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Urgences
NFS, chimie, iono, groupe Rh, uré, créatinine, gaz du sang… Vous rêvez de comprendre ces termes sans faire une petite décennie d’études de médecine ?
Urgences renouvelle votre connaissance du langage médical depuis maintenant 12 saisons. Urgences, c’est une série qui n’a pas peur de renouveler également ses personnages. Entre départs et retours constants, la série a su prendre les téléspectateurs par surprise en offrant des tas d’épisodes chocs (personne n’oubliera l’agression de Lucy et Carter) et d’événements surréalistes, toujours avec le recul nécessaire à l’humour de la situation, comme par exemple le parking des ambulances détruit par une arme à feu surpuissante dans la saison 4, ou encore un char militaire se baladant dans les rues de Chicago à la recherche d’un médecin pas suffisamment aimable avec ses patients dans la saison 10. Née de l’imagination très productive de Michael Crichton et de Steven Spielberg, la série a su conquérir un public fidèle malgré les nombreux changements de cast au fil des années, surtout grâce à des personnages attachants, une réalisation parfaitement maîtrisée, des acteurs talentueux et un très bon dosage entre dramatique et humour (même si le premier genre prédomine de plus en plus).
Malgré une baisse de régime depuis quelques saisons, Urgences reste une série culte avec ses défauts mais aussi ses très grands moments.
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Les adieux
8 janvier 2006, par Yerno
Mesdames et messieurs, votre attention, s’il vous plaît. Découvrons ensemble la recette d’un season finale efficace, répondant aux critères ô combien sévères du téléspectateur lambda, à la recherche d’émotions fortes.
Après plusieurs épisodes... oserais-je le dire ?... soporifiques (ouf, ça y est, je l’ai dit, ça fait un peu mal quand même), il était temps de mettre un peu de sel sur cette fin de saison 11 pour en laisser une bonne image. Urgences a-t-elle gagné son pari ? C’est ce que nous allons tenter de (...)
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Paris et le vide
23 décembre 2005, par Yerno
Un épisode où il se passe tellement peu de choses qu’on s’est sentis obligés de le tourner à Paris pour le rendre un brin attrayant...
Ca fait drôle de voir Carter et Kem à la station Nation. Oui, c’est la chose qui m’a le plus marqué dans cet épisode, c’est dire s’il était passionnant...
Carter est amoureux
Le titre est sans intérêt en version française, et certaines personnes ont dû se demander depuis quand Urgences nous pondait des titres d’épisodes aussi insipides. En fait, tout l’intérêt réside dans (...)
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Chef à interner
16 décembre 2005, par Yerno
Voici une parfaite illustration des effets de la drogue dure sur toute une équipe de scénaristes d’une série à grand succès.
C’est vrai - et je commence déjà cette critique par une concession, c’est dire si je suis de bonne foi (en fait il n’y a strictement aucun lien de cause à effet, pardonnez-moi) - on a déjà eu pire niveau surréalisme que cet épisode (je pense à un certain épisode avec un hélicoptère tombant d’un toit d’un hôpital... je sais, ça devient lassant de me lire rabâcher ça à chaque critique, (...)
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Cas de conscience
11 décembre 2005, par Yerno
Monsieur Rubadoux, ou comment un médecin doit faire face aux conséquences à long terme de ses erreurs de jeunesse.
Monsieur Rubadoux, une idée
Ce qui est bien, avec une série comme Urgences où les guest stars se suivent et ne se ressemblent pas, et qui dure depuis maintenant plus de dix ans, c’est qu’on peut envisager les choses sur le long terme. L’idée de ramener un personnage des toutes premières saisons (Monsieur Rubadoux était présent dans l’épisode 2.11 « Morte saison ») est excellente, surtout (...)
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Débuts et faim
11 décembre 2005, par Yerno
Retour à une narration classique après une série d’épisodes assez « exceptionnels », dans leur construction comme dans leur qualité.
D’accord, l’épisode précédent avait déjà une narration assez classique, mais la simple présence de Gallant le rendait « exceptionnel ». Non, pour moi, ce 11.18 marque réellement un retour aux Urgences telles qu’elles sont au quotidien. Du coup, après tous ces événements et toutes ces surprises, l’épisode peut décevoir. Il n’est pas mauvais pour autant, il paraît simplement plus (...)
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Rendez-vous Gallant
5 décembre 2005, par Yerno
De retour dans le monde, c’est un Gallant blessé que nous retrouvons. Mais Neela est l’intello du Cook County... réussira-t-elle à nous le soigner ?
Ne m’en veuillez pas, sachez que je suis moi-même affligé par le titre de cette critique, mais j’aime les jeux de mots foireux.
Souvenez-vous
Michael Gallant en Irak, des lettres échangées, une Neela Rasgotra amoureuse transie. Présenté comme ça, ça ressemblerait presque à une histoire d’amour ultra clichée et par conséquent ennuyeuse. Mais toute la force (...)
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Correspondance
3 décembre 2005, par Yerno
Neela, Michael, les Etats-Unis, l’Irak, de l’amour et des lettres. On aurait très vite pu sombrer dans le cliché. Et pourtant, un très bel épisode.
Au risque de fâcher les puristes de littérature (mais je doute d’en trouver tant que ça ici), j’ai trouvé cet épisode très littéraire... Peut-être parce qu’il me rappelle ma prof de littérature l’année dernière qui nous rappelait qu’un bouquin, ce n’est pas seulement une histoire, c’est aussi et surtout la façon dont on la raconte. Cet épisode - comme pas mal (...)
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Introspection forcée
26 novembre 2005, par Yerno
Dis maman, ça fait quoi quand on se retrouve dans un endroit rempli d’inconnus, sans pouvoir ni bouger ni parler ?
Je suis bloqué. Le syndrome de la page blanche. Et ça a le don de m’énerver. Et comme je m’énerve, je trouve encore moins les mots, du coup je m’énerve encore plus, bref, c’est un véritable cercle vicieux. Cet épisode, je l’ai aimé, beaucoup aimé. Mais voilà, je ne sais pas par quel bout le prendre. Je pourrais en suivre l’ordre chronologique, mais c’est un système dans lequel je ne me sens (...)
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Dieu est amour
12 novembre 2005, par Yerno
Nouveau pari, nouveau risque pour Urgences : la série ne cesse les initiatives enthousiasmantes, pour notre plus grand bonheur. Un épisode brillant.
Avant toute chose, je tiens à m’excuser pour le retard accumulé dans mes critiques. Mon ordinateur m’a malheureusement lâché tandis que je m’apprêtais à écrire la critique de ce magnifique épisode et je n’avais plus accès au net. Mille excuses, je vais tenter de rattraper mon retard au plus vite - sans pour autant bâcler mon travail, tout de même !
Cela (...)
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Le tact selon Pratt
21 octobre 2005, par Yerno
Quand Urgences s’ouvre sur Pratt, on se doute déjà qu’on va avoir droit à une nouvelle connerie de notre Boulet international. Mais quand en plus, la « morale » qui en découle est foireuse, ça donne une grosse bourde de la part des scénaristes.
Que je m’explique dès maintenant. Je suis un brin excessif dans cette introduction, et ne fait référence qu’à une storyline de l’épisode, mais j’aurai tout le loisir de nuancer mon propos dans la critique qui suit. Le fait est que Pratt m’a vraiment énervé dans cet (...)