2x20 - 3am to 4am

Well.
Comme je ne suis ni marseillais, ni Président du FLT, et que de toute façon je n’y connais rien, ne vous attendez pas à trouver ici un écrit s’attardant sur les conséquences économiques et sociales sur les prochaines décennies de l’explosion d’une bombe nucléaire à Los Angeles, illustré par des exemples pertinents tirés de l’histoire contemporaine des USA avec le plus grand soin.
Oui, je sais, vous avez toutes les raisons d’être déçus.
Mais pas d’inquiétude, votre cours de géopolitique fictive revient dès la semaine prochaine et jusqu’à la fin de saison.

Non, moi mon truc, c’est le fun et les vannes nulles.
Evidemment, il est bien plus difficile de se marrer devant un épisode de 24 que devant Smallville... surtout quand Kim n’est pas là pour prouver sa blonditude.

Vous avez bien entendu, pour la deuxième semaine (ou heure... si vous voulez) consécutive, Mlle Bauer est absente de nos écrans.
Une minute de silence.

...

Ca veut dire que vous devez aussi arrêter de lire cette review pendant une minute.

...

Mais arrêtez je vous dis !

Aucun respect !

Bon, je reprends.

J’ai un petit mot de Oz ici qui me dit que je dois commencer par un résumé de l’heure écoulée...
Bon, après tout, c’est lui le Président, je ne questionne pas les ordres !
Alors en fait, vers 22h28, j’ai fini mon dernier Ferrero Rocher de Pâques avant de me mettre devant le nouvel épisode de Smallville. Ensuite pendant 40 min...
Mince, il y a autre chose sur le mot...
Ah ! Un résumé de l’heure écoulée dans 24 ! Me disais bien aussi que ça n’avait aucun sens de parler de ma dernière heure...

Hmmm...
Après cet intermède... hmm... comique... venons en au corps de la review.

 Pour Jack, c’est l’heure de la résurrection.
Bah oui, Jack était cliniquement mort à la fin de l’épisode précédent ! Mais même la Mort ne peut rien contre the Kief’ qui est revenu parmi nous après avoir botté le cul de la Grande Faucheuse dès 3h05.
Pendant se temps, son tortur... son hôte se fait abbatre par un des ses hommes de mains qui s’est fait promouv... qui a eut une promotion. S’en suit un combat de l’esprit au cours duquel... qui me croit là ? The Kief’ trouve un allié en la personne du médecin qui l’a ranimé, et il abat froidement les hommes qui le retenaient. Au passage, il découvre le nom de celui qui est derrière le faux enregistrement de Chypres. La façon dont il obtient ce nom est plus Kief’ Cool que jamais : ou son nouveau tortur... le type meurt dans d’atroce souffrance 15 minutes plus tard, ou il bien il l’achève rapidement.
Sacré The Kief’.

 Pour Tony, c’est l’heure dans avoir dans le pantalon.
Alors que Carry voulait le faire chanter pour avoir une promotion (vous vous souvenez, l’histoire stupide du frère de Michelle ?), Tony ne lui laisse pas la chance et va lui même balancer à Chopelle qu’il recherche activement Jack contre ses ordres. Il ne se fera pas viré, pour la simple raison qu’il n’y a personne pour le remplacer, et au passage, il remet Carry à sa place.
Tony redeviendrait-il intelligent ?

 Pour Youssef et Kate, c’est l’heure des gros cons.
Pauvre Youssef. Les racistes qui lui étaient tombés dessus la semaine dernière lui font les poches et récupèrent la puce. Kate leur propose de leur racheter, et les ramène chez lui. Malheureusement, les gentils messieurs n’aiment pas les euros (heu, c’est quoi les euros ? z’avez pas de la bière à la place ?) ils veulent lui faire la peau.
Pendant ce temps, Jack "The "Superman" Kief’" Bauer arrive au lieu de rendez vous et découvre Youssef qui lui dit tout ce qu’il a besoin de savoir... avant de mourir. Qui a dit cliché ? J’ai entendu cliché !
Jack vole littéralement au secours de Kate, abat un homme, mais les deux autres vont se planquer dans la salle de bain et menacent de détruire la puce si il fait quoique ce soit.
Quel manque de pot. Mais au moins, cette fois, il n’est pas mort.

 Pour Lynne, c’est l’heure de toucher le fond.
Notre très chère amie Lynne qui s’était fait enfermer dans un placard l’heure passée, se la joue MacGiver et réussit à s’échapper. Mais le garde chargé de la surveiller la rattrape et après une petite dispute suite à une simple divergence d’intérêt (elle veut descendre, il veut qu’elle monte), la pauvre Lynne tombe tout en bas de la cage d’escalier.
Oui. Oh.
Mais bon, on est au pays merveilleux de The Kief’, et là où toute personne normale serait morte sur le coup, Lynne s’en sort très bien, et retourne voir son amie Sherry Palmer pour qu’elles continuent leurs cours de peinture sur soie ensemble...
OU ALORS, Lynne est très mal en point, et finie dans une ambulance.

 Pour Président Palmer, c’est l’heure de se poser des questions.
Palmer trouve bizarre que son vice président ne réponde pas à ses appels. Après un entretien avec son chef de la sécurité, il commence à se demander si un coup d’état ne se préparerait pas contre lui.
Mais ce n’est pas les conseils avisés de son vieil ami Mike qui le mettent sur la voie, comme vous pouvez vous en douter.

Bon maintenant, un peu plus sérieusement.

J’ai vraiment aimé cet épisode. Tout ce que j’aime dans 24 y était on a le droit cette semaine à un habile mélange de tensions et de suspens.

Bizarrement, c’est peut être ce qui concerne The Kief’ qui est le moins passionnant. Peut-être parce qu’on sait très bien qu’il va s’en sortir d’une façon ou d’une autre, ou parce qu’on est déçu qu’il ne se la joue pas Die Hard jusqu’au bout et qu’il enfile une veste. Tout le monde sait que les vrais héros d’action portent le marcel comme personne !

Il y a également de quoi être content que cette histoire ridicule entre Michelle et son frère est finie. C’est vrai, qui s’en souciait ?
Ajoutez à ça que Kim est toujours absente... et c’est notre premier vrai épisode sans histoire idiote !

Même l’intrigue de Youssef et Kate, qui pourtant débutait mal, commence à me faire sérieusement aimer Kate ! Elle n’est peut être pas maline, mais elle est attachante. Un peu.
Ou alors elle a profité des radiations glorieuses et magnifiques de kiefitude qui se dégagent de The Kief’ à chaque instant, c’est une autre possibilité.

Je parlais de tension et de suspens.
Et bien ces deux qualités sont réunies cette semaine dans l’histoire autour du complot qui vise à destituer Palmer de ses fonctions.

Lynne tout d’abord. Son évasion fait partie de ces scènes qui vous font vous dresser dans votre fauteuil... et alors que tout le monde s’attends à la voir rouler dans les escaliers, la voir faire une chute gigantesque dans le vide, ça vous réveille !
L’autre grande scène pleine de suspens de l’épisode, c’est celle devant l’ambulance. Palmer demander à une Lynne à moitié dans les vappes ce qui lui est arrivé... on trépigne, on hurle "c’est Mike, c’est Mike !", on commence à esperer quand elle tend le doigt vers Mike et... c’est à ce moment que ce dernier lui prends gentiment la main en lui disant que tout va bien se passer.
Mike is evil, but Mike is cool !

D’ailleurs, peut être pas si evil que ça. Mike est le personnage le plus intéressant de cette 20ème heure. On le voit toujorus suivre ses convictions, mais dans un même temps embêté de trahir un de ses vieils amis.
C’est vraiment une évolution de personnage intéressante dont on attends avec impatience de voir plus.

Quant à Palmer... il commence enfin à se rendre compte que quelque chose ne va pas. La scène entre lui et son chef de la sécurité est tout bonnement excellente, le Président essayant d’avoir l’avis d’un homme qui connait bien les rouages de la politique, mais qui en même temps n’ose pas avouer ce qu’il pense.
Mais Palmer pensera finalement à l’hypothèse d’un coup d’état, sans se douter un seul instant que son cher Mike puisse en faire partie.

Et c’est sur une scène impressionnante que se clot l’épisode : le vice-président ayant rassemblé toute l’administration en secret s’apprête à demander l’éviction de Palmer.

TIC TIC TIC TIC...