Ce Garçon Qui Aimait les Livres

Tandis que Dawson fait tout son possible pour éviter que Natasha ne se fasse virer, Joey essaye d’en savoir plus sur Eddie, Audrey devient la chanteuse du groupe d’Emma mais malheureusement pour elle, Pacey est trop occupé pour la voir à l’oeuvre. De son côté, Jack demande des explications au professeur Freeman qui lui a rendu une mauvaise note.

Après un épisode 604 plutôt correct, on pouvait espérer que les choses s’améliorent un peu plus. Hélas, ce n’est vraiment pas le cas. Comme on dit dans ces cas-là : un pas en avant, deux pas en arrière. Franchement, Gina Fattore, la scénariste, qui a pourtant signé de très bons épisodes comme Four to Tango (309) et The Longest Day (320) et co-écrit les season finale des saisons 3 à 5 (dont le superbe True Love (323) et le très bon Coda (423)) semble être de plus en plus en perte de vitesse au fur et mesure que les années passent (elle n’est pas la seule d’ailleurs). A moins que la WB ait vraiment décidé de foutre le bordel dans la production. Car ici, c’est vraiment l’ennui total. L’ensemble manque cruellement de relief. Si la magie de Capeside est de l’histoire ancienne, ce qui est somme toute logique, la "magie de Boston" qu’on pouvait déceler au cours de la 5ème saison n’est même plus au rendez-vous. On ne prend pas de plaisir à suivre les différentes intrigues et plus le temps passe, plus on a l’impression d’être très loin de ce que devrait être "Dawson", c’est-à-dire, une série qui sait émouvoir avec des moyens qui lui sont propres. Non ! Ici, quand ce n’est pas téléphoné, c’est agaçant, quand ce n’est pas agaçant, c’est que c’est transparent ou que c’est déjà fini. Et dire qu’il y avait quelque chose de beau à faire en réunissant Dawson et Joey !
L’intrigue de Dawson est en quelque sorte la moins ratée. On fait un peu plus connaissance avec Natasha qui apparaît moins antipathique que dans l’épisode précédent. Il est plutôt bizarre de constater qu’elle n’est plus trop en colère... Les scènes Dawson/Natasha sont les plus intéressantes et en particulier celle où Natasha se change. :) Sympa aussi d’apprendre comment ils se sont connus même si tout cela a l’air de nous éloigner du personnage de Dawson. Pour le reste, l’intrigue avec Heather, la chargée de la prod, n’est pas très emballante et Todd est moins marrant que d’habitude.
Avec Pacey et Audrey, il est difficile de faire une intrigue plus téléphonée que ça. Voilà le type d’intrigue hyper vue et revue dont on aurait bien aimé être privé. Où est la subtilité dans tout ça ? On se le demande... Il ne reste plus qu’à attendre la chute finale, et, bien sûr, on ne parle pas de blague avec le mot "chute". Dommage...
L’intrigue prof/élève sentait déjà le réchauffé et les auteurs ont finalement décidé qu’elle était bonne à mettre à la poubelle. Malgré tout, c’est vraiment n’importe quoi ! En deux temps trois mouvements, pouf ! Disparu, l’intrigue de ce pauvre Jack. C’est peut-être en fin de compte un moyen pour les auteurs de donner un peu plus de présence à l’écran à notre chère confidente -hum ! figurante- Jen...
Et puis, évidemment, il y a Joey. Joey qui monopolise toujours plus l’écran que ses chers camarades, mais pour deux fois rien. Eddie devenait plus cool dans le 604 et voilà qu’il commence à redevenir agaçant. Est-ce moi ou la présence de Hetson dans un épisode a tendance à rendre les choses encore plus difficiles à regarder ? Ces scènes de cours sont d’une lourdeur pas possible. Et en plus, elles durent, elles durent... On est bien loin des professeurs du lycée de Capeside (Tamara, Mr Gold, Peterson...) En tout cas, pour revenir à l’intrigue Joey/Eddie dans cet épisode, cette histoire de "je m’incruste en cours parce que j’aime lire" est vraiment sans intérêt. Quel tableau !


 Dawson
Dawson a beau être l’assistant de ce "malade" de Todd et faire des tâches ingrates, on réalise de plus en plus combien il maîtrise son sujet et qu’il a tout pour réussir dans le métier du cinéma. Il a toujours réponse à tout, il sait comment faire pour mettre en valeur les acteurs et sait aussi conseiller ceux-ci dans leur jeu. Bref, il a le potentiel, c’est clair.
Ce film sur lequel il travaille, qui n’a pas l’air terrible, a bien failli tomber à l’eau et heureusement que Dawson était là pour remettre les choses en place. Todd se laisse aller, il boit, ils sont en retard sur le planning et voilà que la désagréable chargée de production, Heather (déjà aperçue à L.A. dans le 501), débarque. Le message est clair : elle n’aime pas Natasha et aimerait bien la virer. Quant à Todd, il se rend compte qu’il vaudrait mieux qu’elle s’en aille plutôt que le film soit annulée. Natasha sent qu’on ne veut pas trop d’elle et, miracle, elle n’est plus du tout en colère après Dawson et lui demande même de l’aider. Dawson fait le forcing pour convaincre cet Heather dont on découvre qu’elle a eu une relation avec Todd. Comme par hasard ! Mission réussie ! Dawson et Natasha ont ensuite une jolie conversation et on finirait par croire qu’ils vont se remettre ensemble très bientôt...


 Joey
On s’attendait à ce que Joey et Eddie reparlent du baiser et c’est bien ce qui se passe dans le teaser. Mais une fois encore, ils recommencent à se chamailler. Pff ! Ils en reparlent plus tard au campus mais les choses n’évoluent pas. Beaucoup de mots pour pas grand chose. Puis arrive le cours d’Hetson. Joey se plante, Eddie répond comme il faut, Hetson continue à rabaisser Joey, Eddie défend Joey et puis Eddie finit par se tirer après une discussion à double sens avec Hetson. Joey demande à Eddie de revenir et celui-ci la remet à sa place. Bref, du grand art ! Intriguée, Joey cherche à savoir où habite Eddie et apprend qu’il n’est pas étudiant. Intéressant ! Elle finit par trouver l’endroit où il crèche mais Eddie n’est pas très chaud pour parler de ce qui s’est passé. Il accepte tout de même de lui offrir un verre mais finalement l’invitation de politesse se termine en dispute. Eddie sous-entend qu’elle s’investit un peu trop dans cette affaire et que cela signifie quelque chose. Joey nie et Eddie lui suggère d’aller reconquérir son Dawson plutôt que de perdre son temps avec lui. C’est Joey qui est maintenant en colère mais les choses finissent par s’apaiser. Eddie la retrouve au bar et lui avoue en gros qu’il s’inscruste en cours parce qu’il est mordu de littérature. Quel scoop ! Tout un épisode pour ça, il y a de quoi pleurer.


 Pacey/Audrey
Depuis cette folle soirée où elle a failli faire une grosse erreur, Audrey se montre distante avec Pacey. Celui-ci n’y prête pas plus d’attention, d’autant qu’il est très occupé avec son boulot et la formation qui va avec. Emma se plaint que la copine de Pacey ne cesse de squatter l’appartement. C’est pourtant elle qu’elle va prendre comme chanteuse de son groupe. Heureuse, Audrey part annoncer la bonne nouvelle à Pacey directement à son boulot. Celui-ci ne sait plus où se mettre et lui assure qu’il sera présent. Même sans avoir vu, on connaît la suite... Le concert commence et on découvre une drôle d’Audrey avec un faux piercing en train de chanter des versions punk-rock de quelques standards. Une horreur ! Pas pour Jen qui passait par là :) Le concert fini, Audrey est contente d’elle (Emma est moins convaincue) mais son sourire s’estompe très vite lorsqu’elle s’aperçoit que Pacey n’est pas venu la voir. Elle retrouve ce dernier endormi sur le canapé. Il veut se rattraper et elle lui demande juste de la raccompagner au dortoir. Elle ne veut plus dormir dans l’appart’. Un nouveau signe de l’éloignement entre Pacey et Audrey...


 Jack
Depuis cette soirée où Freeman lui a fait cette sorte de déclaration, Jack n’est plus trop à l’aise et les blagues de Freeman ne le font plus rire. Cela le fait encore moins rire lorsque ce dernier -froid comme jamais- lui rend une mauvaise note alors que Jack s’est beaucoup investi dans son cours. Les explications du prof laissent peu de place à la chaleur humaine. Jack est dégoûté ! Il veut d’autres explications mais Freeman n’est pas clair. Il finit par lui rendre sa copie avec une note meilleure et lui parle de la difficulté de faire son coming out pendant quelques secondes. Jack veut désormais que ce soit ses assitants qui le corrigent. Fin de l’histoire.