4x22 - Day Care

Le bébé est donc arrivé et, comme prévu, il perturbe légèrement la vie si bien réglée (!) de la petite famille.

Pour commencer, c’est le roi des pleurs : il ne s’arrête jamais, c’est totalement ingérable. Mais le vrai gros problème, c’est surtout qu’il pompe énormément des maigres ressources financières de la maisonnée. Du coup, ils sont obligés de réfléchir à des moyens pour s’en sortir.

Or, comme chacun sait, les USA sont extrèmement communautaristes et religieux. Hal et Lois pensent donc tout naturellement à s’orienter vers une des nombreuses Eglises des environs afin de profiter de leurs moyens (on partage tout et on s’entraide, c’est le mot d’ordre de ce genre de communauté).

Le problème c’est que la famille de Malcolm est tout simplement incapable de s’intégrer à une telle communauté (d’ailleurs, dans les séries, les héros ne s’intègrent jamais ; on se souviendra de Mulder et Scully dans Arcadia). Ils vont donc marquer de leur empreinte la communauté à plusieurs reprises :
 Hal profite de la main d’oeuvre gratuite pour reconstruire le mur qu’il avait abattu quelques épisodes avant mais se retrouve avec une horrible fresque représentant Jésus dans sa chambre (et Jésus ne fait que le regarder, ce qui a le don de le perturber),
 Lois confie le bébé à la garderie et ce dernier perturbe le lieu à force de pleure sans arret. Lois doit par la suite garder un gosse (n’oubliez pas que l’entraide est primordiale) mais et bien incapable de s’occuper d’un garçon normal en même temps qu’elle bosse au supermarché...
 Reese semble découvrir le Seigneur et pète les plombs : il constuit un objet volant afin de rejoindre Dieu... ça se terminera en atterrissage dévastateur dans le bureau du prètre,
 Malcolm refuse catégoriquement d’intégrer cette communauté qu’il considère comme encore plus félée que sa famille (et il a pas vraiment tort),
 Dewey est obligé de participer aux activités de l’Eglise et on sait que lorsque Dewey fait quelque chose à contrecoeur il ne se gène pas pour tout saccager...

Bref, c’est le bordel comme on pouvait s’y attendre mais aucun gag ne ressort particulièrement du lot. En fait, l’épisode est d’assez bonne qualité mais ça tient surtout à sa critique de ces communautés religieuses plus qu’à ses blagues (on a eu des épisodes de Malcolm beaucoup plus drôles). Comme pour les Simpsons, c’est lorsque Malcolm s’attaque frontalement aux "déviances" de la société qu’il convient le plus de la regarder. De ce point de vue, cet épisode est à ne pas manquer.