Petit Bilan de fin d’année

LES GRAND MOMENTS DE L’ANNEE

Cette année, coté série, on ne peut pas dire que nous avons eu un bon cru. Depuis deux ans, les nouvelles séries sont loin de tous nous convaincre, et de plus en plus de nos séries fétiches soit nous décoivent, soit ont tiré leur révérence (volontairement ou pas). Mais, cette année nous a aussi fait vivre de grands moments, voici, alors, les meilleurs moment kief’ cool de la saison pour moi :

Gilmore Girls : la naissance de Rory

Un grand évènements dans la vie des Gilmore amène Loreilai a se remémorer la naissance de sa fille. A l’image de la série, cet épisode est doux amer, mais jamais larmoyant, et surtout très drôle et nous rappelle que la relation Emily - Loreilai est aussi important que celle de Loreilai et Rory. Cet épisode a beau être extrêmement bien écrit et réalisé et impeccablement interprété, la meilleure surprise qu’il nous réserve est le casting : Chelsea Brummet en jeune Loreilai est impressionnante. A l’époque on parlait d’un spin off autour de Jess, il aurait été bien plus intéressant et judicieux d’en faire un à partir de cet épisode.

24 : le procès de David Palmer

L’intérêt de la première saison de 24 était sa forme, une intrigue, somme toute assez simple racontée sous un format original avec un casting haut de gamme. Mais contrairement à Murder One, passé cet aspect, il ne restait pas grand chose de la série. A tel point qu’on pouvait difficilement imaginer une seconde saison qui ne serait pas une redite de la première. Et c’est là que la force de 24 pointe le bout de son nez. Day 1 a mis en place les personnages et leurs relations, Day 2 était nettement mieux maîtrisée, beaucoup plus complexe que la série pop corn qu’elle était. Cet épisode nous le démontre très bien, un finale réussi et audacieux et Dennis au top de sa forme.

Good Morning Miami : le dilemne de Jake

La bonne blague ! Non, j’deconne !

The West Wing : les adieux d’Aaron Sorkin

Il y a des départs qui se font sans qu’on s’en rende compte et il y a des départs de producteurs qui font que la série ne sera plus jamais comme avant. Aaron Sorkin a décidé de partir en fanfare dans un finale en deux parties, la première enchaîne les résolutions de stroylines sur fond de Massive Attack avant de toutes les éclipser par un superbe retournement de situation qui n’est pas un simple booster d’audimat puisqu’il fait écho a un épisode de la première saison. Au lieu de boucler toutes ses intrigues, Sorkin leur a fait atteindre leur climax pour ensuite laisser le champ libre à la Wells Team. Dommage qu’elle n’ait pas pu saisir le relai.

Alias : Syd vs Francievil

C’est l’affrontement qu’on attendait depuis Phase One. Beaucoup de gens espérait la mort de Francie qui, de son vivant, était considérée comme Maître Suprême des Boulets (titre qu’elle a légué à Michael Vartan depuis), mais comme celle de Teri Bauer, ce n’est qu’après qu’on a réellement vu la portée de son personnage. J’aime beaucoup Fracievil, mais je dois avouer que le ’quelqu’un veut goûter ma bouillabaisse ?’ de la vrai Francie, l’originale, me manque.
Mais bon, rarement une baston ne m’a enthousiasmé comme ça, de la glace au café à Will dans la baignoire, tout y était parfait. Un grand moment de série, comme il en arrive que très rarement.

Buffy : Just a girl

On en a parlé, re-parlé et re-re-parlé. Belle conclusion à une belle série. ’nuff said !

Dead Like Me : Gerogia est morte, vive Georgia

Georgia Lass était une chieuse. Elle a quitté la fac, elle était flemmarde, elle était égoïste et odieuse avec sa famille. Elle aurait même pu pousser Dingo au suicide en trois minutes chrono. Mais voilà, Georgia est morte à son image : de façon stupide - en recevant une cuvette de toilettes d’un station spatiale sur la tête. Sauf que, Georgia est encore parmi nous, c’est une Faucheuse d’âme. Et depuis sa mort, elle découvre tout ce qui était sous ses yeux et qu’elle ne voyait pas. Du coup, sa causticité laisse peu à peu place à une nostalgie et elle se rend compte de ce qu’elle ne voyait, de ce qu’était sa vie. Dead Like Me est une série très originale, très bien écrite, un ’Our Town’ contemporain. Une série qui lance le renouveau d’un genre, le teen drama sauce fantastique - Joan of Acadia, Tru Calling, Still Life, Wonderfalls - qu’on verra très bientôt sur Jimmy.

The O.C. : Welcome to the O.C., bitch !

Le teen soap est de retour, qu’on se le dise ! Pour certains The O.C. est tellement mauvais qu’il en est bon, pour d’autres The O.C. a un grand potentiel pour devenir un nouveau Melrose, pour d’autres encore, la série sert juste à avoir leur doses de Brodinite. Pour moi, The O.C. est une série sans prétentions ... avec Adam Brody ! Les producteurs, acteurs et scénaristes savent qu’ils sont un prime time soap et ne cherchent pas à se prendre au sérieux, bien au contraire. La série accumule les clichés du genre mais le fait avec style et humour. Du coup, tout le monde y trouve son bonheur.

Urgences : le renouveau

C’est pour moi, l’une des plus grosses surprises de la saison. J’ai commencé à ne plus aimé Urgences après la saison 2 - le départ de Susan a changé l’ambiance de la série. Certes, quelques intrigues m’ont intéressé depuis, mais je n’ai jamais retrouvé mon enthousiasme des premiers jours. Et cette saison, l’impensable s’est produit, sans bruit et sans fanfare, Urgences est de nouveau la série et cool et sympathique des premières saisons. Les nouveaux personnages sont une vrai bouffée de fraîcheur, les anciens ont tous eu un grand changement dans leurs vies qui les rendent à nouveau intéressants. OK, Pratt est toujours là, et je ne comprend toujours pas l’intérêt de Gallant, mais Maura Tierney est recentrée eu premier plan et, ça ne peut que me plaire.

Ed : le choix d’Ed

Il est difficile de parler d’Ed sans spoiler. Alors je ne vais pas le faire, je vais me contenter de vous dire, que Ed n’a jamais été aussi bon que cette année.

Et aussi…

Je n’ai pas réussi a choisir un moment de Scrubs, puisque toute l’année a été spectaculaire - Lucky et Keen Eddie m’ont fait passé un excellent été - les critiques US n’ont pas été tendre avec la nouvelle saison de Sex and the City, perso, c’est la seule saison que j’ai réussi a suivre en entier - Boomtown et Happy Family, mais j’en ai déjà beaucoup parlé - Patrick Stewart dans Frasier - Angel saison 5, une saison pleine de promesses, …

WILL & JAKE

David Kohan et Max Mutchnick sont très drôles. La plupart de leurs one liners font mouche mais David Kohan et Max Mutchnick ne sont pas de bons créateurs de série. Ma série préféré du duo reste leur première, Boston Common. Antony Clark (Oui, Chérie) en était le héros, il incarnait une sorte Jack MacFarlane hétéro sur le campus ou étudiait sa sœur. La comédie était juste sympathique mais n’avait pas le principal défaut de leurs productions suivantes : des personnages principaux désagréables, à savoir Will de Will and Grace et Jake de Good Morning Miami. Will est personnage difficile, je l’avoue. Il a un rôle ingrat, c’est le seul a avoir les pieds sur terre et casse souvent l’élan de ses ’amis’ (notez, au passage l’utilisation subtile des ’’ qui laisse supposer que Will est un peu faux, amicalement parlant, dans le seul argument en sa faveur de tout le paragraphe). Mais voilà, à chaque fois qu’il aide Grace, Jack et/ou Karen, il ne le fait que rarement de son plein gré. Il suffit de revoir les premiers épisodes, Will refuse que Grace emménage chez lui pour son bien à elle, car elle a besoin de reconstruire sa vie, mais il lui demande peu après de venir habiter chez lui non pas pour elle, mais parce qu’il ne veut pas être seul ! Will est égoïste — il le montre regulierement lors des 6 saisons de la série —, et contrairement à Jack, Grace et surtout Karen, ses défauts ne sont pas drôles, ils sont juste agaçants.

Jake de Good Morning Miami, quant à lui, c’est un autre problème. Là où Will est agaçant, Jake est détestable. Mais le pire est que cette fois ci, ses défauts nous sont présentés sous un aspect touchant, comme un bon chocolat, doux et sucré, avec un cœur de vinaigre, amer et degueu. C’est ça, Jake est un ’Mon Chéri’ au vinaigre ! Et ceci remonte même au casting, le duo a engagé Mr Nice Guy en personne, Mark Feuerstein, qui joue toujours le même rôle depuis ses débuts dans Caroline In The City. Pour ceux qui ne connaissent pas la série, Good Morning Miami met un scène une jeune producteur talentueux a qui on propose de remonter l’audience catastrophique d’un très mauvais talk show matinal. De façon très hautaine, il refuse le poste jusqu’au moment où il rencontre Dylan, la coiffeuse de l’émission dont il tombe sous le charme et change d’avis et accepte le job. Sauf que Dylan est amoureuse de Gavin, l’animateur égocentrique et ex-alcolo de Good Morning, Miami. Vous allez me dire que Jake paraît plus romantique que méprisable. Oui, mais non, là où Ed essaie de séduire Carole à coup de lancer de gaufres et d’interruption de cours en armure, Jake renvoie plein de monde et humilie Gavin devant Dylan pour qu’elle soit impressionnée par son ’pouvoir’ et se fait passer pour un alcoolique pour qu’elle s’apitoie sur son sort. Classe, non ? Si Jake était un personnage de Seinfeld voir même de Will and Grace, ses actions seraient à leurs places. Mais avec un type aussi infâme en tant que premier rôle d’une comédie romantique, je crois que même si la série était aussi hilarante que Happy Family, touchante qu’Ed, intelligente de Scrubs et jouée par le cast digne de Gilmore Girls, j’aurais autant de sympathie envers Jake et que j’en ai pour la personne qui annulé Boomtown !

SUR LE WEB

Juste un petit mot pour vous signaler que les sites www.annuseries.net et www.leflt.com se font une petite beauté et, ce dès aujourd’hui.

Sur EDUSA, la nouvelle Echelle de The Kief’ est dispo (http://www.leflt.com/usa/kief.htm ) ainsi que, et ce depuis la semaine derniere, la nouvelle Chronique (http://www.leflt.com/usa/must2.htm ). N’hésitez surtout pas à donner vos avis et idées pour les faire évoluer.

Prochaine chronique à Noel avec un petit cadeau si vous etes sages, en attendant portez vous bien et rendez vous le 25 !