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A la Découverte...
NY-LON
samedi 2 octobre 2004, par
Le pitch (ça fait classe, non ?)
Drôle de nom pour une série, me direz-vous ! Peut-être, mais il est justifié. NY pour New-York, LON pour London. La série se passe moitié-moitié (je n’ai pas chronométré, mais c’est l’idée) dans ces deux villes. Pour quelle raison ? Une new-yorkaise se fait voler son sac à Londres, rencontre Michael...coup de foudre ? Peut-être, si les ex, les amis et la famille ne leurs mettent pas les batons dans les roues. On ajoute un cadavre, une boucle d’oreille perdue, des voyages transatlantiques, de la musique pop british et soupe américaine et la sauce prend !
- NY-LON
Ca passe où ?
Sur Channel 4 (Grande-Bretagne).
Petit historique
Les séries britanniques se portent bien : après Coupling qui en est à sa quatrième saison, et la mini-série « The Worst Week of my Life », voici donc une nouvelle comédie romantique déclinée en sept épisodes. On connaissait le savoir-faire british dans les films (Quatre mariages et un enterrement, Coup de foudre à Notting Hill, Le journal de Bridget Jones), et c’est avec plaisir qu’on le retrouve dans les séries.
Les acteurs
Edie : Rashida Jones (Boston Public, Full Frontal et fille de Quincy Jones)
Michael : Stephen Moyer (Cadfael, Cold Feet)
Astrid : Rachel Miner (Sex and the City)
L’histoire d’amooooooooooour
Histoire d’amour = deux héros que tout oppose, c’est bien connu.
Ici, cela commence par le lieu de résidence, New-York pour Edie, Londres pour Michael. Ensuite, professionnellement, on peut difficilement faire plus éloignés : Michael est trader à la City, Edie est vendeuse de disques (33 tours !) la journée et donne des cours du soir à des adultes.
Côté entourage, les amis pour Edie, la famille et les amis pour Michael
- Coup de foudre
L’environnement
Nous sommes très loin de l’environnement glamour de Notting Hill. On se rapprocherait plutôt des films de Ken Loach pour la partie se déroulant à Londres, avec la famille de Michael qui tire le diable par la queue. Michael étant un trader de la City, il a de l’argent, et se fait un devoir de s’occuper au maximum de son neveu de 10 ans. Michael habite un grand duplex qu’il partage avec sa sœur et un ami. Duplex dans un état ignoble, sans papier sur les murs, tuyaux apparents, une horreur !
Côté New-York, cela se déroule dans le Lower East Side, avec beaucoup de scènes dans un bar assez underground. Les amis d’Edie ont tous un grain, s’habillent grunge, font de la musique (pour certains). Edie habite un appartement avec sa copine Astrid.
Le point commun entre Michael et Edie, c’est donc la colocation, comme dans Friends.
Et c’est bien ?
OUI ! Sinon je n’inciterais pas le plus grand nombre à découvrir NY-LON. Le syndrome 24 ayant fait des emules, il y a beaucoup d’utilisation des splits-screens, mais avec plusieurs fois le même personnage. Les situations sont vues du point de vue des 2 protagonistes, on a donc souvent droit à un retour arrière sympathique pour comprendre ce qui s’est passé. A noter que tous les titres des épisodes commencent par « Something about » ce qui n’est pas sans rappeler le nommage des épisodes de Friends (The one with….).