Ce que j’aimais bien dans les premières saisons d’Urgences, c’était les rapports entre les personnages. Notamment les rapports amicaux. Je trouvais que depuis quelques années (surtout depuis la saison 6 où les personnages sont devenus très nombreux), il manquait quelques relations de ce type. Ca couchait çà et là, mais niveau amitiés, il n’y avait pas grand-chose à se mettre sous la dent... Peut-être la relation entre Abby et Susan à partir de la saison 8, mais c’était tellement maigre qu’on ne s’en (...)
Accueil > Critiques > Critiques en Pause-pipi > Urgences
Urgences
NFS, chimie, iono, groupe Rh, uré, créatinine, gaz du sang… Vous rêvez de comprendre ces termes sans faire une petite décennie d’études de médecine ?
Urgences renouvelle votre connaissance du langage médical depuis maintenant 12 saisons. Urgences, c’est une série qui n’a pas peur de renouveler également ses personnages. Entre départs et retours constants, la série a su prendre les téléspectateurs par surprise en offrant des tas d’épisodes chocs (personne n’oubliera l’agression de Lucy et Carter) et d’événements surréalistes, toujours avec le recul nécessaire à l’humour de la situation, comme par exemple le parking des ambulances détruit par une arme à feu surpuissante dans la saison 4, ou encore un char militaire se baladant dans les rues de Chicago à la recherche d’un médecin pas suffisamment aimable avec ses patients dans la saison 10. Née de l’imagination très productive de Michael Crichton et de Steven Spielberg, la série a su conquérir un public fidèle malgré les nombreux changements de cast au fil des années, surtout grâce à des personnages attachants, une réalisation parfaitement maîtrisée, des acteurs talentueux et un très bon dosage entre dramatique et humour (même si le premier genre prédomine de plus en plus).
Malgré une baisse de régime depuis quelques saisons, Urgences reste une série culte avec ses défauts mais aussi ses très grands moments.
LTE || La Ligue des Téléspectateurs Extraordinaires