Jour #presque2 • RENCONTRES A CHAUD
Saison 2
Par Sullivan Le Postec • 29 mars 2008
Petite chroniques dans les coulisses de nos aventures aux 21e Rencontres Internationales de Télévision de Reims.

Conflits

Au presque (si on ne compte pas le premier) deuxième jour des 21E Rencontres Internationales de Télévision de Reims un thème se dégage quelque peu. Voyez-vous, on a croisé plusieurs réfugiés ayant fui le Franquisme, des Résistants et des collabos dans la France des années 40, des anglais dépêchés en Irak, ou encore des français envoyés au Rwanda. Bref, cette année aux RITV, la guerre est au programme. Et ça pèserait peut-être, un peu, légèrement sur notre moral, à force d’enchaîner les projections.

Il serait sans doute un peu abusif de prêter à la sélection des RITV une capacité de représentation statistique de la production mondiale globale. Mais enfin, le télescopage ne manque tout de même pas d’intérêt. Dans un monde où le traitement médiatique de la guerre est aseptisé — on se souvient de la guerre du golfe illustrée par des images de Bagdad de nuit traversées par des lumières vertes, ou encore d’avoir appris que la guerre en Irak avait à elle seule coûté plus de vis américaine que les attentats du 11 septembre (ne parlons donc pas des vies Irakiennes) dans un silence médiatique assourdissant — dans ce monde-là, donc, la guerre et ses conséquences réelles sur les hommes et les femmes qu’elle violente au quotidien taraude l’esprit des créatifs à travers le monde.

ième, l’ennemi ultime

Dans ce contexte, aux RITV, une autre guerre fait rage. Celle que mène Loïc contre des erreurs typographiques dont vous ne soupçonniez peut-être pas l’existence. Faites vous partie de ceux qui savez qu’officiellement, on écrit 21e. Et pas 21ème. Ni même 21è. Moi, je ne savais pas. Mais maintenant, je ne peux plus l’ignorer, une inspection rigoureuse, voire même une traque, étant menée à la recherche d’un ème qui se baladerait quelque part, malencontreusement mis en ligne par un rédacteur innocent.

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Tout cela, en fait, n’est que le germe d’une bataille plus dure qui s’annonce pour les années futures. Celle contre un ennemi odieux difforme qui s’apprête à initier un nouveau régime de terreur. J’ai nommé le « ième » qui commencerait à se glisser ici ou là, et menacerait d’envahir le monde. Enfin la France, quoi. Disons la francophonie. Rassurez-vous, le jour ou cet ennemi ultime fera son apparition, Loïc sera sur la première ligne de combat.

Nous, on a enfilé nos treillis et on va passer la nuit à ramper dans la gadoue. A demain.

Dernière mise à jour
le 29 mars 2008 à 01h11