Boston Legal

Le pitch
La vie dans la grande firme d’avocats « Crane, Poole, and Schmidt » de Boston, avec des avocats tous plus égocentriques les uns que les autres.

La fine équipe

Ca passe où ?
Sur ABC le dimanche

Ce que je sais sur la série avant de regarder
Boston Legal est une série dérivée (spin-off) de « The Practice », série judiciaire de David E. Kelley, qui a duré 8 saisons. A la fin de la 7è saison, la série s’essoufflait, et pour rajouter du sang neuf, les acteurs principaux sont partis pour laisser place à James Spader (Alan Shore) , Rhona Mitra (Tara Wilson) et sur la fin William Shatner (Denny Crane). On pouvait craindre le pire, mais c’est le meilleur qui est arrivé : James Spader a littéralement dynamité la série, avec un rôle qui lui a d’ailleurs valu un Golden Globe. Dans le spin-off, nous suivrons donc James Spader, Rhona Mitra et William Shatner dans une grande firme, l’opposé de la petite firme de Bobby Donnel.

Les protagonistes
Alan Shore (James Spader) avocat spécialiste des coups tordus, pas toujours très légaux.

Tara Wilson (Rhona Mitra) était assistante judiciaire dans The Practice, est maintenant avocate à part entière, mais fait malheureusement surtout de la figuration.

Taraaaaaaaaaaaaaaaaaaaa

Denny Crane (William Shatner), l’un des associés de la firme. Vieil avocat briscard, dont le leitmotiv est « Denny Crane » qu’il prononce à tous bout de champs.

Sally Heep (Lake Bell) jeune avocate qui porte des jupes très courtes comme Ally McBeal, mais qui fait limite prostituée par moments.

Brad Chase (Mark Valley), avocat qui vient de New-York pour tenter de prendre la place de Denny Crane ? En tous les cas, il y a des étincelles avec Alan Shore.

Lori Colson (Monica Potter). Il fallait bien une blonde, la voilà

Ce que j’ai regardé
Les 5 premiers épisodes. La firme était déjà installée dans les 3 derniers épisodes de The Practice mais même si vous n’avez jamais vu The Practice cela n’est pas gênant. Tous les personnages sont présentés, en particulier Brad Chase qui pourrait faire de l’ombre à Alan Shore. Le montage est très rythmé, les affaires bien tordues comme DEK sait si bien faire. La ville de Boston est assez mise en valeur, et contrairement à The Practice (je sais, je compare beaucoup, mais comme c’est un spin-off, c’est logique) l’image est très lumineuse, ça change du gris/noir.

Sally et Brad

Les affaires traitées au tribunal permettent surtout à chaque avocat de se mettre en valeur, avec les grandes tirades chères à DEK. On aime ou on n’aime pas, mais c’est très efficace.

Les relations entre les avocats de la firme sont aussi très intéressantes à observer. Que ce soit Alan Shore vis-à-vis des femmes, qu’il traite souvent comme des objets bons à exhiber ou à servir sa cause dans un procès, ou Alan Shore vis-à-vis de Denny Crane qui est plus ou moins son mentor, la galerie de portraits est truculente.

Et c’est bien ?
Très bien. David E. Kelley a repris du poil de la bête, après 2 flops consécutifs (Girl Club et The Brotherhood of Poland). Cette fois-ci, il continue sur une valeur sûre qui a déjà fait son succès dans The Practice et Ally McBeal, la série judiciaire. Et il prend le meilleur de ses 2 précédentes séries, à savoir l’humour d’Ally McBeal, et la gravité de The Practice. Il faut juste qu’il évite ce qui fait sa marque de fabrique, à savoir tous les personnages qui parlent en même temps dans une cacophonie incompréhensible

Le tribunal c’est fun

Vais-je continuer à regarder ?
Oui, car j’aime beaucoup les séries judiciaires, et que Boston Legal allie l’humour à la gravité avec un dosage au milligrame près.

Liens :
ABC