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4.14 - Performance Anxiety

Des forces supérieures

L’examen

lundi 4 octobre 2004, par Speedu

A la une du jour : Gary est convoqué à un examen capital pour savoir si il peut conserver le journal ou non.


Bon, je suis maudit et une force supérieure ne veut plus que je continue les critiques de Early. Et quand je dis une force supériure, je ne parle parle pas de Oz ou Strat. Non, non. Je parle de Windows. La seule force supérieure universelle qui te rappelle toujours sadiquement que c’est l’ordinateur le boss et qu’il fait ce qu’il veut à mon grand désarroi. Et oui, pour ceux qui ne le savent pas, je critique en ce moment la saison 1 et la saison 4 en simultanné. Et lors de ma critique du 1.04 qui était magique et tapé directement sur le site sans préalable, j’ai fermé la mauvaise fenètre ce qui fait que je l’ai perdu. Arrrrrg. Comme si Windows ne pouvait pas m’alerter avec un "voulez vous vraiment fermer cette fenêtre ? continuer/annuler". Mais nooooon. On ferme sans préavis. (d’un autre coté, si ce message s’affichait à chaque fermeture de fenêtre, je deviendrais dingue). C’était la semaine dernière. A peu près.
Depuis, quand l’envie m’en prend ou que ma critique est importante, je la tape sur mon disque dur avant. Par mesure de sécurité au cas où je ferme la mauvaise fenêtre. Problème, quand je tape sur mon ordinateur (front page express pour être précis), j’ai la très mauvaise habitude de ne pas sauvegarder à intervalle régulier. Et bien sûr, je n’ai pas sauvegardé au fur et à mesure que j’avancais dans ma critique. Grand bien m’a pris puisque je tapais le bilan quand une jolie annonce m’apprend que pour me faire chier Front page va se fermer suite à une erreur interne ou je sais plus quoi. Avec bien sûr, impossibilité de sauvegarder avant d’appuyer sur mon seul choix possible le "ok" entraînant la fermeture de Front Page sans sauvegarder. Du coup, il ne me reste plus que mon accroche (le truc en italique en haut de la critique) et rien d’autre.
Mais tel David contre Goliath/Douillet, je ne me laisserai pas faire. Bill ne gagnera pas. Je tiendrais bon et rien ne m’empêchera d’aller au bout de mes 90 critiques. Quoique je suis mon plus redoutable ennemi. Je ne tiens pas le rythme d’une critique par jour et je ne suis jamais synchronisé avec les diffusions. Ca m’énerve et puis, j’ai déjà deux jours de retard alors un de plus ou de moins ... Voilà mon plus grand ennemi. Plus grand encore que la force supérieure de l’ordinateur. Moi-même. Le Speedu est un loup pour le Speedu.


Bon, c’est pas tout ça mais l’épisode en lui-même alors. Ben il traite aussi des problèmes des braves gens (alias Gary et Joey) contre les forces supérieures qui s’amusent à nous embêter. Je sauvegarde comme ça mon speech sera pas perdu. Donc, bref, enfin. C’est sauvegardé.


Comme je le disais dans ma critique effacée, un "previously on" est nécessaire, d’autant plus que je n’ai pas encore critiqué l’épisode 4.01 (the out-of-towner). Dans cet épisode, Gary apprenait qu’il n’était pas le seul à recevoir le journal mais qu’il y en avait dans chaque grande ville. Sam Cooper lui apprenait, Sam, le new yorkais. Il s’occupait de Manhattan avec toute une équipe qu’il payait dont un certain Joey Clams.

On retrouve ce même Joey au début de l’épisode allant chercher le journal du lendemain devant la porte de son appartement luxueux. Mais le journal n’est pas là. Sauvegarde (je prends plus aucun risque. Du moins pour aujourd’hui) Bah oui, Sam ne reçoit plus le journal. Il l’a transmis à Joey. Tout d’abord en s’installant ensemble, puis en laissant Joey s’occuper de tout puis enfin, en quittant Joey qui a continué à recevoir le journal. Tout ça pour passer plus de temps avec sa fille retrouvée dans le 4.01


Donc plus de journal pour Joey. Et Gary lui est convoqué par le biais d’une invitation par des responsables du journal. Il se rend sur les lieux à 9h00 précises comme indiqué sur le carton (9 a.m. sharp !! >> sharp = précis, pointu. Vive les mouettes à Canto !). Il y rencontre un gars très classe, très british avec son chapoeau melon sans ses bottes de cuir. Gary est intimidé et intrigué par cet homme et ces questions qui s’apparente à un questionnaire de satisfaction puis il fout Gary dehors poliment en lui rappelant son important rendez vous de 9h30 à savoir un sauvetage. Sauvetage effectué pendant qu’un homme très classe prend des notes à l’insu du plein gré de Gary. Il raconte tout à Marissa quand Joey débarque et lui explique qu’il n’a plus eu le journal deux jours après cette rencontre. Gary est inquiêt mais continue ses sauvetages notés avec Joey. Un Joey trop impliqué au gout de Gary qui réussit à s’en débarasser. Et au détour d’une conversation avec Marissa, on apprend que l’action du journal manque à Joey et qu’il l’a perdu à cause d’une erreur. Il a revendu ses actions dans une start up la veille d’un crack boursier dans la net economie. Ce qui a eu pour conséquence de faire couler l’entreprise Fastlane technologies dont il était le principal actionnaire. Sauvegarde. Il veut se racheter en effectuant les sauvetages à la place de Gary mais ce dernier ne veut pas. Résultat. Joey lui fauche le journal.


J’abrège un peu : Après moultes péripéties drôles, Gary et Joey se retrouvent devant Fastlane technologies où un des 3 jeunes y travaillant va crever dans un incendie chimique. Le jeune est sauvé ainsi que son prototype de puce hyper performante et en plus, Joey leur donne toutes ses économies pour les relancer.
Résultat : le lendemain, Joey vient s’excuser chez Gary et y retrouve son chien accompagné du Dayton news (Dayton dans l’Ohio). Joey repart heureux vers sa "nouvelle base d’action" sous les yeux du gentleman au McGinty, un gentleman qui sort et croise le regard de Gary derrière sa fenètre d’appartement ce qui ne rassure pas Gary.


Episode ultra mythologique ! Oups, sauvegarde !
Nous avons appris dans le 4.13 qu’une personne physique livrait le journal et non pas le chat. Chose que confirme le gentleman aujourd’hui. Donc que vient faire le chat avec le journal ? Il apparait comme un "paper boy" mais il ne l’est pas vu qu’il ne livre pas le journal. Il apparait plus comme un gardien de ce journal empéchant les indésirables de le prendre. Il guide aussi Gary attirant son attention sur un article qu’il n’a pas lu ou sur un événement du monde physique (comme dans cet épisode ci où il attire Gary vers la fenêtre pour lui montrer que Joey se barre avec le journal).
On apprend également que ces gentlemen ont la possibilité d’altérer la réalité puisque le bureau où il reçoit Gary est vide avant de reprendre sa véritable apparence : une agence de voyage. Cela vient confirmer ma théorie évoquée dans plusieurs critiques que les rédacteurs du journal manipulent à volonté les événements et les situations pour placer sadiquement Gary dans des situations inextricables.
De même, ce point cumulé à la connaissance de l’accident de 9h30 nous indique que Lucius Snow n’est pas le rédacteur du journal contrairement à ce qui est sous entendu en début de série (même plus que sous entendu dans le 1.04 The paper/L’egnime de Lucius Snow où il est dit que Lucius a annoncé plusieurs fois des événements un jour trop tôt dans le Sun Times dont il était linotypiste.). Mais alors que fait encore ucius dans notre monde par ces interventions ? (deux exemples : 3.18 Fate/L’épreuve - 4.22 (numérotation vf - 4.20 dans la numérotation us) Time/Ce jour-là)


Autre point : Ils surveillent ce que font leurs abonnés privilégiés qui sont vraiment nombreux au vu du mur de photos derrière le gentleman questionneur dans son bureau. Cela implique qu’ils suivent tous les faits et gestes pour voir ce qu’ils font des situations. Ils créent donc les situations et regardent ensuite les Gary-like se démerder. Cela renforce vraiment mon idée que ce sont des sadiques. Ils mettent la vie d’innocents en péril pour leur simple plaisir d’amusement. Certes, quelques fois, cela résout un problème de cet innocent (le remettre dans le droit chemain, le rapprocher de sa famille, ...) mais la moitié du temps, c’est purement gratuit. On peut aller plus loin en se disant qu’ils s’amusent avec nous parce qu’ils n’ont rien d’autre à faire et qu’ils s’emmerdent. Ce qui les placent bien dans la position d’une force supérieure. Prenez l’exemple des dieux grecs ou de Dieu qui s’amusent à nous torturer. (les 12 travaux d’Hercule, les plaies d’Egypte, ...) Le journal serait donc d’origine divine. Une théorie plausible d’autant qu’on est sur CBS à l’époque où les Anges du bonheur cartonnent comme jamais. Mais même si il y a ce coté sadique, on aboutit à une fin heureuse, un happy end CBSiesque à la Disney. Sauvegarde. Dieu (et quelqu’il soit) est bon finalement. J’en arrive à une telle conclusion alors que rien nous indique ou même sous entend Dieu là-dessus.


De plus, pour renforcer ce coté origine divine, il y a un pardon. Joey a déconné, il a été puni, il s’est racheté et ils lui donnent une deuxième chance. Il a obtenu une sorte de rédemption.


Mais on pourrait aussi évoquer la théorie d’une origine magique. Le journal serait le fruit d’un cercle de magiciens. C’est une théorie peu plausible pour moi mais qui peut se défendre en l’absence d’autres pistes ou de démenti de cette piste. D’autant plus que Gary a été plusieurs fois confronté à la magie (exemple : 3.05 Halloween/Mon sorcier bien aimé). Et en prime, le gentleman questionneur est interprété par Gildart Jackson, alias Gidéon, le directeur de l’école de magie à la fin de la saison 6 de Charmed. Et les inspecteurs sont tous habillés à la Mary Poppins. Mais bon, la théorie magie, j’y adhère pas. Sauvegarde.


Les contours du mystère autour du journal se dessinent de plus en plus nettement mais les questions sont toujours aussi nombreuses. Un épisode mythologie très bien mené évitant de trop grosses erreurs de continuité mais orientant la mythologie sur un axe bizarre entre Dieu et les soeurs Halliwell. On est dans un ton comique léger comme sur tout le reste de la saison et il aurait peut-être été préférable de lui donner un ton un poil plus dramatique. Bref, un très bon épisode passionant et instructif. Un must see de la série tant pour son aspect mythologique que pour la joie de voir un aussi bon épisode.