de paintball où Dabney pète les plombs et se venge de tout ce qu’il a subi jusque là (c’était une mauviette, obéissant aveuglément à son acariatre de mère) au point qu’il devient autoritaire vis-à-vis de sa maman "No mom, I’m no longer your little boy. I’m your little man". Formidable, surtout pour le pétage de plomb caractérisé de Dabney sous les yeux des autres gosses effrayés.
Hal, quant à lui, reçoit à la maison un copain de jeunesse : Larry (en fait il profite que Lois ne soit pas là, car elle ne peut pas le supporter, ce qui se comprend). Larry est une grosse brute qui adore casser les biens des autres et il arrive à persuader Hal de réaliser bien des méfaits avec lui. C’est ainsi qu’ils passent la nuit à détruire avec application, et quelques bières dans le nez, un mur entier de la maison ! Hal ne se rendant compte de l’énormité de la chose qu’au petit matin... mais acceptant tout de même de suivre Larry dans une nouvelle bétise : se venger d’un vieux qui leur aurait gaché une partie de leur jeunesse. Mais ils sont aperçus par le vieil homme qui, ravi, les invite à prendre un thé. Au cours de la conversation, ils découvrent qu’il les a en fait beaucoup aidé en couvrant quelques unes de leurs sottises. Au moment de repartir, lorsque Hal remarque qu’ils ont eu de la chance en n’attaquant finalement pas le vieux, Larry emboutit volontairement le porche de la petite maison. Irrécupérable ! Et surtout, très méchant, mais particulièrement drôle à voir !
Mais comme souvent, le plus drôle dans Malcolm, c’est Dewey. Martyrisé par Reese, Dewey trouve une excellente parade : faire croire qu’il est au téléphone avec sa mère. On s’en doute, Reese se calme très rapidement... mieux, il obéit par l’intermédiaire de Dewey à tout ce que lui ordonne sa mère (donc Dewey lui-même) : ranger la chambre de Dewey, faire le jardin, se couper les cheveux, etc... La situation est drôle en soi, mais elle devient carrément tordante lorsque Alison, la copine de Reese s’en mèle et semble sur le point de découvrir la vérité : s’emparant du téléphone, elle commence à discuter avec l’horloge parlante et croit véritablement parler à Lois. Impossible à ce moment-là de ne pas se rouler par terre de rire ! D’ailleurs, on est obligé d’avoir la même réaction en voyant la tête de Dewey à la fin de l’épisode lorsque le téléphone, collé à son oreille, sonne tandis que Reese réalise qu’il s’est fichu de lui. De grands moments de la série !
Bref, rien à jeter dans cet épisode, on peut même dire que chaque histoire est une petite réussite. Ne boudons pas notre plaisir : les sitcoms de bon niveau sont aujourd’hui suffisamment rares pour ne pas passer à côté de ce petit bijou !